Trascrizione informale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 265 del 15 novembre 1971 - Resoconto

OBJET N° 265/71 - Augmentation de la mesure des contributions pour les toits en ardoises et pour les balcons. (Renvoi de Motion)

Montesano (P.S.D.I.) - Chi vuole illustrare la mozione? La parola al Consigliere Bancod. Sarebbe opportuno che ci fosse l'Assessore al Turismo per poter... allora Fournier per favore chiami l'Assessore al Turismo.

Bancod (U.V.) - Avant tout, je veux faire remarquer que le communiqué de presse de la Vallée n° 274 et certains journaux ont varié les noms des présentateurs de la motion, ce n'est pas bien important mais je tiens à préciser que moi aussi j'ai signé cette motion parce que c'est un problème auquel j'insiste depuis mon élection à Conseiller régional.

Mais malgré notre insistance, les responsables à l'Administration régionale qui se sont suivis ces dernières années n'ont jamais voulu prendre sérieusement en considération l'augmentation des contributions des toits en ardoise et des balcons.

Ce manque de solidarité vis-à-vis de nos paysans est très grave et nous fait penser que la votation unanime de la part du Conseil de notre motion sur l'ethnie valdotaine a été de la part de quelqu'un seulement qu'une pro-forma. Nous observons que plusieurs communes dans de certains endroits cherchent d'imposer les toits en ardoise, que nos pays confinant, Suisse, France, défendent avec orgueil la conservation de leur architecture locale, que les artisans entrepreneurs et spécialistes de la construction des toits en ardoise disparaissent de plus en plus avec le danger d'arriver un jour à l'impossibilité de réparation des vieux toits en ardoise de nos villages que seulement l'intervention de la Vallée peut remettre de l'équilibre dans cette situation, situation que, vu de la part profane, semble insignifiante mais que pour nos paysans est très délicate et disons même grave, que nous sommes quand même un pays de montagnes et que n'avons pas de plaines où ça suffit pour toits les terrasses ou les tuiles de différentes couleurs; que le montant de la dépense est relative en considération de l'argent qu'on dépense pour des raisons bien moins importantes, et en dernier, Messieurs les Conseillers, j'insiste pour l'acceptation de cette motion, parce que avec cette approbation vous êtes sûrs de faire un acte de justice et d'effacer un point noir vis-à-vis de nos paysans.

Savioz (P.C.I.) - Il problema della copertura dei tetti nella Valle d'Aosta è stata sollevata molti anni fa da parte del primo assessore al turismo e quindi il problema era stato affrontato e deliberato nel senso che, per salvare una parte di quella che è la situazione della valle, sarebbe stato opportuno venire incontro per mantenere i tetti in ardesia, cioè in lose, che è un'altra cosa, non sono ardesia, sono lose.

Successivamente il disegno di legge era stato per due volte portato in Consiglio e si era provveduto ad aumentare i contributi, si era anche provveduto a modificare leggermente il testo della legge includendo il trasporto a basto di mulo e tenuto conto della possibilità di fare anche dei balconi che non fossero completamente in legno come era previsto prima, ma bensì con la ringhiera in legno e il fondo in cemento o in altri materiali, pietra, per esempio.

La cosa poi era rimasta ferma fino a un certo periodo, quando da parte nostra era stata presentata una richiesta, una interpellanza, per modificare questo problema, cioè per aggiornare i prezzi, costi, la cosa era caduta nel vuoto, successivamente abbiamo presentato un'altra mozione per chiedere l'aumento ancora di questi contributi. Personalmente ho sollevato il problema nella Commissione del turismo per tre volte consecutive, tutti i membri della commissione del Turismo erano stati d'accordo perché l'aumento fosse stato portato e aggiornato, ma l'Assessore in materia aveva sollevato la questione che avrebbe provveduto a istruire un disegno di legge che fosse completo e che abbracciasse tutta la questione inerente non soltanto ai balconi e ai tetti, ma anche a una parte dei fabbricati e via di questo passo.

