Trascrizione informale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 220 del 18 settembre 1967 - Resoconto

OGGETTO N. 220/67 - Estensione ai ristoranti e ai bars della concessione dei contributi regionali previsti dal provvedimento consiliare n. 156 in data 10.12.1956 e successive modificazioni, per l'incremento e il miglioramento dell'attrezzatura turistica e alberghiera e della ricettività turistica in Valle d'Aosta. (Approvazione di un ordine del giorno e di una mozione)

Cusumano (P.L.I.) - Io credo che tutto quello che si è detto qui nella mozione si è detta tutta la sostanza del problema, tanto più che c'è una legge che estende anche a questi esercizi i benefici che si vogliono dare agli altri esercizi pubblici; noi l'avevamo fatto appunto perché questi bar, queste cose, potessero avere quei contributi di miglioria per poter dare alla Valle una maggiore attrezzatura turistica più adeguata alle esigenze.

Andrione (U.V.) - Je voudrais faire une distinction et proposer les modifications, c'est-à-dire, distinguer entre les bars et les restaurants: pour ce qui concerne les restaurants nous sommes en principe d'accord, nous en parlerons après; mais, pour les bars, il nous semble qu'il y en ait assez en Vallée d'Aoste et, surtout que de ce côté-là, il n'y a pas de "ciccina". Par conséquent, il nous semble un peu exagéré de vouloir encore favoriser et donner celles qu'on appelle des conditions de faveur aux bars, cantines, "pioles", etc... il y en a à ne plus en finir en Vallée d'Aoste.

Du reste, je crois que ces Messieurs de la Junte s'en rendent compte parce que nous avons dû subir pendant plusieurs années, et je crois qu'ils les subissent eux maintenant, les pressions continuelles de gens qui viennent demander de téléphoner au Questeur pour avoir le permis de vente des spiritueux, et autres choses de ce genre.

Par conséquent, nous serions nous de l'avis de ne pas donner des contributions aux bars, surtout pour des raisons entre autres pratiques, parce que je crois qu'il n'y a pas un bar en Vallée d'Aoste qui ne fasse pas d'affaires. Pour ce qui concerne les restaurants nous voudrions prier, si la Junte est d'accord, de mettre comme clause que le style des restaurants qu'on va aménager avec cette loi, les emprunts faits avec cette loi, soit un style, un caractère valdôtain; c'est-à-dire que ce ne soit pas le triomphe de la plastique, de la "formica" et d'autres choses qui, malheureusement, maintenant sont en train de dominer. Il s'agit là d'une question, peut-être marginale, mais qui, quand même, contribue à donner un caractère à un pays et qui a son importance vis-à-vis des touristes et même par rapport à quelque chose de typiquement valdôtain et qui sent le terroir.

Nous faisons une proposition pour une question culturelle aussi: il y a, en ce moment, un vaste mouvement qui tend à dénaturaliser les paysages, les endroits et tout le reste. Si nous ne faisons pas nous une résistance, vu que, comme toujours, la seule vache à traire est la Vallée, si nous obligeons quelqu'un à réfléchir, à penser d'une façon différente et à faire quelque chose de typique, comme il y en a déjà en Vallée d'Aoste quelques-uns, qui ont certainement connu un très grand succès, nous pouvons peut-être contribuer à enrayer ce mouvement de dépersonnalisation du pays.

C'est, si vous le croyez, la proposition que nous faisons pour ce qui concerne les restaurants en priant la Junte de réfléchir que les bars, à notre avis, n'ont pas besoin d'être aidés parce que, malheureusement, ils vendent déjà tout ce qu'ils doivent vendre en très grande quantité.

Caveri (U.V.) - Je partage les conclusions et les propositions du Conseiller, de Monsieur Andrione, mais vous me pardonnerez si je ne puis pas résister à la tentation de relever combien sont étranges les prémisses de cette motion où on lit: "Ho constatato la particolare considerazione che gode l'industria alberghiera reputata, erroneamente, a mio personale giudizio, ...del turismo valdostano... mentre in realtà l'industria alberghiera non rappresenta altro che una delle tante pietruzze che compongono il mosaico dell'attività turistica e paraturistica".

