Trascrizione informale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 136 del 13 luglio 1970 - Resoconto

OGGETTO N. 136/70 - Concessione di premi ai produttori di formaggio "Fontina" marchiata, prodotta nell'anno 1969. Delega alla Giunta.

Maquignaz (D.P.) - Il motivo di questi premi di marchiatura è quello di incoraggiare i produttori a migliorare qualitativamente il formaggio fontina. È un provvedimento che risale al 1959, inizialmente di 350 lire per forma, portato poi a 450-500, alle attuali 700 lire per forma e che oggi si ripropone al Consiglio.

Questa mattina è stato distribuito un allegato dove c'è il numero delle forme prodotte nell'anno 1969 con il relativo importo. Le forme, come si vede, sono 163.402 marchiate, e l'importo corrispondente sarebbe di 113 milioni 681 mila.

Vorrei inoltre illustrare un po' qual è l'andamento delle classifiche negli ultimi tre anni, fatto però sul 70% della produzione, vale a dire cioè su tutte le forme conferite alla Cooperativa Produttori Latte e Fontina, perché lì abbiamo i verbali delle classifiche e quindi è più comodo, è più agevole stabilire la percentuale delle varie qualità.

Per quanto riguarda le forme di prima qualità, nel 1967 avevamo il 41,4%, nel 1969 33,6%; per le forme di seconda A: 19,2% nel 1967, 17,1% nel 1969. Le forme di seconda B: 25,5% e 35,2%. Le forme di scarto: 6,1%, nel 1969 4,3%.

Da questi dati si rileva che per quanto riguarda le classifiche, noi abbiamo una diminuzione delle fontine di prima qualità, pari a -8% nei tre anni. Per la seconda A si mantiene più o meno costante; c'è un aumento invece nella seconda B di circa il 10% e una diminuzione dello scarto di circa il 2%, cioè noi tendiamo verso una produzione media direi mediocre e quindi non è che si facciano dei grossi passi avanti in questo momento per la migliorazione della qualità della fontina.

Ritengo che questo sia dovuto in massima parte al fatto della difficoltà di reperire mano d'opera specializzata in questo settore per i piccoli alpeggi e per le piccole latterie, e quindi penso che sia proprio nostro dovere seguire un po', vedere un po' nel concedere i contributi, di invogliare i conduttori di alpeggio a riunire questi piccoli alpeggi di 30-40 capi che non giustificano più la presenza di un casaro specializzato e naturalmente lo stesso discorso va fatto per le latterie, perché le piccole latterie di 100-200 litri sono superate e noi arriveremo a migliorare qualitativamente la produzione solo se avremo delle latterie con 1.200 litri al giorno.

Ho voluto leggere questi dati solo perché il Consiglio sappia esattamente prima l'importo che noi dobbiamo concedere e secondo l'andamento un po' di queste classifiche negli ultimi tre anni.

Manganoni (P.C.I.) - In una passata seduta di Consiglio, quando si trattava un argomento simile, ho avuto occasione di attirare l'attenzione della Giunta ed in particolare dell'Assessore all'Agricoltura, sulla situazione che viene a crearsi in Valle d'Aosta, nel senso che gli agricoltori, gli allevatori che fabbricano la fontina percepiscono dei premi, sotto diverse forme, comunque hanno dei vantaggi economici. Coloro invece che non possono fabbricare la fontina, per una infinità di ragioni che non sto qui ad esporre, quelli non hanno nessun vantaggio economico.

Ora, di fatto cosa avviene. Grosso modo avviene questo: che nell'alta Valle dove maggiore è la produzione di latte e maggiore è l'allevamento, godono di questi benefici; nella bassa Valle, dico in genere, perché avviene anche in zone dell'alta Valle che non si fabbrica fontina, e quindi dove l'agricoltura è più povera, meno redditizia e dove dovrebbero essere maggiormente agevolati, ebbene questi agricoltori non hanno nessun vantaggio.

Io avevo invitato l'Assessorato all'Agricoltura a studiare il problema perché non è, io do atto che non è di semplice soluzione, è da anni che ne parliamo e avrei voluto sentire dall'Assessore interessato se ha impostato questi studi, a che punto si trovano e quando spera di poter far partecipi anche questi agricoltori, che godono meno vantaggi, più poveri, in altri termini, più svantaggiati, anche dei benefici che godono gli altri allevatori.

