Oggetto del Consiglio n. 1326 del 24 giugno 2015 - Resoconto
OBJET N° 1326/XIV - Rejet de résolution: "Initiative pour la valorisation de la Charte de coopération interrégionale pour le francoprovençal".
Presidente - Chiede la parola il Consigliere Farcoz, ne ha facoltà.
Farcoz (UV) - Grazie Presidente. Chiedo una piccola sospensione al fine di valutare le risoluzioni depositate. Grazie.
Presidente - La sospensione è consentita. Il Consiglio è sospeso.
Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 17,34 alle ore 17,50 e che alla ripresa dei lavori riassume la presidenza il Presidente Marco Viérin.
Viérin M. (Presidente) - Iniziamo di nuovo i lavori. Punto 24.01.
Qui demande la parole pour l'illustration? La parole à la Conseillère Certan.
Certan (ALPE) - Merci Président.
Les groupes ALPE, UVP et Mouvement Cinque Stelle ont présenté cette résolution parce que nous avons été surpris quand nous avons reçu l'invitation...j'ai reçu personnellement l'invitation pour participer à la Fête de la signature de la Charte de coopération pour le francoprovençal, qui a été signée le 28 mai 2015 à Lyon par la Vallée d'Aoste et par la Région Rhône-Alpes, donc la France. Alors, je fais une petite prémisse parce que je crois que c'est important au niveau historique placer le parcours de cette Charte du francoprovençal. L'ébauche de cette Charte a été passée, donnée à l'Assesseur Farcoz quand en 2013 nous avions eu des contacts avec un Conseiller régional de la Région Rhône-Alpes, qui nous avait contactés...qui m'avait contactée quand j'étais Secrétaire du Mouvement ALPE et qui était en train de travailler sur la possibilité de défendre le francoprovençal et de réussir à proposer des initiatives culturelles en France. Il avait été très sincère, il avait dit: "vous en Vallée d'Aoste vous avez fait dans ces années déjà beaucoup de chemin, mais nous on a besoin d'institutionnaliser ce parcours, parce que nous n'avons pas fait des initiatives pour la défense en particulier du francoprovençal, nous pourrions avoir aussi des énergies, des ressources économiques pour pouvoir promouvoir culturellement ce patrimoine, mais nous serions de l'avis de le partager avec au moins la Région Vallée d'Aoste". C'est donc pour cette raison que j'ai passé tout le dossier à l'Assesseur à la culture, qui était Joël Farcoz, parce que je lui ai répondu que, d'un point de vue institutionnel, c'étaient les institutions qui devaient parler et pas les Conseillers.
Je sais que l'ébauche a été maintes fois vue par les bureaux et par les experts du BREL, par le Centre d'études francoprovençales de Saint-Nicolas, donc l'unique chose que j'avais un petit peu demandée c'était le passage de l'ébauche, avant de devenir définitive, en Ve Commission et au Conseil, parce que la Région Rhône-Alpes a fait signer et a fait sortir le document du Conseil régional Rhône-Alpes. J'ai perdu les traces de ce document et de cette ébauche avec les différents changes d'Assesseur, mais je sais que les contacts avaient été maintenus, parce que à la récente Fête des patois le Conseiller régional de Rhône-Alpes avait été invité par la Région, donc je pensais qu'on était en train de continuer le parcours. J'ai été surprise quand à la moitié du mois de mai nous avons reçu l'invitation à participer à cette signature sans que ni l'Assesseur, ni les commissions compétentes, ni le Président de la Région, ni le Président du Conseil et ni les Chefs de groupe aient été informés, personne ne savait en Vallée d'Aoste qu'il y avait cette signature. Je sais qu'une lettre a été envoyée par le Président de la Région pour excuser son absence et pour déléguer le Conseiller Farcoz. Pour que soit très clair à tous, surtout aux 34 Conseillers, ce n'est pas Joël Farcoz ou quelqu'un d'autre ici qui m'a prévenue de sa présence, mais c'est un communiqué de presse de la Région Rhône-Alpes qui dit (et je le lis): "Rhône-Alpes et la Vallée d'Aoste signent la Charte de coopération pour le francoprovençal. Ce 28 mai à l'Hôtel de Région à Lyon, Jean-Jack Queyranne, Président de la Région Rhône-Alpes et Joël Farcoz, Conseiller régional délégué de la Vallée d'Aoste (Italie) ont signé la Charte de coopération interrégionale et transfrontalière de développement de la langue francoprovençale en présence de Belkacem Lounes, Conseiller régional et Président du Comité de suivi sur les langues régionales" et après il y a tous les objectifs, et cetera, il y toute la... C'est donc un communiqué de presse de la Région Rhône-Alpes, surtout ce ne sont pas les communiqués de presse de la Région Vallée d'Aoste qui nous ont prévenus sur cette signature officielle, sur laquelle, pour qu'il n'y ait pas de malentendus, nous n'avons aucun doute sur sa validité, mais nous l'avons mis dans les prémisses aussi de la résolution.
