Info Conseil
Comunicato n° 205 del 21 aprile 2010
INTERPELLATION SUR L'UTILISATION DE LA PILULE RU486 EN VALLEE D'AOSTE
Réunion du Conseil régional
La Conseillère Patrizia Morelli (Alpe) a illustré une interpellation sur l'utilisation de la pilule RU486 en Vallée d'Aoste.
En particulier, la Conseillère a voulu savoir quelles sont les intentions du Gouvernement régional quant aux modalités à adopter pour l'utilisation de la pilule RU486 de la part des femmes qui choisissent la méthode pharmaceutique pour l'interruption volontaire de grossesse; dans quel délai on pense pouvoir donner cours à ces modalités.
Dans sa réponse, l'Assesseur à la santé, Albert Lanièce, a affirmé que les directives du Gouvernement régional prévoient que le parcours d'interruption volontaire de la grossesse par l'utilisation de la pilule doit se produire en condition d'hospitalisation ordinaire à partir de l'avalement, sous la surveillance d'un médecin du Service obstétrique et gynécologique. L'ingestion de la pilule doit se faire avant la septième semaine d'aménorrhée : au de là de cette échéance, on pratiquera une interruption chirurgicale.
L'Assesseur a déclaré que lors de la réunion du 25 mai prochain de la Commission technique pour l'élaboration, la gestion et la mise à jour de la liste comprenant les médicaments à utiliser dans les structures sanitaires de l'USL, on formalisera l'introduction de la pilule RU486. Jusqu'à ce moment, la Pharmacie de l'hôpital est déjà en mesure de fournir le médicament après spécifique requête de la part de la structure Obstétrique et gynécologie, qui est déjà prête à assurer l'administration du médicament, selon les protocoles prévus par le Ministère de la santé.
Dans la réplique, la Conseillère Morelli s'est demandée pourquoi la décision définitive doit-elle revenir à la politique : il faudrait plutôt créer les conditions pour que les médecins soient autorisés à évaluer la modalité cas par cas, day hospital ou hospitalisation, en considération de chaque spécificité et compte tenu du fait que l'avortement est toujours un drame et la femme qui a choisi cette solution doit pouvoir être assistée par des médecins libres de concorder avec elle le parcours le mieux adapté à sa situation sociale et familiale et à ses conditions physiques et psychiques. Elle a enfin souligné que, l'Italie étant parmi les derniers en Europe à adopter la pilule abortive, il suffirait de demander conseil aux Suisses ou aux Français qui l'utilisent depuis plus de vingt ans.
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En particulier, la Conseillère a voulu savoir quelles sont les intentions du Gouvernement régional quant aux modalités à adopter pour l'utilisation de la pilule RU486 de la part des femmes qui choisissent la méthode pharmaceutique pour l'interruption volontaire de grossesse; dans quel délai on pense pouvoir donner cours à ces modalités.
Dans sa réponse, l'Assesseur à la santé, Albert Lanièce, a affirmé que les directives du Gouvernement régional prévoient que le parcours d'interruption volontaire de la grossesse par l'utilisation de la pilule doit se produire en condition d'hospitalisation ordinaire à partir de l'avalement, sous la surveillance d'un médecin du Service obstétrique et gynécologique. L'ingestion de la pilule doit se faire avant la septième semaine d'aménorrhée : au de là de cette échéance, on pratiquera une interruption chirurgicale.
L'Assesseur a déclaré que lors de la réunion du 25 mai prochain de la Commission technique pour l'élaboration, la gestion et la mise à jour de la liste comprenant les médicaments à utiliser dans les structures sanitaires de l'USL, on formalisera l'introduction de la pilule RU486. Jusqu'à ce moment, la Pharmacie de l'hôpital est déjà en mesure de fournir le médicament après spécifique requête de la part de la structure Obstétrique et gynécologie, qui est déjà prête à assurer l'administration du médicament, selon les protocoles prévus par le Ministère de la santé.
Dans la réplique, la Conseillère Morelli s'est demandée pourquoi la décision définitive doit-elle revenir à la politique : il faudrait plutôt créer les conditions pour que les médecins soient autorisés à évaluer la modalité cas par cas, day hospital ou hospitalisation, en considération de chaque spécificité et compte tenu du fait que l'avortement est toujours un drame et la femme qui a choisi cette solution doit pouvoir être assistée par des médecins libres de concorder avec elle le parcours le mieux adapté à sa situation sociale et familiale et à ses conditions physiques et psychiques. Elle a enfin souligné que, l'Italie étant parmi les derniers en Europe à adopter la pilule abortive, il suffirait de demander conseil aux Suisses ou aux Français qui l'utilisent depuis plus de vingt ans.