Info Conseil
Communiqué n° 80 de 8 mars 2007
REUNION DE LA COMMISSION DE L'EDUCATION, DE LA COMMUNICATION ET DES AFFAIRES CULTURELLES
Mardi 6 mars auprès du siège du Conseil Général de la Martinique, à Fort-de-France, se sont terminés les travaux de la Commission de l'éducation, de la communication et des affaires culturelles-CECAC de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). La réunion, présidée par Ego Perron, Président du Conseil de la Vallée, a réuni une quarantaine de parlementaires provenant d'Europe, d'Afrique, d'Amérique et d'Asie.
Les délégués se sont penchées sur une série de thématiques qui font l'objet d'une préoccupation commune en francophonie et ont, notamment, adopté un projet de recommandation concernant la coexistence des libertés, des cultures et des religions. La commission a exprimé son inquiétude par rapport à la montée des intégrismes et des conflits entre les religions et des confessions et a invité toutes les sections de l'APF à mettre sur pied, à l'intérieur de leur territoire respectif, des programmes scolaires destinés à mieux faire dialoguer les cultures et les religions ainsi qu'à sensibiliser les jeunes aux droits de l'Homme.
Deuxièmement, la commission s'est penchée sur le suivi des activités du réseau parlementaire de lutte contre le VIH \Sida. Elle a émis le souhait que chaque section s'engage davantage sur la lutte contre ce fléau, notamment auprès des Gouvernements respectifs, et puisse faire le point sur des questions majeures comme le budget alloué au Sida, la taux de prévalence de la pandémie ou encore la stratégie générale d'action suite, notamment, par l'adoption, de la part du réseau, du plan VIH Sida 2007/2008.
Troisièmement, les délégués se sont exprimés par rapport aux conclusions du Sommet de l'Organisation internationale de la francophonie de Bucarest (27 et 28 septembre 2006) et au sujet de l'état de la ratification des Conventions internationales de l'UNESCO. Pour ce qui est du Sommet, qui portait sur les technologies de l'information dans l'éducation, ils ont constaté le succès de l'action de la Commission car plusieurs des préoccupations contenues dans l'Avis de l'APF ont été reprises dans la Déclaration finale.
En ce qui concerne les Conventions, ils se sont réjouis du fait que la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles entrera en vigueur le 18 mars 2007, soit trois mois après le dépôt du trentième instrument de ratification.
"Notre Commission - a déclaré Ego Perron - a joué pleinement sont rôle d'avant garde dans le processus. Il s'agit d'une grande avancée pour les Etats et le Régions membres de la francophonie, en particulier pour les artistes, les institutions et les industries culturelles". Un vrai tournant dans le domaine des politiques culturelles. "J'apprends avec grande satisfaction que l'Italie, suite, aussi, aux plusieurs appels que le Conseil régional de la Vallée d'Aoste a lancé aux instituions nationales, a décidé de ratifier la Convention dans un délai trés court. Il est temps, maintenant, de mettre en oeuvre des politiques culturelles ambitieuses, notamment par le biais d'une coopération internationale accrue".
Ensuite, la Commission s'est penchée sur les politiques migratoires en francophonie abordées sous trois aspects différents: la reconnaissance réciproque de l'équivalence des diplômes, l'accueil des étudiants étrangers et la mobilité des professeurs. Elle a notamment souligné la compétition qui existe entre les systèmes francophone et anglo-saxon et a souligné l'importance de créer des solutions temporaires pour les étudiants et de mener une politique plus attractive envers les jeunes en particulier par le biais des bourses d'étude.
Enfin, la discussion a porté sur la politique du livre en français. Les délégués ont souligné la crise de la diffusion du livre francophone notamment dans les pays du Sud et ont proposés des pistes à explorer pour réagir à cette émergence comme la promotion de la lecture publique et la création d'un environnement fiscal, bancaire qui soit favorable à un nouvel essor de l'industrie régionale de l'édition.
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Les délégués se sont penchées sur une série de thématiques qui font l'objet d'une préoccupation commune en francophonie et ont, notamment, adopté un projet de recommandation concernant la coexistence des libertés, des cultures et des religions. La commission a exprimé son inquiétude par rapport à la montée des intégrismes et des conflits entre les religions et des confessions et a invité toutes les sections de l'APF à mettre sur pied, à l'intérieur de leur territoire respectif, des programmes scolaires destinés à mieux faire dialoguer les cultures et les religions ainsi qu'à sensibiliser les jeunes aux droits de l'Homme.
Deuxièmement, la commission s'est penchée sur le suivi des activités du réseau parlementaire de lutte contre le VIH \Sida. Elle a émis le souhait que chaque section s'engage davantage sur la lutte contre ce fléau, notamment auprès des Gouvernements respectifs, et puisse faire le point sur des questions majeures comme le budget alloué au Sida, la taux de prévalence de la pandémie ou encore la stratégie générale d'action suite, notamment, par l'adoption, de la part du réseau, du plan VIH Sida 2007/2008.
Troisièmement, les délégués se sont exprimés par rapport aux conclusions du Sommet de l'Organisation internationale de la francophonie de Bucarest (27 et 28 septembre 2006) et au sujet de l'état de la ratification des Conventions internationales de l'UNESCO. Pour ce qui est du Sommet, qui portait sur les technologies de l'information dans l'éducation, ils ont constaté le succès de l'action de la Commission car plusieurs des préoccupations contenues dans l'Avis de l'APF ont été reprises dans la Déclaration finale.
En ce qui concerne les Conventions, ils se sont réjouis du fait que la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles entrera en vigueur le 18 mars 2007, soit trois mois après le dépôt du trentième instrument de ratification.
"Notre Commission - a déclaré Ego Perron - a joué pleinement sont rôle d'avant garde dans le processus. Il s'agit d'une grande avancée pour les Etats et le Régions membres de la francophonie, en particulier pour les artistes, les institutions et les industries culturelles". Un vrai tournant dans le domaine des politiques culturelles. "J'apprends avec grande satisfaction que l'Italie, suite, aussi, aux plusieurs appels que le Conseil régional de la Vallée d'Aoste a lancé aux instituions nationales, a décidé de ratifier la Convention dans un délai trés court. Il est temps, maintenant, de mettre en oeuvre des politiques culturelles ambitieuses, notamment par le biais d'une coopération internationale accrue".
Ensuite, la Commission s'est penchée sur les politiques migratoires en francophonie abordées sous trois aspects différents: la reconnaissance réciproque de l'équivalence des diplômes, l'accueil des étudiants étrangers et la mobilité des professeurs. Elle a notamment souligné la compétition qui existe entre les systèmes francophone et anglo-saxon et a souligné l'importance de créer des solutions temporaires pour les étudiants et de mener une politique plus attractive envers les jeunes en particulier par le biais des bourses d'étude.
Enfin, la discussion a porté sur la politique du livre en français. Les délégués ont souligné la crise de la diffusion du livre francophone notamment dans les pays du Sud et ont proposés des pistes à explorer pour réagir à cette émergence comme la promotion de la lecture publique et la création d'un environnement fiscal, bancaire qui soit favorable à un nouvel essor de l'industrie régionale de l'édition.