En cette période nous recevons continuellement de grandes...nous entendons des déclarations de changement de méthode, de disponibilité totale à travailler de façon transparente et encore pire...encore plus à une forte collaboration, à un travail de partage. Bon, moi je crois que les mouvements d'opposition n'ont jamais fait manquer leur collaboration et leur partage, mais je crois qu'il aurait été pas seulement convenable, mais je dirais obligatoire le passage de la signature de cette Charte de coopération avant en commission et après au Conseil; après quoi nous n'aurions sûrement pas revendiqué aucune paternité, mais je crois que, si on voulait faire partie...et si on voulait savoir les choses, on aurait pu faire différemment. Je crois que nous avons travaillé pas seulement d'une façon loyale, mais encore plus vraiment le fait que le Président de la Région...j'espère qu'il se soit oublié d'informer les organes de presse, la commission, les chefs de groupe, le Conseil...deux Conseil, pas seulement un, parce que nous avons eu deux Conseils, entre-temps, donc on espérait qu'au moins une petite communication que le 28 mai le Conseiller Farcoz a signé à Lyon la Charte de coopération interrégionale...elle pouvait être une des fameuses communications qu'un Président...après c'est seulement naturellement, Monsieur le Président, un conseil, je ne me permettrais jamais de vous dire ce que vous devriez faire, vous le savez très bien vous, donc je me permets quand même de dire que le respect des rôles et surtout du travail loyal que souvent on fait indiquerait un autre chemin et indiquerait d'autres parcours.
Je répète: aucun doute sur le contenu de cette Charte que vous avez signée, de même parce que je sais que la Région Rhône-Alpes avait une certaine urgence, parce qu'elle avait des considérables ressources: je crois qu'on parlait de 350 mille euros pour pouvoir travailler dans ce domaine. Nous aurions apprécié une petite...vraiment une petite "marque" de respect vu que même dans la convention de l'UNESCO on parle de "patrimoine commun de l'humanité et de défense comme un impératif éthique inséparable du respect de la dignité de la personne humaine", donc, vu qu'on a signé cela, on le prétendrait. Merci.
Président - Merci collègue. Quelqu'un demande la parole? Il y a personne? On va fermer la discussion? La discussion générale est fermée. Pour le Gouvernement? La parole au Président de la Région.
Rollandin (UV) - Merci Président.
