Objet du Conseil n. 181 du 9 octobre 2013 - Resoconto
OBJET N° 181/XIV - Approbation de motion: "Engagement pour le maintien de la dotation ordinaire et péréquative à l'école valdôtaine pour le triennat 2014-2016".
Président - Pour l'illustration, la parole à la collègue Certan.
Certan (ALPE) - Merci Madame la Présidente.
Bon, on change un petit peu d'argument, on se déplace dans le domaine de l'autonomie scolaire, mais quand même on reste dans une situation de budget.
Avec cette motion, je dirais très claire et simple, nous demandons un engagement au Gouvernement afin que (comme l'a dit le Président, on est en phase de prédisposition du budget...donc) en prédisposition de budget, le Gouvernement tienne en compte des exigences des établissements scolaires et, en même temps, qui soit garant des ressources pour les écoles. Donc nous nous prenons un petit peu de l'avant.
En tenant compte du Statut spécial de la Vallée d'Aoste, et en particulier des principes d'autonomie en matière scolaire, nous entrons ici, avec cette motion, dans le c?ur de la loi 19 du 2000 qui encadre "l'Autonomie scolaire des établissements". L'éducation, l'activité didactique, la formation des enseignants est le moteur de toute l'école, de l'école valdôtaine aussi, la possibilité de faire une bonne didactique assure de faire grandir, d'une façon solide, les futures générations. L'éducation, l'activité didactique est le moteur de l'école, comme l'est - nous l'avons dit ce matin, on en a parlé beaucoup - l'activité agricole dans le territoire. Mais l'activité didactique a besoin d'énergie humaine et, naturellement, économique aussi. Il est évident que la Vallée d'Aoste a investi beaucoup de ressources dans ces décennies.
La situation infrastructurelle des écoles valdôtaines n'est pas comme celle dans d'autres régions, il faut le dire et le reconnaitre. Les établissements scolaires en général - parce qu'il y a après des cas particuliers dont nous connaissons les criticités - sont, je disais, en général, de bon niveau, quelques fois de très bon niveau, mais il n'est pas suffisant. Vivre dans le bon et le beau fait quand même du bien à toute l'activité pédagogique et didactique. Je disais: il n'est pas suffisant et il ne peut pas être l'unique objectif. Et surtout l'inauguration des années scolaires ou les inaugurations des établissements ne peuvent pas être l'unique action concrète. Les écoles et l'activité ont besoin d'attention, toujours. En ce cas, en ce moment même de difficulté économique, nous nous adressons en particulier aux exigences à fin éducatifs, formation, orientation des élèves en tenant compte, d'abord, des POF, des différents établissements, de l'offre de formation, des enseignants, mais ainsi, comme le prévoit la loi 19 du 26 juillet 2000.
Nous savons qu'en culture et en éducation les ressources financières semblent souvent secondaires, mais également nous savons comme elles soient fondamentales. Il y a une mauvaise habitude, toute italienne, parce que dans les Pays du nord-Europe l'habitude est différente et la situation change un peu, je disais il y a une mauvaise habitude, qui est celle de couper dans des moments de crise économique les ressources à la culture, surtout à l'école et à l'éducation. Nous souhaitons qui ne soit pas le cas valdôtain. La loi 19 du 2000 portant sur l'autonomie des établissements scolaires est très intéressante sous ce point de vue. Elle évoque et elle garantit liberté d'enseignement et de pluralisme culturel et, tout en soulignant que autonomie ne veut pas dire anarchie totale, elle dépend de l'indépendance économique et financière, outre que idéale.
