Objet du Conseil n. 1168 du 22 avril 2015 - Resoconto
OGGETTO N. 1168/XIV - Interpellanza: "Situazione dello stato dei lavori di restauro e allestimento museale del Castello di Aymavilles".
Presidente - Punto 17 all'ordine del giorno. La parola alla Consigliera Morelli.
Morelli (ALPE) - Merci Monsieur le Président. Bien retrouvés, chers collègues.
Dopo il Castello di Saint-Pierre di cui ci siamo occupati questa mattina, oggi rivolgiamo la nostra attenzione ad un altro importante monumento che è sito nella stessa zona, zona che è particolarmente ricca di antichi manieri che l'Assessore conosce bene, e che, opportunatamente collegati in una rete organizzata, potrebbero costituire un importante richiamo turistico e culturale: il Castello di Aymavilles, bene di proprietà regionale, tutelato ai sensi del Codice dei beni culturali che, se non vado errata e se non sono cambiati i programmi, dovrebbe accogliere la collezione d'opere d'arte dell'Académie de Saint-Anselme, una volta restaurato e poi restituito alla fruizione e al godimento del pubblico.
La nostra iniziativa prende spunto dalla delibera della Giunta regionale n. 435 del 27 marzo 2015 con la quale è stata approvata una perizia di variante suppletiva per i lavori di restauro, consolidamento e allestimento museale del Castello di Aymavilles, variante determinata dall'insorgenza di criticità definite "impreviste e imprevedibili", di cui chiediamo all'Assessore di voler illustrare le motivazioni, vista anche la conseguente proroga dei tempi di esecuzione dei lavori, tempi di esecuzione (è opportuno ricordarlo) il cui iter è iniziato ormai dieci anni or sono, nel 2005, con l'Assessore Teresa Charles, dieci lunghi anni assorbiti in larga misura dalle fasi di progettazione. Ora, la delibera ci informa che l'intervento di restauro è in fase di regolare esecuzione, ma giustamente i cittadini si interrogano su quale sia lo stato dell'arte di questi lavori e su quanto tempo ancora dovrà trascorrere prima che questo importante e suggestivo monumento - che tra l'altro è inserito in un contesto paesaggistico molto bello, pregevole, che vede valorizzata appieno una coltura tipica della nostra regione, la coltura vitivinicola, la quale costituisce un fiore all'occhiello della nostra agricoltura - possa aprire le sue sale al pubblico.
La nostra interpellanza va quindi nel senso di capire quali sono i tempi di esecuzione previsti al fine di rendere fruibile il castello e se nel frattempo vi è l'intenzione di riproporre un'attività già proposta in passato che ha ottenuto grande successo da parte del pubblico, che permette di fruire parzialmente del monumento, ma anche di capire, di permettere ai cittadini di toccare con mano quali sono gli interventi di restauro che vengono fatti (mi riferisco alle iniziative di cantiere aperto). Queste sono le nostre questioni. Assessore, l'ascoltiamo con molto interesse. Grazie.
Si dà atto che dalle ore 15,45 assume la presidenza il Vicepresidente Follien.
Follien (Presidente) - Per la risposta da parte del Governo, la parola all'Assessore Rini.
Rini (UV) - Merci Monsieur le Président. Tout d'abord je vais répondre d'une façon plutôt technique aux questions que vous avez posées, collègue, et après, peut-être à la fin, on fera quelques considérations ensemble de caractère plutôt politique, même sur les suggestions que vous avez fait à la fin de votre intervention et que je partage.
Pour ce qui est de la première question, sur les travaux de restauration et d'aménagement, dès l'an 2000, grâce à la volonté générale de mettre en valeur le Château d'Aymavilles et aussi son parc, une minutieuse activité d'analyses, d'études et de recherches sur ce monument a été lancée afin de procéder de manière correcte du point de vue méthodologique à la réhabilitation et à la conservation de ce bien patrimonial. À ce jour la somme dépensée s'élève à quelques 3,5 millions d'euros en sus d'une activité de diagnostic préalable comportant des relevés, des études, des stratigraphies et des sondages, le confortement et la restauration des façades du château (ceci, inclus les coûts de échafaudage indispensables à la réalisation même des travaux en cours). Par ailleurs, afin de finaliser le projet de valorisation, l'avant-projet, le projet définitif et le projet d'exécution des travaux déjà réalisés ont été déjà payés, de même que l'intervention de réhabilitation de l'intérieur et l'aménagement muséographique qui sont actuellement en cours. L'enveloppe de 3,5 millions d'euros couvre également le payement des deux états d'avancement des travaux concernant le premier lot des interventions de réhabilitation, de confortement et de modernisation des équipements lancé pendant l'été 2013 (ce que vous avez rappelé avant). Je vais vous donner après tous les détails des dépenses d'une façon particulière.
