Objet du Conseil n. 1805 du 24 février 2016 - Resoconto
OGGETTO N. 1805/XIV - Interrogazione: "Situazione relativa al rinnovo delle concessioni delle acque per gli impianti di proprietà della società CVA S.p.A.".
Viérin M. (Presidente) - Punto 10 all'ordine del giorno. La parole au Président de la Région.
Rollandin (UV) - Merci Président.
Pour ce qui est des questions que le collègue a bien voulu énoncer, je crois que le problème des concessions est un thème très délicat et qui préoccupe le plus l'Administration régionale, nous l'avons dit dès le début. Le fait dramatique est qu'aujourd'hui, tant au niveau national qu'au niveau européen il n'y a pas encore d'indication précise sur ce thème. Je le cite, même s'il n'est pas prévu dans la question: vous vous rappelez la question des autoroutes, on avait essayé de trouver des accords pour prévoir que les concessions puissent être en quelque sorte prorogées, chose qui n'a pas marché, l'Union européenne a fait des remarques. Sur la question des concessions des eaux, le thème est encore plus délicat, car des échéances s'approchent et donc il est évident qu'il y a cette thématique qui peut être présente. Je donne la réponse aux questions tout de même.
Pour ce qui est du premier point, je précise que les concessions accordées à la société CVA expireront en 2029; la société, comme les autres opérateurs de ce secteur, y compris ceux qui sont cotés en Bourse, n'a mis de côté aucune somme en vue de renouvellement desdites concessions. Cela est dû au fait qu'au fil des ans une partie des bénéfices réalisés a été destinée à réserve de patrimoine net, justement pour doter progressivement la société des ressources financières nécessaires pour opérer sur ses marchés ainsi qu'à être compétitive, grâce au recours au levier financier, dans le cadre des marchés publics qui seront ouverts pour le renouvellement des concessions. Il s'agit d'un système alternatif qui a été mis en œuvre et qui permet, au moment donné, d'avoir quand même des fonds nécessaires pour participer.
"Quale sia la situazione relativa al rinnovo della concessione idrica per l'impianto di Champagne II": la situation de la sous-concession de dérivation d'eau à usage hydroélectrique pour l'alimentation de la centrale Champagne II est décrite de manière détaillée dans la délibération du Gouvernement régional n° 1239 du 28 août 2015. Tout de même, en synthèse, elle prévoyait que la concession expirée le 31 décembre 1999 soit prorogée, en vertu de différentes lois de l'État, jusqu'au 31 décembre 2015 (c'est déjà échu). Le renouvellement de la sous-concession n'est cependant pas possible, parce que le décret législatif n° 79 de 1999, appelé décret Bersani sur la libéralisation de l'énergie, modifié par le décret-loi n° 83 de 2012, prévoit que les Régions organisent des marchés publics pour l'attribution des grandes dérivations d'eau à usage hydroélectrique, comme celle de Champagne II. Le Ministre du développement économique aurait dû définir par un arrêté les modalités de déroulement de ces marchés publics avant le 30 avril 2012 (ce qui n'a pas été fait). À ce jour ce décret n'a pas été adopté et, vu qu'il est impossible de lancer un marché public, le Gouvernement régional a estimé opportun de proroger la concession au moins jusqu'à la dernière date indiquée par le décret législatif n° 79 de 1999, c'est-à-dire le 31 décembre 2017. Celle-ci est la procédure qui a été adoptée, après on attendra qu'il y ait des précisions de la part du Ministère.
Président - La parole au Conseiller Nogara.
Nogara (UVP) - Presidente, noi abbiamo presentato questa interrogazione e anche la prossima sulla CVA per avere delle informazioni, per capire, non certo per fare della polemica. Questa l'abbiamo presentata perché, tornando un po' indietro nel tempo, quando ci sono state delle commissioni consiliari a cui anche lei aveva partecipato, si diceva che il punto di criticità è e rimane quello delle scadenze delle concessioni, così come il Presidente Trisoldi su Il Sole 24 Ore dichiarava che l'importanza per la CVA è l'acquisto di nuove concessioni per queste centrali, che ci sono delle centrali come quella di Champagne - e forse ce n'è una più piccola nel 2018 che scade, ma comunque quella di Champagne è scaduta nel 2010 - che è stata rinnovata fino al 2015.
Nel decreto si diceva che le gare sono indette di norma cinque anni prima della scadenza, ma per le concessioni già scadute e per quelle in scadenza entro il 31 dicembre 2017. Praticamente era stata data la concessione provvisoria fino al 2015 per indire la gara e per dare la concessione che doveva essere data entro il 2017. Non mi sembra che adesso la situazione di Champagne sia così, anche perché questo decreto comunque dava anche delle indicazioni su come dovevano essere, perché non si sapeva e non si sa come vengono valutate tutte le centrali che vengono toccate dall'acqua. Qua è già stato definito, perché il nuovo decreto legge demanda ad un regolamento "i parametri tecnico-economici per la determinazione del corrispettivo e dell'importo spettante al concessionario uscente". Se poi non ci si mettesse ancora d'accordo, "se il concessionario uscente e l'Amministrazione non concordano sul corrispettivo spettante al concessionario uscente, questo sarà stabilito da un collegio di tre soggetti specializzati nominati uno per uno delle parti, uno dal Presidente del Tribunale delle acque territoriali competente". Adesso mi pare ci sia stata la sentenza di primo grado in cui è stato dato ragione alla CVA per le accise, ma ci sono ancora due gradi di giudizio, perciò sono tutti soldi che la CVA non dovrà più versare, perché ha già versato, questo è positivo e speriamo che continui così. La prima sentenza è andata bene, ce ne sono altre due e poi vedremo, ma quello che volevamo capire è se c'era un accantonamento di soldi per questa situazione così importante. Me l'ha spiegato, e la ringrazio. Speriamo, perché anche dalle dichiarazioni di Trisoldi su Il Sole 24 Ore si faceva accenno ai problemi che aveva l'Amministrazione, al fatto che CVA ha distribuito dividendi per circa 165 milioni tra il 2007 e il 2012 e, in più, anche ai prestiti fatti alla Regione. Tutti questi soldi teoricamente dovrebbero poi tornare per poter avere di nuovo la concessione delle acque per questa società così importante per la Valle d'Aosta.