Info Conseil
Communiqué n° 453 de 21 septembre 2011
INTERPELLATION SUR LE PROJET "UN COMPUTER IN FAMIGLIA"
Séance du Conseil régional
Dans son illustration elle a souligné que « les deux premières délibérations du Gouvernement régional approuvaient l'allocation d'une contribution unitaire de 700 euros, tandis que pour 2011 n'est prévue qu'une contribution de 450 euros par famille. »
Plus en détail, la Conseillère a voulu connaître « quelles sont les raisons de la forte réduction (-35%) de la contribution; quelles sont les raisons du retard enregistré par la mise en place du nouveau projet et si on ne pouvait pas englober également les familles des enfants nés au cours de l'année 2000; si une campagne de communication capillaire et rapide a été prévue en considération aussi de la courte échéance du projet (31/12/2011); quelles sont les intentions du Gouvernement régional quant à la continuation d'un projet ayant une importante valeur culturelle. »
Dans sa réponse, le Président de la Région, Augusto Rollandin, a affirmé que « la réduction de l'aide de 700 à 450 euros est due au fait que l'évolution technologique et l'augmentation considérable des ventes d'ordinateurs individuels ont entraîné une baisse des prix des équipements faisant l'objet de la subvention. Il s'est alors avéré qu'avec 450 euros, il est maintenant possible d'acheter un ordinateur dont les prestations sont supérieures à celles d'un ordinateur qui coûtait 700 euros il y a 4 ans. L'aide pour 2011 donne donc aux bénéficiaires les mêmes opportunités que lors des éditions précédentes, sans créer de disparités. »
« Pour ce qui est du retard - a ajouté le Président -, je précise que le projet a été modifié pour en éliminer certaines parties qui s'étaient avérées peu intéressantes. De plus, il a été nécessaire de trouver les ressources nécessaires et celles-ci n'ont été engagées que par la rectification du budget approuvée au mois de juillet dernier. Compte tenu des ressources disponibles, nous n'avons pas pu étendre l'accès à ce projet aux enfants nés durant deux années consécutives. Je souligne toutefois que le Gouvernement régional n'a pas - et n'a jamais eu - l'intention de suspendre le versement des aides en question aux adolescents. En outre, il a été constaté que la concentration des achats et celle des demandes de subvention peuvent être optimisées en réduisant les fenêtres temporelles pour la présentation des demandes. Cela permet de limiter les coûts. Quant à la communication, compte tenu du fait que le projet est désormais bien connu, nous avons élaboré une campagne optimisée, comportant la diffusion de communiqués de presse et vidéo, la mise en évidence sur le site internet de la Région, l'envoi de documentation aux dirigeants scolaires et la diffusion de brochures explicatives destinées aux écoles secondaires du premier degré, au Collège régional, à l'Institut Don Bosco, aux bibliothèques, aux communes, aux communautés de montagne, aux associations de consommateurs, à la Citadelle des jeunes et, bien entendu, aux commerçants.Comme je l'ai déjà dit, le Gouvernement régional entend poursuivre l'action engagée pour soutenir l'essor culturel des adolescents et de leurs familles dans le domaine des technologies de la communication. Cette action tiendra toujours compte de l'évolution de la technologie et du contexte socioculturel, de manière à optimiser l'utilisation des ressources économiques. »
Dans sa réplique, la Conseillère Morelli a dit : « Vos réponses ont été exhaustives. Je pense toutefois qu'il ne faut pas effectuer la confrontation entre l' actualité et il y a 4 ans, mais avec les prix de il y a 2 ans. Pour ce qui est de la communication, elle est capillaire si faite à travers les écoles, ne comportant de frais remarquables. Nous prenons acte avec faveur de l'intention de poursuivre dans ce projet, et nous suggérons de rattraper le retard de deux ans, en prévoyant pour l'année prochaine un projet qui aille investir les enfants nés en 2000 et 2001 ».
SC