Mi ero permesso di dire in quella riunione che il problema posto dall'assessore competente poteva essere giusto, ed era anzi giusto, ma io ho insistito e i membri della commissione, d'accordo con il sottoscritto, la Commissione aveva deliberato di demandare all'Assessore competente lo studio di una legge che abbracciasse tutto il problema ma che nel contempo fosse fatto l'aumento, facendo l'aumento necessario per agevolare e per mantenere la possibilità di fare i tetti.

Tutto questo non ha avuto seguito, motivo per cui a un certo momento mi sono permesso, d'accordo con Crétier e con Tonino, di presentare un disegno di legge appropriato perché venisse mandato avanti nelle commissioni e venisse portato in Consiglio e si desse finalmente corso all'aumento che da tutte le parti si chiedeva.

I motivi per cui questo disegno di legge non ebbe il corso dovuto e da un anno a questa parte sta aspettando per essere portato avanti, io qui non voglio aprire né parentesi né polemiche, non mi piace la polemica per principio, io mi limito soltanto a chiedere questo al Consiglio regionale, all'Assessore competente, al Presidente della Giunta e alla Giunta stessa, anche al Presidente del Consiglio, se mi permette, io chiedo a nome del mio gruppo, e a nome soprattutto degli altri due firmatari, Crétier e Tonino, io chiedo che questo disegno di legge abbia ad andare a buon fine, perché non è onesto e non è giusto che un disegno di legge presentato da un anno non debba avere il suo corso e non debba finire dove deve andare a finire, se poi il Consiglio lo modifichi, lo bocci, lo mandi indietro, faccia tutto quello che vuole, ma noi chiediamo che il nostro diritto di presentare un disegno di legge debba andare a buon fine e non debba fermarsi nelle remore per quali motivi non si è mai saputo.

Quindi, insistiamo su questo, poi il resto lo vedremo.

Montesano (P.S.D.I.) - La parola al Consigliere Manganoni.

Manganoni (P.C.I.) - Sur la protection du paysage et des caractéristiques de l'architecture locale, nous sommes parfaitement d'accord, non seulement, mais c'est un problème que notre groupe, ça fait à peu près trois ans qui l'a soulevé, et moi ici, j'ai les copies des motions que nous avons présentées.

Alors, la première porte la date du 28 février du 1969, ça fait à peu près deux ans et demi; la deuxième du 30 janvier du 1970, elle est signée: Manganoni et Crétier; la troisième c'est du 30 août du 1970, c'est encore signé: Manganoni, Crétier et Tonino. Alors ça fait des années que nous soulevons ce problème, et nous sommes heureux que finalement on décide quelque chose, parce que malgré les engagements de la Junte qui ont été pris, car nous avons présenté ces motions, jusqu'à maintenant rien n'a été fait, et je suis aussi d'accord, qu'on gaspille beaucoup d'argent pour d'autres choses beaucoup moins importantes et des fois on est trop avare sur des problèmes qui devraient intéresser davantage l'Administration régionale.

Je pense qu'il faudrait quand même faire une différence entre les toits des maisons rurales et les toits des autres maisons, d'abord la différence de possibilité économique. Nous, nous savons très bien que les campagnards ne disposent pas des mêmes moyens qu'ils disposent ceux qui construisent les villas, et c'est pour ça que nous en demanderait de maintenir une différence entre les maisons rurales et les autres.

Or, combien, les chiffres, eh bien, non sur les chiffres, ce n'est pas qu'on fasse des questions de base, n'est-ce pas, aussi pour une raison, que les propositions qu'on avait fait nous, on les a faites qu'il y avait deux ans, les prix dans la maçonnerie ont augmenté au moins, au moins du 25%; alors, naturellement, les chiffres qu'on avait proposé alors, il y a deux ans, deux ans et demi, il faudrait les revoir et possiblement les augmenter; seulement il y a aussi les propositions de nos collègues conseillers et alors il s'agirait de voir, d'établir les chiffres.

J'insiste cependant, en faisant des différences entre les maisons rurales et les maisons non rurales.

