Info Conseil

Communiqué n° 33 de 25 janvier 2023

Il Consiglio ha preso atto delle dimissioni del Consigliere Lavevaz da Presidente della Regione

 

Nella seduta del 25 gennaio 2023, il Consiglio Valle ha preso atto delle dimissioni del Consigliere Erik Lavevaz (UV) dalla carica di Presidente della Regione.

La Presidenza è quindi assunta dal Vicepresidente Luigi Bertschy (AV-VdAU), cui spetta anche l'interim dell'Assessorato dell'ambiente, trasporti e mobilità sostenibile. La Giunta regionale continua in prorogatio ad assicurare l'ordinaria amministrazione, fatta salva l'adozione degli atti indifferibili ed urgenti, fino all'elezione del nuovo Presidente della Regione e della nuova Giunta (il termine massimo per l'esercizio dell'ordinaria amministrazione da parte della Giunta è di 60 giorni, decorsi i quali si verificherà ex lege lo scioglimento funzionale del Consiglio regionale, ove non siano eletti il nuovo Presidente della Regione e la nuova Giunta).

 «Il n'est jamais facile de faire un pas en arrière, surtout lorsque ce recul a des répercussions sur d'autres sujets ou, pire encore, sur toute une communauté - a dit le Conseiller Erik Lavevaz, en motivant sa décision de démissionner de la charge de Président de la Région -. J'ai essayé, avec mes moyens et mes capacités, de tenir le débat politique sur les perspectives d'avenir de la majorité régionale en dehors du Conseil régional, avec le but de ne pas entraver voire de ralentir l'action administrative du Gouvernement et du Conseil régional, mais aussi pour donner la juste centralité aux mouvements politiques, en particulier dans des moments délicats d'analyse et de construction de toute majorité pouvant gouverner notre région. J'ai reçu de mon mouvement et des mouvements qui soutiennent ce gouvernement un mandat politique clair: consolider le périmètre de la majorité actuelle. Je me suis engagé, au mieux de mes capacités et conscient de mes limites, à trouver une solution à la crise dans le sillon tracé par les forces politiques. Les distances par rapport à cette perspective au sein des groupes du Conseil se sont clairement manifestées et j'en ai pris acte ; j'ai donc constaté en même temps de l'impossibilité de mener à bien le mandat qui m'avait été confié par les mouvements. En ce moment, il a été très clair pour moi que la seule possibilité de résoudre la crise, avec ces conditions préalables, était évidemment de sortir de ce sillon : une possibilité que je n'ai jamais prise en considération.»

«Ce n'est peut-être pas un passage facile à comprendre pour un observateur distrait - a-t-il poursuivi -, mais en réalité c'est le cœur du problème et c'est l'une des pierres angulaires de l'instabilité dont on parle depuis longtemps. Certes, une réforme de la loi électorale est plus que jamais nécessaire, mais tant que nous ne parviendrons pas à redonner à la politique sa juste dignité en reconnaissant la correcte centralité des mouvements dans les choix politiques, nous serons toujours à la merci des humeurs des individus et des tensions humaines et naturelles entre les personnes. Une bonne réforme électorale, peut-être pas parfaite, peut se faire assez rapidement; trouver un remède à une pathologie politique complexe est au contraire un défi beaucoup plus difficile.»

«C’est une très simple et brève analyse - a dit Erik Lavevaz -, pour dire qu’aujourd’hui je démissionne avec l'espoir sincère que ce geste facilitera une résolution plus rapide de la situation par les forces politiques, pouvant commencer à raisonner à partir d'une feuille blanche et sans ambiguïtés et idées préconçues qui peuvent naturellement exister avec un Président et une majorité en charge. Au fil de deux ans, l’équipe du Gouvernement a porté au Conseil une longue série d’initiatives qui ont réaffirmé la centralité de l’Assemblée et de son débat. Je revendique ce qui a été fait le long de cette expérience, pendant une période non simple : un travail collectif, entamé avec enthousiasme et avec la conscience de la limite de chacun de nous. Je reste convaincu que la confrontation et le dialogue, dans le respect mutuel, soient essentiels pour l’action politique ; au même temps, je suis certain que la Vallée d’Aoste pourra affronter les défis contemporains uniquement si nous serons en mesure de ne pas nous aplatir sur des logiques centralistes, et de donner du sens à notre particularisme et à nos prérogatives d’autonomie gouvernementale. Une autonomie dont le Conseil est le pivot, grâce à la conscience d’une histoire qui doit être projetée dans le futur. J’espère des temps meilleurs pour la politique valdôtaine.»

Il Presidente del Consiglio, Alberto Bertin, ha ringraziato il Consigliere Lavevaz per il lavoro svolto e la correttezza istituzionale che ha caratterizzato la sua azione.

 

SC