Mercredi 14 janvier 2014, le Conseil de la Vallée a rendu hommage aux victimes des attaques terroristes qui se sont produites en France la semaine dernière, en respectant une minute silence.

Le Président de l'Assemblée régionale, Marco Viérin, a communiqué que, par une lettre adressée au Président délégué de la section française de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, le Député Jean-Pierre Dufau, il a exprimé la solidarité du Conseil de la Vallée face à «cette grave attaque contre les valeurs qu'incarne la France, berceaux des droits et des libertés fondamentales, et contre l'Europe dans son ensemble.»

Le Président de la Région, Augusto Rollandin, a informé que dès jeudi 8 janvier, il a, au nom du Gouvernement valdôtain, envoyé une lettre à madame Catherine Colonna, ambassadrice de France en Italie, «afin de lui faire part de la douleur ressentie par toute la communauté valdôtaine au lendemain de l’agression contre la rédaction de Charlie Hebdo. Mais j’étais alors loin d’imaginer que nous n’en avions pas encore fini avec l’horreur. Aujourd’hui, après le tragique épilogue de ces attaques terroristes, je crois que ce que nous devons retenir – en dehors du souvenir de leurs victimes – c’est la réaction des citoyens qui se sont immédiatement, spontanément et librement réunis sur les places du monde entier, afin de dire "non" à la violence et à la terreur.»

La Conseillère Chantal Certan, au nom du groupe Alpe, a rappelé le soutien et la participation à la douleur des familles des victimes françaises et nigériennes, qui ont payé avec leur vie le droit à la liberté de parole et d'expression:  «Nous devons prendre les distances de ces faits, en favorisant la culture et non les guerres, favoriser les égalités et non les différences, sans hypocrisie. Cet attentat démontre du grand et lourd retard de la politique européenne à propos de l'intégration, du terrorisme et du racisme. La défense des droits de l'homme, de la liberté d'expression, le respect, la démocratie, la paix, commencent avec l'exemple quotidien de chaque citoyen.»

SC