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Communiqué n° 448 de 27 juillet 2022

Approuvées les dispositions en matière de consorteries et d'autres formes de propriété collective

 

Mercredi 27 juillet 2022 le Conseil de la Vallée a voté le projet de loi portant dispositions en matière de consorteries et d'autres formes de propriété collective et abrogation de la loi régionale n. 14 de 1973. Le texte a été approuvé avec 18 voix pour (UV, AV-VdAU, FP-PD, SA, GM) et 17 abstensions (Lega VdA, PlA, PCP, FI) et il a été élaboré par la troisième Commission d'après le projet de loi du Gouvernement présenté le 1er juin dernier. En plénière, ont été approuvés deux amendements de l'Assesseur à l'agriculture (dont l'un transformant le texte de loi en langue française), alors que les seize amendements du groupe PCP les trois du groupe Lega VdA ont été repoussés.

Parallèlement le Conseil a approuvé, avec 18 voix pour et 17 abstensions, un ordre du jour déposé par les groupes de la majorité qui engage le Gouvernement régional à «riordinare entro 60 giorni le competenze in merito alle consorterie attribuendole ad un'unica struttura incardinata presso l'Assessorato dell'agricoltura (attualmente le corsorterie sono distribuite su diverse strutture); creare le condizioni per il ripristino della struttura competente in materia di consorzi di miglioramento fondiario e attribuirle le competenze in materia di domini collettivi; avvalersi della collaborazione dell'associazione "Réseau des consorteries et des biens communs de la Vallée d'Aoste" durante la prima fase di applicazione della legge; nominare entro 30 giorni i componenti del tavolo di coordinamento previsto dalla legge; approvare entro 90 giorni la bozza di convenzione per la gestione del Registro valdostano delle consorterie.»

Les consorteries, qui sont une forme de propriété collective typique de la Vallée d'Aoste, rentrent dans la catégorie que l'on appelle, au niveau italien, les propriétés collectives. Elles présentent trois éléments caractéristiques: la communauté est propriétaire du bien; le bien matériel dont la collectivité a la jouissance consiste d'ordinaire en d'amples terrains à destination agricole, sylvicole ou pastorale, mais il peut aussi s'agir du four d'un hameau, d'un moulin, d'une laiterie ou d'un cours d'eau; la finalité, qui dépasse et transcende les intérêts de chaque membre de la communauté et qui confère audit bien sa nature domaniale, le rendant inaliénable, indivisible, exclus de l'usucapion et, en ce qui concerne les terrains, leur conférant une destination agricole, sylvicole ou pastorale perpétuelle.

Le rapport du Président de la troisième Commission

Le Président de la troisième Commission, rapporteur du texte de loi, a illustré les nouvelles dispositions en rappelant que la Région a donné un premier cadre légal aux consorteries par la loi régionale n° 14 de 1973, qui leur a conféré le statut d'organismes de droit public: de ce fait les consorteries se sont vues appliquer toute la législation relative aux organismes publics, un ensemble de règles qui ne correspond globalement pas à leurs activités et entrave leur liberté d'action dans la mesure où elle réduit considérablement leur autonomie. Cette loi ne s'est appliquée qu'à un nombre très limité de consorteries: 24 sur les plus de 450 recensées dans les années 1950. Aujourd'hui, bon nombre de ces organismes collectifs se trouvent malheureusement dans une situation difficile au niveau de leur gestion et certains de leurs biens sont partiellement à l'abandon. Pour le Conseiller, ce projet de loi - qui est le fruit d'un long travail partagé entre tous les acteurs concernés et des auditions en Commission -, revêt une importance considérable: en effet, il lance un parcours de révision de la législation régionale des années 1970 et vise à replacer les propriétés collectives dans leur cadre naturel d'origine, notamment en leur rendant toute leur autonomie statutaire et leur nature d'organismes de droit privé. Le texte s'appuie sur les sujets reconnus comme outils de coopération volontaire parmi les gestionnaires de propriétés collectives présents sur le territoire régional: voilà pourquoi des dispositions à caractère général ont été introduites, qui - en sus de l'actuelle association Réseau des consorteries et des biens communs de la Vallée d'Aoste - reconnaissent également le rôle d'éventuelles associations ou d'organismes sans but lucratif à venir, dont la principale fonction statutaire est de représenter des consorteries valdôtaines. Il a été aussi décidé d'établir le Registre valdôtain des consorteries auprès de l'Assessorat régional compétent en matière de propriétés collectives, en relevant l'importance qu'il soit à l'intérieur de l'institution, alors que pour la gestion de ce dernier, la Région peut, dans le cadre d'une convention, s'appuyer sur la collaboration du Réseau - ou des associations ou autres sujets -, qui devient le bras opérationnel. A ce propos, il a annoncé la présentation d'un ordre du jour de la majorité visant à la valorisation du rôle du Réseau et l'attribution à une seule structure de l'Administration régionale auprès de l'Assessorat de l'agriculture les compétences en matière de consorteries, qui sont actuellement distribuées sur différentes structures.

