Compte rendu complet du débat du Conseil régional. Les documents ci-joints sont disponibles sur le lien "iter atto".

Objet du Conseil n. 2207 du 23 mars 2023 - Resoconto

OBJET N° 2207/XVI - Question : " Requête d'informations concernant le déroulement des épreuves orales de connaissance de la langue française pour les élèves de l'ISILTEP de Verrès ".

Bertin (Presidente) - Punto n. 31. Risponde l'assessore Jean-Pierre Guichardaz.

Guichardaz J. (FP-PD) - À la première question : " Si ce qui est représenté est vrai ", je confirme que le 24 janvier 2023 la Surintendance aux écoles a publié sur le site webecole le protocole de passation des épreuves orales de langue française degré 13, dernière année d'école secondaire de deuxième degré. A la page 4 du protocole on précise : "Prove di produzione orale. Il calendario delle prove di produzione orale sarà comunicato dalla Soprintendenza agli studi previo accordo con gli esperti somministratori. Il dirigente scolastico provvede a comunicare tempestivamente eventuali problemi legati alla data di somministrazione. Le prove di produzione orale si terranno presso la sede dell'Alliance Française de la Vallée d'Aoste in Via Carlo Promis 3 Aosta. Gli alunni con disabilità o DSA i cui PEI o PDP prevedono la lettura delle prove, o della prova, possono richiedere i file audio del dossier e tempi aggiuntivi, dieci minuti massimi, per la preparazione della prova. Sarà cura dell'alunno segnalare la richiesta al sorvegliante".

Entre le 27 janvier et le 3 février, la surintendance des écoles envoie un mail à toutes les écoles secondaires de deuxième degré pour confirmer la date et le lieu de passation des épreuves orales : "Buongiorno, si trasmette in allegato il calendario delle prove in oggetto per le classi quinta della scuola secondaria di secondo grado che si terranno nei locali della Alliance Française in Via Carlo Promis n. 3 ad Aosta. Si ricorda che il protocollo di somministrazione delle prove CBT, grado 13, e il vademecum sono pubblicati su Web École nella sezione "Prove linguistiche regionali anno scolastico 2022/2023, prove CBT anno scolastico 2022/2023. Cordiali saluti, la segreteria del Dipartimento Sovraintendenza agli studi".

A la deuxième question, " Si oui, de quel facteur a dépendu la non réalisation des épreuves orales au siège de l'école de référence pour l'ensemble des élèves, afin d'éviter des pertes de temps et des désagréments divers. Le 10 février 2023, suite à l'envoi du calendrier des épreuves orales, qui prévoient 5 jours de déplacement à Aosta, pour un total de 148 élèves, l'ISITELP demande de faire passer les épreuves orales de tous ses élèves à Verrès, pour mieux gérer l'emploi du temps. Le 16 février 2023, la surintendance aux écoles, après avoir parlé avec l'Alliance française, confirme à l'ISITELP la possibilité de faire passer les épreuves orales à Verrès et demande au chef d'établissement de contacter directement l'Alliance pour organiser le nouveau calendrier des épreuves susdites. Le 17 février 2023, l'ISITELP écrit à l'Alliance Française pour proposer le nouveau calendrier. Quatre jours, 2, 3, 6 et 7 mars, pour la passation des épreuves orales au lieu des cinq initialement prévus et avec un regroupement des élèves plus fonctionnel à l'emploi du temps et à l'activité didactique. Une journée, le 3 mars, est organisée à Verres au siège de l'école.

La troisième question : "S'il juge correct que l'organisation et les frais de transports soient également à la charge des étudiants et de leurs familles, compte tenu du caractère obligatoire de l'épreuve en question ". A ce propos, je précise que l'année prochaine la surintendance des écoles pourra s'organiser avec les écoles secondaires de deuxième degré pour prendre en charge les frais de transport public des élèves, compte tenu du caractère obligatoire de l'épreuve en question.

Presidente - Per la replica la consigliera Minelli.

Minelli (PCP) - Merci, monsieur l'Assesseur, depuis vos réponses, nous avons eu, avant tout, la confirmation que les infos qu'on avait reçues il y a quelques semaines étaient essentiellement correctes. Vous venez de nous dire que le déroulement des épreuves orales a eu lieu hors des bâtiments des écoles concernées, parce que on avait, je pense, du mal à trouver les examinateurs qui pouvaient faire les examens dans les sièges des écoles ; j'ai parlé de l'ISILTEP, mais j'ai eu quelques infos même sur des autres écoles qui ont eu le même problème.

Vous n'avez rien dit sur le point pour lequel j'ai spécifié qu'au siège de l'Alliance française on avait un examinateur en présence et un examinateur en ligne. Nous sommes convaincues que s'il y a la possibilité de faire des examens oraux avec un examinateur qui est en ligne, alors la même modalité on aurait pu l'employer pour faire l'examen dans le siège de l'école et on aurait évité de gaspiller du temps, parce que plusieurs élèves pour se déplacer de leur maison et se rendre à Aoste doivent employer beaucoup de temps et ils ne peuvent pas rentrer à l'école pour suivre les cours de la matinée, de la journée et, encore, faire retour à leur village dans un temps acceptable. Les moyens de transport, surtout pour ceux qui habitent les vallées latérales, sont limités et ne permettent pas de se déplacer si facilement. Je connais très bien la situation parce que j'habite dans une vallée latérale et pour longtemps quand j'étais étudiante j'employais les bus et mes enfants aussi ils ont fait la même chose, la même histoire encore. S'il est prévu par la loi - et vous l'avez confirmé - qu'il faut soutenir ces épreuves, nous pensons que c'est l'administration qui doit s'engager pour une organisation efficace des épreuves mêmes, pour assurer à tous les élèves les mêmes conditions et opportunités et donc prévoir à l'avance un nombre suffisant d'examinateurs et des modalités plus performantes. Cela ne s'est pas vérifié. Troisièmement, vous nous avez confirmé que les frais de transport cette année ont été à la charge des étudiants. Vous avez dit aussi que pour l'année prochaine on s'organisera différemment - et c'est bien - mais nous pensons que ce n'est pas la première fois que les élèves se déplacent et payent les frais de transport. On sait bien qu'il s'agit d'une dépense modeste, c'est une dépense modeste, mais c'est une question de principe : vu le caractère obligatoire des épreuves, nous pensons que le paiement doit être à la charge de l'administration régionale.

Nous souhaitons donc pour l'avenir une prise en charge du problème en toute sa complexité, pas seulement pour le point de la dépense des moyens de transport. C'est le département de la surintendance aux écoles qui doit bien gérer la situation, je pense que ça serait un signal d'attention pour les élèves et les enseignants, pour leur activité et leur travail, vu que je sais très bien qu'organiser un déplacement, organiser les cours d'une façon qui ne va pas à rendre difficiles suivre pour tous les élèves, ce n'est pas quelque chose de si simple et facile.

Un dernier petit mot seulement pour constater une chose qui m'a un peu frappé et m'a un peu étonné, c'est à dire que la communication de la surintendance aux écoles aux institutions a été faite en italien et on est en train de parler d'épreuves pour évaluer la connaissance de la langue française de la part des élèves. Donc là on a quelque chose qui est un peu étonnant.