Info Conseil

Comunicato n° 493 del 7 ottobre 2015

Interrogazione sul mancato versamento delle accise da parte di CVA

Riunione consiliare del 7 ottobre 2015

Le ripercussioni sul bilancio regionale per il mancato versamento delle accise da parte della Compagnia Valdostana delle Acque (CVA) sono state al centro di un'interrogazione posta congiuntamente dai gruppi UVP e Alpe nella seduta consiliare del 7 ottobre 2015.

In particolare, i Consiglieri hanno voluto conoscere l'ammontare delle accise non versate e dell'eventuale mancato versamento dell'Iva; l'ammontare della perdita per le casse regionali per il mancato o ritardato pagamento delle accise a seguito della sentenza della Corte costituzionale riguardante la Sardegna, che ha stabilito che le Regioni non abbiano titolo a incamerare l'accisa su prodotti realizzati o importati, ma non immessi in consumo sul proprio territorio; se vi siano ulteriori notizie relativamente al contenzioso in corso su questa vicenda.

Le Président de la Région, Augusto Rollandin, a communiqué: «Le montant de l’accise que les deux consortiums Idroenergia scrl et Idroelettrica scrl, contrôlés par CVA, n’ont pas versé est d’environ 52,5 millions d’euros. Sur la base d’une interprétation adoptée en 2013, l’Agence des douanes conteste le fait que ces deux sociétés aient été exonérées d’impôts au titre de l’électricité fournie à leurs associés. Ces deux sociétés ont introduit recours et ont inscrit à leurs budgets des provisions en vue de la couverture des sommes contestées. CVA, par conséquent, a inscrit à son budget 2014 un montant analogue, pour faire face, au besoin, aux pertes desdites sociétés. En mai 2015, l’Agence des douanes, avec l’avis favorable de l’Avocature de l’État, a reconnu le fait que lesdites sociétés avaient suivi "de bonne foi" les instructions qui leur avaient précédemment été fournies et a, par ailleurs, limité la portée de cette reconnaissance au fait que les sociétés en question ne devront donc verser ni sanctions, ni intérêts, ni amendes sur les sommes exigées. Il faut enfin signaler qu’en 2015, les deux sociétés se sont acquittées de l’accise contestée, afin d’éviter l’injonction de payer, même si – bien entendu – le contentieux se poursuit devant toutes les instances compétentes

Le Président Rollandin a ensuite précisé : «La contestation de l’Agence des Impôts ne concerne pas un "non-versement de l’Iva" mais l’assujettissement à l’Iva de l’accise qui aurait dû être versée. Les deux sociétés ont contesté l’ensemble de la requête avancée par l’Agence des Impôts en matière d’Iva qui s’élève globalement à environ 10 millions 200 mille euros. Pour toutes ces raisons, la question est donc loin d’être réglée

«Si ces deux sociétés avaient versé les accises chaque année de 2007 à 2010, la Région aurait perçu les neufs dixièmes d’environ 17 millions 910 mille euros, soit environ 16 millions 119 mille euros. En revanche, pour la période de 2011 à 2014, le montant des accises contestées s’élève à environ 34 millions euros, somme qui aurait relevé le crédit total de la Région par rapport à l’État et dont nous avons l’intention de demander la reconnaissance dans le cadre des rapports financiers qui restent à définir entre la Vallée d’Aoste et l’État. Enfin – a-t-il conclut le Président Rollandin –, CVA ne dispose pas à ce jour de nouvelles informations quant au contentieux en cours

Il Consigliere Alessandro Nogara (UVP) ha replicato: «Ci interessava conoscere l'esatto ammontare delle accise per capire il danno patito della Regione, che auspichiamo faccia in modo di recuperare questa somma di ben 52,5 milioni di euro. Non vanno sottovalutati nemmeno i dieci milioni di Iva: anch'essi devono essere restituiti.  A nostro avviso occorre operare come Bolzano o Trento che nel 2013 hanno rivisto gli accordi con lo Stato sottoscritti nel 2009 che per noi hanno rappresentato una Caporetto. La Valle d'Aosta ha sottoscritto accordi fallimentari nel 2010 e mai rivisti

Il Capogruppo di Alpe Albert Chatrian ha aggiunto: «La partita con lo Stato su questo tema è capitale per la tenuta del sistema valdostana nel prossimo quinquennio, altrimenti – sia chiaro – si rischia la catastrofe, la credibilità della nostra autonomia e del nostro futuro. Chiediamo al Governo regionale di essere informati e di poter disporre degli strumenti perché il Consiglio possa far sentire forte e decisa la propria voce.»

MM