Info Conseil
Comunicato n° 127 dell'11 marzo 2009
INTERPELLATION A L'EGARD DE L'ENERGIE NUCLEAIRE EN VALLEE D'AOSTE
Adunanza del Consiglio regionale
La Conseillère Patrizia Morelli (VdA Vive/Renouveau) a voulu connaître l'orientation à l'égard du développement de l'énergie nucléaire en Vallée d'Aoste.
En particulier, la Conseillère Morelli a demandé quelle est la position du Gouvernement à l'égard du développement de l'énergie nucléaire en Vallée d'Aoste et en Italie; si le Gouvernement entend entamer un parcours de confrontation avec la société valdôtaine afin de parvenir à une orientation commune et consensuelle à ce sujet.
Dans sa réponse, le Président de la Région, Augusto Rollandin, a affirmé que « l'accord de collaboration dans le domaine de l'énergie nucléaire signé le 24 février dernier par l'Italie et la France engage les deux sociétés respectivement contrôlées, à savoir ENEL et EDF. Il s'agit d'un accord d'une vaste portée puisqu'il concerne toute la filière du nucléaire. Les ententes passées avec la France et les programmes élaborés par le Gouvernement italien ont pour objectif la construction de 4 centrales nucléaires en Italie. Pour ce qui est du cadre législatif, le Parlement est en train d'examiner un projet de loi en la matière et en ce qui concerne la localisation des quatre centrales prévues, aucune décision n'a encore été prise. »
« Après l'entente signée, certains Présidents de Régions ont fait des déclarations et ont exprimé leur disponibilité quant à la localisation des futures centrales nucléaires.
Le Gouvernement régional n'a pour le moment pris aucune position à ce propos, ne serait-ce que parce que d'un point de vue technique, la Vallée d'Aoste pourrait bien difficilement être concernée par l'installation d'une centrale nucléaire et cela à cause, par exemple, des problèmes liés aux zones de protection ou au fait que le refroidissement de ces installations impose qu'elles soient implantées à proximité de cours d'eau d'une certaine importance. Il s'agit, en tout cas, d'une question extrêmement complexe qui impose que l'on tienne compte de nombreux aspects et ce thème fera certainement bientôt l'objet d'un débat. L'impression générale est qu'il existe aujourd'hui un climat différent par rapport aux années 80, ainsi qu'une plus grande prise de conscience.»
Dans la réponse, la Conseillère Morelli à affirmé que « la deuxième partie de la réponse est satisfaisante. Il faut considérer que même si notre région ne sera pas intéressée directement, il faudra prendre une décision a cet égard. On parle des réacteurs de troisième génération mais, comme affirme le physicien Rubbia, on doit penser plutôt à ceux de quatrième génération et surtout à la recherche. Les centrales nucléaires ont des coûts importants et actuellement on ne peut que produire de l'énergie électrique. Il faut, en général, considérer toute une série de situations négatives. On a apprécié la disponibilité à une éventuelle confrontation. »