Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1385 del 8 giugno 2000 - Resoconto

OBJET N° 1385/XI Adoption du mémorandum pour une politique pluraliste des langues en Europe. (Approbation de motion)

Motion Considérant que le particularisme linguistique - sanctionné par les articles 38-39 et 40 bis du Statut spécial de la Vallée d’Aoste - est un des piliers fondamentaux de l’autonomie de la Région Vallée d’Aoste;

Etant donné que l’éducation bilingue représente une ressource déterminante pour le développement socio-culturel de notre Région et pour nous permettre la participation à la construction de l’Europe des "diversités culturelles";

Considérant qu’une Europe des langues est un moyen pour la construction d’une Europe des peuples dans un cadre de respect des droits de l’homme et de la paix;

Soulignant qu'une politique linguistique mondiale fondée sur le plurilinguisme facilite la communication et la recherche de collaboration entre les peuples et favorise la paix;

Considérant que l’éducation de la jeunesse, partout dans le monde, implique une sensibilisation au dialogue entre les cultures, source de tolérance et de respect mutuel;

Soulignant que la Vallée d’Aoste, en tant que minorité linguistique, a déjà mis en ?uvre un programme important d’éducation bilingue dans ses écoles;

Considérant que le projet d’une éducation bilingue et d’un plurilinguisme européen proposé par l’association internationale "Le Monde Bilingue", non seulement répond au besoin de communication, mais qu’il est de nature à aider les minorités linguistiques à conserver ou à retrouver leurs langues propres sans pour cela porter atteinte aux langues nationales assurant l’unité de la communication dans chaque pays;

Rappelant les résolutions adoptées en faveur de l’éducation bilingue lors de la 18ème et 19ème Conférence générale de l’UNESCO (1974-1976);

Attendu la motion du Conseil des ministres de l’éducation des douze, en 1984, recommandant "la connaissance pratique de deux langues en plus de la langue maternelle";

Attendu le précédent que constitue la motion votée par l’Assemblée des régions d’Europe (ARE) à Madrid, le 2 juin 1989, qui propose une adjonction à la Déclaration universelle des droits de l’homme, concernant le droit de tous à une éducation bilingue;

Attendu l’adoption par le Conseil de l’Europe, le 24 juin 1992, de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires demandant aux Etats et collectivités régionales de donner aux communautés de langues régionales ou de langues minoritaires les moyens de leur existence linguistique, tout en veillant aux langues nationales qui assurent l’unité de communication dans chaque pays;

Rappelant la Déclaration Universelle des Droits linguistiques adoptée à Barcelone en juin 1996 et à laquelle le Conseil régional a adhéré par délibération du 11 décembre 1996 (objet 2311/X);

Prenant en compte la création par le Conseil exécutif de l’UNESCO, en octobre 1998, d’un Comité consultatif pour le pluralisme linguistique et l’enseignement plurilingue;

Attendu la résolution approuvée à l’unanimité des 187 Etats membres de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, au cours de la 30ème Conférence générale de l’UNESCO le 17 novembre 1999 "pour la mise en ?uvre d’une politique linguistique pluraliste mondiale, fondée sur le plurilinguisme";

le Conseil régional de la Vallée d’Aoste

Décide

D’adopter le "Mémorandum pour une politique pluraliste des langues en Europe et l’adoption d’une stratégie du plurilinguisme" tel qu’il a été formulé par le Comité scientifique de l’association internationale "Le Monde Bilingue" et qui a servi de base à la rédaction de la résolution UNESCO du 17 novembre 1999.

F.to: Fiou - Cottino - Martin - Collé - Curtaz

Annexe: Mémorandum pour une politique pluraliste des langues en Europe et l’adoption d’une stratégie du plurilinguisme

(Omissis)

PresidenteLa parola al Consigliere Fiou.

Fiou (GV-DS-PSE)Nous avons présenté cette résolution pour confirmer et renforcer la participation de la Vallée d'Aoste aux initiatives internationales qui ont le but de promouvoir une politique pluraliste des langues en Europe dans le contexte plus large de la construction de l'Europe des peuples et des différentes cultures.