Fosson (U.V.) - Nous sommes favorables naturellement à donner le prix pour le marquage de la fontine. Les données que l'Assesseur nous a fournies nous font tout de même méditer un instant et vraiment, je ne voudrais pas entrer en d'autres détails en ce moment, mais je voudrais parler des données qui nous ont été illustrées par l'Assesseur.

Avant tout le prix pour le marquage de la fontine a été institué quand nous étions à l'Administration pour un but bien précis. Alors les déchets étaient bien plus nombreux en pourcentage, nous avions une production de fontine qui laissait à désirer, on avait un pourcentage très bas de fontines de première qualité. Ceci était dû en partie au lait malade, parce que nous avions plusieurs vaches malades de mammite, comme j'ai eu déjà occasion de dire, et l'assainissement du bétail sur ce point a donné des résultats qui se sont répercutés favorablement sur la production de la fontine.

Nous avons institué le marquage de la fontine et donné un prix pour les fontines qui pouvaient avoir le marchio, pour aiguillonner les producteurs à faire une production de choix, une production bonne qui est celle qui on peut vendre à un prix rémunératif.

Or, à travers ce que nous avons, à travers les chiffres qui nous ont été données par l'Assesseur, et à travers l'expérience que nous avons faite dans ces dernières années, nous avons vu, que comme on a été un peu large, et ce n'est pas une accusation que je fais à l'Assesseur actuel, à la Junte actuelle, parce que malheureusement dans toutes les questions, dans toutes les choses où l'Administration entre en donnant des subsides, en donnant des contributions, avec le temps on cherche d'être toujours de manche plus large, parce que tout le monde voudrait avoir la possibilité d'avoir ces contributions. Et chacun de vous se rappellera aussi des discussions qui ont été faites dans ce Conseil déjà dans le passé quand nous nous étions rigides sur la question de donner le prix seulement aux formes de fontine qui avaient obtenu le marchio, il y avait qui soutenait qu'on aurait dû donner aussi à ceux qui avaient les fontines de déchet, des fontines di scarto, pourquoi ils disaient si ces gens n'ont pas réussi à faire des fontines bonnes, ils ont déjà une perte directe et alors il faudrait encore les aider.

Or, ceci c'était le contraire vraiment de ce que nous avions institué alors.

Et ici, si nous voyons, à travers les données qui nous ont été données, que nous a données l'Assesseur, nous voyons que la première qualité est passée du 41,4% du 1967 au 33,6% du 1969; la deuxième A a été plus ou moins sur le même pourcentage, parce que nous avons seulement une diminution du 2%, et nous avons au lieu une augmentation du 10% de la deuxième B. Ici moi j'ai déjà eu occasion de dire des choses directement quand nous avons examiné la délibération qu'on devait porter aujourd'hui à l'approbation du Conseil, de le dire dans la Commission de l'Agriculture; mais nous devrions vraiment pour rejoindre le but que nous voulions et que nous devons vouloir encore aujourd'hui si ne voulons pas donner un prime qui est pour toutes les productions, de demander soit au Consortium de production qui donne le marchio, soit à la Coopérative Fontines qui donne exclusivement le prix de marquage pour les fontines qui sont, peut-être il faudra dire: pour la première nous donnons seulement pour la première et la seconde A, parce que la seconde B c'est déjà un ripiego, si nous voulons pas être vraiment, arriver tout de suite directement à pas donner à la seconde B et nous voulons aller avec une certaine gradualité, on pourrait dire: pour la première et la seconde A, qui est la production de choix nous allons donner les 700 lires la forme, et pour l'autre, si nous voulons aller graduellement, nous commençons à diminuer la prime que nous donnons et dans un deuxième temps il faudrait arriver à annuler la prime pour la deuxième B. Parce que sans quoi nous n'avons plus cet aiguillonnement qui doit permettre qui prime effectivement ces agriculteurs et ces conducteurs d'alpage qui font la production la meilleure et que c'est la production qui effectivement on peut vendre.

