Info Conseil
Comunicato n° 480 del 10 ottobre 2014
Interpellanza sull'adozione dei libri di testo
Riunione del Consiglio del 10 ottobre 2014
Nella seduta consiliare del 10 ottobre 2014, il gruppo Alpe ha presentato un'interpellanza riguardante l'adozione dei libri di testo nella scuola primaria e secondaria per il prossimo anno scolastico.
La Consigliera Chantal Certan, ha chiesto in particolare «quali siano le intenzioni dell'Amministrazione regionale riguardo all'adozione dei libri di testo relativi alla scuola primaria (testi operativi e/o testi digitali) e alla scuola secondaria e come si intenda prevedere la possibilità di adozione alternativa ai libri di testo, dal momento che oggi la tale scelta è affidata ai fondi propri delle varie Istituzioni, cioè a scarse risorse.»
L'Assesseur à l'éducation et culture, Emily Rini, a répondu: «En ce qui concerne le choix des livres, la Région tente de suivre les recommandations du Ministère qui, ces dernières années, invite à passer progressivement d'un texte sous forme papier à un texte sous forme numérique. Ce passage, qui doit être encadré attentivement, a pour objectifs principaux, d'une part, de faire bénéficier les élèves des avantages réels que peut présenter l'enseignement multimédia et, d'autre part, de vérifier si le matériel technologique dont disposent les écoles ainsi que les compétences des enseignants sont adéquats. En ce qui concerne les nouvelles acquisitions, le décret ministériel de 2013 autorise l'achat de livres en double version ou exclusivement sous forme numérique, ce qui semble aller de soi si l'on veut assurer une introduction graduelle de l'innovation didactique dans l'école. Il a été donc jugé nécessaire de définir, à l'échelon régional, une plateforme d'exploitation des contenus disponibles sous forme numérique, étant donné que les modalités de distribution adoptées jusqu'à présent par les maisons d'édition excluent la possibilité de prêter aux élèves des livres numériques. Pendant l'été, la Surintendance a justement organisé des rencontres pour fournir aux enseignants de tous les ordres et degrés des indications sur les livres numériques: la question a suscité un débat vif, mais constructif. Il a donc été décidé de ne pas retirer aux librairies de notre territoire le rôle précieux qu'elles jouent dans la distribution des livres, dans la mesure où cette activité est importante, aussi du point de vue commercial, et compte tenu également du fait qu'elles collaborent depuis toujours avec la Région. Pour l'école élémentaire, nous avons l'intention d'étudier attentivement la possibilité de recycler les manuels, veillant à la qualité de ces derniers. Voilà pourquoi nous pensons de confier aux écoles, dans le cadre de leur autonomie, le soin de décider des types de manuels susceptibles d'être réutilisés. A ce sujet, aucun problème n'a été jusqu'à présent signalé. Pour les écoles secondaires, il n'a pas été jugé opportun de changer le système mis en place depuis plusieurs années qui consiste à utiliser les mêmes livres d'une années sur l'autre et à les recycler pendant plusieurs années. Pour ce qui est du recyclage, il faut aussi attendre la décision du TAR de la Vallée d'Aoste suite au recours présenté par l'Association italienne des maisons d'édition qui porte sur légitimité du recyclage des livres numériques ou des simples contenus numériques. Enfin, en ce qui concerne la possibilité d'acquérir d'autres ouvrages que des livres, il a été décidé de réaliser directement du matériel didactique numérique, ce qui pourrait avoir un certain sens dans une région comme la nôtre, notamment pour les textes en français.»
La Consigliera Certan ha replicato: «Alpe è convintamente sostenitrice del recupero dei libri, ma sappiamo anche che questo principio non può essere usato a priori senza fare valutazioni didattiche ed educative differenziate. Cerchiamo di non "secondarizzare" la scuola elementare, applicando le stesse regole, in nome di economie di bilancio: vi sono differenze sostanziali che vanno tutelate e ottimizzate. Vorrei anche sottolineare che la libertà di insegnamento è sancita dalla Costituzione: gli insegnanti valdostani vorrebbero che questi diritti costituzionali fossero garantiti non solo da leggi nazionali, ma vista la nostra particolarità, anche valorizzati da leggi regionali. L'obbligo di restituzione di libri operativi pasticciati, disegnati, colorati e ritagliati e il vincolo di scegliere libri già usati cancella la libertà di insegnamento e riduce l'attività di apprendimento dei bambini della scuola primaria.»
SC