Info Conseil

Comunicato n° 320 del 21 giugno 2012

Interpellation sur le Système bibliothécaire valdôtain

Réunion du Conseil régional

La Conseillère Patrizia Morelli, cheffe de groupe de l'Alpe, a illustré une interpellation concernant le programme d'automatisation de la gestion du Système bibliothécaire valdôtain (SBV).

La Conseillère Morelli, dans son intervention, a affirmé que «le nouveau portail du système dénommé Clavis -  qui devrait faciliter l'automatisation de toutes les bibliothèques de la Région - comporte des anomalies et enregistre de sérieuses difficultés d'utilisation de la part des usagers, qui en général le trouvent moins immédiat et que la home du portail du SBV depuis huit mois annonce des travaux de mise au point du catalogue. On constate que les nouveautés libraires sont quasi inexistantes depuis le début de l'année 2012
La Conseillère a voulu savoir, en particulier, «combien de bibliothèques ont été automatisées jusqu'à ce jour, dans quel délai on prévoit de compléter le programme et quelles sont les raisons du retard; si les anomalies et les difficultés d'utilisation du nouveau système Clavis sont confirmées et si elles concernent même la gestion de la part du personnel de la bibliothèque régionale; quelles sont les raisons du manque de nouveautés et dans quel délai on pense normaliser la situation; quelles sont les intentions du Gouvernement quant à l'optimisation  du service et à la solution des problèmes causés par le nouveau système Clavis

Dans sa réponse, l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Laurent Viérin, a souligné que «toutes les bibliothèque du système valdôtain sont reliées par le système Clavis, notamment le nouveau catalogue en ligne, auquel tous les usagers peuvent accéder librement par Internet. L'exception concerne la possibilité de gérer les prêts de façon interactive: actuellement les bibliothèques habilitées pour ce faire sont au nombre de 15 et sont celles qui utilisaient déjà le précédent système Geac. La connexion progressive des autres bibliothèques a été freinée par l'installation du nouveau logiciel : il faut souligner en effet que Geac était un logiciel propriétaire, il fallait donc acheter une licence pour chaque bibliothèque. Au contraire, l'utilisation de Clavis est gratuite, reposant entièrement sur des technologies open source. Voilà pourquoi la connexion a été interrompue. A ce moment, nous considérons que le réseau automatisé interactif de prêts sera mis en place dans les premiers mois 2013. Pour ce qui est des anomalies, le passage du précédent système d'automatisation au nouveau logiciel, effectué à la fin de l'année 2011, s'annonçait particulièrement complexe, comportant entre autres pour le personnel une formation spécifique et pour les usagers un temps de rodage. Dans un premier temps, les nouvelles fonctions que Clavis présente sont moins évidentes. Les difficultés sont quand même en voie de résolution.»
«Quant au manque de nouveautés, le retard dans la fourniture concerne les livres en italien et en français, alors que les documents pour l'hémérothèque, la vidéothèque, la phonothèque et le fonds local arrivent régulièrement. Pour ce qui est des procédures d'achat, les difficultés techniques rencontrées pour adapter le logiciel Clavis aux exigences du SBV dépendent du fait qu'il est nécessaire d'apporter un certain nombre de corrections, dont l'élaboration comporte une  étroite collaboration avec la société chargée de l'implémentation du système, ainsi que de l'assistance y afférente. Une œuvre de sensibilisation a été déjà conduite, on va resolliciter cette société. Les bureaux compétents continuent à rechercher les nouveautés à acquérir, d'ailleurs on a fait un investissement de 57.000 euros pour ce qui est des commandes des livres en italien, tandis que 240 livres en français vont arriver. L'implémentation du service est dans nos objectifs : une réunion va se tenir afin d'accélérer la résolution des problèmes.
»

La Conseillère Morelli a répliqué que «la réponse a été exhaustive mais malheureusement elle ne me rassure pas. En effet le problème existe, mais il ne réside pas dans le système Clavis, plutôt dans la société qui a la charge de l'application et de l'entretien du système. Il faut les mettre sous pression, il n'est pas acceptable qu'après avoir fait des investissements de ce genre le système choisi ne maintienne pas les promesses faites. Notre invitation est celle de garder forte l'attention: il n'est pas possible de revenir, après vingt ans et compte tenu des dépenses effectuées, au chargement manuel des livres


MM