D'accord, on me dira il faut aider tout le monde, mais alors trouvons un autre système pour aider tout le monde; si nous devons aider tout le monde, nous devons donner des contributions pour tous les alpages, qui aillent à tout le monde, alors ne disons pas que c'est un prime pour la production de choix. Et ici il faut faire aussi attentions, que si nous donnons exclusivement pour une production de choix nous aurons toujours la possibilité de donner cette prime aux agriculteurs, sans quoi si nous généralisons cette prime, nous pourrons être rappelés à l'ordre par l'art du Marché Commun, qui dit "è un aiuto puro e semplice alla produzione" et alors avoir aussi des difficultés pour venir à la rencontre des agriculteurs.

Voilà que moi je dirais vraiment qu'il faudrait ce problème de voir à fond; je sais qu'il est toujours difficile quand on doit restreindre certaines choses, mais d'autre part nous voyons que nous sommes montés maintenant à 133 millions de ce prime, et une grande partie probablement des fontines qui sont di seconda B, ils ont maintenant la prime comme celles qui sont de premier choix.

Je partage pleinement et je ne veux pas entrer maintenant dans une discussion sur ce point, mais je partage ce qu'a dit l'Assesseur, c'est une question naturelle que de petits alpages devront trouver la possibilité de se réunir et travailler leur lait en commun à travers les lactoducs ou à travers le transport d'une autre façon, parce que ce n'est plus possible de maintenir effectivement un fruitier dans de petits alpages de 20-30 vaches parce qu'il est antiéconomique, et la même chose pour les petites laiteries qui n'arrivent pas à travailler un certain quantitatif de lait qui permette d'avoir un fruitier fixe.

Voilà alors je partage ces choses-ci, mais je prierais vraiment et je voudrais un peu entendre l'Assesseur qu'est-ce qu'il dit sur la proposition ou d'annuler directement, peut-être maintenant ne pouvons pas faire ceci pour le 1969, nous ne parlons d'une question pour le 1969, alors je pense que nous devons pas aujourd'hui aller dire: nous ne donnons pas pour le 1969, quand nous n'avons pas avisé avant, mais pour le 1970 nous devrions décider ou de supprimer directement pour la seconde B ou, si pas supprimer, diminuer le montant du chiffre que nous donnons pour le premio di marchiatura, pour la seconda B. Pour la première et pour la deuxième A je suis complètement d'accord.

Savioz (P.C.I.) - Io ho sentito la relazione dell'Assessore; prima avevo letto la relazione, qui, che abbiamo a portata di mano, però questi dati francamente cominciano a far pensare in modo serio al problema; perché 113 milioni con un risultato di avere l'8% in meno di qualità e il 10% in più di seconda B. Allora francamente si comincia a dubitare se questi 113 milioni servono effettivamente a quello che era stato stabilito nel 1959. Io ho l'impressione che anche in questo campo sia ora di rivedere un pochettino le cose e di esaminare i problemi a fondo, perché se si continua di questo passo, noi spendiamo una buona parte del nostro bilancio con dei contributi ai privati per le varie esperienze di carattere agricolo-commerciale, turistico e via di questo passo. Io non so se non comincia a venire il momento che il Consiglio regionale debba prendere in mano determinati problemi, esaminarli con l'attenzione dovuta e direttamente intervenire per risolvere i problemi di fondo, in questo caso di carattere tecnico-organizzativo. Perché è una verità lampante: i nostri alpeggi, coloro che sono proprietari direttamente e che ci interessano e conducono direttamente l'alpeggio, si interessano a fondo, provvedono a rifare gli stabilimenti, provvedono a rifare le strutture, provvedono a rifare le strade, l'irrigazione e via di questo passo. Ma siccome sappiamo che una gran parte degli alpeggi della Valle d'Aosta sono di proprietà di qualcuno e condotti da terzi in affitto, succede che il proprietario in genere prende l'affitto e se lo mette in tasca e buona notte ai suonatori, non si interessa più perché tanto lui non ci sta in montagna. L'affittuario, con la precarietà che c'è della possibilità di reperire il personale che diventa un problema tremendo e non si trova più personale atto e capace a condurre l'alpeggio e costa carissimo; tra l'altro ci sono le obbligatorietà di assicurazione, che una volta non c'erano, adesso ci sono ed è bene che ci siano, però questo grava ancora sempre sulla conduzione dell'alpeggio.