Cette résolution me permet de reprendre un peu un thème qui est cher à beaucoup de personnes qui sont ici, pour ne pas dire tous les Conseillers. Je crois que sur le francoprovençal il y a une aptitude finalement, dernièrement univoque. Je voudrais souligner que bien en retard la République française a reconnu les dialectes: en 2008. Notre Constitution, malgré tous ses défauts, les reconnait à l'article 6 depuis sa naissance. Nous, en considération de la loi nationale n° 482 - loi nationale, qui a prévu des interventions pour les idiomes, les différentes langues - on a une loi régionale qui dit ce qu'on doit faire pour les dialectes. Enfin on a adopté une délibération conséquente à tout ce que je viens de dire, qui est la délibération qui a été adoptée le 30 décembre 2014. Dans cette délibération officielle on a repris tous les différents problèmes qui avaient été marqués...la France, la Suisse, ce qu'ils ont fait, ce qu'ils n'ont pas fait, nous ce que nous faisons. Ce n'est pas grâce à moi qu'on a rédigé cette délibération, mais c'est grâce à Saverio Favre, je voudrais le dire, afin qu'il n'y ait pas de doutes, je ne prends pas de mérites que je n'ai pas. Si on va lire cette délibération, vous avez la possibilité de reprendre tous les différents systèmes adoptés, les raisons pour lesquelles il y a cette Charte, que finalement on a voulu adopter et à laquelle nous avons retenu d'adhérer, bien loin de ne pas être contents de travailler de plus en plus avec Lyon et surtout Rhône-Alpes, on a un accord, on était ensemble comme Région, on est ensemble dans la Charte alpine, la Macrorégion alpine...on a signé...on était ensemble à Bruxelles pour défendre justement les langues minoritaires et je donnerai un document dans ce sens à Madame Certan.
Je crois donc que la dernière chose qu'on pouvait imaginer c'est qu'il y avait un intérêt particulier d'être à même de suivre ce dossier...si je savais, j'aurais alerté Madame Certan sur ce thème. La délibération est officielle, la délibération...
(interruption d'un Conseiller, hors micro)
...non ce n'est pas Joël, Joël a été envoyé pour signer cette Charte étant donné que, comme on a dit par lettre au Président de Rhône-Alpes, on ne pouvait pas être là à cette journée et, par conséquent, on a délégué Joël à la signature. Je voudrais faire comprendre que le point c'est que la délibération qu'on a adoptée reprend tout ce qu'on a adopté dans le temps et qui va dans la direction que vous-mêmes vous aviez sollicitée. Il y a des passages là...ils sont sollicités par rapport à ce qu'on nous avait demandé de faire. Dans la délibération on a dit qu'on avait signé...au moment où on allait signer...ce n'était pas de faire une délégation qui allait signer pour la Vallée d'Aoste...alors, je ne comprends pas quel est le cas qui a suggéré de dire qu'il faut aller expliquer au Conseil régional pour quelle raison...moi j'ai expliqué, je n'ai pas de problèmes. Si je le savais, je le disais avant, mais je ne croyais...c'était une exécution d'une série de dossiers sur lesquels ont travaillé toute une série...
Faire un passage...et moi je n'ai pas oublié de donner communication, simplement, étant donné que c'était une délibération, c'était évident que les délibérations étaient publiques et donc il n'y avait pas la nécessité de faire des communications...mais si c'est pour cela, je n'avais aucun problème à en donner communication, comme je viens de faire maintenant. Le problème c'est que je crois dans ce sens tout le monde est d'accord sur les buts qu'on se pose à travers cette Charte, que je répète arrive tard, tout de même est un système qui en quelque sorte essaye de relier France, Suisse et Vallée d'Aoste pour l'Italie pour faire des projets, pour présenter des projets qui puissent aller dans la direction de donner information, de faire davantage pour le patois, d'avoir des initiatives communes et en ce sens j'imagine que, comme tout le monde est d'accord, on a adopté ça. Je demanderais donc à la collègue de retirer la résolution, autrement on s'abstient non pas sur le contenu...je crois d'avoir dit déjà tout ce qu'il était nécessaire et, par conséquent, il n'y a pas de problèmes à relater sur cette question, comme je viens de faire.
Président - Merci. La parola alla collega Certan.
Certan (ALPE) - Monsieur le Président, vous êtes formidable, parce que vraiment vous réussissez chaque fois à prendre le mieux de chaque occasion perdue aussi. Alors, c'est vrai, la délibération du 30 décembre 2014 reprend les principes que...