Pour le Conseiller, il s'agit d'une loi importante qui a une signification profonde du point de vue identitaire, qui démontre que souvent l’individualisme en milieu montagnard doit céder le pas à la gestion collective. La communauté prime sur l’individu, mais parce que l’individu n’aurait pas la capacité à lui tout seul de faire face aux entraves et aux difficultés rudes de la vie en montagne. Et par ailleurs c’est la communauté entière qui a droit à jouir des bénéfices lui dérivant de la gestion des grandes surfaces comme les bois, les pâturages, qui ne peuvent être parcellisés sous peine de perdre leur valeur et leur potentiel.

Le débat en plénière

Il gruppo Progetto Civico Progressista, annunciando il voto di astensione, ha dichiarato che il testo di legge modificato dagli ultimi emendamenti votati in Commissione (e su cui si era richiesto di fare degli approfondimenti) manca dello spirito che ha portato alla sua lunga gestazione e stesura. L'Association Autonomie Biens Communs e i vari Presidenti di consorterie, poi costituitisi nell'Associazione Réseau, si sono fatti carico, fin dal 2018, di redigere una proposta di legge il cui punto di forza sta nella costruzione dal basso, nell'impegno e nella partecipazione del territorio. Un'azione volta a valorizzare le consorterie vadostane, la loro importanza storica, sociale e culturale e il loro ruolo nella comunità valdostana. Successivamente, l'impianto è stato condiviso e elaborato con la collaborazione delle strutture regionali. Ci si sarebbe quindi aspettati che la parte conclusiva di sistemazione del disegno di legge non avrebbe presentato problemi e criticità, con l'approvazione di alcuni emendamenti condivisi tra associazioni e Assessorato, con il recepimento anche di alcune richieste del Celva. Invece, a sorpresa, sono stati esponenti di maggioranza a chiedere modifiche sostanziali, mettendo in discussione il ruolo di Réseau e chiedendo di mantenere in capo alla Regione competenze fondamentali tra cui la tenuta del Registro delle consorterie. Questo in aperto contrasto con quanto chiesto dalle consorterie, che proprio sulla conservazione del Registro avevano insistito affinché non fosse lasciato alla Regione. Gli emendamenti della maggioranza sono infine in aperto contrasto con i principi della legge 168/2017 poiché disconoscono il diritto di autorganizzazione delle consorterie, enti provatistici, e accentrando il percorso del loro riconoscimento nelle mani della Regione. Per questi motivi il gruppo PCP non ha partecipato al voto in Commissione, condividendo la valutazione delle associazioni Réseau et Biens communs che hanno rilevato con rammarico l'autoreferenzialità dell'Amministrazione regionale. Il gruppo consiliare ha quindi depositato in Aula una serie di emendamenti per ripristinare il disegno di legge originario e ha rilevato che allargare il dialogo ad associazioni o soggetti senza fini di lucro (che al momento non esistono) significa in sostanza disconoscere e delegittimare Réseau, al cui interno sono già garantiti spazi di dialogo e di interlocuzione fra consorterie. Tutta la vicenda è stata mal gestita: la Giunta ha scaricato un buon disegno di legge, virtuoso per il suo percorso partecipato e, in poche settimane ha presentato modifiche che sviliscono il lavoro compiuto negli ultimi anni, soprattutto da parte delle associazioni che si sono impegnate in prima linea. Il disegno di legge stravolge così i principi generali che lo hanno ispirato. Ancora una volta si vuole accentrare tutto in Regione che, in 50 anni, non ha saputo applicare la sua legge sulle consorterie. Purtroppo tutto ciò che viene dalla società civile, da chi opera nella comunità a vario titolo, viene visto dal Palazzo con sospetto, diffidenza e timore. Scelte e atteggiamenti di questo tipo ampliano sempre più lo scollamento tra cittadini e politica e generano sfiducia nelle istituzioni, anche quelle locali che dovrebbero mantenere vivo e dinamico il rapporto con la cittadinanza.

