Le Président du Conseil régional de la Vallée d’Aoste Ego Perron a participé à la réunion du Bureau international de l’Assemblée parlementaire de la francophonie-APF, qui a eu lieu les 14 et 15 janvier derniers au siège du Conseil de l’Europe.

Réuni pour la première fois à Strasbourg, le Bureau de l’APF a pris acte des modifications survenues à la Présidence du Conseil de la Vallée et à la tête de la section valdôtaine de l’APF. Sur proposition du Président Perron, le Bureau a adopté une motion de félicitations et de remerciements à Monsieur Robert Louvin pour sa nouvelle charge de Président du Gouvernement valdôtain et pour “la contribution remarquable qu’il a longtemps apportée aux travaux de l’APF tant à la Présidence de la Commission de l’éducation, de la communication et des affaires culturelles qu’à la Présidence de la section valdôtaine de l’APF”.

Le Président Perron a tenu à marquer la volonté de la section valdôtaine de poursuivre le travail de diplomatie parlementaire en gardant le siège de la Présidence de la Commission de l’éducation, de la communication et des affaires culturelles qui était occupé par l’ancient Président du Conseil. “Ce siège – a-t-il dit le Président Perron – a permis à notre section de jouer un rôle concret au sein de l’APF et de se présenter comme la seule région d’Italie qui oeuvre pour le développement continuel et constant de la francophonie”.

Parmi les points à l’ordre du jour, étaient inscrits les rapports du Secrétaire général parlementaire et des Commissions permanentes, l’examen de la situation politique de quelques pays en situation de conflits tels que la Côte d’Ivoire, la Centrafrique et le Burundi, ainsi que la préparation de la deuxième session du Parlement francophone des jeunes et de la XXIXe session ordinaire de l’APF qui auront lieu à Niamey (Niger) au mois de juillet prochain.

Les membres du Bureau ont également auditionné le Président du Parlement européen, Pat Cox, en lui faisant part de ses inquiétudes face au monolinguisme grandissant en Europe et dans le monde qui amènerait inévitablement à la pensée unique. Le Bureau lui a présenté la Déclaration de Strasbourg où il invite “les pays membres de l’Union européenne à s’engager à promouvoir à l’Unesco la signature d’un traité garantissant le droit inaliénable à la diversité culturelle”.