Freppaz (U.V.) - Monsieur le Président, Messieurs les Conseillers, je voulais tout simplement souligner ici, en Conseil, le but, la nécessité de cette motion.

La bonne initiative prise, depuis longtemps, par notre précédente administration régionale, c'est-à-dire d'encourager la construction des toits en lose et les balcons en bois, elle n'a certainement pas seulement le but de venir en aide aux paysans valdôtains, mais aussi de sauvegarder la valeur naturelle de nos paysages.

Sans aller trop loin je voulais citer ici la délibération du Conseil régional, en date 26 juillet 1963 qui dit: "L'Amministrazione regionale può concedere ad enti, istituzioni e cooperative, consorzi e privati, con esclusione delle società industriali mobiliari, che costruiscono e ricostruiscano interamente i nuovi tetti con ardesia novella, sussidi nella misura di lire 750 il mq. per le case rurali e lire 500 per le altre; il calcolo del mq. è fatto sul tetto a lavoro ultimato et ensuite l'art. 3 - nous avons 2.500 lires pour les balcons complets et 1.500 pour les simples balustrades.

Or, un toit moyen en lose coûte actuellement non moins de 9.000 lire le mètre carré, les balcons ordinaires de 12 à 15 mille le mètre linéaire, ce qui représente un pourcentage de 8% pour les toits et environ le 15, le 20% pour les balcons, tandis que les constructions doivent rejoindre selon nous au moins le trente pour cent.

Nous avons eu une Commission consiliaire au Tourisme en date 16 novembre 1969, Président le Conseiller Ramera, cette Commission, après avoir longuement examiné le problème, nous le voilà renvoyer à une séance successive, tout ayant fait des petites propositions d'augmentation et les voilà...

I contributi di cui al punto uno della deliberazione consiliare n. 134 del 26 luglio 1963 sono portati da lire 750 a lire 1.000 per le case rurali e da lire 500 a lire 600 per le altre.

Il contributo per il trasporto ardesia ecc. - il s'agit de transport -, il contributo di cui al punto 3 della deliberazione viene portato da lire 2.500 a lire 3.000; il contributo di cui al punto 4 della precedente deliberazione viene portato da lire 1.500 a lire 1.800. Il existe encore une proposition de loi présentée par les Conseillers Savioz, Crétier, Tonino en date 13 février 1970 qui précise: case rurali da 1.750 a lire 1.500; altre case da lire 500 a lire 1.000; aumento per trasporti forestali da lire 100 a lire 200, 3 lire al chilometro; balconi e pavimenti in legno da lire 2.500 a lire 3.000; solo ringhiere da lire 1.500 a lire 2.000.

Loi qui a été portée pour deux fois à la Commission consiliaire au tourisme, et que dernièrement encore parmi la Commission compétente agriculture et tourisme en date 24 juin, en date du mois d'avril 1971, et puis encore à notre Commission en date 24 juin 1971, celle-ci vient d'être renvoyée sous proposition de l'Assesseur Milanesio, lequel certifie d'avoir préparé une loi à cet égard et que dans un délai de dix jours pourrait être portée nouvellement à la Commission, cela n'a jamais été fait et voilà les raisons pour lesquelles nous avons senti le devoir de présenter cette motion.

Ramera (D.C.) - Quelli che mi hanno preceduto ultimamente hanno già detto praticamente la storia di questo provvedimento.

Anni orsono, quando io ero presidente della Commissione al Turismo, avevamo discusso in parecchie sedute questo provvedimento e la Commissione era stata favorevole, non solo, ad un certo momento, l'Assessore al Turismo aveva predisposto un disegno di legge che pervenne negli atti del Consiglio in occasione della crisi, e stranamente questo deliberato, questo disegno di legge, non è più venuto all'ordine del giorno; è bastata una crisi, perché sparisse addirittura dall'ordine del giorno, e nessuno se ne facesse parte diligente di presentarlo, e mi sembra che sia un provvedimento importante, tante volte abbiamo visto presentare delle proposte o dei provvedimenti di minore importanza con carattere di urgenza e di questo invece non se n'è più parlato.

