Compte rendu complet du débat du Conseil régional. Les documents ci-joints sont disponibles sur le lien "iter atto".

Objet du Conseil n. 808 du 22 octobre 2014 - Resoconto

OGGETTO N. 808/XIV - Interpellanza: "Interventi per incrementare l'attività fisica e sportiva nelle scuole".

Président - Pour l'illustration, la parole à la collègue Certan.

Certan (ALPE) Merci Monsieur le Président.

Madame l'Assesseur, nous vous proposons à nouveau un thème sur lequel on s'était déjà penchés au début de 2014, en printemps, que nous souhaitions et nous espérions résolu, mais qui en fait il s'est représenté à nouveau au début de cette année scolaire et il indique donc qu'aucune solution a été cherchée ou a été trouvée. Quand même, je vous avoue, Madame l'Assesseur, que je me trouve un peu en difficulté à penser que dans une semaine on aie repéré de l'argent pour le Casino de la Vallée (60 millions d'euros), et pour destiner 10-15 mille euros aux écoles il faut toujours mendier et demander l'aumône. Il n'y a même pas une heure que la collègue Morelli a soulevé déjà ce problème, je sais que peut-être vous retenez qu'il ne vous concerne pas, mais à mon avis il faudrait quelquefois être attentifs sur cela. Pourtant la raison à la base d'un investissement dans l'activité sportive et physique dans l'école est pleinement justifiée, je le rappelle à nouveau (je l'ai déjà souligné beaucoup de fois, et d'autres collègues l'ont fait), justifiée et immédiatement oubliée, je dirais, depuis toujours...mens sana in corpore sano, citaient les romains, et nous trouvons aujourd'hui, dans les 10 points de la Buona Scuola...le point n° 9, vous savez, s'appelle Cultura in corpore sano. Donc vous voyez que ce sont des thèmes qui reviennent, qui retournent et qui font partie de la vie des élèves et, après, de l'homme. Dans ces points, et en particulier au point n° 9, Cultura in corpore sano, on dit: "Abbiamo bisogno di introdurre l'educazione motoria e lo sport a scuola, farlo significa aumentare l'inclusione sociale, contrastare il bullismo e la violenza, promuovere la crescita sana ed equilibrata dei bambini e dei ragazzi ed è anche una fondamentale politica per la salute. Nel confronto fra i 27 Paesi OCSE l'Italia è l'ultima per numero di bambini che praticano l'attività fisica moderata o intensa ogni giorno e questo ha un impatto sulla salute e sulla forma fisica dei bambini che sono i futuri adulti... - ci ricorda - ...Tra i 5 e i 17 anni, un bambino su tre è in sovrappeso, con picchi che raggiungono anche il 40 percento". A questo proposito è vero che la Valle d'Aosta risulta essere la regione con le percentuali più basse di obesità, o comunque meno allarmanti, diciamo. Dice ancora questo punto: "La soluzione è ripartire dai luoghi in cui i bambini e i giovani passano la gran parte del loro tempo, del proprio tempo. L'attuazione a livello nazionale di un grande progetto per l'educazione motoria e lo sport a scuola richiede di investire in docenti specializzati in educazione fisica".

Malgré ça nous sommes obligés de revenir sur cet argument que j'essaye de résumer. À l'école moyenne et secondaire, outre aux modules d'éducation physique, il y a la possibilité d'organiser des heures que j'appelle de gruppo sportivo, ce sont des heures qui sont en plus, dans l'après-midi d'habitude, ce sont des heures plus spécialisées dans un sport particulier que chaque école choisit. Le but prioritaire didactique et pédagogique de chaque école et de chaque enseignant est de celui de pouvoir organiser avant tout et surtout des heures qui répondent donc aux requis de socialisation qui soient pour les élèves le but d'avoir un objectif, un lieu, des amis, des éducateurs avec lesquels partager le temps, sa propre formation, en faisant une activité sportive...peu importe souvent qu'il soit le calcetto, le basket, le volley, le ski, la course ou l'athlétisme. Le travail hebdomadaire du gruppo sportivo d'habitude se complète avec la participation des écoliers en fin d'année aux giochi studenteschi régionaux ou bien nationaux. Dans les dernières années est toujours plus limité le budget pour prévoir ces heures de gruppo sportivo, de façon que les enseignants, n'ayant plus de moments pour préparer suffisamment les élèves, ne participent plus aux giochi studenteschi avec les élèves qui ne font pas d'activités au niveau professionnel, parce que par exemple, pour les élèves qui font déjà dans des sociétés de ski ou dans des équipes d'athlétisme le sport au niveau professionnel, le problème certainement ne se pose pas. Ces heures, nous l'avons dit, devraient aller en premier lieu dans la direction des principes donc de socialisation et de santé psychique, je dirais.