Il me semble que cette affirmation est fort exagérée parce que dire que l'industrie hôtelière ne représente qu'une toute petite "pietruzza" dans la mosaïque du tourisme valdôtain, il me semble que c'est une affirmation qui est dépourvue de tout fondement.

Et puis encore on lit: "L'industria alberghiera occupa uno degli ultimi posti, in quanto rappresenta la soddisfazione di certe inderogabili esigenze fisiche - c'est assez mystérieux comme langage - e mai un richiamo turistico. "Esigenze fisiche", ce sont ces petits temples qu'avait inventés l'Empereur Vespasien qui peuvent être nécessaires pour satisfaire certains besoins physiologiques, mais pas les hôtels, à moins qu'on ne veuille parler d'autres exigences physiologiques d'autres nature, là où on a besoin d'un lit à deux places.

Benzo (D.C.) - Premesso che le considerazioni fatte dal Consigliere Andrione possono avere un certo qual valore, era forse più opportuno che fossero state dette al momento dell'approvazione della legge per la piccola e media industria con l'estensione alle aziende commerciali, in quanto, devo fare presente - penso che tutti i Consiglieri lo sappiano - che i bar e i ristoranti staccati non catalogati come aziende alberghiere - per le quali esiste una apposita legge dell'Assessorato al Turismo che è un'altra cosa - sono aziende commerciali e quindi, esplicitamente, non solo implicitamente, fanno già parte di quella che è stata la legge approvata dal Consiglio regionale, quindi entrerebbero in quei benefici che la legge stessa prevede.

Montesano (P.S.D.I.) - Assessore Balestri vuole...

Caveri (U.V.) - ...non, nous ne sommes pas d'accord avec ce qu'est en train d'affirmer l'Assesseur Benzo - parce que, la thèse soutenue par Monsieur Benzo va au-delà de la motion de Monsieur Pedrini et de Monsieur Cusumano - parce que, si les bars et les restaurants sont déjà compris dans la précédente loi qui concerne toutes les entreprises commerciales, et alors cette motion ne sert à rien du tout: première contestation. Et puis il y a une autre contestation à faire: même si les bars et les restaurants devaient être considérés comme faisant partie de toutes les entreprises commerciales, rien n'empêche que le Conseil accepte et approuve la proposition de Monsieur Andrione qui propose que les restaurants et les bars soient faits selon les caractéristiques qu'a expliqué Monsieur Andrione; il n'y a aucune contradiction avec cela.

Pedrini (P.L.I.) - Io devo dire come questa mozione è stata ripresentata subito dopo che, effettivamente, era stata approvata la legge per la piccola e media industria, il commercio, ecc... da parte del Consiglio regionale. Se, in questo momento, si vuole aderire alla tesi del Consigliere Andrione, nulla vieta che il Consiglio si esprima in questo senso. Però sia chiaro che la mozione era stata ripresentata in quanto, non essendo presenti i Consiglieri proponenti era stata dichiarata decaduta. Quindi essa è stata ripresentata immediatamente e devo dare atto alla Giunta che essa era stata, appunto, sottesa dalla legge che nel frattempo era stata approvata.

Balestri (P.S.I.) - Per quanto mi riguarda noi ci siamo interessati presso le banche per sapere se, nei progetti alberghieri, possono essere compresi anche i ristoranti e bar e la risposta è stata affermativa. Io penso che, siccome dovremo aggiornare la vecchia legge sugli alberghi per le cifre, almeno, che sono, ormai di dieci anni fa, quando la Commissione consiliare prenderà, per quanto mi riguarda, quando prenderà in visione questa nuova legge che vogliamo riproporre, insomma, nell'aggiornare, terremo presente tutti questi postulati, insomma.

Andrione (U.V.) - ...c'est-à-dire que cette matière qui concerne restaurants et bars, matière qui semble plus spécifiquement touristique, soit détachée de la compétence de cette loi à laquelle a fait allusion Monsieur Benzo, et soit rattachée à la compétence du tourisme, pour des questions qui sont évidemment assez claires de compétence: première chose.