In quel disegno di legge si teneva appunto conto sia delle costruzioni rurali che delle altre costruzioni, naturalmente, però, essendo passati due anni, non so se i prezzi da noi allora suggeriti siano ancora all'altezza o molto probabilmente, semmai, si sono modificati in aumento, per cui lascerei alla Giunta vedere se le 2.500 per i tetti e le 5.000 per i balconi siano ancora sufficienti o debbano essere aumentate ulteriormente.

Comunque il nostro gruppo è senz'altro d'accordo per questo provvedimento che va a beneficio di tutti i valdostani.

Montesano (P.S.D.I.) - La parola al Consigliere Chamonin.

Chamonin (M.A.V.) - Nous sommes d'accord sur les motifs qui ont porté à cette motion, je veux quand même me rapporter à ce qu'a dit tout à l'heure le Conseiller Manganoni. Il faudrait quand même faire une différence entre les maisons paysannes et les autres, surtout vis-à-vis de celles à caractère spéculatif.

On parle dans la motion encore de constantes de l'architecture locale, il ne suffit pas, pour construire une maison à caractère valdôtain, de prévoir un toit en lose et des balcons en bois, nous voyons trop de maisons en toit en lose et des balcons en bois qui sont de simples horreurs du point de vue du caractère constructif valdôtain. Couleurs violentes, formes inusitées, revêtements voulant imiter les racards et comme tout ce qui est faux, après quelques années passées sans œuvres de conservation, dénonce en toute sa laideur sa fausseté et surtout son inutilité.

Il faut donc fixer ces caractères authentiques qui font d'une maison construite en Vallée d'Aoste une vraie maison valdôtaine, une maison qui ne dépariera aucunement avec certaines merveilleuses maisons paysannes qui ont laissé nos aïeux.

Fosson (U.V.) - Moi je partage ce qu'a dit le Conseiller Chamonin en ce moment, que ce n'est pas seulement avec les toits en ardoise qu'on puisse sauvegarder les paysages valdôtains, cela nous sommes parfaitement d'accord et il faudra... et là il y a d'autres questions à sauvegarder.

Tout de même sur cette question des toits en ardoise, si nous nous examinons en certains petits villages et j'en cite un qui est à portée de tout le monde, pour faire un exemple, si nous prenons le village des Crêtes de Fénis qui est vraiment sur l'autoroute, qui est un petit joyau dans son sens, nous voyons qu'il a un toit en tuile qui vraiment c'est un poing dans un œil sur la question du paysage et vis-à-vis de ce village, donc je ne veux pas dépenser d'autres paroles, d'autres mots sur cette question. Je pense que c'est une question fondamentale celle de sauvegarder le paysage, surtout de nos villages anciens avec les toits en ardoise.

Tout ceci en partageant ce qu'a dit le Conseiller Chamonin sur les autres points qu'on doit sauvegarder le paysage.

Maintenant, revenons seulement à la question des toits, des subsides, ici nous avons, je ne voudrais pas lire, je pense, le Président me disait si on voulait lire tout ce qui s'est passé vis-à-vis des discussions faites et des motions présentées et des lois présentées pour les toits en ardoise, je pense qui serait peut-être un peu trop long. Moi je voudrais pratiquement, ceux qui ont précède ont déjà dit soit le Conseiller Manganoni, soit le Conseiller Savioz, soit les Conseillers Bancod et Freppaz ont déjà dit, ont déjà fait référence à tout ceci, je ne ferais que répéter en précisant des dates, mais cela n'ajouterait rien à la discussion.