Il est important, donc, de parcourir quelque article de la loi. Par exemple l'article 6 définit l'organigramme des établissements scolaires, il y en a 25 au Val d'Aoste, donc il y en a en Vallée d'Aoste...il y a toute la définition; l'article 8, le plan de l'offre de formation capitale pour l'identité culturelle; les articles 9-10-11 sur l'autonomie d'organisation et de recherche; l'article 13 est celui que nous citons, il traite en particulier des ressources financières, il parle d'accorder aux établissements une dotation essentielle, ordinaire et de péréquation visant à assurer le fonctionnement pédagogique et administratif, dotation ordinaire et, à l'alinéa 6, il parle du Gouvernement qui établit les critères de définition du montant des dotations, d'abord. Je précise que péréquation est un mécanisme de redistribution très important, en tenant compte également du programme de législature et, en particulier, au point où vous dites de définir un programme "di misure e interventi che, alla luce delle ridotte risorse di bilancio, miri al mantenimento delle scuole sul territorio? - et cetera - ...messa a norma delle strutture esistenti, realizzazione di nuove strutture rispondenti alle moderne esigenze didattiche e formative". Donc en partant de ce principe, que je crois être important en ce moment, en tenant compte du fait que 25 institutions scolaires sont reconnues en Vallée d'Aoste...
Or, après ces prémisses, vu les ressources investies jusqu'à maintenant et les ressources dans les années...je les précises, parce que je crois c'est important même de préciser le moment particulier...en 2009 et en 2010 étaient 2 millions 182 euros, en 2011 étaient plus au moins 2 millions 138...je mets ensemble, je fais le total, donc je mets ensemble dotation ordinaire et péréquative. Également en 2012. En 2013 il y a eu un changement net, parce que le choix a été, il y a eu un choix bien précis qui a été celui de récupérer les résidus, le surplus, gli avanzi di amministrazione des établissements et de les soustraire aux dotations. Donc les engagements économiques pour les établissements scolaires ont été d'un million 500 et 5 mille, donc grosso modo ça fait 60 mille euros environ pour chaque institution, en calculant que ces dotations sont données en suivant des critères comme la population scolaire, le degré, le type d'établissement, et cetera, naturellement.
Quand même je crois que beaucoup d'institutions ont eu une baisse considérable, et donc c'est pour cela que notre motion et notre engagement vont dans cette direction: d'au moins réussir à maintenir pour les prochaines années une dotation qui soit quand même celle du 2013. Maintenir telle quelle la dotation ordinaire et péréquative à l'école valdôtaine, pour l'année scolaire 2014 en particulier, parce que nous pensons au 2014, mais naturellement le budget intervient sur un triennat 2014-2016. Voilà, merci.
Président - Merci collègue Certan. On est en discussion générale. Il y a quelqu'un qui souhaite intervenir? Sinon je ferme la discussion générale. Vous êtes invités, si vous voulez intervenir, à vous réserver.
La parole au collègue Donzel.
Donzel (PD-SIN.VDA) - Grazie Presidente.
Davvero un ringraziamento anche ai colleghi Certan e Viérin, che hanno voluto portare questo tema all'interno del Consiglio regionale. Un tema che merita tutta la nostra attenzione e sul quale, non dubito, anche l'Assessore converrà con noi, bisogna fare ogni sforzo possibile.
Prima, abbiamo tracciato un quadro infernale della realtà economica valdostana, però noi, per quanto ci riguarda, gruppo del Partito Democratico-Sinistra VdA, per la nostra storia, abbiamo sempre pensato che ogni euro messo, speso bene naturalmente, in modo corretto, razionale, nell'educazione e nella formazione dei nostri giovani, non fosse spesa pubblica, ma fosse investimento. Ahimè, nei bilanci così non risulta per un formalismo, però noi riteniamo che questa sia una spesa di investimento. Qualche giorno fa, riprendevo le parole di una giovanissima ragazza pakistana, che probabilmente verrà candidata dal Partito Laburista norvegese al premio Nobel per la pace, perché diceva: se volete ottenere la pace in Siria, se volete ottenere la pace in Afghanistan, in Iraq, diceva, anziché investire in eserciti e in armi, investite in matite, in quaderni, mandateci degli insegnanti, voi Paesi occidentali! Questo a dire del valore assoluto che riveste l'educazione, l'istruzione per la nostra sensibilità culturale.
E quindi io direi che la priorità naturalmente va data a quella che è la scuola dell'obbligo, facendo attenzione, come sempre è stato fatto in questi anni, a evitare le forzature eccessive sulle pluriclassi oppure sulle classi numerose. Ho avuto modo di combattere una strenua battaglia sul concetto che anche alunni, che sono magari più meritevoli, non devono essere stipati in classi da 30-32 alunni in una quarta ginnasio, perché proprio questi, che in qualche modo hanno fatto meglio di altri nella scuola media, non è che possano poi essere messi nella condizione di non avere le stesse opportunità che hanno altri.