La résolution engage le Conseil régional à adhérer au mémorandum pour une politique pluraliste des langues en Europe et l'adoption d'une stratégie du plurilinguisme tel qu'il a été formulé par le Comité scientifique de l'Association internationale "Le monde bilingue" dont la dernière version nous a été envoyée de Besançon en février 2000, suivie à son tour de plusieurs lettres de sollicitation pour notre adhésion.

Ce mémorandum, qui a servi de base à la rédaction de la résolution UNESCO du 17 novembre 1999, propose des principes politiques et des indications opérationnelles importantes qui pourraient représenter des sollicitations à élever notre débat sur la question linguistique à partir bien sûr de la situation valdôtaine qui va réaliser en particulier dans l'organisation du système scolaire des engagements que le mémorandum propose.

Cela pourrait être l'occasion de réaliser l'idée d'un nouvel ordre linguistique fondé sur le droit des peuples à leur langue et à leur culture, mais s'efforçant de finaliser tout cela à un choix de communication universelle.

Le problème qui se pose c'est celui de la sauvegarde de l'identité linguistique à travers le plurilinguisme, c'est celui de la communication entre citoyens d'identités linguistiques différentes en sauvegardant leurs diversités linguistiques.

Je pense qu'au-delà de ces objectifs il est important l'adhésion au mémorandum aussi pour réaffirmer les liens avec les organisations internationales ayant pour but une politique des langues qui se fait charge de faire grandir en Europe une nouvelle génération de jeunes conscients d'être citoyens de l'Europe et capables de vivre en harmonie parce qu'ils auront accès, grâce à une éducation plurilingue, à une communication plus riche et plus efficace.

Des rapports positifs avec ces organisations la Vallée d'Aoste n'aura que davantage puisqu'ils ouvrent des opportunités en plus pour se faire connaître et apprécier et pour participer à la vie culturelle européenne et internationale.

Pour ces motifs j'invite tous les conseillers à voter cette résolution.

Je profite pour demander une petite correction de la motion, là où il est écrit: "le Conseil décide" de dire "d'adhérer au mémorandum" et pas "d'adopter le mémorandum".

PresidenteÈ aperta la discussione generale.

La parola al Consigliere Frassy.

Frassy (FI)Di questa risoluzione non tanto e non soltanto per la parte impegnativa, sulla quale potremmo anche in parte ritrovarci, ma soprattutto sulla lunga premessa a una parte impegnativa abbastanza sintetica, anche perché richiama un altro documento, non riusciamo a capire quale sia il senso. Ci sembra di capire che il senso di questa risoluzione paradossalmente sia più nelle premesse che nelle conclusioni, contrariamente invece a quello che dovrebbe accadere in tutti i documenti che impegnano normalmente nella parte delle conclusioni.

Quali sono le premesse che ci lasciano perplessi?

Le premesse che ci lasciano perplessi le possiamo riassumere in due passaggi: nella definizione di Valle d'Aosta "? en tant que minorité linguistique?" e nell'affermazione: "? le particularisme? est un des piliers fondamentaux de l'autonomie de la Région Vallée d'Aoste?".

Riteniamo che questi due passaggi siano la prosecuzione di un atteggiamento di tipo isolazionista che ha connotato per molto tempo la Regione Valle d'Aosta nei confronti dei vari momenti di scambio culturale ed economico non soltanto con le regioni italiane, ma con l'Europa tutta.

Qui si parte dal presupposto che l'autonomia della Regione Valle d'Aosta sia fondata sul particolarismo linguistico. Penso che sia molto pericoloso fare un'affermazione di questo genere oggi, nel 2000, quando a Roma, e ieri ne abbiamo avuto un significativo esempio, si sta discutendo anche delle autonomie speciali. Perché se tutto il nostro particolarismo si fonda sulla questione linguistica penso che abbiamo perso in partenza il diritto di rivendicare una certa specialità, anche perché da che mondo è mondo - collega Fiou - le lingue sono state un momento di comunicazione fra realtà diverse; il voler invece insistere sulla differenziazione linguistica, ammesso che ci sia, come un momento di beato isolamento, è sicuramente una deformazione del linguaggio. Il linguaggio è nato con l'uomo per consentire all'uomo di comunicare.

