La Conseillère Patrizia Morelli (VdA Vive/R) a voulu connaître les initiatives pour promouvoir aux niveaux national et international le parc archéologique de Saint-Martin-de-Corléans.

La Conseillère a voulu savoir notamment  si l'Assesseur confirme la date présumée d'ouverture du parc archéologique; quel est le flux des visiteurs que l'on envisage accueillir et si des parkings en mesure d'absorber ce flux ont été prévus; quel est le montant des frais soutenus par la Région pour la réalisation de ce site; quelles initiatives il entend entreprendre afin de promouvoir aux niveaux national et international ce parc.

Dans sa réponse, l'Assesseur à l'instruction et culture, Laurent Viérin, a affirmé que « à l'heure actuelle le programme est respecté et les travaux vont se terminer en 2013, date d'ouverture du Parc. La réalisation des parking devrait être achevée en 2010. Les deux postes de stationnement sont prévus l'un à l'est et l'autre à l'ouest du Par cet permettront d'accueillir 60.000/70.000 visiteurs chaque année, mais nous estimons arriver à régime à 100.000 visiteurs. »
« Les dépenses engagées pour la réalisation de l'œuvre sont de 19.190.143 euros. Les initiatives prévues pour promouvoir aux niveaux national  et international le Parc archéologique sont différentes. Je cite en particulier l'organisation et la participation à des congrès sur le mégalithisme alpin ;  plusieurs publications scientifiques sur le site et son histoire ; des divulgations didactiques ; la mise au point d'un projet de communication avec une campagne publicitaire adéquate et des expositions temporaires. » 

Dans sa réplique, la Conseillère Morelli a remarqué que « une question importante concerne la nécessité d'une robuste promotion préalable du parc archéologique aux niveaux national et international, car, en Vallée d'Aoste, je le dis avec ironie, nous avons souvent la tendance à garder jalousement pour nous nos richesses et à ne pas trop les faire connaître à l'extérieur. Cela se passe pour les monuments, je pense aux châteaux, encore trop peu connus et sous estimés, comme points d'attraction pour un grand public, mais aussi à ce que représente la ville d'Augusta Praetoria pour l'histoire de la romanité. J'estime, par contre, fondamental que, parallèlement à la récupération et à la restitution des biens culturels, il y ait des actions pour activer la promotion de ces mêmes biens, en exploitant tous les moyens possibles, pour que, au moment de l'ouverture d'un site, il y ait déjà un public susceptible de vouloir le visiter, afin de rentabiliser correctement les importants investissements économiques faits par la communauté valdôtaine. »