Info Conseil

Comunicato n° 43 del 25 gennaio 2017

Interrogazione sull'accoglienza dei migranti

Seduta consiliare del 25 gennaio 2017

Con un'interrogazione discussa nella seduta consiliare del 25 gennaio 2017, il gruppo ALPE è tornato sul tema dell'accoglienza dei migranti in Valle d'Aosta.

In particolare, preso atto dell'esito del bando «per l’affidamento del servizio di accoglienza temporanea in favore di cittadini stranieri richiedenti protezione internazionale per il 2017 e tenuto conto della preoccupazione espressa dalle collettività locali di non essere adeguatamente coinvolte nel processo di assegnazione», i Consiglieri hanno voluto conoscere gli esiti della gara e le modalità di attuazione del servizio, con particolare riguardo a misure per un'accoglienza sostenibile oltre che le iniziative intraprese per garantire il fattivo coinvolgimento degli Enti locali e la salvaguardia per il territorio dal punto di vista della distribuzione.

Le Président de la Région, Augusto Rollandin, a répondu: «La procédure destinée à identifier les places disponibles sur le territoire régional pour l’hébergement de ressortissants étrangers demandeurs d’asile, qui s’est terminée le 14 décembre dernier, a permis de trouver 103 places supplémentaires potentielles, qui s’ajoutent aux 313 déjà disponibles, pour un total de 416 places. Ces nouvelles places ont été identifiées par les participants à l’appel d’offres dans les Communes suivantes: 25 places à Saint-Vincent, 25 à Champorcher, 25 à Saint-Rhémy-en-Bosses, 20 à Donnas et 8 à Pollein

«En ce qui concerne les mesures d’accueil durable - a-t-il expliqué le Président Rollandin -, dans un premier temps la prévision de la capacité d’accueil minimale et maximale des structures identifiées – minimum 8 et maximum 25 personnes – a été confirmée. Cette capacité est considérée comme optimale car elle répond à la fois aux exigences de contrôle et de surveillance et aux impératifs de gestion et d’intégration des migrants, ce qui a permis d’éviter jusqu’ici tout problème de sûreté publique. Des nouveautés ont été introduites dans le schéma de convention annexé à l’avis d’appel d’offres, telle la présence quotidienne d’au moins un opérateur dans les structures et l’obligation pour le gestionnaire du service d’accueil d’organiser un cours de langue italienne. Le gestionnaire doit également s’assurer de l’assiduité aux cours des migrants, en signalant leur non-participation éventuelle à la structure Affaires préfectorales

«Quant à la participation des collectivités locales - a-t-il conclu le Président Rollandin- , la Présidence de la Région a toujours œuvré dans ce sens. Dès 2015, on a demandé aux Communes d’identifier les solutions possibles pour l'accueil dans leurs territoires respectifs. Vu que aucune disponibilité n’a été signalée, ni à l’époque, ni ultérieurement, et qu’aucune Commune - sauf tout récemment Saint-Vincent - a activé des projets dans le cadre du Système de protection des demandeurs d’asile et des réfugiés (SPRAR), la Région a donc dû intervenir, dans le cadre de ses fonctions de Préfecture, pour repérer des structures d’accueil extraordinaire, en confiant aux opérateurs économiques intéressés et actifs sur le territoire la lourde tâche d’identifier ces structures. Je tiens par ailleurs à rappeler que, justement dans notre démarche de recherche constante de participation de la part des collectivités locales, l’avis d’appel d’offres 2017 a prévu que la signature de la convention avec les adjudicataires du service soit subordonnée à la preuve que ces derniers ont bien informé le Syndic de la Commune où se trouve la structure d’accueil identifiée quant à la possible activation de celle-ci et aux détails du projet d’accueil envisagé

Il Consigliere Fabrizio Roscio ha replicato: «Era opportuno ritornare sulla questione, in quanto quotidianamente emerge la preoccupazione da parte della popolazione per l'arrivo dei migranti. Ciò dimostra i limiti del sistema messo in atto: il bando non era sufficiente a garantire un'adeguata accoglienza, e purtroppo i fatti ci danno ragione. Ci doveva essere un coinvolgimento maggiore degli Enti locali, come avevamo chiesto con una risoluzione per la modifica del bando. I numeri dei migranti hanno un peso diverso a seconda della loro collocazione: un conto è un piccolo Comune di montagna, un conto una località della Plaine. L'adesione al sistema SPRAR dà vantaggi agli Enti che vi aderiscono: i numeri risulterebbero essere inferiori e i Comuni sarebbero liberi di organizzarsi. Questa strada però non è stata esplorata dalla Regione, che ha preferito il bando. La gestione tra privati invece a nostro avviso è un grosso limite, che non fa altro che rischiare di replicare la tendenza a privilegiare gli interessi privati usando soldi pubblici e sulla pelle dei migranti, come dimostrato da esempi a livello nazionale. Le nostre perplessità rimangono e auspichiamo un'attenzione maggiore e interventi in tal senso.»

La Conseillère Patrizia Morelli a ajouté: «La situation de Champorcher crie vengeance: 25 migrants ont été destinés dans un village de 25 résidents. C'est évident que l'on va déclencher des réactions de la part de la population. Les Valdôtains ont toujours démontré d'être un peuple accueillant, mais ils ne sont pas préparés à cette situation exaspérante. Notre sollicitation va dans la direction d'introduire des critères de proportion entre la présence des migrants et les résidents, afin d'éviter des effets absolument négatifs pour une petite communauté comme la nôtre

MM