Il gruppo Lega Vallée d'Aoste ha evidenziato che quando si parla di consorterie è come quando si trova un carillon in un vecchio cassetto: bisogna maneggiarlo con cura. La Lega VdA non avrebbe voluto discutere il testo approdato in Aula e licenziato dalla terza Commissione dopo gli emendamenti dell'Assessore all'agricoltura: avrebbe voluto, invece, approvare l'ottimo testo di legge proposto dal Réseau des consorteries e da Autonomies Biens Communs, associazioni composte da persone esperte che si occupano di questi temi da anni. Testo che era stato condiviso con le strutture dell'Assessorato e che poteva risolvere i problemi legati al riconoscimento delle consorterie, che la norma del 1973 non era riuscita. Oggi, ricondurre tutto nella Regione significa ripetere l'esperienza della legge del 1973, svilendo il ruolo delle consorterie. Il gruppo ha ricordato che la legge, così come era stata presentata, doveva essere approvata all'unanimità, perché aveva principi sani e forti ma che gli emendamenti della maggioranza hanno rovinato tutto. Il gruppo ha quindi annunciato il non voto se non saranno accolti i propri emendamenti che arrivano direttamente dal Réseau e da ABC: ancora una volta si rischia di rovinare un buon lavoro politicizzando un dibattito, dimenticando che di mezzo ci vanno degli enti che sono dormienti da anni e rischiano di morire. In merito all'ordine del giorno depositato dai gruppi di maggioranza, per la Lega VdA si tratta di fatto di un commissariamento dell'Assessore all'agricoltura: sembra uno zuccherino dato a Réseau per ingoiare una pillola amara e che, al contempo, mette in difficoltà il Governo stesso, rivelando un atteggiamento conflittuale, poco coerente e che manca di coraggio.

Le groupe Alliance Valdôtaine - Vallée d'Aoste Unie a expliqué que le projet de loi est né sous l'élan de plusieurs personnes qui, à travers les associations, se sont constituées autour du thème des consorteries et des biens communs. Ce groupe, diversifié en termes d'expériences et de formation professionnelle, qui a en commun l'intérêt et la passion pour ce sujet a su donner la juste valeur aux biens collectifs, véritable antidote à l'individualisme de la société moderne, remède idéal pour le rapprochement des habitants du village, pour récupérer le sens de communauté. L'aspect le plus important de la loi concerne la reconstitution et l'actualisation des formes de gestion des biens collectifs qui sont très importantes pour toute la communauté valdôtaine. Le travail de l'Association Réseau et de l'Association Biens Communs a permis de construire un excellent texte législatif qui met au centre de la question les biens collectifs en promouvant leur valorisation et en mettant en œuvre des actions pour leur préservation. Les changements introduits dans le texte de loi ne dénaturent pas l'esprit de la loi mais ils l'améliorent puisqu'ils définissent clairement les rôles et les responsabilités des sujets mis en cause lors du processus de reconnaissance des consorteries en donnant à l'Administration régionale la responsabilité de la gestion du Registre des consorteries, en cohérence avec le fait que c'est le Président de la Région qui autorise l'insertion de la consorterie dans le Registre par un arrêté. Il est donc correct que l'enquête préliminaire soit menée par l'Administration publique et il n'y a aucune volonté d'exclure ceux qui ont contribué de manière déterminée à ce projet de loi. Il faut d'une part mieux formaliser et institutionnaliser la tenue du Registre et, d'autre part, il faut prévoir un rôle actif des associations, les actuelles, mais aussi sans exclure a priori les associations qui pourraient voir le jour et qui auront les mêmes objectifs que Réseau. Le groupe a repoussé les accusations de vouloir centraliser la gestion du Registre des consorteries et l'ordre du jour déposé précise les aspets qui ne pouvaient pas être insérés dans le texte de loi en dictant les temps et les modalités à suivre pour l'application des principes de la loi.

Il gruppo Federalisti Progressisti - Partito Democratico ha rilevato che il testo di legge rappresenta la volontà di portare al riconoscimento di quello che è un elemento fondante delle vallate alpine: le consorterie, che non sono solo storia ma realtà quotidiana. Delle 450 consorterie censite, solo 24 sono riconosciute, le altre sono nel limbo e sono da portare a riconoscimento. La legge 14 del 1973 non ha dato i risultati sperati e quindi, dopo 50 anni, il Consiglio deve modificarla. Dalle audizioni sono arrivati spunti di riflessione per migliorare il testo di base, in particolare la complessità di ricostruire i passaggi di proprietà, la massa di dati da gestire in merito alla parte catastale, la verifica dei dati assegnati e le quote assegnate al singolo. Ci vorrà una elaborazione di standard omogenei e una gestione di tutti i dati di base, così come bisognerà mettere in campo una promozione della Regione affinché le consorterie carpiscano questa nuova occasione di riconoscimento e l'importanza dell'iscrizione al Registro valdostano di standard omogenei e di gestione dei dati. Riguardo al ruolo di Réseau, il gruppo ha ricordato che per la libera concorrenza non è possibile chiudere ad un solo organismo: in Commissione il gruppo FP-PD ha evidenziato il rischio di impugnativa, alla maggioranza è quindi sembrato pericoloso e ha cercato di adeguare il testo in prospettiva.