Je voudrais seulement arriver aux dernières réunions qui ont été faites, parce que la Junte dans le passé avait donné ses assurances et ici ce n'est pas la Junte actuelle, il avait donné les assurances pour voir ce problème, quand les trois Commissions ont examiné la loi qui avait été présentée en certain moment n'ont pas exprimé un avis sur la loi pour une simple raison et ceci je parle du 22 avril, de la séance du 22 avril de cette année, du 1971, où il s'était trouvées les Commissions des Travaux Publics, du Tourisme et de l'Agriculture et pratiquement on avait comme encore une fois l'Assesseur Milanesio avait dit qu'il aurait présenté dans quelques jours un dessin de loi qui aurait vu toute la matière et ceci en répliquant à une question qui avait déjà été dite ici au Conseil régional directement, et les trois Commissions ont dit va bien alors, nous examinerons le nouveau dessin de loi, le nouveau projet de loi qui nous sera présenté, mais ce nouveau projet de loi n'a pas été présente et alors les Commissions n'ont plus pu faire rien en ce sens, alors il est très bien la motion d'aujourd'hui que pratiquement sur laquelle je pense que tout le monde qui a suivi ce problème voudra bien se rallier, de façon qu'on arrive à conclure quelque chose sur ce problème, des fois on passe ici sans discussion ou sans quoi passent d'autres... des autres engagements pour des centaines de millions et on ne fait pas de grandes discussions, et pratiquement ici il ne s'agit pas de centaines de millions, mais il s'agit de continuer des subsides qui ont été donnés jusqu'à présent seulement en augmentant le subside parce qu'il n'est plus certainement dans le 1971 on a encore, les prix ont augmentés énormément de quand ils ont été pris, quand on a prises ces dispositions, et alors je pense que au moins, au moins si on veut, si la question, le problème il faut l'étudier plus à fond pour ceux qui sont le collectifs et tous alors d'accord, mais au moins, au moins pour les campagnards qu'on ne fasse pas tant d'histoires, c'est quelques millions par année et alors pratiquement nous ne devons pas ici nous n'envoyons pas à jambes en l'air ce qui est le budget de l'Administration régionale en augmentant une partie de ces subsides.

Alors voilà ce que je voulais dire.

Tonino (P.S.I.U.P.) - Penso che abbia ragione Fosson quando dice che è inutile ripetere tutto ciò che è già stato detto da altri colleghi Consiglieri, il problema è stato lungamente dibattuto in questa riunione del Consiglio ed è stato dibattuto anche in altre riunioni del Consiglio e si tratta ora di mettere in moto in qualche modo o con un progetto di legge o con dei provvedimenti affinché un provvedimento così importante che mai è stato, diciamo, affrontato venga affrontato definitivamente, questo è quello che io ho auspico da questa discussione che è stata fatta.

Pedrini (P.L.I.) - ...Due parole soltanto, nel dire che noi siamo perfettamente d'accordo su questa impostazione, però già in Commissione del Turismo vorrei ricordare al Presidente della Commissione Freppaz, che si era chiesto che con le lose fossero trattati anche quei, quelle determinate tegole nere o grigie che servivano in questo periodo, perché per le lose lo sappiamo benissimo che la Valle offre quello che offre, dopodiché si va fuori a comprarle e allora di allargare a queste particolari tegole che sono uscite ultimamente, che danno una tranquillità per garanzia ecc., e di questo ne avevamo proprio parlato in Commissione del Turismo.

