Info Conseil

Comunicato n° 330 dell'11 giugno 2015

Interpellanza sul voto elettronico nelle elezioni comunali

Riunione del Consiglio del 10 giugno 2015

Il gruppo Union Valdôtaine Progressiste, con un'interpellanza discussa durante la riunione del Consiglio del 10 giugno 2015, si è occupato del voto elettronico per le consultazioni elettorali dei Comuni.

Nello specifico, il Consigliere Laurent Viérin ha voluto approfondire il ripristino di questa modalità di voto, considerata «garanzia di trasparenza, efficienza e imparzialità, visto che anche nelle recenti elezioni comunali, si sono verificati casi di schede contestate e conseguenti ricorsi, riconteggi e presunti esiti distorti. Nel 2006, questa modalità era stata proposta dall'allora Assessore alla tecnologia Marguerettaz: era stato costituito un gruppo di lavoro per l'impostazione del voto elettronico. Nel 2008, il Presidente Rollandin, rispondendo ad un'interpellanza, diceva che già per le elezioni del 2010 poteva arrivare in via sperimentale il voto elettronico. È positivo che si facciano grandi investimenti sulla tecnologia e sull'innovazione: secondo noi i tempi sono maturi per addivenire effettivamente al voto elettronico, dopo aver modificato la legge elettorale regionale, che secondo noi va cambiata.»

Nella risposta, il Presidente della Regione, Augusto Rollandin, ha ricordato che «lors des élections communales de 1997, la Vallée d’Aoste a été la première région d’Italie à expérimenter, en collaboration avec le Ministère de l'intérieur, le vote et le scrutin électronique, mais il s’agissait précisément d’une expérimentation qui a concerné seulement les communes de La Salle, d’Arnad, de Valsavarenche, d’Issime et de Courmayeur. L’introduction généralisée d’un système de vote électronique, dont les coûts pourraient par ailleurs s’élever à quelques millions d’euros, semble particulièrement difficile, et ce, pour plusieurs raisons. Il y a tout d’abord le fait significatif que, dans toute l’Italie, le vote électronique est resté au stade de l’expérimentation; même à Trente – l’une des réalités qui a le plus investi dans le vote électronique – la dernière expérimentation remonte aux élections provinciales de 2008 et celle-ci, qui n’avait pas de valeur légale, n’a concerné que 55 sections sur 527. En second lieu, il semble que la mise en place du vote électronique ne rentre pas dans les objectifs du Ministère de l’intérieur et donc les électeurs de la région devraient voter de manière différente selon la consultation électorale. Il faut également considérer que le vote électronique présente lui aussi des problèmes de sécurité et que, même si un organisme indépendant garantissait la correction et la qualité globale de ce système de vote en délivrant une certification, cela n’exclurait pas pour autant les contestations et les recours. C'est pour cette raison que nous avons arrêté l'expérimentation de cette modalité, mais nous sommes évidemment disponibles à adapter les procédures s'il y a l'intérêt du Ministère.»

Il Consigliere Viérin ha replicato: «Il faudrait vérifier la possibilité de négocier cette question avec le Ministère, en demandant aux parlementaires valdôtains de la porter au niveau national. Notre souhait, c'est que lors des prochaines élections en Vallée d'Aoste l'on puisse voter avec cette modalité. Quello che fa specie è che un paese come l'Italia che si fa vanto di investire nelle nuove tecnologie, non riesca ad intervenire in questo settore.»


SC