Objet du Conseil n. 2608 du 19 septembre 2012 - Resoconto
OBJET N° 2608/XIII - Retrait de motion: "Promotion d'une étude scientifique pour pourvoir aux dégâts causés par les geais aux arbres fruitiers".
Motion
Rappelant les nouvelles récemment parues concernant les dégâts considérables causés par les geais aux arbres fruitiers, en particulier aux pommiers, responsables d'une perte de la récolte qui atteint dans certaines communes plus de 50% de la production;
Vu les polémiques et les querelles qui se sont ensuivies en conséquence de l'initiative lancée par le Président de la COFRUITS;
Considérant la gravité et la proportion d'un problème qui se présente régulièrement au moment de la récolte des fruits et qui, malgré les actions déjà mises en acte par les structures compétentes, perdure dans le temps;
Le Conseil régional de la Vallée d'Aoste
Engage
l'Assesseur à l'Agriculture et aux Ressources Naturelles à promouvoir une étude scientifique afin de trouver les solutions appropriées au problème dont il est question dans la prémisse.
Signé: Patrizia Morelli - Bertin - Cerise - Chatrian - Louvin
Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.
Morelli (ALPE) - Merci Mme la Présidente.
Nous allons nous occuper des geais. Le geai est un oiseux que tout le monde connaît, un oiseau remarquable au plumage coloré, un bel oiseau sans doute, mais un oiseau qui est la terreur des agriculteurs valdôtains, en particulier de ceux qui cultivent les arbres à fruit dans la vallée centrale, où se situe la plupart des pommiers qui sont leurs victimes préférées. Car toutes les années, au moment où les pommes commencent à avoir une allure prometteuse, les geais sévissent sans pitié et finissent par compromettre gravement la récolte. La saison 2012 ne fait pas exception, les dégâts sont considérables et les agriculteurs sont encore une fois exaspérés, car ils voient le fruit de leur travail perdu; ils sont exaspérés au point d'adopter même des positions que l'on pourrait définir inopportunes comme celles dont nous avons eu nouvelle par tous les journaux, Internet, comme celle qui a été adoptée par le Président de la COFRUIT, qui a causé une sorte d'incident diplomatique et qui a fait déclencher les réactions - compréhensibles - de ceux qui ont à cœur la défense de la nature.
Or, en général le problème des geais est marginal, mais dans le spécifique il est grave, car il affaiblit ultérieurement un secteur comme celui de l'agriculture de montagne, irremplaçable pour la sauvegarde du territoire. Nous avons tous suivi le développement de la querelle entre les agriculteurs et les défenseurs des geais, qui s'est terminée avec une sorte d'armistice où les deux parties ont eu la possibilité de s'expliquer et sont même parvenues à un rapport de collaboration. Mais le problème reste, et malgré les actions mises en acte par les structures compétentes de l'Assessorat de l'agriculture, l'année prochaine le problème ira se représenter de la même façon.
Donc le sens de notre motion n'est donc pas de dire que rien n'a été fait, mais de promouvoir une étude, ça pourrait être même une évaluation interne à l'Assessorat, un monitorage des solutions possibles, afin de donner les instruments aux agriculteurs pour faire face de manière plus organique à ce problème. Nous imaginons que les solutions ne sont pas une seule, mais ce sont plusieurs, selon le territoire et les caractéristiques morphologiques, selon l'organisation de la culture. Donc la nôtre est une proposition très sereine à l'Assesseur de promouvoir une étude dans ce sens.
Président - La discussion générale est ouverte.
S'il n'y a pas d'interventions, je ferme la discussion générale.
La parole à l'Assesseur à l'agriculture et aux ressources naturelles, Isabellon.
Isabellon (UV) - Grazie Presidente.
Il tema è stato ampiamente illustrato, e correttamente - lo riconosco - dalla collega Morelli. Sicuramente non starò a ripetere le premesse, in quanto in questi anni non si è rimasti al palo, ma attraverso le nostre strutture ed in collaborazione con l'Associazione agricoltori, in particolare con la Cooperativa COFRUITS ed i singoli agricoltori, si sono attivate una serie di sperimentazioni. Si tratta di sperimentazioni che hanno magari dato inizialmente alcuni risultati favorevoli: mi riferisco ai dissuasori sonori, che però nel tempo non si sono rilevati efficaci; anche il discorso delle reti non ha prodotto risultati soddisfacenti, pur a fronte di costi non indifferenti. Quindi si sono attivati dei controlli della specie che hanno avuto l'approvazione degli organismi che a questo scopo esprimono i pareri, in particolare l'IFS prima e l'ISPRA dopo, che approvano questi piani di controllo. Piani di controllo che, vista la particolarità dei soggetti, le ghiandaie...sono di difficile attuazione anche questi; probabilmente un piano di controllo che prevede la cattura di 800 capi mediamente arrivava a 350-370 capi proprio per la difficoltà di operare in questo senso e da lì nasce forse questa iniziativa della COFRUITS, che ha creato tutta questa sollevazione da parte degli ambientalisti che forse non sono al corrente di questo.
Abbiamo recepito la volontà della COFRUITS di venire incontro e di ritirare la proposta; abbiamo proposto, noi, un incontro per l'11 ottobre, alla presenza delle Associazioni degli agricoltori, della Consulta faunistica, delle rappresentanze delle Associazioni ambientaliste e fino d'ora invito la rappresentanza dei proponenti o chi vuole partecipare a questo incontro che sarà fatto al vivaio. Da questo se nasceranno proposte che vanno nella direzione di fare ulteriori studi, siamo disponibili a farli.
Quindi, alla luce di questo, chiedo il ritiro della mozione, con la possibilità di confrontarci ad un tavolo aperto con la partecipazione di chi ha piacere di partecipare. Grazie.
Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.
Morelli (ALPE) - Merci Mme la Présidente.
Je crois que nous pouvons accueillir favorablement l'engagement de l'Assesseur pour cette rencontre qui devra préparer le terrain pour une éventuelle étude successive.
Donc nous retirons la motion.
Président - La motion est retirée.
Le Conseil prend acte.