Deuxièmement, et seulement deuxièmement, donc non prioritairement, suite aux activités développées pendant l'année, les classes choisissent de participer, à la fin de l'année, aux jeux écoliers. Au niveau pratique, donc, les instituts, n'ayant pas assez de fonds destinés...par exemple l'Administration régionale emploie l'argent aussi déjà limité du fond, celui que nous appelons "fondo d'istituto", fond propre de l'institut ne organisent plus ces activités. Au niveau régional, le groupe d'enseignants qui s'était réuni, je crois, en mai 2014, avait donné priorité aux activités pendant l'année plutôt que les jeux studenteschi, en décidant de sacrifier plutôt une journée, mais de pouvoir pendant l'année et toutes les semaines faire l'activité...en étant obligé de choisir, cela était disons plus important et formatif. C'est pour cette raison que, par exemple, il y a des écoles qui, dans les dernières années, ne participent plus aux jeux des sports d'hiver, parce qu'elles n'ont pas la possibilité et les ressources pour préparer pendant l'hiver les élèves, et elles retiennent que ce ne soit pas le cas de les mener à une compétition de ski de fond ou de descente...j'imagine que vous connaissez et je crois de ne pas devoir expliquer les responsabilités qu'un enseignant a dans son activité. Donc je crois bien que, en devant choisir, s'il n'y a pas eu une préparation au cours et le long de toute l'année scolaire, c'est évident que les enseignants ne puissent même pas participer à la demi-journée de sports d'hiver qui est organisée après. À mon avis, pour notre région c'est quand même un aspect assez négatif, surtout pour une région de montagne comme la Vallée d'Aoste. Je crois qu'on devrait vraiment faire un effort pour permettre aux enseignants de faire de l'activité pendant l'année et de participer après, à la fin, donc de préparer tous les élèves au cours de l'année et à la fin de participer aux jeux, c'est quand même un moment sûrement important, c'est un moment d'évaluation, vraiment de confrontation avec d'autres copains, d'autres écoliers du même âge, soit au niveau régional, soit au niveau national. Et vous savez très bien que, souvent, les élèves qui ne font pas de sport au niveau professionnel ce sont toujours les plus contents de pouvoir participer à ces initiatives. Donc c'est là que nous vous demandons d'avoir une sensibilité particulière.

Aujourd'hui nous abordons cet argument parce que nous sommes en début d'année, et en début d'année scolaire naturellement, et puisque nous sommes encore, disons, dans la phase de préparation du budget 2015 de l'Administration régionale, donc de votre Assessorat, nous vous demandons vraiment d'être attentive à ce problème qui - nous l'avons dit - occupe une partie beaucoup plus large de celle qu'on pense. Merci.

Président - Pour la réponse de la part du Gouvernement régional, la parole à l'Assesseur Rini.

Rini (UV) - Merci Président.

Les fonds pour les activités extrascolaires en matière d'éducation physique ne sont pas les mêmes que les fonds attribués à chaque institution scolaire. Ils sont prévus par le CCNL dans le cadre, d'une part, du repérage des ressources destinées aux objectifs visés à l'alinéa 14 de l'article 8 du décret législatif n° 78 de 2010 et à l'alinéa 83 de l'article 4 de la loi 183 du 2011 et, d'autre part, de la récupération des excédents de l'année 2012, en vue de l'acquisition des points d'ancienneté pour le personnel scolaire. Sur la base de cette convention collective, que je rappelle être une convention nationale et pas régionale, donc pas de notre compétence, des réductions en effet ont été faites et ont été appliquées: par exemple sur les fonds attribués à chaque institution scolaire, sur les heures supplémentaires effectuées par les enseignants d'éducation physique dans le cadre de l'éveil au sport, sur les ressources destinées aux fonctions accessoires (funzioni strumentali), sur les ressources destinées au mandat spécifique de personnel ATA, sur les ressources destinées chaque année au soutien des projets relatifs aux zones sensibles et aux écoles concernées par d'importants processus d'immigration, ainsi que de lutte contre la marginalisation scolaire et enfin, aussi, sur les ressources destinées chaque année aux compléments des salaires du personnel mis à disposition. La réduction des heures du groupe sportif rentre donc dans cette catégorie, catégorie des réductions prévues au niveau de l'État.