Il gruppo Forza Italia ha osservato che la formulazione della legge sulle consorterie è partita dal basso con il contributo partecipato di tanti soggetti (associazioni, ordini professionali, Commissione consiliare e uffici dell'Amministrazione) ma il ruolo delle consorterie è stato fondamentale nell'inescare questo processo. Il testo di legge presentato in Aula ha snaturato la versione originale della norma dal momento che la Regione avoca a sé la tenuta del Registro delle consorterie. La modifica è stata introdotta all'ultimo minuto e questo approccio stride anche con il principio della sussidiarietà che pone limiti all'ente superiore di accentrare la gestione di competenze che bene possono essere gestite dall'ente inferiore. Non bisogna temere la perdita di controllo dell'ente pubblico su determinate procedure. Laddove la legge nazionale ha riconosciuto il regime privatistico dei regimi collettivi, conservare la tenuta del Registro in Regione non semplifica le cose e, invece, rischia di far venire meno le motivazioni di coloro che hanno speso tante energie sul territorio per salvaguardare questo istituto. Così come l'autonomia va rivendicata nei rapporti con lo Stato, la Regione deve riconoscerla agli enti che operano sul territorio valdostano. Il raccordo tra l'Amministrazione regionale e le consorterie è essenziale ma le competenze di queste ultime vanno valorizzate portando beneficio alla comunità valdostana e alle sue associazioni.

Le groupe de l'Union Valdôtaine a rappelé que dans le sillon de la loi italienne de 2017, qui a conféré aux propriétés collectives la caractéristique d'éléments juridiques primaires des communautés d'origine, qui sont directement soumises aux normes constitutionnelles, on a cherché de mettre à la disposition des consorteries les nouvelles opportunités offertes. Le premier point à faveur de cette loi est la possibilité de diminuer le poids administratif pour les consorteries qui a limité la possibilité d'agir et les a obligées à une rigidité qui a compromis la possibilité d'innover ou de trouver des solutions pertinentes aux temps que nous vivons. Il y a des articles qui peuvent donner de nouvelles envies de travailler pour les communautés: par exemple, la possibilité aux consorteries d'avoir accès à une série de financements européens, italiens et régionaux, soutenant ainsi les investissements et leur donnant de l'oxygène. Il s'agit en fait d'un parcours de renaissance des consorteries qui veut valoriser les hameaux, tout en garantissant la possibilité de regarder au futur, en trouvant de nouveaux travaux pour garder sur place les jeunes et reconquérir la montagne. C'est avec cette conscience et ce respect pour les consorteries que le groupe de l'UV a réfléchi à la loi: avec la vision du législateur et non seulement du professionnel. L'assomption de responsabilité à l'intérieur de l'Administration est positif, tout comme il est important que l'on donne la possibilité d'ouvrir aussi aux sujets qui veulent s'engager dans ce milieux associatif. Il faut travailler ensemble pour donner des réponses efficaces et pour poser dans le futur des thématiques politiques en faveur des consorteries. Pour le groupe, cette loi est un point de départ important, le premier pas vers l'engagement que la Région et toutes les associations doivent continuer à partager pour donner des réponses au territoire.

Le groupe Pour l'Autonomie a estimé que le texte de loi modifié n'est pas à même de maintenir ses engagements. Le thème des consorteries est très important et les amendements présentés par la majorité ne respectent pas les principes généraux à l'origine de cette loi. Il faut avoir un texte complet et cohérent et pour cela il faudrait reprendre le débat afin que les normes soient réellement représentatives de la situation.

L'Assesseur à l'agriculture et ressources naturelles a répliqué que ce projet de loi est le fruit d'un processus participé du point de vue technique et administratif sur lequel la Commission a fait une synthèse pour mettre en sécurité la loi: la matière est en effet du ressort de la Région, mais l'Etat veille attentivement sur ses prérogatives et est peu bienveillant. C'est pourquoi on a introduit des amendements donnant naissance à un texte qui est peut-être moins fort et moins courageux que la première version, mais qui veut éviter des contentieux qui seraient dommageables pour les consorteries. La démarche de la Région n'a pas de visées centralistes: les communes et le territoire sont les véritables base de l'autonomie, et ce projet de loi est un premier pas pour permettre aux consorteries de retrouver leur place au centre des communautés et mettre en sécurité les biens communs. Certaines modifications se sont avérées nécessaires: elles permettent de garantir le bon déroulement des procédures, avec la collaboration du Réseau et par une convention. L'Assesseur a souhaité que que cette loi crée les conditions nécessaires pour que les territoires puissent se développer afin d'éviter l'abandon des territoires et le dépeuplement des communes de montagne: il est important de travailler aussitôt avec Réseau et créer la table de travail, l'ordre du jour proposé va justement dans cette direction et représente une garantie. Pour l'Assesseur, l'ordre du jour est une assomption de responsabilité, qui dicte des temps et des méthodes, avec une approche très opérationnelle, valorisant le rôle du Réseau.

 

SC-LT