Pour ce qui est de la deuxième question, après une première phase de mise en place du chantier juin-septembre 2013, les travaux se sont développés tant à l'intérieur du château (pour le démontage et la préparation à la restauration) qu'à l'extérieur (sur la plateforme située au nord du château, limitativement aux ouvrages nécessaires à la réalisation des centrales technologiques souterraines prévues par le projet même). Après la première phase de dégazonnage, qui est environ de 50 centimètres, il est apparu que les fouilles seraient particulièrement complexes (et je viens à la motivation même du retard) à cause de la découverte de vestiges de structures architecturales présentant un fort intérêt archéologique et liés à l'histoire ancienne de tout l'ensemble de ce monument. Les fouilles menées à partir de ce moment selon des techniques archéologiques ont atteint la profondeur nécessaire pour mieux comprendre l'importance des vestiges qui ont été retrouvés. Malheureusement, même en raison de la remarquable expansion de ceux-ci en ce qui concerne leur superficie...mais pas seulement la superficie, aussi leur profondeur et leur planimétrie...il s'est toutefois avéré nécessaire pour éviter la destruction totale desdits vestiges d'envisager les variantes possibles afin de trouver un autre emplacement pour lesdites centrales technologiques (donc le déplacement des centrales). À l'issue des investigations supplémentaires réalisées, il est apparu que le seul emplacement pouvant accueillir les nouvelles centrales technologiques situées hors des sites présentant un intérêt archéologique et ne comportant pas d'impact au niveau même du paysage se trouvent dans le sous-sol, à proximité immédiate de la petite place au nord du bâtiment de la Grandze. Encore, lors des opérations de nettoyage et de remise en état d'une des parties des surfaces peintes, il s'est avéré nécessaire de modifier partiellement la méthode de nettoyage au vu de la consistance réelle des matériaux et de l'état de conservation des couches picturales présentes. Et, encore, en ce qui concerne le démontage des planchers et des possibilités concrètes de passage du chemin de câbles pour les équipements (pour se comprendre dans les espaces techniques et même sous les planchers que je disais avant), il a fallu modifier légèrement le projet aussi bien pour le chemin de câbles que pour le corps d'éclairage et le corps de chauffe afin de mieux préserver le monument et ses structures et, en même temps, d'assurer leur conformité à la réglementation en matière d'équipement de construction et, surtout, de sécurité.
Pour ce qui est de la troisième question, pour l'exécution des travaux du premier lot de réhabilitation et de confortement 1.065 jours naturels et consécutifs sont prévus à compter de la remise du site du chantier, en plus des interruptions pour l'expertise mentionnée ci-dessus et des autres jours accordés. Le nouveau délai de fin des travaux est donc fixé au début de l'année 2018. Il sera ensuite procédé à la réalisation du deuxième lot concernant l'aménagement muséographique du site, des opérations qui devraient durer environ à peu près un an et se terminer entre fin 2018 et les premiers mois de l'année 2019. Il faut ajouter à cela les délais administratifs liés à la réception des travaux et les délais techniques précédant l'ouverture du musée estimés à peu près d'environ six mois. Il est donc possible de prévoir l'ouverture complète et totale de ce site entre l'été 2019.
Pour ce qui est de la dernière question, lorsque les conditions du chantier et l'avancement des travaux permettront d'accéder au site en toute sécurité, que les résultats attendus en fin de chantier deviendront lisibles et que cela n'entravera l'activité des entreprises, il sera bien sûr possible (donc on va accueillir avec de la faveur votre suggestion) d'organiser avec la collaboration de ces mêmes entreprises un événement de ce type (comme vous l'avez bien rappelé, les chantiers ouverts au public) qui permettra d'illustrer les choix opérés, la complexité des travaux et même de rendre accessible ce site dans une phase où, comme on a vu, les temps sont quand même des temps encore assez longs.