Deuxièmement, pour ce qui concerne spécifiquement les bars, vraiment la buvette, l'endroit où l'on va boire le café, ou la cantine du pays où l'on va jouer à la "morra", même si c'est défendu, etc. dans ce cas-là il faudrait, quand même, prendre des dispositions vraiment parce qu'il y a toute une législation en matière du sûreté publique, etc. et il faudrait, quand même, ne pas aller trop au-delà, parce que, comme disait quelqu'un, très justement, d'ici peu nous pourrons faire la liste très courte de ceux qui ne reçoivent pas de subsides en Vallée d'Aoste, liste qui comprendra quelques personnes physiques, et ce sera fini.

Fosson (U.V.) - Moi je constate que, quand nous demandons des éclaircissements avant de voter certaines dispositions du Conseil, et que nous nous plaignons qu'on ne nous donne pas tous ces renseignements que nous demandons, nous avons parfaitement raison, parce que ici, encore une fois, on nous a mené par le nez, on a triché sur la question "degli esercizi commerciali", parce que il y avait une clause qui se prêtait très bien pour détourner l'affaire et on a dit "sono escluse da questa disposizione tutte quelle attività alberghiere e via dicendo...", etc. Personne, quand nous avons demandé plusieurs éclaircissements, a dit que, dans cette loi, il y entrait les bars et les restaurants. On a même dit, comme jusqu'à maintenant, les restaurants ont été traités par la loi "degli esercizi alberghieri" et maintenant, dans ce moment, le docteur Balestri dit: "Noi abbiamo chiesto dei chiarimenti alle banche, se i bar e i ristoranti entrino nella categoria alberghiera". Se ho ben capito ha detto questo, e dice: "Quindi possiamo dare... Il Dr. Balestri ha detto, ha parlato dei bar e dei ristoranti che entrano nelle categorie alberghiere, cinque minuti fa.

Balestri (P.S.I.) - Ho detto, per la precisione, che ammettono a mutuo anche i bar e ristoranti. Ma noi intendiamo, in questo, rimanere a quella che è la categoria alberghiera. Quindi saranno valutati anche i ristoranti, i bar o che, in quelle che saranno le valutazioni di cifre complessive, ecco...

Fosson (U.V.) - ...sì, ma Lei...

Balestri (P.S.I.) - ...no, come bar o ristoranti staccati...

Fosson (U.V.) - ...d'accordo, però ai bar e ai ristoranti che entrano, che sono attinenti alla categoria alberghiera gli viene dato il mutuo. En tout cas je disais que ceci confirme que quand nous demandons certains éclaircissements nous avons le droit de les avoir parce que on trouve toujours le moyen de faire passer quelque chose qui ne va pas, et nous le constatons aujourd'hui avec la question que, dans la question des "aziende commerciali" on a fait entrer les bars et les restaurants.

En tout cas, maintenant cette loi est passée; nous resterons avec les yeux ouverts et avec les oreilles aussi bien ouvertes dans d'autres occasions, s'il sera nécessaire nous demanderons encore des ultérieurs éclaircissements de façon qu'il n'arrive plus ce qui est arrivé quand est passée cette disposition.

Mais, en tout cas, maintenant que cette disposition est passée il n'y a qu'à approuver ce qu'a dit Andrione, si tous nous sommes d'accord, c'est-à-dire que, en tout cas, ces "mutui", ces emprunts qui viennent donnés aux bars et aux restaurants, qui soient attachés à l'Hôtel dans le cas qu'il le donne l'Assessorat au tourisme, qu'ils soient pour leur compte, pour les emprunts qu'on fait à travers l'Assessorat à l'Industrie et Commerce, on les subordonne afin que ces bars et ces restaurants aient, au moins, un cachet local, pour éviter, effectivement, une complète transformation de notre Vallée et avoir ce triomphe, comme on disait, d'un mauvais goût qui se répercute bien des fois, qu'on constate bien des fois.

En tout cas, sur ce point on peut y arriver; il suffit que le Conseil soit bien d'accord sur ce point.

Caveri (U.V.) - Je demande que le Conseil s'exprime et vote sur la proposition d'Andrione.