Lo studio di più lingue costituisce un momento di apertura e di comunicazione e noi invece qui andiamo a dire che il fatto linguistico è un momento di particolarismo e che va visto nella sua nicchia proteggendolo ed evitando la contaminazione con le altre lingue espressione delle altre comunità.

Questa è una visione riduttiva dell'autonomia della Regione Valle d'Aosta, anacronistica, inveritiera per certi versi, che non ci sentiamo assolutamente di condividere.

È vero che siamo minoranza linguistica? Penso che questa affermazione, oltre ad essere anacronistica, non tenga conto e rispetto di quella che è la nostra maggioranza linguistica.

Sono convinto che il dibattito, che prima o poi ci sarà, sull'autonomia e sulle riforme istituzionali, se non uscirà da questi luoghi comuni, sarà un dibattito che non ci porterà da nessuna parte come Regione perché parte da presupposti fasulli.

La prima considerazione è di tipo personale e nulla vuol togliere a chi il cognome valdostano non ce l'ha, ma detto da chi il cognome valdostano ce l'ha probabilmente può essere più forte di quanto non sarebbe altrimenti.

Il mio concetto di appartenenza alla Comunità valdostana penso che non sia mai stato messo in discussione da me, ma non per questo ritengo che non iscriversi al partito linguistico francofono voglia dire non essere Valdostani.

Premesso che si può essere Valdostani ritenendosi anche italiani e di conseguenza non sentendosi francofoni, sarebbe opportuno che il concetto di questa mozione fosse coerente sino in fondo.

Il collega Fiou in questo Consiglio tutti lo abbiamo sentito intervenire più volte e penso che questa sia la prima volta o comunque una delle poche volte che si contano sulle dita di una mano che ha fatto un intervento in francese e paradossalmente ha fatto un intervento in francese su un documento che parla di plurilinguismo; quanto meno sarebbe stato opportuno utilizzare il bilinguismo, che è già una versione riduttiva del concetto più ampio di plurilinguismo!

Allora qual è, collega Fiou, il senso di questa risoluzione che è una risoluzione che risale agli anni '70, che pesca concetti che risalgono perlomeno agli anni '70 e che hanno poi avuto tutta una serie di altri passaggi ricordati nel memorandum e nella risoluzione?

Io penso che qui si mandino dei segnali politici, che si utilizzi il concetto di autonomia e di particolarismo per rivendicare una posizione più autonomista di quanto in realtà non sia in questo momento quella dei Democratici di Sinistra.

Sappiamo tutti cosa sta facendo a Roma il partito che rappresenta qui il collega Fiou, sappiamo tutti la linea politica che anche ieri è emersa di netta avversione alle autonomie, ai principi di federalismo.

Sappiamo tutti la difficoltà che a livello regionale i Democratici di Sinistra hanno nel rapportarsi alla maggioranza, di cui sono partecipi, maggioranza nella quale rischiano di diventare un elemento di instabilità e di contraddittorietà soprattutto quando questa maggioranza nelle ultime elezioni amministrative ha avuto un ampliamento a beneficio di quella forza che si definisce autonomista nella definizione stessa, ma anche nei principi che va sostenendo.

Allora, collega Fiou, se questa è una risoluzione che serve a risolvere i problemi dei Democratici di Sinistra, avreste dovuto presentarla nel vostro congresso recente o avreste dovuto comunque presentarla con una vesta diversa e più decente.

Noi abbiamo una visione sicuramente diversa dell'autonomia rispetto alla visione che ha l'Union Valdôtaine, però riteniamo che sull'autonomia i discorsi debbano essere fatti in maniera seria e non strumentale e questo documento, collega Fiou, è un documento strumentale, contraddittorio, anacronistico.