C'è la priorità, che ci ha visti primeggiare, sempre primeggiare per l'attenzione che abbiamo dato nel sostegno agli alunni handicappati. È una priorità che noi non possiamo fare passare in secondo piano, è un atto di civiltà, è un atto educativo e il nostro modello, che vede l'alunno inserito nell'aula, ebbene, voi non sapete quale straordinaria forma di educazione per tutti gli altri alunni è questa possibilità! Ma perché questo possa realizzarsi naturalmente serve personale qualificato che coadiuvi l'attività di questi ragazzi, ragazzi che hanno problemi di apprendimento, che hanno disagio sociale. È un investimento aiutarli, perché molti di quei ragazzi cambiano, a 18 anni diventano dei modelli, a 18 anni hanno la possibilità...scusate se mi emoziono...hanno la possibilità di andare, anche loro, all'università e riscattare le difficoltà che hanno incontrato nel loro percorso scolastico.
C'è la priorità delle scuole di montagna: l'abbiamo sempre mantenuta e non può venire meno in questo momento storico. C'è la priorità di tutto il discorso che è collegato all'educazione, parlo sempre di scuole dell'obbligo, eh, educazione come educazione civica, educazione fisica, educazione musicale, perché non è solo una questione filosofica, ma se i nostri ragazzi hanno uno sviluppo armonico, anche questo è un investimento. Sono ragazzi che hanno meno problemi fisici, che non vanno poi ad incorrere in quelle tante malattie, che, oggi, assillano la nostra società, fino alle forme più pericolose come l'anoressia, la bulimia, e quant'altro. Serve quindi uno sviluppo armonioso, quindi non solo concentrato sulla questione dell'apprendere i contenuti, quindi qui c'è anche tutto il discorso connesso alle palestre, perché alle volte c'è tanta buona volontà, ma se poi non ci sono i luoghi fisici... C'è il delicato rapporto tra la scuola pubblica e la scuola paritaria, sia quella paritaria praticamente pubblica, come ormai è l'Institut Agricole o l'IPRA, e la paritaria privata. E c'è, a me il problema più caro di tutti, il problema di dare a tutti gli studenti della Valle d'Aosta, a tutti i ragazzi, a tutti i bambini che iniziano il loro percorso scolastico, quei favolosi bambini che per la prima volta prendono la loro cartella per andare in prima elementare, le stesse opportunità di apprendimento, le stesse opportunità. Non può esserci, anche se magari, così, nella vulgata familiare si dice: c'è quella tal scuola...io non faccio nomi, eh, non mi permetto...ma c'è quella tal scuola lì, dove gli insegnanti sono bravi, lì sì che imparano...
Ecco, noi, come istituzione, dobbiamo dare la stessa opportunità di apprendere sia all'alunno che può adire a quelle scuole, diciamo di prestigio pubblico, sia a quello che, in una sperduta scuola di montagna, eccetera, ha diritto di avere le stesse opportunità. E qui c'è un discorso importante da fare, rispetto appunto allo sforzo che viene fatto, nella nostra regione, per garantire anche la parità linguistica, e quindi lo sforzo sull'educazione bi e plurilingue. Tutte queste cose non possono essere scritte nelle leggi e poi non trovare adempimento. Non è...glielo dico, guardi, con franchezza assoluta, non è un problema che riguarda lei, che è arrivato adesso, ma lei si confronterà inevitabilmente col problema dell'insegnamento dell'inglese nella scuola elementare, dove in anni di trattative, anche difficili, non siamo riusciti ancora a trovare un modello consolidato, che consenta a tutti gli alunni valdostani di avere la stessa opportunità, nella scuola elementare, di apprendere quella lingua. Si, ci sono gli orari, ma da lì ad avere gli orari, ad avere l'insegnante specializzato, che ti dà l'opportunità di imparare come tutti gli altri, c'è di mezzo il mare!