Andrione (U.V.) - Je présenterai à ce propos un petit ordre du jour, simplement quatre mots que je vais écrire en disant: "Le Conseil délibère que tous ceux qui auront droit à des emprunts selon la loi...", simplement quatre mots pour dire que tous ceux qui auront droit, auront, effectivement, les emprunts de la Vallée en cette matière sur la loi à laquelle a fait allusion Monsieur Benzo, seront tenus à aménager leur restaurant ou leur bar, puisque maintenant c'est fait, dans un style valdôtain. Quatre mots.

Montesano (P.S.D.I.) - Io desidero, desidero, mi scusi l'Assessore Benzo, dare un chiarimento su quello che è stata la discussione in merito ad un punto, cioè quella dei bar e ristoranti appartenenti ad alberghi, e bar e ristoranti come esercizi commerciali. Io dico questo per aver fatto parte, per dieci anni, di una Commissione che è la Commissione per la concessione delle licenze.

Una cosa è il bar e il ristorante annessi agli alberghi, i quali non vengono considerati esercizi pubblici a sé stanti, ma vengono considerati esercizi pubblici, nel complesso alberghiero, tanto è vero che questi ristoranti, questi bar non possono aprire le porte ai clienti fuori dell'albergo e quindi rientrano nell'esercizio alberghiero; gli altri, invece, che sono esercizi commerciali veri e propri, considerati così sia dalla legge e sia anche dalle Commissioni. Perciò, Consigliere Fosson, io mi sono permesso di dire questo, per chiarire questo punto: cioè a dire il bar non è avulso dall'albergo, fa parte dell'albergo: il ristorante fa parte dell'albergo, ma in quanto tale non può prestare la sua attività a favore di persone fuori dell'albergo. Quindi, detto questo, io chiudo.

Fosson (U.V.) - Non corrisponde al vero quello che ha detto Lei, perché ci sono due tipi di licenza: c'è il tipo di licenza del bar e del ristorante che è annesso all'albergo, in cui non possono essere servite che le persone alloggiate, ma ci sono altri ristoranti - questo per la precisazione - altri ristoranti, altri bar, che sono attigui e insieme con l'albergo, hanno il tipo di licenza diversa e possono servire chiunque.

Quindi questo per la precisazione.

Ad ogni modo, adesso è inutile discutere su questo; io ho detto prima quello che pensavo e riterrei che il Consiglio dovrebbe approvare quella che è la proposta del Consigliere Andrione per dare almeno, attraverso questi contributi, che noi diamo anche a queste categorie, di ottenere un qualche cosa, cioè di ottenere un mantenimento del carattere locale; ecco, su questo punto il Consiglio dovrebbe essere perlomeno d'accordo.

Benzo (D.C.) - Penso che sia bene essere molto precisi su questo: innanzitutto ho mandato prendere, anche se la ricordo bene, la legge in modo da essere chiarissimi in Consiglio. Ci sono due leggi: una legge riguarda l'industria alberghiera, e poi vi è stata la legge sulla piccola e media industria che ha avuto l'estensione per le aziende commerciali, di quei benefici che sono stati poi approvati dal Consiglio regionale. La prima concerne la legge sugli esercizi alberghieri, ha una sua determinata casistica e, ad un certo momento, potrà essere presa in esame per una modifica di quella legge anche per gli esercizi bar e ristoranti annessi: questo è lo spirito, la sostanza della mozione presentata, che è stata presentata quando già noi avevamo portato in discussione la prima volta, in Consiglio regionale, l'estensione per i bar e i ristoranti, invece, distaccati, come aziende commerciali. Ma la legge è abbastanza precisa in questo senso e l'abbiamo riletto varie volte: le aziende commerciali sono tutte comprese, quindi bar e ristoranti distaccati. Sono escluse dalla concessione dei contributi regionali suddetti le imprese commerciali aventi un reddito annuo imponibile di ricchezza mobile superiore a lire 2.000.000 - avevano messo - nonché imprese alberghiere per le quali è già prevista la concessione di contributi regionali ai sensi della deliberazione del 10 dicembre 1966 e successive modificazioni.

Qui sta la chiarezza, perché bisogna anche non confondere i due provvedimenti; la mozione quindi, chiaramente concerne questi ristoranti e bar, come ha bene precisato il Consigliere Fosson, che possono essere di due tipi, con superalcolici, come no, ma sempre collegate con l'azienda alberghiera.

