Au cours de la séance du 25 janvier 2017, le Président de la Région, Augusto Rollandin, dans ses communications, a exprimé, au nom du Gouvernement et du Conseil régional dans son ensemble, la solidarité de la communauté valdôtaine à l’égard des institutions et des populations des Régions du centre de l’Italie, déjà éprouvés par le tremblement de terre de l’été dernier et qui ont à nouveau été durement mises à l’épreuve, ces derniers jours par des perturbations météorologiques exceptionnelles et de nouvelles secousses sismiques qui ont engendré des dommages considérables et entraîné d’autres morts tragiques.

«La Vallée d’Aoste a immédiatement débloqué des moyens et des ressources humaines pour aider les zones sinistrées à faire face à cette nouvelle catastrophe - a dit le Président Rollandin -. La Protection civile régionale a notamment organisé le départ de deux chauffeurs de l’Assessorat des ouvrages publics, avec un véhicule UNIMOG 400 équipé d’une fraise à neige qui travaillent depuis jeudi dernier, 19 janvier, ont ouvré dans les communes d’Amatrice et de Teramo. Nous avons ensuite répondu aux demandes d’aide qui nous ont été adressées dans le cadre tant des opérations de recherche et de secours sur le site de l’hôtel Rigopiano, que de l’étude de stabilité des versants. Le directeur du Secours alpin, le responsable du Bureau des avalanches et 4 guides de haute montagne sont partis pour les Abruzzes, où ils collaborent activement avec le Secours alpin national, l’AINEVA et METEOMONT, pour effectuer des relevés stratigraphiques et évaluer la stabilité du manteau neigeux. Lundi 22, c’est un engin de déneigement et un BobCat, mis à la disposition des secours par la Commune de Cogne, qui sont partis pour Teramo, de même qu’un Quad des volontaires de la Protection civile de Courmayeur, deux opérateurs de la Commune de Cogne et sapeurs-pompiers volontaires, ainsi que 4 bénévoles de la Protection civile.»

«Bien entendu, le système valdôtain de Protection civile reste mobilisé et est prêt à répondre à toute autre requête qui pourrait nous être adressée - a-t-il ajouté -. Nous espérons, bien sûr, que la situation redeviendra normale au plutôt, ce qui permettra aux institutions de programmer les interventions nécessaires pour soutenir ces populations particulièrement éprouvées.»

SC