Proprio perché a noi è caro l'apprendimento plurilingue, non va dimenticato tutto lo sforzo che occorre fare, per esempio, anche nella scuola media, che non è soltanto uno sforzo di organico, ma organizzativo complessivo, perché a tutti venga data la stessa pari opportunità di apprendere la lingua francese, non soltanto nelle ore, diciamo, deputate all'insegnamento del francese, ma nelle ore che prevedono le cosiddette "ore a progetto", eccetera, dove forse bisognerebbe dare un'occhiata e andare a vedere cosa sta in quel frangente succedendo, cosa in quel frangente sta accadendo. Quindi, come vede, non è soltanto un elenco che mira a dire: bisogna mettere in campo tante energie. Bisogna anche verificare come queste energie vengono utilizzate, ben indirizzarle, ma non in un'ottica barbara e becera di "bisogna razionalizzare la spesa", in un'ottica che ci sono delle priorità.
Io le ho elencato quelle che rappresentano la sensibilità del Partito Democratico, in quest'ottica di priorità va fatto il ragionamento sull'organico della nostra scuola, ragionando che quello è un investimento, è un investimento. E quindi, in questo senso, va questa nostra attenzione a questa mozione, attenzione vera, sentita, partecipata...mi scusi l'emozione, ma credo veramente che meriti il massimo di attenzione, soprattutto dopo i tristi racconti sul bilancio che abbiamo avuto. Ecco, che questo settore strategico non venga magari confuso con altre spese che possono facilmente essere ridimensionate.
Président - Merci, collègue Donzel. Il y a quelqu'un d'autre? La parole au collègue Viérin.
Viérin L. (UVP) - Merci Madame la Présidente.
Je m'unis aux remerciements qu'ont été formulés par le collègue Donzel et par la collègue Certan, car c'est une initiative qui rentre dans les priorités de nos programmes, du programme aussi des forces d'opposition. C'est une motion simple qui s'insère dans la discussion de ces jours, d'autres l'ont rappelé. Nous ne voulons pas avoir une approche comptable au dossier, et c'est justement pour cette raison que nous voulons donner une valence différente au domaine auquel nous attachons cette grande importance.
Nous avons parlé pendant ces jours de finance, de budget et le finances et les budgets, on l'a énoncé, signifient surtout choix, savoir faire les choix justes, les choix bons, et surtout les choix qui ont des répercussions sur l'avenir de cette communauté. Un moment de crise, que nous avons rappelé et que nous rappelons souvent, existe, mais aussi surtout dans un moment de crise il est de notre devoir de nous donner des priorités, nous l'avons vécu dans ces années.
Et pour nous je crois que c'est un sentiment qui est un sentiment très valdôtain dans les contenus: les jeunes, la culture et la formation des nouvelles générations qui préparent l'avenir doivent toujours être à la une, doivent toujours être une priorité dans les administrations, l'Administration régionale principalement, dans les lignes qui conduisent les choix, les lignes directrices qui vont tracer l'avenir de la Vallée d'Aoste, dans ce cas, et nous ne sommes pas trop convaincus des énonciations de principe. C'est pour cela que, au-delà des programmes électoraux, au-delà de ce qu'on annonce souvent, cette initiative va dans la direction de demander un engagement qui est un engagement un peu différent par rapport à tous les domaines qui ont été touchés, c'est-à-dire de garantir - les collègues l'ont rappelé - des dotations plus au moins adéquates aux exigences qui nous attendent. Donc c'est une façon aussi pour stimuler la discussion, c'est une façon aussi pour traduire les énonciations dans lesquelles très probablement nous tous nous nous reconnaissons dans des actions concrètes et qui vous donneront aussi la possibilité, en tant que Gouvernement - dans ce cas en tant qu'Assesseur - d'être face au monde de l'école non en difficulté par rapport à une situation qui pourrait se créer. Donc ce ne sont pas des engagements impossibles, car la collègue Certan l'a rappelé: dans ces années il y a eu des économies, des économies qui ont été concordées avec le Conseil scolaire. Ce ne sont pas des économies qui ont été imposées, mais nous avions concordé avec le Conseil scolaire que ces sommes qui avançaient, qui étaient excédantes par rapport aux besoins, et les besoins avaient été satisfaits, donc il y avait des avances...l'utilisation de ces avances devait aller couvrir celles qui étaient les exigences quotidiennes.