La legge poi, per quello che riguarda le aziende commerciali, ha una precisazione molto vasta che è stata anche voluta: nata dalla discussione in Consiglio, dove, appunto, si è voluto tenere in grande considerazione che queste aziende potevano, a un certo momento sembrava fare una corsa alle domande: vi devo dire che, sinora, non vi è alcuna domanda presentata, voi sapete che sono legate a delle garanzie reali e personali. Quindi non è come la legge sugli artigiani, questa legge qui è legata alla concessione del mutuo bancario, su garanzie reali e personali, ma abbiamo messo, per la priorità di giudizio sull'ammissibilità delle domande. Per quanto concerne la Regione, delle imprese commerciali, sarà tenuto conto dell'ultimo reddito annuo imponibile di ricchezza mobile, accertato e definito a carico della Ditta, della natura dell'esercizio, della località di ubicazione e delle prospettive di sviluppo dell'azienda con preferenza delle località depresse di montagna. Abbiamo veramente cercato di favorire queste piccole aziende commerciali, nelle aree più depresse, in località più disagiate. Dove è possibile, abbiamo cercato di vedere già quale era la natura dell'esercizio.

Quindi, vedete che questa volontà del Consiglio era stata espressa, chiaramente, nella legge stessa. Adesso, il fatto poi che questo di più che è stato, perlomeno, evidenziato dal Consigliere Andrione, sulla richiesta, addirittura, di mettere come conditio sine qua non, un cachet locale. A me sembra che, effettivamente, non so, prima di tutto non c'è nella legge e, quindi, diventa una questione di normativa che andrebbe vista anche nella legge stessa, non solo, ma addirittura imporrebbe a tutte queste aziende per le quali, ripeto, è prevista una domanda di mutuo alla Banca, con garanzie reali e personali, di fare un po' una limitazione della loro libertà. Anche la natura dell'esercizio voi vedete che era già prevista. Io direi che questo può essere accettato come raccomandazione alla Giunta, in quanto in questa natura dell'esercizio noi potremo benissimo considerare, anche in base alla località, vuoi Cervinia, vuoi Courmayeur, vuoi Doues, vuoi Ollomont, vuoi il più piccolo paese della Regione, vedere in questo senso. Ma non possiamo, d'altro canto, chiudere effettivamente e dire a queste imprese commerciali, se verranno e faranno domanda di ammissibilità alla Regione, ciò che finora non è stato fatto, vedere di venire incontro in questo senso, cioè noi stessi consigliare e dire: "Signori miei, vedete di mantenere in questa località questo cachet locale" se si tratta, non so quando arriveremo a discendere dalla Valle d'Aosta, se ci saranno altri, la Città di Aosta è una Città, quindi, ad un certo momento, non è il Palazzo di Piazza Narbonne, mi comprende Consigliere Andrione, lì abbiamo fatto bene, lì è il cachet che vogliamo dare noi.

Negli altri bar cerchiamo di indirizzare questa gente, ma non che si possa comprimere la loro...

Bionaz (D.C.) - Monsieur Andrione, moi j'ai lu très attentivement votre ordre du jour: je vous ai déjà dit que, dans la substance, je suis tout-à-fait d'accord. Cependant, je ne voudrais pas que ceci complique les formalités, n'est-ce-pas, complique la procédure pour obtenir les bienfaits de cette loi, parce que vous comprenez, n'est-ce-pas, s'il faut des projets pour l'amélioration de l'aménagement vous compliquez terriblement la question. Alors, je dirais, n'est-ce-pas, puisque dans la loi quelque chose a déjà été dit, est-ce qu'on ne pourrait pas, sur cela j'approuve votre suggestion, c'est-à-dire du moment que les experts vont sur l'endroit pour évaluer le montant des frais et la valeur du local, est-ce qu'on ne pourrait pas dire: "Seront tenus à aménager possiblement", parce qu'il faut laisser quand même une certaine ampleur aux techniciens qui vont sur l'endroit, autrement vous devez présenter un projet et le faire approuver par la Surintendance.

