Info Conseil
Communiqué n° 117 de 6 mars 2013
Interpellanza sull'impugnativa della legge regionale che riguarda i maestri di sci
Adunanza del Consiglio regionale del 6 marzo 2013
Nel presentare l'iniziativa, il Consigliere Luciano Caveri ha ricordato che «l'impugnativa governativa contesta il principio del previo accertamento della formazione professionale da parte della Regione, la quale imporrebbe restrizioni all'accesso e all'esercizio della professione da parte di maestri di sci già abilitati in altri paesi membri dell'Union europea, sproporzionate rispetto all'obiettivo di garantire la sicurezza dei fruitori dei servizi offerti. Sulla materia c'è la competenza esclusiva della nostra Regione autonoma, che si è sostanziata in una legislazione sia di adesione alla legge-quadro nazionale in vigore, sia a quell'insieme di direttive europee e sue applicazioni, specie con gli accordi interprofessionali fra i maestri di sci di diversi Stati europei. Vorremmo sapere quale sia la valutazione su tale impugnativa e quali azioni si intendano svolgere a Bruxelles per segnalare che le azioni previste dalla normativa valdostana sono coerenti con gli accordi europei a tutela della qualità dell'insegnamento nell'Unione europea. »
«Nous considérons que ce recours, introduit par le Gouvernement italien sur indication de l'Autorité garante de la concurrence et du marché, n'est pas fondé - a répondu le Président de la Région, Augusto Rollandin -. En effet, il se borne à affirmer de façon générique que la loi régionale en question est illégitime, sans toutefois prendre en considération ni le caractère particulier de la profession en question, ni la législation de référence, tant européenne qu'italienne, que la loi régionale respecte pleinement. Il faut également souligner que la profession de moniteur de ski relève des activités professionnelles ayant des retombées en matière de sécurité ou de santé publiques, comme déjà reconnu d'ailleurs par la Cour constitutionnelle. A propos de ce type d'activités professionnelles, la législation italienne, qui a transposé les directives communautaires, prévoit expressément que ledit professionnel doit se soumettre à une 'vérification préalable', qu'il entende s'établir en Italie ou simplement y exercer sa profession à titre temporaire. Les législations européenne et italienne prévoient - et légitiment donc - cette vérification que le Gouvernement italien conteste aujourd'hui à la législation régionale, et ce, précisément en raison du fait que la profession de moniteur de ski a des implications sensibles au niveau de la protection de la sécurité et de la santé des usagers, et c'est là un élément prééminent qui justifie l'instauration de cette procédure de vérification. Nous mettons en œuvre toutes les démarches nécessaires à faire respecter ces principes et nos compétences législatives en la matière.»
Il Consigliere Caveri ha replicato che «con il Governo Monti stiamo assistendo ad un cimitero delle leggi regionali. La figura del maestro di sci così come quella della guida alpina assume una figura esemplare nel nostro ordinamento e non a caso queste sono citate nello stesso Statuto speciale.» E ha aggiunto: «C'est une question assez délicate pour le futur de la profession: il faudra résister à la Cour constitutionnelle et affirmer le principe de la qualité, parce que le moniteur de ski est une carte de visite de notre région. Il serait paradoxal d'avoir des moniteurs qui ne connaissent ni les logiques de la Vallée ni les bases du ski.»
SC