(interruption d'un Conseiller, hors micro)
...oui, je l'ai lue et j'avais aussi les ébauches de la Charte du 18 octobre 2013, qui était la version trois. J'avais la version deux et j'avais même la version un de la Charte. J'ai dit que la délibération dont vous avez parlée, vous avez essayé de détourner...pour détourner le discours que la résolution engage...cette délibération que vous avez faite reprend dans les principes ce que vous êtes allés signer. Je l'ai dit dans mon intervention: ce n'est pas un problème de contenus, je crois de l'avoir dit deux fois, ce n'est pas un problème de délégation, de qui devait...c'est un problème que je crois être de normale communication institutionnelle...que le Conseil régional de la Vallée d'Aoste ne sache pas que le Président ou un Conseiller signe une Charte de coopération interrégionale et internationale, qui soit du francoprovençal...donc c'est vrai, nous avons probablement tous une sensibilité univoque, c'est vrai, plus ou moins, mais quand même presque tous...je répète donc que ce n'est pas sur les contenus, ce n'est pas sur le francoprovençal, c'est une Charte de coopération interrégionale et internationale. C'est vrai, avec Rhône-Alpes, avec lesquels on a de la collaboration, mais c'est vrai aussi que vous faites les communications régulièrement au Conseil et aux Conseillers, où vous parlez régulièrement de tous les engagements, même européens, auxquels vous participez, je crois qu'aurait été la chose la plus évidente de donner communication de cette signature, même pour les raisons que vous avez dit...en 1999 il y a eu une loi nationale qui a règlementé et qui a défini très bien le rôle de nos langues et la Vallée d'Aoste, dans les années, a très bien travaillé aussi pour le développement du francoprovençal dans les écoles aussi. Ce n'est donc pas là, en effet dans la Charte on reprend tout le travail fait, par exemple, par le Concours Cerlogne, tout le travail fait dans les écoles...les programmations faites aussi dans les écoles, il y a eu tout un débat. Pourquoi la Vallée d'Aoste, le Conseil régional de la Vallée d'Aoste, la Ve Commission Culture n'a pas participé à ce partage et à ce débat? Pour quelle raison et où est-il le problème? Je répète: avec toute loyauté on avait porté ce document, donc ce n'était pas pour un manque de...je ne sais pas de quoi, de confiance de notre part, mais c'était pour un partage. Après quoi, je répète, l'engagement que nous vous demandons, Monsieur le Président, est d'expliquer au Conseil régional...vous avez donné vos explications qui pourraient être même suffisantes, vous pensiez que c'était tout fait avec une délibération du 30 décembre 2014. Bon, elle me semble un peu naïve comme explication, mais je pourrais même l'accepter...nous l'acceptons.
L'autre chose que nous demandons, et je ne vois pas où est le problème...
(nouvelle interruption d'un Conseiller, hors micro)
...non, mais nous demandons de promouvoir en Vallée d'Aoste dans le plus bref délai une initiative qui donne valeur à cette Charte avec les responsables ici en Vallée d'Aoste. Nous n'avons pas écrit que nous voulons que les groupes de minorité puissent organiser cette initiative: nous avons dit qu'il y ait en Vallée d'Aoste une initiative. Quel est le problème à voter cette résolution?
(interruption du Président de la Région, hors micro)
...mais quel programme, Monsieur le Président?
(nouvelle interruption du Président de la Région, hors micro)
...oui, mais, écoutez, comme...je ne voudrais pas...alors, on est en train de travailler sur les programmes, la Charte de coopération interrégionale et internationale du francoprovençal définit certaines choses. Je me demande quel est le problème à promouvoir une initiative qui donne information de cette Charte...
Président - Merci Conseillère Certan. La parole au Conseiller Cognetta.
Cognetta (M5S) - Grazie Presidente.
