Info Conseil

Comunicato n° 113 del 25 febbraio 2015

Interpellanza sul progetto occupazionale "staffetta generazionale"

Riunione del Consiglio del 25 febbraio 2015

Con un interpellanza presentata nella seduta del 25 febbraio 2015, il gruppo Union Valdôtaine Progressiste ha posto l'attenzione sul progetto "staffetta generazionale", volto a favorire l'occupazione giovanile.

«In questo momento di crisi bisogna ridare un minimo di fiducia e speranza, facendo ripartire le prospettive d'occupazione – ha spiegato il Consigliere Elso Gerandin –. Ricordo che su proposta dell'UVP in occasione dell'approvazione del bilancio regionale ci si era impegnati a portare avanti il progetto di "staffetta generazionale" per il cui decollo tante Regioni ordinarie e la Provincia di Trento hanno già concluso accordi con l'INPS.» Ha quindi voluto conoscere «le azioni concrete messe in campo dal Governo regionale per questo progetto, se sia intenzione continuare a credervi e quali risorse economiche si intenda investire.»

Il Presidente della Regione, Augusto Rollandin, ha spiegato l'iniziativa: «Le "pacte générationnel" – ou "relais générationnel" – est l’un des outils que certaines Régions sont en train d’expérimenter pour promouvoir l’emploi et, notamment, l’emploi des jeunes et il est conçu comme une mesure qui, au sein d’une même entreprise, allie le départ progressif des personnes approchant de l’âge de la retraite avec l’embauche de jeunes. Le mécanisme est bien connu : sur la base du volontariat, un travailleur pouvant faire valoir ses droits à la retraite dans les trois ans, ou moins, accepte de travailler à temps partiel. Son nouvel horaire est complété, jusqu’à concurrence d’un temps plein, par l’embauche d’un jeune âgé de 18 à 29 ans, sans emploi ou au chômage. La Région verse alors directement à l’INPS les contributions complémentaires volontaires correspondant à la part de contribution que le travailleur qui a accepté de réduire son horaire de travail ne peut pas verser, du fait de ladite réduction. En ce qui nous concerne, comme nous l’avons dit en décembre dernier lors de l’adoption du budget régional, il représente l’une des questions prioritaires qui sont en cours d’analyse avec les représentants du patronat.»

«D’après les données élaborées par le groupe de travail sur l'emploi – ha aggiunto Rollandin –, le bassin de travailleurs potentiellement concernés en Vallée d’Aoste, à savoir les personnels du secteur privé âgés de 60 à 64 ans, comprend 562 personnes et le coût annuel à la charge de la Région, sur la base des dépenses supportées par la Province de Trento, s’élèverait à environ 7.000 euros par travailleur.La question nécessite encore des approfondissements – par exemple, par rapport au fait que les entreprises puissent être disposées à verser une partie du salaire que le travailleur ne perçoit pas, aspect qui pourrait inciter ultérieurement lesdits travailleurs à réduire leur horaire de travail – mais, pour donner un ordre de grandeur, l’expérimentation de ce projet pour trente travailleurs comporterait une dépense globale de plus de 600 mille euros sur trois ans. Le Département des politiques du travail est à l’heure actuelle en train d’étudier la possibilité de financer cette initiative grâce aux dotations du Fonds social européen 2014-2020, puisqu’il s’agit d’une mesure de politique active visant à favoriser l’emploi, même indirectement, ainsi qu’à lutter contre le chômage des jeunes. Simultanément, il suit attentivement les résultats de différentes initiatives lancées en Lombardie, au Piémont, en Campanie, en Émilie-Romagne et au Latium – avec les fonds débloqués par le Ministère du travail dans le cadre du projet Welfare to work, fonds que la Vallée d'Aoste a déjà utilisés pour le projet relatif aux plus de 50 ans – et celle qui a été lancée par la Province de Trento, avec ses fonds propres. Les évaluations en cours seront examinées par le groupe de travail sur l’emploi et par les partenaires sociaux afin de vérifier, d’ici le mois d’avril, la faisabilité de l’insertion de cette initiative dans le calendrier des actions à mettre en œuvre en 2015.»

Il Consigliere Gerandin, nella replica, ha rimarcato che «qualcosa si sta muovendo, finalmente, ed è un buon segnale. Il mondo giovanile vive con rassegnazione il proprio presente perché non intravede spiragli. Quindi dare loro delle opportunità è davvero importante. Auspico che questo percorso venga valutato anche all'interno delle società partecipate e controllate dalla Regione e non solo per il settore privato.»

SC