Milanesio (P.S.I.) - È un argomento questo che appassiona il Consiglio e direi giustamente non tanto in riferimento direi alla losa e al legno, ma in riferimento io mi auguro alla difesa delle caratteristiche dell'architettura locale, che vede appunto in questi due materiali un momento della sua espressione, ma non l'unico momento della sua espressione. Questo argomento è stato portato a più riprese in Consiglio, sia in Commissione e non si è arrivati a tutt'oggi a una definizione, a una decisione. Quanto hanno detto in precedenza i Consiglieri Bancod, Savioz, Ramera, Manganoni, Freppaz, Chamonin, Fosson ecc., ecc., è tutto vero e quindi è inutile aggiungere qualcosa, hanno fatto una cronistoria che è esatta ed è anche vero che l'Assessore ha predisposto un disegno di legge che poi non è stato presentato perché c'è stata la crisi, perché abbiamo dovuto portare certe cose alla svelta, ecc., ecc. Ora, che proposta si può fare oggi? Intanto per dimostrare che questo problema non lo si vuole assolutamente insabbiare e nello stesso tempo però per garantirci anche una soluzione direi definitiva del problema stesso e non solo così marginale, relativa ad una parte sola del problema. Nella mozione presentata si indicano due prezzi, 2.500 lire al mq per i tetti in ardesia e 5.000 al metro lineare per il balcone in legno intanto. Intanto, bisognerebbe dire che i tetti sino ad oggi sono stati considerati di due tipi, qui non si specifica di quale tipo, i tetti rurali e i tetti non rurali; i balconi interamente in legno, oppure solo la balaustra, e per questo ci sono due prezzi: 2.500 per i balconi interamente in legno e 1.500 solo per la balaustra, cioè ci sono degli aspetti, degli accorgimenti, direi di carattere tecnico che occorre tenere presenti, non si può deliberare solo per deliberare, per poter dire che si è arrivati a 2.500 lire il mq e a 5.000 lire il ml.

Ora, proprio per evitare che si possa avere il dubbio, l'impressione che si vuole rinviare questo argomento, io faccio una proposta, tenuto conto che ci sono anche dei disegni di legge presentati in precedenza, e che non hanno visto la luce in questo Consiglio, tenuto conto che ci sono anche delle proposte che sono state fatte da altri Consiglieri che non verrebbero tenute presenti in questa mozione, io faccio una proposta concreta di fissare oggi, tra i Presidenti della Commissione, una riunione delle Commissioni congiunte per definire, intanto noi portiamo questo testo che abbiamo preparato, per definire la questione e mi pare che sia una proposta ragionevole, a meno che si voglia a tutti i costi arrivare a deliberare, pur che sia, tanto per dire che siamo passati a 2.500 e siamo passati a 5.000 lire il metro, però ripeto per che tipo di balcone? Per che tipo di case? Per tutti i tetti? Non lo so, noi abbiamo una deliberazione precedente che è articolata, che è abbastanza complessa e adesso ci troviamo con una deliberazione su una mozione molto semplificata, che ha un valore politico, che corrisponde probabilmente a delle indicazioni anche giuste, ma bisogna precisarle queste indicazioni, come linea di direzione. Noi la condividiamo, bisogna però precisare tecnicamente, perché dire 2500 per i tetti non significa, tutto non significa, dire 5.000 lire al ml per i balconi non significa per tutti i balconi perché ci sono dei balconi che hanno un'orditura interamente in legno, altri che ce l'hanno solo parzialmente. Cioè mi pare che la mozione sia un pochettino, sotto questo profilo, approssimativa, anche se la direzione in cui si muove è accoglibile, la mia è una proposta non per perdere del tempo, è per dettagliare sul piano tecnico, se non vogliamo perdere altro tempo, facciamo una riunione nel pomeriggio stesso, non so se mi spiego, però dobbiamo precisare un po' di più, quindi non è un intenzione polemica, la mia, stabiliamo che ci vediamo il pomeriggio prima del Consiglio, però bisogna precisare sul piano tecnico il contenuto, perché così com'è è un po' sommario, noi siamo d'accordo di muoverci in questa direzione, ma vogliamo precisare questo contenuto.

Caveri (U.V.) - J'ai préparé une intervention très dure, que je ne sais plus, parce qu'il me semble que la dernière proposition de Milanesio puisse être acceptée, dans deux sens, que la Commission ou les Commissions compétentes se réunissent cet après-dîner à 4 heures, mais en cas de désaccord, la question devrait être reportée au Conseil, parce que alors, nous demanderons qu'elle soit mise aux voix. Voilà. Évidemment, je n'acceptais pas la première partie de ce qu'a dit M. Milanesio, mais la dernière proposition me semble qu'elle peut être acceptée. Mais, évidemment, s'il n'y aura pas d'accord à 4 heures, alors la motion devra retourner au Conseil et devra être votée.