Solo per fare un attimo il riassunto della situazione rispetto a quanto esplicato rispetto a questa risoluzione. Da ciò che ho compreso io, mi sembra che il nostro Presidente, come al solito, ragioni come il Re Sole, Luigi XIV, che diceva: "lo Stato sono io", lei dice oggi: "la Regione sono io". Lei quindi decide in automatico senza coinvolgere e senza, diciamo così, tener presente che qui c'è un Consiglio, quali sono le cose importanti, quali quelle non importanti, un po' com'è successo - ne abbiamo parlato stamattina - per il discorso della presenza sul palco del Presidente del Consiglio, che non c'era e si è chiarito che è stato uno sgarbo istituzionale, anche in questo caso parliamo di uno sgarbo istituzionale. Ora, vede Presidente, io credo che, al di là del contenuto della risoluzione, lei dovrebbe cominciare magari ad impensierirsi sul fatto che esiste anche un Consiglio, che tale Consiglio ha delle prerogative e che non dovrebbe essere scavalcato nella forma, perché poi diventa uno scavalcamento nella sostanza. Quello che ha cercato di spiegare la collega Certan rispetto a questa risoluzione è che lei teneva particolarmente a questa questione e aveva cercato collaborazione in un collega della maggioranza e poi è stata scavalcata completamente...è passata...
(interruzione di un Consigliere, fuori microfono)
...scusami, all'epoca era Assessore, quindi ancora più divertente...e poi è stato completamente scavalcato tutto quanto il nostro assetto per decisione sua...almeno così ho capito io, poi magari non è vero, Farcoz ha deciso in sua completa autonomia di andare a firmare...
(ilarità in Assemblea)
...magari ce lo può chiarire, non lo so, magari ha deciso direttamente il Consigliere Farcoz o l'ex Assessore. Il punto nodale però è che dovrebbe tenere in maggiore considerazione questo Consiglio, il Presidente del Consiglio, i Consiglieri e le commissioni...forse è questo il punto, non so se è chiara la questione... Grazie.
Presidente - Altri sull'argomento? Non vedo altre richieste. La parole au Conseiller Laurent Viérin.
Viérin L. (UVP) - Merci Monsieur le Président.
Cette initiative nous donne la possibilité, d'un côté, de reparcourir quelques thèmes qui sont liés au patois, au francoprovençal, car probablement pas assez souvent on en parle...ou, mieux, c'est l'occasion pour parler de certaines thèmes, qui, comme cela a été rappelé, nous sont à cœur, mais même dans les personnes qui sont moins sensibles sur ce thème le fait de pouvoir en parler dans cette Assemblée leur donne la possibilité de s'y approcher. Je crois et nous croyons que les questions de contenu unissent, si nous n'avons mal compris, même sur des sensibilités un peu différentes, sur le fait qu'il y a un fond commun à continuer sur cette question de la lutte pour défendre notre francoprovençal.
Sur le fait que la Vallée d'Aoste soit un exemple pour tout ce qui a été fait à partir de l'après-guerre à aujourd'hui pour défendre cette langue, qui est à tous les effets une langue...ce n'est pas un dialecte, même si elle n'a pas eu une koinè: c'est notre langue, c'est notre langue du cœur, c'est la langue que nous avons appris en famille et même à ceux qui ne l'ont pas apprise en famille nous avons donné la possibilité de l'apprendre pour ce reconnaître dans notre Vallée d'Aoste...qui est surtout, d'un point de vue culturel, un bagage linguistique. Ce qui fait la différence entre la Vallée d'Aoste et, par exemple, le Valais ou la Savoie et la Haute-Savoie, c'est que malheureusement une langue pour qu'elle vive il faut la parler et, malheureusement, dans certaines régions cette langue n'existe plus si non dans les personnes âgées, il y a quelques communes dans le Valais...je pense à Evolène qui a le même carnaval que la Combe Froide et qui a un carnaval beaucoup semblable au nôtre, il y a des Communes où ce patois existe et il est semblable au nôtre, surtout en Haute-Savoie. Surtout parce que la France - quelqu'un l'a rappelé - a été centralisatrice depuis toujours, ces langues, les langues régionales, comme les français les appellent, n'ont jamais été reconnues. Il y avait en France un instrument qui s'appelait la patoise, qui était un instrument qu'à l'école on cognait sur les doigts des élèves qui parlaient patois en classe et cette patoise était donnée dans la main de l'élève qui était banni de la classe jusqu'au moment où un autre élève aurait parlé en patois et cette patoise passait de main pour isoler d'un point de vue même humain celui qui parlait la langue différente. En Bretagne, par exemple, il y a encore des pancartes aujourd'hui pour dire qu'il est interdit de cracher et de parler breton. Cela pour dire que l'aptitude de la France centralisatrice vis-à-vis des langues régionales est une aptitude qui a été depuis toujours contre les différences.
