Les travaux de la deuxième journée de Conseil régional se sont ouvert aujourd'hui, jeudi 25 juillet 2013, avec une interpellation proposée par le groupe Alpe sur les initiatives pour la diffusion de la méthode Maria Montessori dans les écoles de la Région.

La Conseillère Chantal Certan, en évoquant une rencontre organisée par l'Assessorat de l'éducation et de la culture pour la diffusion de la méthode éducative Montessori sur le territoire valdôtain, a demandé si au cours de cette occasion l'Administration régionale a pris des engagements et si l'Assesseur a l'intention de soutenir le développement de cette méthode et quelles stratégies seront mises en œuvre à cet effet.

Dans sa réponse, l'Assesseur à l'éducation et culture, Joël Farcoz, a expliqué que «la rencontre organisée le 19 juin dernier avait un caractère purement informatif en vue de la présentation de la méthode Montessori sur le territoire valdôtain et notamment aux dirigeants scolaires, aux enseignants et aux familles, au vu du regain d'intérêt que cette méthode suscite depuis quelques années dans les universités et chez les spécialistes de la formation. Cette rencontre a ainsi constitué une première étape et l'Administration régionale a pu constater un accueil positif chez le public visé. Pour ce qui est de l'ouverture d'écoles régionales Montessori, je précise qu'en Vallée d'Aoste aussi, s'applique la convention entre le Ministère de l'instruction et de l'université et l'Opera nazionale Montessori: les institutions scolaires, dans le cadre de leur autonomie, peuvent donc ouvrir des sections d'école maternelle et des classes d'école primaire. A l'heure actuelle, aucun enseignant figurant sur les listes d'aptitude régionale n'est titulaire du diplôme de différenciation didactique Montessori: c'est précisément pour cette raison que l'Assessorat a organisé la rencontre du 19 juin et demandera aux conseils des enseignants, au cours de la prochaine année scolaire, de lui indiquer si cette démarche les intéresse.»

La Conseillère Certan a répliqué que «en plus des nouvelles que nous connaissions déjà, le fait qu'il y ait de l'intérêt au sujet de cette méthode auprès des universités peut être intéressant, mais il serait important que l'Administration s'engage clairement à soutenir ou non cet intérêt et qu'elle ne confie pas exclusivement aux institutions scolaires ou aux universités la tâche d'organiser des cours de classes Montessori. Cette méthode, dont la connaissance est répandue dans toute l'Europe et qui est reconnue par l'Etat italien, mérite de l'attention et suscite un fort intérêt auprès des familles.»

SC