Andrione (U.V.) - En tenant compte des observations de Monsieur Benzo aussi, si au lieu de mettre "possiblement" qui risque d'être trop vague, si on mettait "dans les localités touristiques", enfin pour éviter vraiment qu'une chose de ce genre puisse être imposée dans la Ville d'Aoste, mais dans les localités de montagne...

Bionaz (D.C.) - ...aménager leurs locaux dans un style typique valdôtain vous vous rendez compte si vous allez faire ce discours à...

Andrione (U.V.) - Moi je me rends compte du problème d'Aoste, je me préoccupe de ce qui est arrivé au Breuil; je ne sais pas si vous avez vu, par télévision, je crois il y a deux jours, il y avait un reportage qui aurait dû faire rougir tous les valdôtains, parce que il y avait un reportage sur le Breuil et sur Courmayeur, mais surtout sur le Breuil, où on disait, le Breuil était cité comme exemple typique de ce qu'il ne faut pas faire. Le reportage n'était pas tellement objectif parce qu'il ne disait pas que nous avons perdu deux causes à la Cour Constitutionnelle et il semblait que, contrairement à ceux de Cortina, qui défendent le paysage de leur pays, les valdôtains fassent ces belles choses.

Alors, si vous mettez "possiblement" vous élargissez trop; si vous mettez: "dans les localités de montagne" ...peut-être la loi le dit déjà, mais surtout ceci qui a une valeur de pression psychologique, parce que, comme je l'ai dit à voix à Bordon et à Monsieur Bionaz, il s'agit aussi d'une pression psychologique qui va dans l'intérêt des gens qui font des restaurants et des bars. Il suffit de citer le cas de la Maison de Philippe à Courmayeur; le Grenier à St. Vincent; le K2 à Courmayeur, etc...

Il va dans leur intérêt. Évidemment c'est un aménagement qui est un peu plus cher; comme nous donnons un emprunt nous exerçons une pression dans ce sens.

Bionaz (D.C.) - Cependant, si vous vous ajoutez, n'est-ce pas, tout ceux qui dans les localités touristiques, de montagne, jouissent des emprunts prévus par la loi régionale, n'est-ce-pas, à faveur des entreprises commerciales, s'il s'agit de restaurants ou de bars, ils seront tenus à aménager possiblement leurs locaux dans un style typique valdôtain. Enfin, c'est un peu laisser, naturellement, une certaine ampleur à ceux qui vont les contrôler, mais j'ai peur que ceci complique... cela complique et pratiquement il y a quelqu'un qui n'aurait pas la possibilité, peut-être ceux qui ont plus la nécessité, n'est-ce pas, ils n'ont pas la possibilité de pouvoir jouir de ces...

Andrione (U.V.) - ...excusez-moi, c'est exactement le contraire parce que vous voyez, dans presque toutes les cantines du pays, on élimine ces belles tables en bois, de noyer, épaisses comme cela, pour mettre des tables en "formica" ou autre chose de ce genre, avec le résultat que ces tables sont vendue à 50.000 par les brocanteurs d'Aoste et à 250.000 par les antiquaires de Milan.

Alors, dans ce sens ci, même au point de vue de la valeur commerciale de l'entreprise, nous allons dans l'intérêt et nous faisons une œuvre culturelle, parce que, naturellement, il y a des difficultés, mais si nous choisissons toujours la pente la plus facile, ici la Vallée deviendra un distributeur automatique de subsides, sans aucune possibilité de réagir sur ce qu'on va faire. C'est, vous comprenez, je comprends que cela peut représenter quelques difficultés supplémentaires, mais, quand même, on obtient un résultat qui peut être positif, alors que, pour éviter toutes les difficultés, qu'est-ce qu'on ferait? On pourrait, très simplement, dire: "Présentez-vous, vous ferez tout ce que vous voulez". Nous les aidons, et même, je répète ce que je disais avant, au point de vue purement administratif, nous les aidons trop, mais, quand même, nous exigeons quelque chose sur le plan culturel. Si vous laissez comme cela, moi je sais très bien me rendre compte qu'il y aura des gens qui ne respecteront pas cet ordre du jour, mais, quand même, nous exerçons une pression psychologique sur les gens, nous faisons quelque chose qui va dans le juste sens, même si cela représente quelques petites difficultés. Mais vous voyez très bien, si vous allez à Rhêmes Notre Dame, ce qu'on a fait dernièrement à Rhêmes Notre Dame: il y avait une très belle cantine qu'on a abimée, vraiment abimée, alors qu'elle était typique; si nous faisons une résistance, même si cette résistance n'aura pas tous les résultats que nous espérons, quand même nous avons pris quelque chose dans le bon sens.

