Oggetto del Consiglio n. 3040 del 23 novembre 2017 - Resoconto
OBJET N° 3040/XIV - Approbation de motion: "Solidarité et soutien de la volonté du Peuple catalan".
Rosset (Presidente) - Possiamo procedere con il punto n. 22 all'ordine del giorno. Per l'illustrazione, ha chiesto la parola la Consigliera Certan; ne ha facoltà.
Certan (ALPE) - Président, seulement pour vous demander une petite interruption des groupes de minorité pour s'accorder sur certaines choses.
Président - On est d'accord.
La seduta è sospesa alle ore 19:31 e riprende alle ore 19:52.
Rosset (Presidente) - Possiamo riprendere i lavori. Ha chiesto la parola il Presidente della Regione; ne ha facoltà.
Viérin (UVP) - À travers une réunion nous avons trouvé un accord, sur un texte partagé, qui se résume dans quelques modifications; en l'illustrant nous tenons à souligner l'importance que tout le Conseil et que tous les élus de ce Conseil aient un accord sur un texte. D'un point de vue technique nous avions présenté ce texte, mais il y avait déjà l'accord à le présenter de façon conjointe. On n'avait pas réussi à le discuter lors de la dernière séance du Conseil, mais les sensibilités étaient toutes orientées vers une idée de solidarité avant tout avec le Peuple catalan, solidarité qui a été toujours exprimée par ce Conseil au fil des années.
Nous avons suivi, comme Conseil de la Vallée, comme Gouvernement, comme institutions valdôtaines tous les parcours de revendication, de liberté du Peuple catalan pendant toutes ces années et, surtout dans l'histoire récente, la Vallée d'Aoste, à maintes reprises, a été proche du Peuple catalan et à ses luttes. Malheureusement, dans cette dernière période, les faits qui se sont produits en Catalogne ont fait rugir de nouveau certains aspects: des nationalismes poussés qui ont mené à une situation très délicate et difficile, avec des emprisonnements, avec les droits de liberté enlevés aux hommes des institutions, avec une solution qui n'a pas su trouver, à travers des aspects démocratiques, des synthèses, mais qui a dégénéré et qui aujourd'hui préoccupe plus que jamais.
Par cette motion nous voulons avant tout reconnaître, en tant que Conseil de la Vallée, les revendications du Parlement catalan, vu que l'Europe ne l'a pas fait, malheureusement, l'Europe que nous rêvions, l'Europe dont Émile Chanoux parlait; il se referait à la Suisse, bien qu'elle soit née sans la Suisse, mais il avait des idéaux nobles car elle devait être l'Europe des peuples. Une Europe qui a refusé de reconnaître l'indépendance de la Catalogne, quand un organe démocratique, un peuple d'une façon démocratique, a affirmé son envie d'épanouissement et son envie de liberté d'une façon pacifique à revendiquer à travers des élections empêchées.
Le texte est très articulé, mais nous croyons aussi d'interpréter l'envie de tout le monde de se reconnaître dans un principe: celui d'être proche à tous les peuples qui luttent pour l'auto-détermination et pour la souveraineté politique, démocratique de leur communauté. En soutenant la Catalogne nous sommes proches de tous les peuples opprimés, qui, chaque jour, dans différents lieux du monde, subissent des vexations, des attaques à leurs droits fondamentaux, un anéantissement de leur culture, de leur identité, du fait d'être partie d'une identité territoriale qui est aussi identité culturelle. Nous soulignons et réaffirmons la possibilité pour chaque peuple de choisir de son destin, un destin qui aurait dû être défendu par les lois du droit européen. Malheureusement, nous avons encore de grandes difficultés dans cette Europe à faire comprendre que les peuples ont droit à revendiquer leurs aspirations. Dans ce sens la communauté valdôtaine et le Conseil de la Vallée s'expriment en partant aussi de l'autonomie valdôtaine et d'une valeur qu'au fil des décennies est aussi et surtout aujourd'hui menacée par des attaques que nous refusons.
La solidarité aux peuples frères en général et à la Catalogne est donc le sentiment que nous anime aujourd'hui plus que jamais.