Io non lo so, ma a un certo punto penso che siamo un po' fuori strada, siamo fuori strada e allora io penserei ad uno studio serio in materia e vedere zona per zona. Prendiamo una zona qualsiasi della Valle d'Aosta, dove ci sono diversi alpeggi, esaminiamolo a fondo, quali sono i problemi di fondo, di struttura e di organizzazione che occorrono in quella zona e allora il Consiglio regionale intervenga, ma intervenga sul serio per risolvere questi problemi, perché finché noi continuiamo a dare premi di questo genere qui in gran parte vanno a finire nelle tasche di coloro che non è che sudino molto per realizzare la fontina di prima qualità.

Allora, io non lo so, penso Assessore che sarebbe ora, come in tanti altri campi, l'abbiamo detto questa mattina, mi permetto di ripeterlo adesso, il Consiglio regionale, a mio modesto avviso, sta perdendo un mucchio di tempo nelle piccole quisquiglie di ordine amministrativo che dovrebbero essere risolte dalla Giunta; noi perdiamo il nostro tempo, anziché discutere i problemi di fondo e prendere dei provvedimenti radicali per risolvere i problemi di fondo.

Io non sto a elencare qui quali sono questi problemi, ognuno di noi li conosce, sappiamo bene tutti. Ma la verità è che il Consiglio regionale si perde nelle piccole quisquiglie della piccola amministrazione.

Freppaz (U.V.) - Déclaration personnelle: en principe je suis d'accord naturellement pour les primes d'encouragement aux producteurs de fromage fontine. Moins d'accord cependant sur le système de distribution de cette prime, système qui encourage, qui invite surtout les producteurs à la fabrication de nombreuses formes, formes non proportionnées au poids qui pourraient faire, car au lieu de fabriquer des formes de 13-14 kilos, on trouve malheureusement sur le marché des formes marquées même de 7 à 7,5 kilos. Voilà pourquoi il serait nécessaire que le Conseil étude sur une prime oui, mais par kilogramme, de production marquée.

Nous aurions ainsi l'avantage d'avoir les formes meilleures avec un poids satisfaisant. Or, à ce sujet, je voudrais savoir d'après les données de 163.402 formes, je voudrais l'attention de l'Assesseur à l'Agriculture, les 163.402 formes combien de kilogrammes?

Fosson (U.V.) - Le problème de la fontine ce n'est vraiment pas un problème politique et vous voyez que Monsieur le Conseiller Freppaz dit quelque chose de contraire de ce que j'ai toujours soutenu pour mon compte et moi je répète les motifs de mon compte qu'on doit continuer sur la question des formes. L'Assesseur peut-être répondra et donnera d'autres détails pourquoi il est nécessaire maintenir aussi pour forme au lieu que par kilo, même si l'année passée il était de l'avis de le donner par kilo. Je ne reste pas à dire moi ce que doit dire l'Assesseur. Tout de même la question des formes: on avait établit par forme pour chercher d'uniformiser la production, de rendre plus uniforme la production, parce que la question d'une fontine qui pèse 8 kilos, pas 6, 7 ou 7,6, parce que le standard de production ne permet pas de fabriquer des fontines inférieures aux 8 kilos; s'il y a des fontines sur le marché inférieures à 8 kilos, ne devraient pas être marquées, ceci première chose. Si on marque aussi des fontines qui sont inférieures à 8 kilos, il faut à un certain moment voir avec le Consortium des Producteurs, c'est-à-dire celui qui doit mettre le marchio à la fontine; mais il n'y a pas de possibilité parce que le standard dit que le poids minimum de la forme de fontine qui doit être marquée doit être de 8 kilos.

Et alors la nécessité de uniformer la production de donner par forme, y coutera quelque chose de plus, quand on fait le tour aux fontines, mais on a une production plus uniforme. Tenez présent que mettre des fontines de 13-14 kilos dans une vitrine veut dire que chaque fois qu'on laisse là la coupe de la fontine pour un peu de temps, qui commence à suinter et tout, et après il faut n'en mettre loin une partie.

Ici, il faut aussi à un certain moment orienter, il y a place de Gène qui était habituée avec les fontines grosses de 13-14-15 kilos, sans quoi dans d'autres places on cherche les fontines plus petites et même les hôtels et tous préfèrent avoir des fontines plus petites parce que ils ont à un certain moment, quand ils ont une forte, un fort débit c'est une chose, sans quoi ils ne peuvent le faire.

En tous cas il y a d'autres motifs que je laisse illustrer à l'Assesseur et tout de même moi je suis toujours de l'avis qu'il faut donner par forme et pas par kilo.