Voyez-vous un ordre du jour du Conseil, je vous ai fait l'exemple, je le répète à haute voix, tout ce que nous avons donné pour les maisons rurales, combien de fois nous avons été dupés, et pourtant nous avons fait quelque chose qui est bien, pourtant, et dans ce même esprit, cherchez à encourager les gens qui, même si c'est leur goût personnel, par leur intelligence vont dans cette direction.

Faisons cette pression: regardez, ce n'est pas... les plans doivent être présentés quand même aux banques, parce que les banques ne donnent pas des emprunts sans qu'il y ait un plan. Le projet doit toujours être... alors, dans ce cas, le contrôle n'est pas tellement difficile, parce qu'il s'agit d'une impostation de base.

Bionaz (D.C.) - Je suis tout-à-fait d'accord avec vous sur la substance, il n'y a rien à dire, sur le fond vous avez raison, mais je ne voudrais pas que cela complique terriblement la loi. Alors, je dis, quand vous vous donnez des dispositions aux fonctionnaires qui doivent aller faire des contrôles, et vous leur dites, écoutez, tenez-vous le plus possible à faire respecter l'ambiance valdôtaine, je crois que vous obtenez le même résultat, alors je dirais ceci: même d'accord sur l'ordre du jour ajoutez ce "possiblement", parce que sinon je crois que nous compliquons terriblement les choses. Alors, il y a des choses qui peut-être... "seront tenus à aménager possiblement leurs locaux..." et puis il y aura l'Assesseur au tourisme qui donne des dispositions à ses fonctionnaires de se tenir le plus possible à ces dispositions; je pense que comme cela nous pourrions...

Alors, nous adoptons "possiblement"?

Benzo (D.C.) - Sono perfettamente d'accordo, lo ripeto, anche sulla sostanza: effettivamente non solo c'è questa difficoltà che il Presidente enunciava, ma mi pare che ci sia una volontà del Consiglio, che demanda poi a dei membri del Consiglio stesso, che sono poi dei membri della Giunta, di interessarsi.

Noi lo vogliamo questo: era pacifico che in una legge non si potesse entrare in un particolare così, ma questa volontà è la nostra stessa volontà, dipenderà dai casi, ma l'importante è che i nostri funzionari, del turismo, dell'industria e commercio, quando vanno sappiano precisamente perché le pratiche le portiamo in Giunta ed è la Giunta ancora che comincerà a determinare, prima dell'area depressa da dove arriva, alla ubicazione, alla natura e noi vedremo anche il cachet locale. Quindi perfettamente d'accordo; è solo per non creare delle sovrastrutture di uffici che credete, d'altronde qui, forse non sarà il caso in questo, perché non mi risulta finora che ci sia molta spinta.

Andrione (U.V.) - È una battuta cortissima, semplicemente questo: che questa questione qui comporterebbe molto meno burocrazia e molto meno difficoltà che tutto il resto; cioè l'area, il progetto, ecc., perché le banche i mutui li danno in base a un dossier che è molto spesso, e se in più c'è questa, guardi che, per esempio, si è fatto molto in questa materia con i tetti in ardesia; naturalmente c'è chi lo fa col tetto rosso, non ha mica nessuna importanza, serve come pressione.

Ce qui me préoccupe dans la proposition de Monsieur Bionaz, c'est que ce "possiblement" se prête, déjà au départ, à être détourné: voilà, c'est cela.

Bionaz (D.C.) - ...donner des dispositions aux fonctionnaires qu'ils soient le plus sévères possible.

Montesano (P.S.D.I.) - Quindi questo è un ordine del giorno, non è un emendamento alla mozione.

Allora, chi è favorevole all'ordine del giorno presentato dal Consigliere Andrione, con l'aggiunta della parola "possiblement" proposta dal Presidente della Giunta, alzi la mano.