Montesano (P.S.D.I.) - A che ora vogliono fare questa... Consigliere Savioz. Lasciamo parlare il Consigliere Savioz prima.

Savioz (P.C.I.) - Ecco, io su questo non sono totalmente d'accordo, perché io dico: abbiamo perso degli anni, dove ci sono state delle proposte precise, dove ci sono state delle mozioni, dove c'è un disegno di legge presentato, di dodici articoli. Io non sono d'accordo che così alle quattro del pomeriggio si riunisce le tre Commissioni per decidere, così, su una legge. Io sono del parere che una legge di questo genere qui, debba essere vista molto attentamente e si vedano tutti i problemi inerenti alla legge e non perché è stata presentata una mozione da una qualche parte allora questa volta, perché dei perché si deve passare a tambour battant, no signori. C'è un disegno di legge, noi chiediamo che il nostro disegno di legge venga esaminato, come deve essere esaminato e si proponga, tanto più che i contributi per questi balconi ecc. sono dati in virtù di una legge, e quindi bisogna modificare la legge esistente, non si può cambiare così a tambour battant da 2.000 a 2.500, si deve esaminare la legge, modificare la legge, portare la legge in Consiglio e mandare avanti la questione. Al primo Consiglio, naturalmente, quindi io sono del parere che le Commissioni debbano essere riunite al più presto possibile, entro cinque giorni, sei giorni, se volete, prossimo Consiglio debba arrivare una legge proposta dalla Giunta, se volete, noi non abbiamo nessuna priorità e non vogliamo fare della strumentalizzazione per un problema del genere, ma saremo del parere di vedere una cosa fatta come deve essere fatta e non perdere ulteriore tempo in polemiche o in questioni di questo genere qui.

Il problema è molto grave, molto importante, perché non è soltanto il fatto di aumentare i contributi per tetti e balconi, il fatto è di vedere attentamente quello che la nuova legge propone, noi qui proponiamo una serie di cose, non ultimo il fatto che siamo nettamente contrari a che vengano dati dei contributi per i tetti in ardesia a dei condomini.

Siamo nettamente contrari a che vengano dati dei contributi a dei tetti in ardesia delle case che non hanno niente a che vedere con quello che è l'insieme della Valle d'Aosta.Q uindi, la cosa è molto più importante di quella che può essere una decisione presa a tambour battant, cosi alle quattro del pomeriggio in una seduta di Consiglio, quindi io chiedo a nome del nostro gruppo e penso che anche Tonino sia d'accordo su questo e la cosa venga discussa il più rapidamente possibile, le tre commissioni entro cinque-sei giorni di tempo.

Fosson (U.V.) - Ma ho l'impressione che ci sia stato un... in tutto questo, perché se ben ricordo, prima di tutto questi contributi che vengono dati attualmente non vengono dati in base ad una legge ma in base a una semplice delibera del Consiglio, non credo - guarda che Savioz devi sbagliarti, probabilmente per il momento deve esserci solo una delibera - c'erano le proposte di legge per vedere appunto di legiferare su questo punto, e non facciamo di nuovo adesso tutta la storia, e io condivido quello che dice Savioz, che non è possibile che alle quattro del pomeriggio, guardare una questione di legge, se noi vogliamo varare una legge, quindi se si deve varare una legge bisogna vederla con calma, però se vogliamo tutti insieme adeguare solo la parte, per intanto, solo la parte di contributi che vanno direttamente agli agricoltori per una cosa o l'altra, noi, in base alle disposizioni che ci sono attualmente, teniamo presente quello che è stato detto dall'Assessore Milanesio che c'è per i balconi, ci sono i balconi interamente in legno e quelli che sono misti, cioè quelli che hanno solo la balaustra, questa è questione semplicissima, basta vedere quale adeguamento vogliamo dare e stabilire se prima era 1.500 e 2.500 se si deve portare a 3.000 e a 5.000, è una cosa semplicissima, con l'intesa però che si debba vedere e studiare la legge per tutti quei casi più complessi che sono stati fatti presenti e che abbiamo tutti presente, perché certamente attraverso questa mozione non si voleva adeguare tutti i contributi che possono... esaminare la questione dei condomini o via dicendo, si voleva almeno, almeno passare ad una attuazione, ad un adeguamento del contributo per quelli che sono i tetti che interessano gli agricoltori.

