La Conseillère Patrizia Morelli du groupe Alpe a présenté une interpellation concernant le projet de fourniture d'une structure préfabriquée destinée à accueillir le laboratoire des analyses de l'Hôpital Parini.

La Conseillère a souligné que le 17 janvier dernier le projet définitif et l'attribution de la fourniture d'une structure préfabriquée destinée à accueillir le laboratoire des analyses de l'Hôpital Parini, pendant les travaux de restructuration du laboratoire actuel, dont les frais s'élèvent à 4.325.240 euros, ont été approuvés. Elle a ainsi a demandé « à quel montant s'élèveront les frais pour la restructuration du laboratoire actuel des analyses et dans quel délai les travaux seront terminés; quelles raisons ont amené à assumer la décision d'installer une structure préfabriquée; si d'autres alternatives ont été prises en considération et pour quelles raisons elles n'ont pas été adoptées. »

Dans sa réponse, l'Assesseur à la santé, au bien-être et aux politiques sociales, Albert Lanièce, a affirmé que « les travaux de restructuration de la structure complexe analyses cliniques sont en phase d'adjudication. Leur début est prévu à l'automne 2011 et ils auront une durée de 18 mois environ ; leur montant est estimé à 2 millions d'euros. La restructuration se déroulera en deux phases pour permettre le fonctionnement normal de la structure. La décision d'installer une structure préfabriquée à l'intérieur de l'hôpital pour accueillir le point des prélèvements ainsi que certaines fonctions insérées du service des analyses cliniques a été objet de discussion soit au Collège de direction soit avec les Syndicats, et elle a été estimée la solution la plus appropriée pour une série de raisons. A savoir : la rapidité d'exécution, la facilité d'accès pour les usagers et de liaison avec les autres structures sanitaires, l'occupation minimale du chantier, l'expérience positive de plus de 6 ans de la salle opératoire préfabriquée. Nous avons, en effet, pris en considération d'autres hypothèses de replacement du point des prélèvements, mais elles ont été écartées, aussi bien par les médecins que par les syndicats, à cause des inconvénients dus à la délocalisation pour les usagers ainsi qu'aux coûts de transport entre les structures. »

Dans la réplique, la Conseillère Morelli a déclaré : « Il me semble paradoxal que dans un moment de difficulté économique évidente, où l'on procède à des réductions de personnel et de services, on choisisse une solution aussi coûteuse. Nous allons dépenser plus de 4 millions pour une structure préfabriquée temporaire et 2 millions pour les travaux de restructuration, ce qui est plus du double du montant que l'Assesseur nous avait communiqué en 2009. Il est nécessaire de justifier davantage ces décisions plus que l'Assesseur ne l'ait fait. Cette réponse confirme notre sensation : il y a un manque de programmation réelle, et l'Assesseur semble plutôt devoir faire œuvre de médiation entre les différents centres de pouvoir de l'hôpital. Nous lui suggérons de se plier plutôt aux intérêts de la communauté et aux raisons du bon sens. »

SC