Contrari? Astenuti? Il Consiglio approva all'unanimità con 34 voti.

Caveri (U.V.) - Domando la parola: chiedo scusa se parlo di un argomento - diciamo che il Presidente del Consiglio potrebbe anche impedirmi di parlare su questo argomento - mais, vu qu'on parle de la nécessité de défendre l'ambiance locale, je voudrais faire une simple recommandation à l'Assesseur Balestri, parce que, en ce moment, on est en train d'abîmer des maisons de campagne avec des décorations tout-à-fait absurdes et vilaines et je regrette de dire que la Commune de Gressan a vraiment la palme dans cette spécialité. Ce n'est pas seulement la Commune de Gressan, parce que à Antey aussi, il y a une maison peinte en vert, couleur mente, qui est horrible; hier j'ai été en haut par la colline de Chezallet, de Sarre; à Gressan il y a une maison qu'on voit de tous les coins de la Vallée d'Aoste, peinte d'une couleur horrible, entre le vert et le jaune: à Gressan il doit y être un décorateur, qu'on dit en Italien plus modestement "imbianchino", qui doit recevoir les matières déjà faites de la fabrique, et alors vous voyez à Gressan, et pas seulement à Gressan, mais aussi en d'autres Communes de la Vallée, des maisons aux couleurs roses, mais c'est vraiment "gelato alla fragola", ou bien le bleu électrique, ou bien un vert à la mente. Enfin, moi je recommande vivement à l'Assesseur au tourisme d'éviter ces horreurs et d'intervenir, faire aussi une circulaire aux syndics, parce que les syndics ils ont la possibilité, ils ont les instruments pour empêcher ces choses, parce que nous nous disons toujours: "L'Administration régionale doit faire ceci, doit faire cela", mais aussi les syndics doivent intervenir dans ces questions parce que, vraiment, c'est le triomphe du mauvais goût.

Au village de Molinaz à Gressan, si vous allez en haut par la nouvelle route qui va jusqu'à Les Fleurs, en direction de Pila, on a abîmé des magnifiques maisons de campagne qui existaient avant, qui avaient un style, qui avaient un cachet, qui avaient leurs dignités et leurs noblesses et on les a modifiées et on a fait des maisons d'une banalité et d'un mauvais goût qui, vraiment, impressionnent et qui nous attristent, parce que c'est un patrimoine qui se disperse.

Montesano (P.S.D.I.) - Allora, la mozione s'intende ritirata o dobbiamo votarla? È approvata... chi è favorevole alla mozione presentata dai Consiglieri... no, no, mi dicono che non è ritirata... è già superata.

Andrione (U.V.) - C'è un principio che dice: ne bis in idem. Qui votiamo una cosa che, a quanto pare, è già votata.

Benzo (D.C.) - Forse è meglio che ripeta, per chiarezza, Consigliere... La mozione concerne l'estensione dei benefici della legge del 1956 e modificazione di quella del 1958, di competenza dell'Assessorato al Turismo, per le industrie alberghiere, ai ristoranti e ai bar; questo è chiaro. Quindi, indubbiamente, valida la discussione su tutto il piano generale, sulla proposta Sua, Consigliere Andrione, che è stata approvata dal Consiglio per tutti i ristoranti e i bar credo bene, non solo per quelli distaccati, ma anche per quelli che non sono ancora compresi nella legge, l'Assessore Balestri dovrà fare ancora questa modificazione. Quindi, per dovere, vuole dire che quando questa chiede l'estensione di quello, nella legge da noi proposta, di estensione per i bar e i ristoranti distaccati, lo richiede per l'industria alberghiera.

Andrione (U.V.) - Sono d'accordo con quanto Lei spiega, ma non vorrei poi che uno potesse chiedere due volte il prestito, una volta come azienda commerciale...

Benzo (D.C.) - ...la legge, gliel'ho detto il riferimento, sarà giusta l'osservazione che nella legge che l'Assessore Balestri presenterà ci sia anche che sono esclusi i bar e i ristoranti non industria alberghiera.

Montesano (P.S.D.I.) - Allora, chi è favorevole alla mozione alzi la mano. Contrari? Astenuti? Il Consiglio approva all'unanimità con 33 voti.