Noi condividiamo quindi assolutamente lo spirito che lei richiamava, di valorizzazione dei siti sul territorio e anche di messa in rete dei diversi siti. Sicuramente quello in oggetto oggi ricopre un ruolo importante e c'è la massima volontà di andare in questa direzione anche attraverso l'organizzazione di eventi che, benché non prevedano l'apertura totale del sito, ne permettano però comunque una valorizzazione in questa fase di sviluppo e di recupero. Credo quindi che si possa e si debba tranquillamente percorrere questa direzione.
Presidente - Per la replica, la parola alla Consigliera Morelli.
Morelli (ALPE) - Merci Monsieur le Président.
Assessore, noi comprendiamo bene che il restauro di un monumento storico sia cosa complessa, in particolare quando poi vi sono ritrovamenti antecedenti che vanno a complicare ulteriormente i cantieri. Tuttavia non possiamo nascondere la nostra grande delusione nell'apprendere che fino al 2019-2020 il Castello di Aymavilles non potrà essere visitabile. Vent'anni ci vogliono per portare a compimento un restauro di questo tipo!
Mi permetta alcune considerazioni politiche. Il Codice dei beni culturali su cui si fondono tutti gli atti che competono al suo Assessorato per quanto riguarda la valutazione dei monumenti parla sicuramente di protezione e conservazione dei monumenti, ma sono attività che non devono essere fini a loro stesse, bensì devono essere svolte in un'ottica di valorizzazione, di utilizzazione e di fruizione dei monumenti stessi. In poche parole le risorse che vengono utilizzate per conservare, restaurare, impedire che i beni culturali si deteriorino devono essere finalizzate soprattutto a rendere vivi, fruibili e anche produttivi i beni culturali. Credo di non dire niente di scandaloso. La sfida sta nel fatto che questo patrimonio, costituito dai castelli che contraddistinguono buona parte del nostro territorio regionale, au même titre que dans d'autres régions prestigieuses de l'Europe qui fondent leur renommée sur cet aspect, è un capitale non solo culturale, ma anche economico che va utilizzato, meglio, io credo, sicuramente di quanto noi stiamo ancora facendo. Nella zona interessata dal Castello di Aymavilles, nel raggio di 2 chilometri vi sono 4 castelli: il Castello di Saint-Pierre, il Castello Sarriod de la Tour, il Castello di Sarre, il Castello di Aymavilles, per tacere poi del Castello di Châtel-Argent, che non è un castello che possa essere recuperato come gli altri, ma che è assolutamente suggestivo e interessante. Io credo che dobbiamo ripartire da questo capitale con grande convinzione e con rapidità. Il recupero del ponte acquedotto di Pont d'Aël, che è stato fatto in tempi brevi, credo ne sia un esempio, che possa rappresentare un esempio di come si possa arrivare a risultati concreti quando vi è la determinazione necessaria. È evidente che non sono comparabili i due recuperi, me ne rendo ben conto.
Tornando ai castelli, il marchio dei castelli della Loira è un marchio che ha 40 anni e che ha permesso di portare allo sviluppo di una regione della Francia anche piccole località, attirando un numero di turisti sempre crescente, ha portato allo sviluppo anche località minori. Io credo che, fatte le dovute proporzioni...sarà forse presuntuoso da parte nostra, ma riteniamo che quel tipo di modello possa venire applicato anche alla nostra regione, andando a creare delle reti, facendo conoscere il nostro patrimonio, cosa che, mi permetta, Assessore...vedo che si confronta giustamente con l'Assessore alle finanze a cui compete il patrimonio...facendo conoscere, valorizzando il nostro patrimonio anche attraverso soluzioni innovative di compartecipazione del privato. Cultura, turismo e ambiente devono essere posti al centro della programmazione, ma per fare questo bisogna rendere fruibili al più presto siti come il Castello di Aymavilles. Evidentemente la soluzione dei "cantieri evento" è una soluzione parziale che risponde parzialmente alla domanda di fruibilità.
Quindi veramente, Assessore, il nostro invito è a percorrere questa strada con molta convinzione e soprattutto con rapidità, perché il tempo passa e stiamo perdendo grandi occasioni per la nostra regione.
Presidente - Punto 18 all'ordine del giorno.