Info Conseil

Comunicato n° 145 dell'8 marzo 2024

"6 heures en classe et puis…?": le français et la francophonie en Vallée d'Aoste

Réfléchir sur les enjeux, les défis et les perspectives du français et de la francophonie en Vallée d'Aoste: c'est l'objectif de la conférence "6 heures en classe et puis…?", qui se tiendra samedi 16 mars 2024, à 17 heures, dans la Salle Maria Ida Viglino du Palais régional, à Aoste.

L'initiative, qui sera introduite par le Président du Conseil de la Vallée, Alberto Bertin, et modérée par l’ancien Président du Conseil des Jeunes Valdôtains, Pietro Signò, réunira différents acteurs du monde de l'éducation et de la culture en Vallée d'Aoste afin de regarder au-delà de l'horizon scolaire et d'apercevoir les opportunités offertes par l'enseignement de la langue française. En parleront Carla Pramotton, Présidente de l'Institut d'histoire de la Résistance et de la société contemporaine en Vallée d'Aoste, Alessandro Celi, Président du Comité scientifique de la Fondation Émile Chanoux, Teresa Grange, professeure ordinaire de pédagogie expérimentale à l'Université de la Vallée d'Aoste, Daniela Gallotti, professeure de littératures francophones d’enfance et de jeunesse à l'Université de la Vallée d'Aoste, Patrizia Bérard, institutrice à l'école primaire de Charvensod. La conférence rentre dans le cadre des événements organisés autour du 20 mars, journée internationale de la francophonie.

«Nous avons accueilli avec intérêt la proposition du Conseil des Jeunes Valdôtains d'organiser un moment de réflexion sur le thème du français en Vallée d'Aoste - dit le Président Alberto Bertin -. Il s'agit d'une occasion pour poser un regard sans complaisance sur le chemin parcouru et à parcourir. Fêter le 20 mars avec les jeunes, c'est investir sur le futur de notre francophonie: le Conseil de la Vallée a beaucoup misé sur eux car ils sont les interprètes d'une Vallée d'Aoste projetée vers l'avenir qui n'oublie pas son passé et ses racines.»

«L’idée de cette conférence est née d’une problématique que nous, les jeunes, avons rencontré, avant tout, au cours de notre période de formation et, plus tard, avec les activités de notre association - explique le Président du CJV, Francesco Palumbo Piccionello -. En particulier, on assiste à un rejet de la langue française par une bonne partie des jeunes valdôtain.e.s. Le but de la conférence est donc de stimuler une réflexion critique sur la valeur pédagogique et culturelle de la langue française dans notre région, en jetant un regard sur les défis principaux et sur les perspectives futures. Je tiens à remercier le Conseil régional pour avoir montré beaucoup d’intérêt vers cette initiative.»

 

SC