Info Conseil

Comunicato n° 101 del 23 marzo 2023

Question sur les épreuves orales de français à l'ISILTeP de Verrès

 

Dans la séance du 23 mars 2023, le groupe Progetto Civico Progressista a questionné l'Assesseur sur la réalisation des épreuves orales de connaissance de la langue française qui ont concerné le Lycée général technique et professionnel de Verrès.

En particulier, la Conseillère Chiara Minelli a demandé s'il correspond au vrai que, pour des raisons d'organisation avec l'Alliance française, les épreuves n'ont pas pu se tenir au siège de l'ISILTeP pour l'ensemble des élèves, ce qui a obligé certaines classes à se rendre en toute autonomie au siège de l'Alliance à Aoste en entraînant la perte de plusieurs heures de cours et sans qu'il n'y ait aucun remboursement des titres de transport en commun. La Conseillère a demandé les raisons de ce choix, au vu de la possibilité d'utiliser la méthode d'examen en ligne afin d'éviter des pertes de temps et des frais à la charge des familles.

L'Assesseur au système éducatif, Jean-Pierre Guichardaz, a confirmé que «le 24 janvier dernier la Surintendance des écoles a publié sur le site web école le protocole de passation des épreuves de connaissance de langue française où l'on précise les règles, qui prévoient qu'elles soient organisées au siège de l'Alliance française à Aoste. Le 10 février, suite à l'envoi du calendrier des épreuves orales qui prévoit 5 jours de déplacement à Aoste pour un total de 148 élèves, ISILTeP demande de faire passer les épreuves orales de tous ses élèves à Verrès pour mieux gérer l'emploi du temps; le 16 février la Surintendance, après avoir parlé avec l'Alliance française, confirme à l'école cette possibilité et demande au chef d'établissement de contacter directement l'Alliance pour organiser le nouveau calendrier des épreuves. Isitelp écrit à l'Alliance Française pour proposer le nouveau calendrier: 4 jours au lieu des 5 initialement prévus et avec un regroupement des élèves plus fonctionnel à l'emploi du temps et à l'activité didactique. Une journée est donc organisée - le 3 mars - à Verrès au siège de l'école.»

L'Assesseur a aussi précisé que «l'année prochaine la Surintendance pourra s'organiser avec les écoles secondaires de 2e degré pour prendre en charge les frais de transport public des élèves, compte tenu du caractère obligatoire de ces épreuves.»

«Nous avons vu la confirmation que nos infos étaient correctes - a-t-elle objecté la Conseillère Minelli -, à savoir que le déroulement des épreuves orales a eu lieu en dehors des bâtiments des écoles concernées: je suppose parce que l'on avait du mal à trouver les examinateurs. L’Assesseur n'a rien dit au sujet du fait qu'au siège de l'Alliance française un examinateur était connecté en ligne: nous sommes convaincus que s'il y a la possibilité de faire des examens oraux avec un examinateur qui est en ligne alors la même modalité pourrait être utilisée pour faire l'examen dans le siège de l’école, afin d'éviter de gaspiller du temps et avoir des répercussions négatives au niveau didactique et organisationnel. Ces épreuves sont prévues par la loi: nous estimons que l'administration a le devoir de s'engager pour une organisation efficace pour assurer à tous les élèves les mêmes conditions et opportunités et donc prévoir à l'avance un nombre suffisant d'examinateurs et des modalités plus performantes. Les frais de transport cette année ont été à la charge des étudiants, alors que pour l'année prochaine on s'organisera différemment: c'est bien, même si en retard, vu le caractère obligatoire des épreuves nous pensons que le paiement doit être à la charge de l'Administration régionale. Nous souhaitons donc pour l'avenir une prise en charge du problème dans toute sa complexité: ce serait un signal d'attention pour les élèves et les enseignants, pour leur activité et leur travail.»

 
SC