Aujourd'hui la situation de ces sommes est changée, c'est-à-dire qu'elles ont été utilisées et donc l'engagement qu'on demande c'est vraiment que ces dotations soient maintenues. Nous rappelons que la loi en objet et les dotations ordinaires et péréquatives sont les dotations qui n'assurent pas seulement le fonctionnement des écoles, mais il y a, à l'intérieur, toutes les parties qui ont été citées: le plan de l'offre de formation, le fonctionnement même pédagogique et didactique, il y a aussi les laboratoires. Les laboratoires sur l'aire scientifique sont très importants: qui est dans le monde de l'école le sait, et toute la partie du matériel, des consommations des laboratoires a besoin de dotations adéquates.
Nous croyons donc que, aussi en reprenant le programme électoral qui est à la base de la législature que vous avez commencée, que vous représentez, qui donne priorité à l'école et à la formation, à l'université, le fait de maintenir une autonomie scolaire au-delà des projets régionaux, que nous souhaitons soit maintenue aussi, c'est-à-dire: les projets de civilisation, les projets du patois à l'école, les projets des classes de neiges, les contenus plurilingues de notre école, tous les investissements pour maintenir les petites écoles de hameau, les petites écoles de montagne, qui sont le fruit d'un accord syndical qu'on avait passé avec justement les organisations syndicales, qui ont évité la fermeture de pas mal d'écoles...je rappelle l'école de Rhêmes-Notre-Dame, de Gressoney, de Champorcher, de Valgrisenche et de tant d'autres petits villages qui sont à la base de notre identité communale, de notre identité culturelle...ces investissements - car d'investissements l'on parle et non pas de dépenses, quelqu'un l'a déjà dit - sont des investissements qui devraient être prévus à part par rapport à toutes les discussions plus comptables qu'on a eues dans ces jours et dans cette période, et qu'on aura aussi à partir de la semaine prochaine en discutant le budget. Ce sont des choix stratégiques.
Nous demandons, à travers cette motion, un engagement fort, un signal d'un bon début de la part du Gouvernement afin que tout ce qui concerne l'avenir de notre communauté, c'est-à-dire la formation de ces nouvelles générations soit garantie, que le droit à l'étude, que tout l'épanouissement culturel d'une communauté qui passe aussi et surtout à travers l'école se reconnaisse dans ce budget - nous le citerons aussi lors des auditions -, mais cet engagement préalable par rapport au budget est quelque chose qui sûrement ira dans la direction souhaitée. En attendant donc vos répliques, c'est dans ce sens que nos souhaits s'adressent. Merci.
Président - Merci collègue. Je n'ai pas d'autres requêtes d'intervention. On peut fermer la discussion? Je ferme la discussion générale. Pour la réplique, la parole à l'Assesseur Farcoz.
Farcoz (UV) - Oui, bonsoir à tous.
Je vous remercie pour avoir porté à la une ce thème très important, stratégique pour le futur de notre communauté. Comme vous l'avez bien rappelé, Madame Certan, il s'agit de l'article 13 de la loi régionale 19 de 2000 et utilisé pour lesdites institutions, pour réaliser l'offre de formation sans destination obligatoire. Bien sûr, elle constitue donc l'utile financier qui permet au système scolaire valdôtain de fonctionner et de progresser. Donc je crois que cette discussion va au-delà de tous les clivages politiques, dans la mesure où elle est utile à un secteur présent dans l'ensemble de la communauté et qui ne représente pas les intérêts d'un parti ou quand même d'un groupe de pression. Voilà pourquoi il est dans l'intérêt de notre communauté préserver les acquis de l'école que nous faisons en tant qu'Assessorat.
Je voudrais d'ailleurs vous faire remarquer que, depuis 2010, le montant de la location ordinaire et de péréquation attribué aux écoles n'a cessé de diminuer, on vous l'a bien rappelé que, bien sûr, dans les dernières 4 années on a diminué ce chiffre, mais quand même le budget de 2013 qui est 1.550.000...