Bancod (U.V.) - Io insisto perché sia votata oggi questa mozione perché troppo si è aspettato, hanno rimandato, e ho paura che rimandando ancora una volta passeranno ancora degli anni e i nostri agricoltori staranno ad aspettare sempre parole. Comunque, io dico questo, ci sono tanti che attendono queste disposizioni, quindi cominciamo a variare questo contributo, anche se si vuole per esempio, prima di riprendere il Consiglio alle quattro, vedere se c'è qualche piccola differenza da ritoccare come c'era prima da 500 a 700 , si possono fare le proporzioni però è meglio che dopo sia riportata in Consiglio, è la legge, è giusto, dice bene anche Savioz, la legge dovrà essere studiata naturalmente, in seguito perché se attendiamo lo studio di tutta questa legge, passerà ancora non so quanto tempo.

Chabod (D.C.) - Io, in linea di massima sono d'accordo con il Vicepresidente Fosson, e cioè di portare subito questa modifica di 5.000 e 2.500 e poi la legge come diceva bene Savioz si dovrà discuterla poi in un secondo tempo, ma purtroppo sappiamo benissimo, discutendo queste leggi, quanto tempo ci vuole, allora direi di portare subito, come diceva anche l'Avvocato Caveri, prima, oggi pomeriggio, riunirci un momentino, per aggiornare un pochino queste 2.500...

Milanesio (P.S.I.) - Le proposte che io ho fatto, intanto, può consentire oggi verso le tre e mezzo, quando vogliamo, di vedere in un comitato di quelli che l'hanno già discusso questo problema, se non ci sarà accordo torniamo in Consiglio, votiamo la mozione, votiamo o non la votiamo, non so se mi spiego. Quindi io insisto su questa questione, non compromette niente questo, se poi non siamo d'accordo si voterà o non si voterà la mozione.

Montesano (P.S.D.I.) - Allora viene accolta la proposta di Milanesio per una riunione di quale Commissione? Turismo, Agricoltura, c'è la questione finanziaria, che...

Milanesio (P.S.I.) - Sia ben chiaro che non è una legge, cioè c'è una deliberazione abbastanza complessa, ma non è una legge.

Montesano (P.S.D.I.) - Prima di tutto è pacifico che non c'è stata mai legge, comunque, però io pregherei l'Assessore Chantel di essere presente a questa riunione. A che ora? Alle 16 e poi il Consiglio lo faremo alle sedici e trenta. Turismo e Agricoltura.

Savioz (P.C.I.) - Presidente, scusi, io chiedo la parola. Va bene, il Consiglio, nella sua maggioranza vuole questo; noi accettiamo questo, questo che abbiamo chiesto da anni e che mai il Consiglio ha voluto accettare. Oggi lo accetta, meglio tardi che mai. Però rimanga ben chiaro, noi poniamo il problema che entro il prossimo Consiglio la legge venga discussa in Consiglio, non accettiamo ulteriori rinvii perché questi sono i veri sistemi per rinviare il tutto, se aumenta di un pochettino i contributi, si accontenta un certo gruppo di Consiglieri e poi la legge hai voglia di considerarla, la legge non torna più, questo io l'ho già detto in Commissione del Turismo, se i componenti della Commissione del Turismo onestamente vogliono riconoscerlo, devono riconoscere che io ho sempre insistito su questo terreno, con la storia dell'aumento temporaneo si rinvia, si rinvia e non si arriva mai al dunque della proposizione, quindi noi insistiamo. D'accordo oggi alle quattro, io questo lo ribadirò ancora in Commissione, ma noi chiediamo che per il prossimo Consiglio la legge venga portata all'ordine del giorno, poi se il Consiglio lo vuole bocciare, lo bocci pure.