Pour venir à la Vallée d'Aoste, nous avons su maintenir cette langue. C'est grâce aux centres culturels, c'est grâce à tout un travail qui...dans les années '70 ont vu une réaction du 1968 hors de la Vallée d'Aoste...une réaction campagnarde à une envie de garder une identité qui était un motif d'orgueil, et là c'est le théâtre populaire, c'est la musique populaire, qui ont su incarner la possibilité de garder le patois. Les institutions sont arrivées après et surtout certains mouvements politiques ont su incarner cette poussée populaire et ont eu un consensus aussi électoral et ont amené dans les institutions l'envie de défendre la langue. C'est vrai, on n'achète pas une culture, mais les investissements qui ont été faits sont importants, car on a investi beaucoup pour ces langues, surtout pour le patois. Dans ces dernières années ce qu'on a essayé de faire c'est de faire devenir le patois pas seulement la langue des valdôtains, mais aussi et surtout la langue de ceux qui n'étaient pas valdôtains.
Abbiamo deciso di far capire a chi non era valdostano che il patois era un motivo in più, era una possibilità in più per sentirsi valdostani, che non era un'imposizione, perché il patois è stato inserito nelle scuole in modo facoltativo, in quest'aula c'è stata una grande discussione sull'inserimento del patois a scuola e non tutti erano d'accordo, anzi. Allora il fatto di dare la possibilità a chi non è valdostano di sentirsi valdostano, di riconoscersi negli elementi culturali della Valle d'Aosta, che sono anche e soprattutto linguistici, attraverso la possibilità di sapere quel pezzo in più, beh, questo, secondo noi, è stato qualcosa di importante. La rivoluzione che ha dato la possibilità a tutti di sentirsi valdostani è anche soprattutto attraverso il patois non imposto. Abbiamo esempi di figli di immigrati che hanno chiesto a casa di essere iscritti ai corsi di patois, dicendo ai genitori: "perché noi vogliamo avere qualcosa in più"...o l'infermiere che, avendo la possibilità di imparare il patois nell'espletamento del suo lavoro, nel curare le persone anziane...il poter dire nella lingua di una persona anche solo una parola per farlo sentire a proprio agio è stato qualcosa di importante.
Pour venir à cette résolution à laquelle nous avons adhéré, c'était surtout, cela a été dit, une question probablement de principe et de procédure. Il était juste donc de le souligner, car c'était un partage qui vient demandé sur quelque chose de fondamental, mais c'est aussi et surtout la possibilité, en effet, de se confronter sur ce thème et surtout la satisfaction de pouvoir dire que ce thème est un thème acquis et soutenu de la part de plusieurs sensibilités. Et cela au-delà des autonomistes, au-delà de ceux qui sont moins autonomistes, au-delà de ceux qui...même si sont probablement aujourd'hui des mots dépassés de par leur valence historique, mais c'est quand même quelque chose qui donne de la satisfaction, car, quand on est unis sur un thème linguistique, c'est important.