Presidente - Colleghi, un po' di silenzio, per piacere!
Farcoz (UV) -...en effet a exclus tous les excédents de gestion figurants sur le budget des écoles, des sommes qui n'étaient pas engagées non pas parce qu'elles n'étaient pas nécessaires, mais parce que, afin d'éviter de devoir réajuster leur budget, bon nombre d'écoles n'avaient pas préféré attendre de disposer d'informations plus précises au sujet des engagements, comme l'achat des registres électroniques et d'autres équipements informatiques. Donc, je le répète, et je tiens à être absolument clair sur ce point, la réussite de notre école est indissociable de celle de notre communauté toute entière. Je ne peux pas concevoir un combat politique qui se nourrirait des difficultés du système scolaire valdôtain.
Je voudrais donc rappeler, pour conclure, que pour ce qui est de l'année 2013-2014, nous nous engagerons à redistribuer tout l'excédent de gestion. Ce faisant nous tentons de répondre aux attentes des écoles et de garantir une dotation globale de 1.640.000 euros, ce qui correspond à une version de tendance après l'évolution négative des dernières 4 années. Donc il est important de garantir une telle somme pour cette année, si nous voulons que les écoles disposent d'une certaine autonomie scolaire en matière de projets. En effet les financements relatifs à d'autres projets ont été réduits et les écoles doivent veiller attentivement à la façon dont elles utilisent les fonds ordinaires. Cela dit, au nom de l'école valdôtaine et le...de la croissance de chaque individu comme de la communauté, j'invite tous les membres de ce Conseil à saisir l'opportunité qui leur est offerte par cette motion de la minorité pour qu'ensemble nous renforcions la défense de ce bien que nous avons en commun. Merci.
Président - Merci Assesseur. Il y a d'autres qui souhaitent intervenir? Pour la réplique, la parole à la collègue Certan.
Certan (ALPE) - Merci Monsieur l'Assesseur.
Si j'ai donc bien compris il y a eu, de Votre part, un engagement encore supérieur: vous dites que pas seulement pour la prochaine année vous maintiendrez la dotation du 2013, mais vous redistribuez le surplus aussi...j'ai bien entendu? Ce qui donne aux Institutions, aux établissements scolaires sûrement un peu d'oxygène et donc c'est, je crois sûrement, une action que nous ne pouvons qu'accueillir vraiment avec plaisir. J'aimerais...je me permets seulement de suggérer deux ou trois passages sur lesquels il est important, à mon avis, de rester. Vous l'avez dit, la liberté d'enseignement est sûrement garantie par une opportunité à tous, vraiment de pouvoir travailler d'une façon convenable. La formation des enseignants aussi, je tiens à le souligner, la formation des enseignants en ces années, pas seulement pour des raisons liées à la Région, mais même à cause des lois nationales (sur lesquelles quand même nous avons la faculté d'intervenir, quand même) la formation des enseignants n'a pas été toujours tenue en compte, à mon avis en juste compte, parce qu'elle est fondamentale. Dans d'autres travaux on peut s'absenter du bureau et on peut faire de la formation...à l'école on ne peut pas être absents de la classe pour aller faire de la formation! Donc il faut que l'Administration régionale et les établissements s'en occupent. On a parlé des écoles de montagne...je n'y reviens pas...et, bon, sur les autres choses complèteront les collègues. Merci.
Président - Merci. Pour la réplique, la parole au collègue Donzel.
Donzel (PD-SIN.VDA) - Credo che il coinvolgimento con cui ho vissuto questa mozione meriti il rispetto di un impegno che non sia un impegno...come dire? semplicemente formale..."votiamo insieme, visti questi obiettivi" per poi ritrovarci di nuovo con un "eh, ma dobbiamo fare i conti con la realtà"; quindi spero che l'impegno a sostenere con lo spirito davvero di fare della nostra scuola la scuola di tutti, la scuola senza colori, la scuola della nostra comunità valdostana, se questo è lo spirito, allora è chiaro che ci rallegra l'idea che questa mozione possa essere votata da 35 Consiglieri regionali. Ripeto: davvero non vorrei che ci fossero tecnicismi in mezzo a questo impegno, fortemente politico, che viene preso qui, in quest'aula.
