La fornitura gratuita dei libri di testo agli alunni della scuola primaria è stata al centro di una mozione congiunta dei gruppi Alpe e Union Valdôtaine Progressiste nel corso della seduta del Consiglio regionale del luglio 2015.

Il testo, illustrato in Aula dalla Consigliera di Alpe Chantal Certan e respinto con 12 voti favorevoli e 22 astensioni (UV, SA, PD-SVdA e M5S), intendeva impegnare l'Assessore all'istruzione e cultura «a prevedere in sede di assestamento di bilancio un finanziamento per l'adozione dei libri di testo relativi alla scuola primaria (testi operativi e/o testi digitali) per l'anno scolastico 2015/2016, al fine di assicurarne la gratuità.»

«E' un aspetto imprescindibile per garantire un'istruzione di qualità – ha detto la Consigliera Certan –. Attenzione a non confondere il concetto della gratuità, che invochiamo con questa mozione, con il comodato d'uso gratuito che avviene oggi (per cui i libri, una volta fruiti, devono essere restituiti).»

L'Assesseur à l'éducation et à la culture, Emily Rini, a souligné : «La situation actuelle est provisoire, puisque nous attendons que le Tribunal administratif régional se prononce au sujet du recours présenté par l'Associazione italiana editori. Nous vivons la transition du manuel scolaire traditionnel sur papier à celui numérique, mais il faut tenir en compte le fait que l'école primaire travaille encore essentiellement sur des textes sur papier : il s'agit d'une méthode d'enseignement traditionnelle en faveur des enfants très petits. Les procédures de recyclage des livres sont importantes. Pour ce qui est de la prévision des dépenses, je confirme que le financement inscrit au budget au sujet de livres de l'école primaire pour l'année scolaire 2015-2016 est adapté aux exigences, et donc suffisant à assurer la gratuité, un principe auquel nous ne voulons pas déroger. Pur condividendo i principi, non siamo d'accordo sul contenuto di questa mozione, perché, come detto, la gratuità è già prevista in bilancio. Concludo specificando che la pratica del riciclo è utile non soltanto a livello economico, ma è un principio educativo per i ragazzi. Sono quindi favorevole al comodato d'uso per quei testi non deteriorabili.»

La Conseillère Chantal Certan a répliqué : «Le numérique ne substituera jamais l'enseignement traditionnel, tout comme les livres numériques ne substitueront pas les livres traditionnels. En effet, on fait de l'éducation par les biais aussi de crayons, de dessins, de l'écriture. Les codes numériques ne seront jamais de propriété de l'Administration régionale. Nous pouvons encore attendre que le TAR se prononce sur le recours des éditeurs, ce qui ne résout pas le problème. Nous sommes favorables au recyclage, mais, dans le cas dont il est question le problème est différent. Il s'agit d'un choix de qualité pour l'école primaire.»

MM