Ho letto il memorandum o il mémorandum, ma non capisco quale sia l'attualità di questa risoluzione perché una parte delle cose sostenute in questo mémorandum il Presidente del Consiglio Louvin, quando svolgeva le funzioni di Assessore alla pubblica istruzione, le ha messe nel suo programma e mi sembra che trovino spazio nel programma presentato da questa maggioranza di cui i Democratici di Sinistra sono parte attiva, avendo anche dei loro componenti in Giunta e un programma al quale la Giunta sta dando applicazione.

Non capisco dove sia l'attualità di questo mémorandum quando parla di una promozione di un'educazione bilingue precoce; non capisco dove sia la novità di quando si fa riferimento a personale d'origine étrangère per veicolare meglio l'apprendimento della seconda lingua; non capisco dove sia la novità quando si fa riferimento nel mémorandum a "l'enseignement d'un certain nombre de matières au moyen des deux langues véhiculaires" che è poi quello che sta accadendo nella scuola valdostana con molte riserve peraltro da parte della nostra forza politica.

Forse la parte innovativa, e qui sarebbe bene che l'Assessore Pastoret facesse riflessione per la sua materia, sta nell'affermazione che noi condividiamo: "? les enfants assimilent fort bien une deuxième langue à condition qu'elle soit présentée comme un jeu et non comme un enseignement?".

È il discorso che la lingua deve essere sentita e non deve essere imposta, altrimenti si ottiene l'effetto opposto rispetto a quello che ci si andava a prefiggere.

Potrei fare tante altre riflessioni; ritengo di non doverle fare in questo momento anche perché il dibattito si sposterebbe su un piano forse diverso e andrebbe molto al di là dei tempi che ci siamo dati se vogliamo chiudere i lavori nella mattinata.

Noi questa risoluzione non ci sentiamo di condividerla soprattutto perché non riusciamo a capire quale sia lo spirito che porta al vaglio dell'aula un documento che ha una premessa esagerata fondata su delle affermazioni che non condividiamo e che si limita a decidere, perché il Consiglio regionale decide, di adottare questo mémorandum. Non riusciamo a capire, collega Fiou, obiettivamente quale sia il senso di questo documento.

PresidenteNon essendoci più nessuno iscritto a parlare, dichiaro chiusa la discussione generale.

La parola al Consigliere Frassy, per dichiarazione di voto.

Frassy (FI)Telegraficamente perché la dichiarazione di voto penso che fosse implicita dalla discussione generale che è stata abbastanza limitata come partecipazione.

Penso che l'assenza di dibattito o perlomeno di riflessione su questa risoluzione sia la miglior conferma dell'imbarazzo che ha il Consiglio sulla risoluzione stessa al di là di quello che sarà l'esito della votazione perché il fatto che affermazioni importanti come dovrebbero essere quelle contenute in questa risoluzione, che non hanno avuto considerazione neppure da quelle forze di maggioranza che comunque voteranno per lealtà di maggioranza la risoluzione, la dice lunga sulla strumentalità del documento - ed è questo il senso che gli voglio dare - presentato dai Democratici di Sinistra.

PresidenteLa parola al Presidente della Giunta, Viérin Dino, per dichiarazione di voto.

Viérin D. (UV) Pour annoncer le vote favorable du Gouvernement sur la résolution présentée par différents Chefs de groupe et pour souligner que parfois le silence est d'or vu que quand quelqu'un reprend du poil de la bête, l'on devrait en écartant des théories délirantes ouvrir un large débat sur ce thème au sein de cette Assemblée. Mais, si ce n'est pas le cas, aujourd'hui nous aurons sans doute la possibilité d'y revenir.

Je veux souligner par contre le sens de l'ouverture de cette résolution et de ce mémorandum qui concorde exactement avec la vocation internationale et la politique plurilingue menée par cette Région.

C'est la raison pour laquelle nous votons cette résolution.

PresidentePongo in votazione la risoluzione con la correzione apportata dal Consigliere Fiou:

Consiglieri presenti e votanti: 28

Favorevoli: 25

Contrari: 3

Il Consiglio approva.