Président - Merci collègue. La parole, pour la réplique, au collègue Viérin.
Viérin L. (UVP) - Sì, ringraziamo intanto l'Assessore per aver fatto un sunto dei nostri interventi nella sua illustrazione e, soprattutto, per l'impegno che si accetta e che, in effetti, va nell'ottica di intenti comuni, degli investimenti che devono essere mantenuti nel campo scolastico.
Una precisazione, Assessore, sulla nota che le hanno preparato, sulla questione delle dotazioni organiche perequative: nel tempo gli avanzi di amministrazione derivavano dal mancato utilizzo delle scuole su questi fondi. Esisteva una protesta, a livello nazionale, del mondo della scuola (e ricordo il taglio delle gite scolastiche). Noi avevamo invitato il mondo scolastico ad evitare di aderire a certe proteste che non coinvolgevano il mondo scolastico valdostano, perché avrebbero creato degli avanzi di amministrazione; tra l'altro erano risparmi che andavano ad incidere anche sull'indotto, penso alle gite scolastiche...diciamo le imprese, le ditte che hanno i pullman, piuttosto che le attività sul territorio. Pertanto, ripeto: alle dotazioni perequative ordinarie esiste il sostegno invece dei progetti direttamente a regia regionale che andavano ad inserirsi, e quindi questi fondi, che sono stati nel tempo dal 2011...per il 2011-2012 sono andati ad incidere sull'avanzo di amministrazione, erano semplicemente stati rimessi nel mondo scolastico in queste dotazioni, proprio perché non erano stati utilizzati.
Al di là di questa questione, che è più tecnica, due aspetti: ringraziamo il suo invito al Consiglio di evitare lotte politiche sul tema della scuola, che probabilmente si riferiscono a qualcosa che non esiste, nel senso che abbiamo posto questa mozione in termini molto pacati e in termini propositivi. Non ritroviamo in questo combat politique nessuna delle nostre idee e nessuna delle nostre intenzioni o speculazioni, tant'è vero che su questo tema, in questi mesi, non ci siamo soffermati, se non su aspetti relativi alla Fondazione Istituto musicale e a fondi che sono stati reperiti proprio da questi dettagli, da questi capitoli.
Noi, quindi, non faremo sicuramente un combat politique su temi scolastici se questi investimenti saranno mantenuti, non solo le dotazioni ordinarie perequative, ma avremo una disamina molto, molto accurata sugli investimenti scolastici, e anche sull'edilizia scolastica di cui si parla, visto che sono stati citati i tetti delle scuole inerenti e collegati al fatto della mancanza di fondi dell'agricoltura. Noi chiederemo che ci sia ancora questo piano di finanziamenti che sulla finanza locale...perché i fondi della scuola non sono solo sul bilancio regionale, incidono anche sulla finanza locale, e noi avevamo fatto un piano di decine di milioni di euro per intervenire sulle scuole di proprietà comunali, perché abbiamo tutti la responsabilità, non solo sulle scuole che sono di competenza regionale, ma per intervenire anche sull'edilizia scolastica.
Noi veglieremo affinché gli investimenti, appunto, sull'edilizia, sulle scuole di montagna, sulle classes de neige, su tutti i progetti, anche di regia regionali, di contenuti della scuola valdostana, al di là della dotazione organica perequativa, saranno...veglieremo affinché questi siano mantenuti. Quindi, ringraziando per questo che noi riteniamo essere un impegno importante, nonché dovuto, visto che le sensibilità provengono da più parti, formalizziamo - accogliendo in modo favorevole questi suoi propositi - l'attenzione che noi manifesteremo, poi, in commissione, sull'intero ambito scolastico che, oggi, dà però un segnale positivo come inizio. Grazie.
Président - Merci. On peut mettre en votation? La votation est ouverte. Tout le monde a voté. On peut fermer la votation? La votation est fermée.
Présents: 35
Votants: 35
Favorables: 35
Le Conseil approuve à l'unanimité.
Collègues, on peut passer au point 19.