Maquignaz (D.P.) - Rispondo per prima a Manganoni; lui dice che avrebbe preferito che l'Assessore avesse portato qualche soluzione per il problema dei formaggi della Bassa Valle, già sollevato. Io gli posso dire quello che noi abbiamo fatto per cercare di venire incontro anche in questa produzione.

L'anno scorso abbiamo tenuto riunioni nella Bassa Valle cercando proprio di vedere se era possibile passare alla costruzione di un caseificio nel qual caso, facendo la fontina sarebbe stato ovviato a questo inconveniente; abbiamo tenuto delle riunioni in tutta la Valle d'Ayas, a Verrès, e non siamo riusciti, per la verità ad avere molti consensi in quanto c'erano molti dubbi e molta diffidenza sulla lavorazione del latte fatta così in grande, soprattutto nella bassa Valle, dove la situazione è diversa ancora che in alta Valle, perché ci sono piccoli "maien", ci sono piccoli proprietari, molto sparsi e quindi se questo problema si pone già per l'alta Valle, evidentemente è ancora aggravato di più nella bassa Valle. Era venuta fuori una seconda proposta, cioè la proposta di potenziare tutte le latterie dei singoli comuni della bassa Valle, fare delle latterie per la lavorazione di 1000, 2000 Kg. di latte al giorno, poi fare una cooperativa di tutte queste latterie, una latteria centrale unica, che si occuperebbe solo della conservazione e della vendita di questo prodotto, cioè del formaggio e burro. È un discorso che stiamo portando avanti, però non l'abbiamo ancora risolto, perché bisogna vedere se c'è la volontà da parte degli agricoltori.

Comunque, dico solo che questo è un problema che noi abbiamo impostato, stiamo seguendo, però, per il momento non è risolto. Vorrei solo, però, a titolo orientativo, dire qual è la quantità, in base ai dati che noi abbiamo raccolto in assessorato, sia del prodotto fontina, sia del prodotto formaggio.

Fontina: noi abbiamo dai 20 ai 22.000 quintali di fontina; formaggio, invece, ne abbiamo dai 4000 ai 4100, quindi siamo nell'ordine più o meno di un quinto, della produzione del formaggio rispetto alla produzione della fontina, e qui non parlo solo del formaggio prodotto in bassa Valle, parlo di tutto il prodotto che abbiamo nella Regione. Dai dati che naturalmente non sono precisi e non sono perfetti, comunque danno una certa indicazione.

Abbiamo fatto lo stesso studio per quanto riguarda le bovine. Noi abbiamo 22.400, 22.500 bovine da latte in tutta la Valle, bovine da latte. Nella Bassa Valle, calcolando un po' approssimativamente, anche dove qui nella Valle fanno il formaggio, noi arriviamo sui 4.200, 4.500 capi; quindi siamo anche lì, più o meno, qui un po' sopra il quinto, ma comunque la proporzione dovrebbe essere quella. Quindi si tratta di vedere adesso, stabilita l'entità della produzione formaggio rispetto alla produzione fontina, che cosa si può fare.

Non possiamo dare un premio di marchiatura, perché il premio di marchiatura è dato unicamente per migliorare la qualità di questo formaggio che ha avuto il riconoscimento della denominazione d'origine; quindi non possiamo farlo per il formaggio questo.

D'altra parte il Mercato comune e il trattato di Roma in modo particolare, all'articolo 92 vieta espressamente qualsiasi intervento sul prezzo dei prodotti lattiero-caseari; quindi non c'è possibilità di venire incontro anche per questo tipo di formaggio dando un premio perché lo possiamo fare unicamente per la fontina, ed ecco di qui il ragionamento che si faceva e che aveva accennato il Consigliere Fosson. L'anno scorso io avevo chiesto al Consiglio se non era opportuno dare questo premio al Kg. e non più per forma; poi ci siamo resi conto che dandolo per forma e magari riesaminando un po' come viene distribuito questo premio evitiamo ancora di essere inclusi nelle norme del trattato di Roma. Se lo diamo al chilogrammo, invece effettivamente noi facciamo un intervento sul prezzo in base a delle quantità e quindi conviene mantenere questo premio per forma e qui rispondo al Consigliere Freppaz, anziché per chilogrammo, mentre l'anno scorso ero stato io stesso a proporre per chilogrammo, però sarebbe pericoloso in questo momento.

