Au cours de la séance du 19 novembre 2015, le Conseil de la Vallée a approuvé à l'unanimité une résolution signées par toutes les forces politiques sur les attentats terroristes qui ont eu lieu dans la ville de Paris vendredi 13 novembre dernier.

Le texte condamne avec la plus grande fermeté les attentats lâches et barbares de Paris qui ont frappé tous les peuples qui se reconnaissent dans les valeurs de la Déclaration des droits de l’homme, ainsi que tous les actes de terrorisme; exprime aux familles et aux proches des victimes, à la ville de Paris et à toute la France la participation de la Vallée d’Aoste à leur douleur; invite le Gouvernement italien à soutenir la nécessité de renforcer la coopération internationale pour la lutte contre le terrorisme, principalement par le biais d’initiatives politiques et culturelles qui valorisent le respect de la démocratie et de la liberté afin de contraster toute tentative d’alimenter le risque de conflit entre les religions et les civilisations.

Le Président du Conseil de la Vallée, Marco Viérin, a illustré l'initiative: «A la suite de ces terribles attentats, en concertation avec les Chefs de groupe, nous avons voulu présenter une résolution afin de renforcer notre position face à ces attaques. Le devoir de la politique est celui d'affronter ces questions, car ces actes abominables minent les valeurs et les fondements culturels des démocraties européennes et déclenchent la peur dans nos communautés. Il est donc important que notre Assemblée s'exprime de façon unanime, car nous sommes tous concernés. Mais à la peur, il faut opposer notre vision de la démocratie: une vision faite de respect des droits fondamentaux, de respect pour la vie de l'être humain. Nous avons aussi le devoir de contraster, au sein de nos communautés respectives, toute tentative d'alimenter les conflits entre les religions et les communautés. Aujourd'hui, dans un monde de globalisation, il faut apprendre à vivre avec l'autre. Il faut donc des politiques culturelles aptes à éviter un conflit entre civilisations, qui aujourd'hui en raison d'une mobilité accrue et de migrations forcées rentrent de plus en plus en contact.»

Il Consigliere del M5S, Stefano Ferrero, ha evidenziato che «il nostro gruppo ha chiesto che fosse inserito il richiamo all'articolo 11 della Costituzione (l'Italia ripudia la guerra) perché non ci fosse in questa risoluzione un mandato in bianco al Governo a risolvere le questioni con la guerra. Se ai francesi va la nostra solidarietà, non può andare la nostra vicinanza al Governo francese che ha bombardato deliberatamente la Siria, senza nessun accordo internazionale, la Libia, facendo tabula rasa di un paese da dove, da allora, arriva in Italia la più grande parte degli immigrati. Va potenziata l'intelligence e la lotta al terrorismo, ma dobbiamo prendere le distanze dalle bombe buttate a casaccio.»

Il Capogruppo del PD-SVdA, Jean-Pierre Guichardaz, ha sottolineato che «i terrorismi colpiscono nella totale casualità sia nella scelta dei luoghi sia delle persone. Siamo sgomenti e profondamente turbati da questi fatti che hanno colpito persone che ci sono vicine non solo per affinità linguistiche. Uccidere in nome di Dio è inspiegabile e anacronistico: oggi, i praticanti di tutte le religioni stanno pregando per le vittime e condannano senza riserve la brutalità di questi atti. Unendoci al cordoglio, vogliamo anche ribadire che rispondere al terrorismo con altra violenza non è quasi mai la soluzione migliore. Auspichiamo che una forte soluzione diplomatica sappia spezzare quei legami economici e finanziari alla base di ogni regime illiberale e che sappia bloccare all'origine le fonti di finanziamento dei gruppi terroristici.»

Le Chef de groupe de Stella Alpina, Pierluigi Marquis, a affirmé que «ces actes transgressent les valeurs de la vie et de la justice et nous avons un fort sentiment de désespoir face à cette stratégie destructive. L'Isis fa leva sull'estremismo religioso e arruola giovani senza progetti e senza speranze; è un'organizzazione fanatica e crudele, che non cresce solo in Siria e in Iraq, ma imperversa nelle nostre strade, creando terrore. Siamo in una guerra globale e l'Europa è un terreno di battaglia: questo nemico ha dimostrato che ci può colpire ovunque e in ogni momento. Auspichiamo che il dover affrontare questo nemico comune sappia dare impulso a nuova integrazione europea e rispettosa dell'Europa dei popoli.»

La Conseillère de ALPE Patrizia Morelli a ajouté que «l'acte a été absolument gratuit, au cœur de cette Europe à laquelle nous appartenons, avec laquelle nous partageons des valeurs. Paris pour nous est aussi autre chose: elle a été un point de repère important pour les Valdôtains, qui dans la capitale française ont trouvé du travail, ont été accueillis et s'y rendent encore pour faire leurs études. Aujourd'hui, face à des terroristes qui nient la vie, nous vivons un combat apparemment impair, car nous sommes plus fragiles. Alors, comment réagir? Il ne faut surtout pas céder à l'instinct de rétablir les frontières à l'intérieur de l'Europe. Soyons unis, respectueux des autres, mais exigeant le même respect, n'arrêtons pas de cultiver le germe de la démocratie et des droits de l'homme.»

Le Conseiller de l'UVP Laurent Viérin a dit que «ce document n'est pas une formalité mais un moment convaincu de solidarité au peuple français. Paris est la plus grande ville valdôtaine et aujourd'hui notre pensée va aussi à nos émigrés. A partir de vendredi 13 novembre, rien ne sera plus comme avant. Perché questa non è una guerra, è una forma di fondamentalismo e di violenza che supera tutti i crismi delle guerre precedenti. Il mondo intero si è reso conto che esiste un conflitto che si manifesta nei modi più barbari con una difficoltà di intervento enorme. Crea grande preoccupazione il fatto che oggi ci sia una presenza di cellule terroristiche in tutta Europa: l'auspicio è che si formi un vero coordinamento internazionale che argini questo fenomeno.»

Le Chef de groupe de l'UV, Joël Farcoz, a souligné que «même dans l'Occident il y a des personnes qui ne condamnent pas ces actes terribles, ce qui cache des conflits sociaux et des tensions sociales: il faut donc travailler sur la culture, sur le respect des autres, car le chemin de l'intégration est encore long à parcourir.»

SC