Info Conseil
Communiqué n° 640 de 5 décembre 2017
Interpellanza sull'accoglienza di richiedenti asilo in Valle d'Aosta e realizzazione di un centro a Villeneuve
Seduta consiliare del 5 dicembre 2017
Nel corso della seduta del Consiglio regionale del 5 dicembre 2017, il gruppo ALPE, con un'interpellanza, ha chiesto delucidazioni sulla realizzazione di un centro di prima accoglienza dei richiedenti asilo gestito dalla Croce Rossa nel comune di Villeneuve, a Chavonne.
La Consigliera Patrizia Morelli, oltre a chiedere le caratteristiche del centro e i tempi di realizzazione, ha voluto sapere se verranno organizzati incontri pubblici in collaborazione con la Croce Rossa. «Più in generale, vorrei conoscere i numeri attuali dell'accoglienza nei Comuni valdostani e quali le previsioni future; i dati relativi alle richieste di asilo e le procedure susseguenti all'accoglimento e al respingimento; infine, se siano emersi problemi rilevanti di integrazione nelle comunità locali coinvolte dall'accoglienza.»
Le Président de la Région, Laurent Viérin, a répondu que «la structure de Chavonne n’est pas destinée à devenir un centre d’accueil au sens propre, mais bien une structure de transit: les migrants arrivant en Vallée d’Aoste y seront recensés et c’est là qu’ils effectueront le contrôle sanitaire prévu, avant d’être répartis dans les diverses structures d’accueil. Jusqu’à présent, ces différentes étapes se sont déroulées dans un cabinet de santé aménagé dans les locaux de la maison communale de Saint-Christophe, puis dans l’ancien centre médical de la Commune de Nus. L’Administration communale de Villeneuve est informée de l’ouverture de cette structure, qui a été accordée en prêt à usage à l’antenne régionale de la Croix Rouge Italienne et qui devrait être opérationnelle au début de l'année 2018.»
Le Président Viérin a aussi fait le point sur l'accueil: «À ce jour, en Vallée d’Aoste, il existe 332 places destinées aux citoyens étrangers demandeurs de protection internationale, réparties dans 24 Centres d’accueil extraordinaire (CAS). Les communes concernées sont Antey-Saint-André, Aoste, Châtillon, Donnas, Morgex, Nus, Pollein, Saint-Christophe, Saint-Marcel, Sarre, Verrès, Villeneuve. De plus, 25 places sont disponibles dans des structures afférentes au SPRAR (Servizio centrale di Protezione per Richiedenti Asilo e Rifugiati) et relatives à un projet présenté par la Commune de Saint-Vincent dans le cadre d’un partenariat avec les Communes de Saint-Rhémy-en-Bosses et de Champorcher, qui prévoit 13 places d’accueil à Saint-Vincent, 6 à Champorcher et 6 à Saint-Rhémy-en-Bosses. Quant aux perspectives futures, il est difficile de faire des chiffres. La communication se fait souvent à la veille du jour de l'arrivée des migrants, ce qui pose des problèmes, en raison aussi des contrôles sanitaires qu'il faut mettre en place. Aujourd’hui, le quota théorique global attribué à la Vallée d’Aoste est de 444 migrants au total. Il faut signaler enfin que le CPEL est en train d’élaborer un protocole d’accord avec la Région pour une répartition équitable des migrants sur le territoire régional, sur la base de la population résidente dans les Unités des Communes, afin de tenir compte des différentes capacités d’accueil des Communes valdôtaines.»
«Les structures situées sur le territoire valdôtain n’accueillent que des migrants ayant déposé une demande de protection internationale et ayant déclaré être dépourvus de moyens de subsistance - a-t-il ajouté le Président Viérin -. Pour ce qui est des données, de 2014 - année au cours de laquelle le système d’accueil des migrants a été mis en place en Vallée d’Aoste - au 29 novembre 2017, 808 personnes au total ont transité par la Vallée d’Aoste. Parmi celles-ci, 131 n’ont pas présenté de demande de protection internationale et n’ont donc pas pu être accueillies. Sur les 677 demandeurs de protection internationale accueillis au cours de ces années, 182 ont volontairement abandonné les centres d’accueil sans attendre le résultat de leur demande. 15 ont obtenu une protection internationale complète, c’est-à-dire l’asile politique, 7 une protection subsidiaire, et 89 une protection humanitaire. En revanche, 156 personnes ont vu leur demande de protection rejetée ; 40 d’entre elles sont encore insérées dans le programme d’accueil, parce qu’elles ont introduit un recours contre la décision de la Commission territoriale. 220 migrants sont toujours accueillis dans l’attente de leur convocation par la Commission territoriale et 8 autres attendent que celle-ci statue sur leur sort.»
Au Président de conclure: «À ce jour, nous n’avons pas rencontré de problèmes considérables d’intégration dans les communautés locales. Nous n’avons dû faire face à des protestations qu’une seule fois, en juillet dernier, le jour où certains migrants ont été transférés sans avoir reçu d’informations, d’une structure de la province de Trévise à la structure située dans la Commune de Donnas. La situation a été apaisée et une belle collaboration a même vu le jour entre les demandeurs de protection internationale accueillis à Donnas et l'administration communale, dans le cadre d’activités bénévoles.»
La Conseillère Morelli a appris «avec satisfaction le fait qu'il n'y ait pas eu de problèmes d'intégration avec les communautés locales, ce qui démontre que, malgré certaines prises de position de quelques partis politiques qui instrumentalisent ce thème, les Valdôtains se révèlent encore une fois être un peuple accueillant. Quant au centre de Villeneuve, la population n'a pas perçu ce qui a été dit par le Président: il faudra donc l'informer sur le rôle exact de ce centre, afin de disperser les inquiétudes qui sont nées à ce sujet. Pour ce qui est des SPRAR, nous souhaitons tous que d'autres Communes se proposent parce qu'il s'agit d'une typologie d'accueil qui est plus fonctionnelle à l'intégration.»
SC