Per quanto riguarda invece quanto aveva accennato il Consigliere Fosson, cioè, di rivedere un po' tutta la questione del premio di marchiatura, esaminare se non è il caso di limitarlo solo alla prima e alla seconda A, io direi che anche qui mi pare che sia giustificato questo dal pericolo che domani ci venga imputato questo premio di marchiatura come un intervento sul prezzo e quindi dandolo unicamente per migliorare qualitativamente il prodotto forse noi evitiamo di avere delle questioni o di dover mandare questo provvedimento, prima per l'approvazione alla CEE. Quindi, sotto questo aspetto mi pare che sia utile riunire la Commissione all'agricoltura, oppure alla prima riunione della Commissione agricoltura, esaminarlo un po' dettagliatamente e poi prendere dei contatti anche con la Cooperativa produttori e anche col Consorzio, però prima io direi che sarebbe meglio che la Commissione dell'agricoltura lo esaminasse più approfonditamente per vedere quello che si può proporre, avendo dei dati più completi che io in questo momento non ho.

Al Consigliere Savioz: lui dice "Bisognerebbe esaminare il problema di fondo e non perdere i contributi", cioè i fondi regionali con questi interventi. Io direi che il problema di fondo sia quello che io avevo accennato, sia pure brevemente, nell'illustrazione di questo provvedimento, cioè il problema di fondo è questo: che noi dobbiamo fare in modo che ci siano delle latterie più efficienti, delle latterie che lavorino non meno di 1000, 2000 Kg. al giorno; sono le latterie che danno il reddito maggiore in questo momento, però evidentemente non possiamo più tollerare quelle piccole latterie di 100, 250 litri; ora quando c'è la possibilità di risolvere il problema dei trasporti, questa è la soluzione ideale. Dove invece ci sono delle piccole località sparse e il trasporto verrebbe ad incidere in modo tale, dove annullerebbe questi benefici, lì non c'è niente da fare che continuare la lavorazione di quel piccolo, ma dove è possibile bisogna passare a delle lavorazioni più in grande.

Per quanto riguarda invece la produzione negli alpeggi, siamo anche lì nello stesso discorso, cioè gli alpeggi, noi, è vero, dobbiamo esaminarlo zona per zona, dovremmo farci una cartina della Valle d'Aosta, vedere dove è possibile arrivare a questa concentrazione anche degli alpeggi e dove invece non è possibile farlo per le ragioni di cui dicevo prima, per i trasporti, però dove è possibile, è che noi se non arriviamo a degli alpeggi di 100, 150 capi, quegli alpeggi non potranno sopravvivere, cioè, vivono ancora adesso a stento, ma un domani non potranno sopravvivere; questo, per me, è il problema di fondo; quindi, concentrare i nostri interventi in questi provvedimenti, in queste trasformazioni più sostanziali, ma nel contempo però mi pare che anche questo premio di marchiatura abbia la sua importanza, facendo però un discorso con la cooperativa e con il Consorzio, affinché, facendogli notare questa diminuzione, questo calo qualitativo della produzione si esamini un po' anche secondo loro quali sono gli inconvenienti, per porvi rimedio. Questo è un po' il mio avviso.

Penso che ho già risposto anche al Consigliere Freppaz, perché, parlando prima della questione dei chilogrammi, del premio al chilogrammo, ho già avuto occasione di dire che non è assolutamente conveniente in questo momento; io stesso ero dell'avviso che si doveva passare al premio al chilogrammo perché mi rendevo conto che erano proprio le piccole latterie, i piccoli alpeggi quelli che non avevano la possibilità di suddividere le forme ed avere le forme di 12/14 chili, quindi in percentuale venivano a prendere meno che non quelli che potevano fare tutti forme da 8 chili; però è pericoloso, quindi io consiglierei di continuare a dare il premio a forme e non a chilogrammo. Per il problema invece del formaggio, visto che c'è anche una mozione in Consiglio, avremo occasione poi di dibatterlo ancora più approfonditamente, ma, grosso modo io ho già esposto quali sono le nostre possibilità di intervento per questo prodotto.

Montesano (P.S.D.I.) - Nessun altro intervento? Allora metto ai voti la delibera di cui all'oggetto n. 14, chi è favorevole alzi la mano. Contrari? Astenuti? Il Consiglio approva.