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Comunicato n° 334 del 26 novembre 2008

INTERPELLANZA SULL'UNIVERSITÀ DELLA VALLE D'AOSTA

Adunanza del Consiglio regionale


Il Consigliere Roberto Louvin (Vallée d'Aoste Vive/Renouveau) ha illustrato un'interpellanza relativa alla proposta di riduzione del numero delle facoltà all'Università della Valle d'Aosta.

"Appreso che sarebbe stata assunta, in seno al Consiglio di Amministrazione dell'Università della Valle d'Aosta la determinazione di richiedere al Senato Accademico di produrre uno studio di fattibilità contenente proposte di accorpamento delle attuali cinque Facoltà in un massimo di tre Facoltà", il Consigliere ha voluto sapere quali siano le valutazioni e le indicazioni espresse dal Presidente della Regione in ordine a questo sviluppo delle strutture didattiche; a quale atto programmatorio o deliberativo precedentemente adottato dalla Regione facciano riferimento le posizioni del Presidente della Regione nella sua qualità di Presidente del Consiglio di Amministrazione dell'Università della Valle d'Aosta; se sia stato preventivamente consultato il Senato Accademico in ordine alle ripercussioni della paventata soppressione di intere strutture didattiche; se si considera che l'iniziativa sia stata assunta nel rispetto dell'autonomia universitaria e delle prerogative degli organi accademici dell'Università della Valle d'Aosta. "Bisogna - ha detto Louvin - che l'Università sia osservata con attenzione, rilevandone le criticità, ma riteniamo pericoloso prospettare soluzioni di riduzione o di accorpamento."

Il Presidente della Regione, Augusto Rollandin, ha risposto che l'attenzione del Governo sull'Università fa parte del programma di maggioranza e ne sono testimonianza le azioni concrete intraprese per la sede dell'ateneo presso la Testafochi con l'inserimento nel programma per il Fondo per la aree sottoutilizzate.
« Lors de la réunion du Conseil d'administration de l'Université de la Vallée d'Aoste  du 31 octobre dernier - a dit le Président de la Région - j'ai, en ma qualité de président de l'Université, présenté un document relatif au plan de développement triennal 2009/2011 et au programme annuel des activités 2009, dans lequel sont mentionnées, pour mémoire, les dispositions du décret ministériel n° 362/2007 et, plus précisément, la partie qui traite des mesures de rationalisation.
Ce document propose également une synthèse de l'offre formative, de l'évolution des demandes d'admission et des inscriptions à l'UNIVDA. Ces données montrent une diminution préoccupante des inscriptions effectives à certains cours, dont le nombre est parfois bien en deçà des chiffres minimum fixés par le Ministère, ce qui a déjà été signalé plusieurs fois par la Cellule d'évaluation de l'Université.
En se basant sur ce constat, le Conseil a considéré opportun de demander au Sénat académique de livrer, avant le 31 janvier 2009, une étude de faisabilité quant à la rationalisation des structures et des parcours didactiques, en particulier pour ce qui est de l'offre formative du 1er niveau. Cette rationalisation pourrait éventuellement passer par une réduction du nombre de cours, par la création de parcours de 2ème niveau ou encore par une meilleure gestion du personnel enseignant. »
« Durant cette phase, ce ne sont pas des délibérations, ni d'éventuels documents de programmation adoptés précédemment par la Région qui font office de référence. En tant que président de la Région, comme en tant que président du Conseil de l'Université, j'ai des responsabilités bien précises, parmi lesquelles figure certainement la meilleure utilisation des fonds publics octroyés à l'Université.
A ce propos, la demande de rationalisation me semble non seulement légitime, mais aussi opportune, car il est certain que les ressources supplémentaires dont aura besoin l'Université pour se développer ne lui viendront pas de l'Etat mais bien de la Région. »
« Enfin, étant donné que toutes les initiatives ont été prises et seront prises au sein des organes institutionnels de l'Université, l'autonomie universitaire et les prérogatives des organes académiques de l'Université ne sont lésées en aucune façon. »

Per il Consigliere Louvin, il Presidente della Regione ha confuso ulteriormente il quadro. "Quando la Regione chiede di scendere da cinque a tre facoltà, non lo chiede in modo casuale ma lo fa avendo già identificato un obiettivo. Noi riteniamo che a fronte di facoltà neo nate, non si possa già pensare a potenziali riduzioni. L'accorpamento di facoltà non è un risparmio significativo a fronte di un messaggio depressivo che si sta dando nei confronti dell'Università della Valle d'Aosta. Sarebbe stato molto meglio avere un dibattito aperto prima di lanciare un segnale così negativo, che lede l'immagine dell'ateneo valdostano."