Étant donné les réductions citées précédemment, l'engagement pris cette année - et qu'on a l'intention de continuer à prendre - consiste à promouvoir dans les écoles le projet nommé "Classi in gioco", dans le but d'améliorer la qualité de l'offre régionale en matière d'apprentissage moteur, ainsi que d'activités physiques et sportives au sein des écoles de tous les ordres et tous les degrés. Chaque école désignera de ses enseignants d'éducation physique et sportive ceux qui seront chargés de réaliser ce projet, et ce en dehors des horaires des cours, en raison de la volonté - comme vous l'avez dit, et on le partage - de renforcer la pratique du sport par des expériences qui doivent être extrascolaires. Il est prévu, pour ce faire, un montant de 15 mille euros. Ce projet contribuera à compléter l'horaire de travail des enseignants d'éducation physique et, sur la base des demandes présentées avant le 31 du mois d'octobre de cette année, des heures supplémentaires nécessaires seront attribuées à chaque institution scolaire; donc cela pourra aussi permettre aux différentes institutions la participation active aux giochi studenteschi. Merci.

Président - Pour la réplique, la parole à la Conseillère Certan.

Certan (ALPE) - Oui, merci Madame l'Assesseur.

Certainement vous avez bien fait de citer les différents articles qui justifient toutes ces différentes lois qui prévoient la possibilité de repérer ces fonds. Certainement les activités des jeux studenteschi et celles des heures hebdomadaires (vous les avez appelées "d'éveil au sport", ou bien on peut les appeler...chaque école donne souvent même un nom à son projet) sont différentes. Certainement (et nous l'avons dit) beaucoup d'écoles, pour continuer chaque année à proposer au moins le même type de groupe sportif de l'année précédente, ont dû aller repérer les fonds dans les fonds d'istituto.

Vous dites: "Nous donnons de l'importance à cette activité" et vous avez dit que l'intention est de reproposer "Classi in gioco" et donc chaque institut...je ne sais pas bien comme vous l'avez dit, chaque institut désignera son représentant, son enseignant, qui fait... Oui, c'est vrai, vous donnez donc la responsabilité à chaque institution et, en particulier, à chaque enseignant de décider de s'engager ou pas, dans un projet qui souvent n'a pas quand même les ressources disponibles, parce que vous savez ou vous ne comprenez pas, mais moi j'ai cette information: qu'il y a 15 mille euros pour toutes les écoles destinés aux heures du gruppo sportivo, pour toutes les écoles de la Vallée, et je crois qu'en faisant un partage des heures et des ressources, chaque institution ou chaque enseignant de chaque institution peut faire plus ou moins sept heures de gruppo sportivo. Comme vous savez, sept heures, dans une période disons de neuf mois (mais considérons même une période un peu plus limitée, je dirais de sept mois) c'est plus ou moins une heure chaque mois, chose qui me semble un peu ridicule pour préparer et porter des élèves à un certain niveau, même de première connaissance d'un sport.

Je crois quand même qu'il est très intéressant lire quelquefois même d'autres avis. Dans un article, qui a comme titre: "Scuola e sport: un matrimonio impossibile?", il y a un passage qui est, à mon avis, intéressant: "Manca la volontà politica di cambiare, per non parlare dello stato degli impianti e delle attrezzature... (pour nous c'est un petit peu différent) ...eppure investire nello sport a scuola porterebbe una serie di vantaggi, primi tra tutti la salute e l'economia" et à mon avis il y en a un autre intéressant, à la fin, qui dit: "La scuola può tornare ad essere davvero un motore di salute; per far girare questo motore c'è bisogno di cambiare cultura e pompare nuovo carburante; ci vogliono a volte idee, visione, strategia e capacità di programmazione"; donc ici il signale aussi par exemple le modèle français où il dit: "C'è una sorta di associazione sportiva studentesca con l'obiettivo di organizzare e sviluppare la pratica sportiva a scuola. Ciascun istituto potrebbe poi specializzarsi in una o più discipline e il territorio per offrire così una gamma di scelte e opportunità diversificate ai ragazzi".

À mon avis c'est donc important qu'au niveau d'Assessorat il y ait quand même des idées, des stratégies et une programmation, je crois que c'est intéressant que chaque institution et chaque enseignant ait la liberté, mais c'est aussi important savoir où on veut aller et pas toujours voir de quelque façon faire le mieux qu'on peut, mais le mieux en absolu. Merci.

Presidente - Punto 25 all'ordine del giorno.