Ce qui reste encore à faire sur le thème du patois c'est sûrement des collaborations avec l'extérieur, parce que c'est sûr que comme les suisses, les valaisans sont venus étudier ce que nous faisons ici, il y a des comités qui ont été, disons, instaurés, il y a le patois qui est en train d'être inséré d'un point de vue expérimental dans certains milieux...ce qui est important c'est effectivement d'avoir la possibilité d'être en réseau avec d'autres réalités, pas seulement francophones ou, mieux, pas seulement de l'aire francophone, mais aussi piémontaise. Je pense à Coumboscuro, où les collaborations continues, dans les écoles de Coumboscuro il y a du matériel en patois de la Vallée d'Aoste, nous avons travaillé beaucoup sur le matériel didactique, nous avons...ce qui a été intéressant - nous le signalons à l'Assesseur Rini - c'est que les valaisans ont inventé une application pour l'iPhone ou, au-delà de l'écriture, parce qu'il y a toujours la question comment le patois s'écrit, s'écrit pas...là il y a des années de division sur la codification du patois sans...et nous on a toujours dit: "avant de nous diviser sur le patois, parlons-le", ainsi peut-être nous évitons de le faire disparaître. Il y a une application sur le téléphone où les petits enfants peuvent aller cliquer et ils entendent, avec l'image, la prononciation des mots, et c'est quelque chose qui est en train de prendre pied et qu'on décharge gratuitement, et c'est quelque chose dont d'ailleurs j'aurais parlé à l'Assesseur et dont dans la dernière période on était venus à connaissance.
Voilà, je conclus pour dire que cette initiative avait un peu l'envie de secouer un peu les consciences sur ce thème et, au-delà de qui représente quoi, il est important qu'il y ait un partage avec le Conseil, avec la Ie Commission. Ce qui est important aujourd'hui c'est surtout de ne pas nous diviser sur ce thème et surtout d'avoir la possibilité de travailler davantage. Nous ne connaissons pas...nous avons essayez de demander à quel point est la question du patois à l'école...il y avait eu des difficultés, les enseignants ne savaient pas bien comment s'organiser, que cela était récupéré, il serait important car une action qui n'est pas un spot doit être suivie même dans les années, car si on baisse la garde, on risque effectivement d'avoir un effet qui est dans le temps négatif.
Je disais en conclusion ce qui est important c'est quand on avait produit ce documentaire qui une année a été projeté à la Fête de la Vallée d'Aoste sur une question qu'on posait aux gens: "qu'est-ce que c'est pour toi aujourd'hui être valdôtain", aujourd'hui, pas il y a 100 ans, pas il y a 80 ans, pas il y a 30, pas il y a 3 ans, mais aujourd'hui. Il y a eu des réponses intéressantes de gens qui n'étaient pas valdôtains, qui étaient valdôtains d'adoption ou qui étaient venus vivre en Vallée d'Aoste depuis quelques semaines, qui ont dit: "bien, être valdôtains c'est se reconnaître dans un lieu physique, qui a une culture différente", et pas tout le monde, surtout dans les grandes villes, se reconnaît dans un lieu physique. Nous on se sent valdôtains car on se sent d'appartenir à un lieu physique, qui est la Vallée d'Aoste, et c'est quelque chose d'important si la Vallée d'Aoste garde ses contenus, c'est-à-dire ses langues et surtout le patois. Merci.
Président - Merci. D'autres requêtes d'intervention? Il n'y a pas d'autres requêtes. On passe à la votation? La votation est ouverte. La votation est terminée.
Presenti: 35
Votanti: 14
Favorevoli: 14
Astenuti: 21 (Baccega, Bianchi, Borrello, Donzel, Farcoz, Follien, Fontana, Fosson, Guichardaz, Isabellon, La Torre, Lanièce, Marguerettaz, Marquis, Péaquin, Perron, Restano, Rini, Rollandin, Testolin, Marco Viérin)
Il Consiglio non approva.
Punto 24.02 all'ordine del giorno.