Info Conseil
Comunicato n° 129 del 10 marzo 2010
INTERPELLATION SUR LA SUSPENSION DE L' ACTIVITE' DU «CENTRO DI PROCREAZIONE ASSISTITA»
Réunion du Conseil régional
La Conseillère du groupe ALPE, Patrizia Morelli, a demandé de nouvelles à propos de la suspension de l'activité de deuxième niveau du « Centro di procreazione medicalmente assistita » de l'Hôpital Beauregard.
La Conseillère a voulu savoir si la décision de l'USL de suspendre la dite activité a été concordée avec l'Assessorat à la Santé; quelles sont les raisons de cette suspension; quelles sont les intentions pour le futur du centre.
La Conseillère Morelli a dit que « la suspension des activités de deuxième niveau du Centre de procréation médicale assistée de l'hôpital Beauregard a suscité la compréhensible réaction indignée des couples concernés, qui se sont vus privés soudainement, sans concertation préalable, de la possibilité de bénéficier des techniques de procréation assistée dispensées par le centre.
La crainte réside dans le fait que la suspension temporaire puisse se transformer en une fermeture définitive, ce qui serait regrettable car le centre stérilité de l'hôpital Beauregard, l'un des 156 centres publics présents en Italie, représente concrètement la seule opportunité pour de nombreux couples de pouvoir avoir des enfants.»
Dans la réponse, l'Assesseur à la santé, Albert Lanièce, a affirmé que « la décision a fait l'objet de discussions et d'une concertation pendant les réunions qui se sont déroulées périodiquement entre l'Assessorat et la Direction stratégique de l'Agence USL. La raison de la suspension du centre est attribuée à une série de problèmes d'organisation et d'obsolescence ainsi qu'à l'insuffisance d'équipements mis en évidence par le responsable du centre. Cette situation ne permet absolument pas de garantir des conditions de sécurité sanitaires aux femmes. »
« Je confirme l'orientation politique de reprendre dans les plus brefs délais l'activité du centre et vous informe que l'Agence USL est chargée de résoudre les problèmes pour garantir les prestations comme prévues par la délibération du mois de juin 2007, établissant les nouveaux profils structurels et d'organisation des structures publiques et privées pour l'activité de la procréation médicalement assistée. »
Dans la réplique, la Conseillère Morelli a souligné que « la suspension des activités aurait dû être gérée de manière programmée, en accord avec les usagers du centre et non pas en les mettant brusquement face à un fait accompli. En attendant que les activités de deuxième niveau puissent reprendre régulièrement, nous proposons que le centre stérilité d'Aoste continue d'effectuer les monitorages et qu'il s'appuie, à travers une convention, à un centre public de deuxième niveau situé dans une région limitrophe pour les pick-up et les interventions qui ne peuvent pas être effectués actuellement par le centre valdôtain. »