Presidente - Ha chiesto la parola il Consigliere Bertin; ne ha facoltà.
Bertin (GM) - Rapidamente, perché - come detto - la questione catalana è stata affrontata in questo Consiglio in diverse occasioni.
Abbiamo seguito questa mancanza di dialogo che ad un certo punto si è determinata tra Barcellona e Madrid, e da lì poi la situazione che ha preso una deriva a mio avviso sbagliata e piuttosto pericolosa, con reazioni da parte dello Stato centrale eccessive e sproporzionate che hanno determinato la situazione attuale. Non si può che auspicare una ripresa del dialogo per risolvere tale questione nell'unico modo con il quale può essere risolta: attraverso la politica, la democrazia e, soprattutto, in modo pacifico e non violento. È importante anche che l'Europa faccia la sua parte, quella che si rifiuta di fare. Soltanto attraverso il dialogo si può riuscire a rispettare il diritto a decidere, ed è quello che rivendica Barcellona riguardo al proprio avvenire nel contesto che conosciamo.
In questa occasione, ancora una volta, esprimiamo solidarietà ad un percorso che non può essere vietato, ma che deve essere rivolto all'interno di un dialogo tra le due comunità.
Presidente - Ha chiesto la parola la Consigliera Certan; ne ha facoltà.
Certan (ALPE) - Pour soutenir cette motion et pour exprimer, au nom du groupe ALPE, tout notre soutien au Peuple catalan et aussi aux représentants politiques. Je crois que les faits que nous avons vus dans ces derniers mois soient vraiment condamnables et que l'action centraliste du Gouvernement espagnol de Madrid ne puisse pas être un bon exemple pour toute l'Europe.
Les collègues l'ont rappelé, mais il est important de le réaffirmer: ouvrir un dialogue à nouveau c'est fondamental. Je rappelle qu'un tiers du Gouvernement élu de la Catalogne est en Belgique, protégé, en attendant de pouvoir rentrer en Catalogne, et les deux tiers des représentants politiques sont en prison. Je pense que dans ce siège institutionnel de la Vallée d'Aoste il est important qu'on condamne les mesures judiciaires vraiment disproportionnées par rapport aux représentants politiques. En effet il y a eu des arrestations, des emprisonnements et des peines supérieures à trente ans pour avoir soutenu un référendum pacifique. Le référendum a été conduit avec la recherche continuelle d'un dialogue pacifique; dialogue qui a été interrompu et qu'on ne veut plus reprendre: c'est sous les yeux de tous.
Un autre aspect qu'ont souligné les collègues et que je souligne aussi: l'Europe doit veiller afin que les élections du 21 décembre 2017 soient transparentes, surtout respectueuses des électeurs et du vote des électeurs. En ce moment le Peuple catalan n'est pas dans la condition de pouvoir dialoguer avec son Gouvernement; je juge cela vraiment très négatif. Je tiens aussi à exprimer toute ma solidarité aux Parlementaires européens que j'ai eu l'occasion de connaître, les représentants de l'Alliance Libre Européenne, qui à Bruxelles ont toujours œuvré pour ouvrir un dialogue entre les peuples et qui en ce moment sont sûrement en difficulté, parce qu'ils n'en peuvent plus, ils ne se sentent même pas soutenus par le Parlement européen. Je crois qu'il est important que notre Conseil exprime de quelque façon cette solidarité.
Presidente - Ha chiesto la parola il Consigliere Padovani; ne ha facoltà.
Padovani (GM) - Sarò davvero breve. Avevamo già discusso della questione catalana qualche tempo fa, quando il Governo Rajoy aveva risposto in maniera che allora avevo definito "violenta e davvero sproporzionata" all'indizione del referendum sulla questione dell'indipendenza. Come ho definito violenta e sproporzionata la risposta del Governo Rajoy, non posso definire l'evoluzione di questa vicenda, ovvero la dichiarazione unilaterale d'indipendenza da parte della Generalitat catalana, come l'ha definita la Sindaca di Barcellona, Ada Colau: una fuga in avanti. Io penso che le questioni non si risolvano con le fughe in avanti. Già tempo fa avevo detto che, secondo me, la questione si sarebbe dovuta risolvere in maniera politica, concordata, e continuo a pensare che l'unica maniera per risolverla fosse un referendum concordato tra le due parti.
Su questa mozione io mi asterrò.
Presidente - Ha chiesto la parola il Consigliere Farcoz; ne ha facoltà.
Farcoz (UV) - La question catalane mériterait une analyse sûrement plus détaillée du temps que ce Conseil pourrait nous accorder aujourd'hui. Toutefois, permettez-moi d'exprimer quelques réflexions de caractère personnel sur la motion déposée.
Les faits qui se sont produits dans les dernières années et surtout en Catalogne ont fait le tour du monde démontrant la force idéale qui est en train d'animer cette lutte démocratique et pacifique. Je disais pacifique, car on a eu l'épreuve de la part du Gouvernement espagnol d'une attitude totalement différente, qui rappelle, par contre, un passé plutôt récent, fait de violence et de censure, même si la situation ne le demandait et ne le justifiait absolument pas. Nous pensons, en particulier, que le dialogue peut-être la seule action qui aurait pu trouver une solution à la question catalane, mais elle a été totalement niée, en choisissant plutôt l'étouffement de la voix du Peuple catalan, qui a enfin procédé sur la ligne de l'auto-détermination avec le référendum. Une voix qui, à la place de devenir plus faible, au fur et à mesure que la répression augmentait devenait toujours plus claire et plus forte. Tout le monde a pu suivre les événements qui se sont déroulés dans la dernière période - donc je n'entrerai pas dans le détail - à partir du référendum de l'auto-détermination jusqu'aux élections qui se dérouleront le 21 décembre. Par contre, à mon avis il serait mieux de comprendre pourquoi le processus de la question catalane est considéré si important pour nous valdôtains et pour l'Europe entière. Avant tout il est important parce qu'il représente un phénomène social en antithèse avec ce qui est en train de se vérifier en Europe, une Europe où les populations sont toujours plus éloignées par rapport à n'importe quel genre de stratégie politique. En Catalogne, par contre, on assiste à une mobilisation populaire de millions et millions de gens. Il serait bien d'en comprendre les différentes motivations. Il est important, parce que ce processus représente un nouveau modèle d'Europe, un processus dont l'Europe ne peut plus faire mine de rien, car la question catalane est un phénomène européen qui mérite une attention particulière. Un procès qui favorise évidemment les territoires et les cultures, étant un volant généralisé qui est sous les yeux de tout le monde, que le développement des territoires s'identifie désormais en zones homogènes qui partagent un développement structurel commun. Toujours plus souvent les nécessités, les exigences des territoires et des populations qui les habitent voient dans les macro-stratégies régionales une solution parcourable. Cela définit une idée d'Europe et des Régions interconnectées entre elles qui va primer la cohésion territoriale et culturelle. Réflexion évidemment très chère aux valdôtains, qui ont toujours poursuivi l'idée d'une Europe des peuples - on l'a rappelé avant - et qui ont toujours regardé avec beaucoup d'intérêt les territoires et les peuples qui veulent s'auto-déterminer. Une Vallée d'Aoste autonome qui, en ce moment de forte mise en discussion des autonomies spéciales au niveau italien, continue à revendiquer avec force son autonomie spéciale due à ses spécificités culturelles et territoriales.
Comme la question catalane est en continue évolution, l'autonomie valdôtaine est considérée en évolution, jusqu'à quand les nécessités et les exigences du Peuple valdôtain puissent être réglées avec les compétences qui appartiennent à la législation valdôtaine, une autonomie spéciale et intégrale, législative et fiscale pour laquelle les institutions valdôtaines continuent à travailler pour donner les réponses nécessaires au Peuple valdôtain.
Président - Il y a d'autres requêtes d'intervention? S'il n'y a pas d'autres requêtes, nous pouvons présenter la motion avec les modifications parvenues. Je les considère comme déjà approuvées.
Metto in votazione la mozione con le correzioni effettuate. Dichiaro aperta la votazione. La votazione è chiusa.
Presenti: 31
Votanti : 30
Favorevoli: 30
Astenuti: 1 (Padovani)
Il Consiglio approva.