Objet du Conseil n. 2567 du 19 septembre 2012 - Resoconto
OBJET N° 2567/XIII - Commémoration du Président du Conseil Alberto Cerise.
Presidente - Cari colleghi, riprendiamo i lavori dopo la pausa estiva senza, purtroppo, il Presidente Alberto Cerise, che ha guidato questa Assemblea nel corso della legislatura e che ci ha lasciato la scorsa settimana. Prendere la parola oggi, in questa triste circostanza, mi riesce difficile. Il ricordo del collega e amico Alberto, con il quale ho condiviso questi anni insieme ai membri dell'Ufficio di Presidenza, è nitido, e nel rendere omaggio alla persona ed al politico permettetemi di ricordare brevemente alcuni aspetti che hanno caratterizzato la sua Presidenza.
È stato il Presidente di tutto il Consiglio Valle, ha saputo svolgere il delicato ruolo di super partes con il piglio del politico navigato, esperto, cercando di farsi garante della dignità e del ruolo di ogni Consigliere. Ha voluto essere il Presidente di tutti gli eletti in quest'aula, come affermò nel suo discorso di insediamento. È stato un Presidente che a più riprese ha rivendicato il ruolo centrale del Consiglio nei confronti della Giunta. Ha sostenuto anche a livello di Conferenza dei Presidenti dei Consigli regionali la necessità che i cosiddetti "Parlamenti regionali" avessero una loro precisa identità, svolgessero il loro importante ruolo legislativo in autonomia, svincolati dalla sempre più pressante presenza degli Esecutivi. La sua conoscenza dell'apparato amministrativo gli ha permesso di intervenire ogni qualvolta sentiva che il Consiglio Valle potesse essere prevaricato nelle sue funzioni, convinto com'era che un'Assemblea forte e autonoma potesse sostenere ancora meglio l'azione dell'Esecutivo. La sua azione si è anche sviluppata nell'ottica di sostenere il lavoro dei Consiglieri, tutti indistintamente, sia quelli di maggioranza che quelli di minoranza. In questo senso ha favorito l'introduzione nel regolamento interno della cosiddetta "question time", una procedura che ha instaurato un dialogo diretto fra l'Assemblea e l'Esecutivo, il tutto con la volontà di migliorare il dibattito all'interno dell'aula, rendendolo più efficace e di attualità e anche più raggiungibile dai cittadini.
Il Presidente Cerise però non guardava solo all'autonomia delle funzioni del Consiglio. Il suo pensiero andava in maniera particolare ai giovani e il progetto pensato e messo in piedi quale è "La scuola per la democrazia" va in questo senso: è stato voluto e incoraggiato perché il Presidente Cerise voleva fortemente incoraggiare le nuove generazioni e considerare la politica come un vero servizio per i cittadini, e non un mezzo per poter gestire il potere. E proprio questa sua voglia di mettersi al servizio dei giovani amministratori è uno dei tratti che lo ha contraddistinto nell'ultima fase della sua azione politica e ha lasciato un segno profondo quanto apprezzato. È stato amico personale di Sua Santità Giovanni Paolo II e "l'incontro con il Papa", come lui amava dire, gli aveva illuminato l'esistenza. Autonomista convinto, era irremovibile nel sostenere le ragioni della specialità dello Statuto della nostra Regione, vissuto convintamente come diritto e non privilegio. Il Presidente Cerise si è molto speso, dedicando tempo ed energia, all'attività sociale. A tal proposito voglio ricordare l'impulso che ha dato al premio Donna dell'anno ed a tutto il mondo femminile, impegnato nella salvaguardia dei diritti umani in ogni parte del mondo, così come l'attenzione indirizzata in ambito regionale verso il mondo del volontariato, che deve essere giustamente sostenuto e incoraggiato. Il premio regionale per il volontariato, da noi promosso e sostenuto, vuole essere un riconoscimento a quanti si dedicano agli altri con dedizione e tenacia; questi aspetti stavano molto a cuore al Presidente Cerise, così come all'intero Ufficio di Presidenza che si è sempre prodigato a sostegno dell'operato dei tanti volontari valdostani.
Questa è stata la strada percorsa dal Presidente Cerise, un percorso affrontato con passione e una ferma volontà di salvaguardare un importante patrimonio di valori. A noi spetta raccogliere questa eredità e provare ad incoraggiarla.
Un exemple de cohérence, d'attachement et de respect du rôle des institutions a été donné par le Président Cerise, qui, lourdement touché par la maladie, a travaillé et s'est employé à remplir son rôle institutionnel aussi longtemps qu'il a pu le faire. Je veux, à travers ces mots, lui rendre hommage et souligner une conduite qui a toujours fait prévaloir l'intérêt des institutions, y compris dans sa décision de démissionner, en prouvant que la politique peut encore être faite par les personnes comme le Président Cerise, qui démontrent une fidélité constante au rôle et au fonctionnement des institutions: un exemple pour toute la politique, à regarder avec respect.
Numerosi sono stati i messaggi di cordoglio pervenuti da parte di tutti i Presidenti dei Consigli regionali, da parte delle Autorità civili e militari, dal Vaticano, dalle Amministrazioni comunali e dalle Associazioni di categoria, dalle Associazioni culturali e da parte de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, du Parlement du Jura, de la Fédération Wallonie Bruxelles et de l'Union Valdôtaine de Paris.
A nome del Consiglio regionale e mio personale rivolgo un pensiero affettuoso e rinnovo le più sentite e sincere condoglianze alla famiglia, ai figli Chantal e Bruno, ai fratelli Anna ed Italo.
Invito i Consiglieri ad osservare un minuto di silenzio in ricordo di Albert Cerise.
La parola al Presidente della Regione, Rollandin.
Rollandin (UV) - Merci M. le Président.
Il n'est pas facile d'ajouter encore quelques mots à tous ceux qui ont déjà été prononcés pour rappeler le souvenir d'Albert Cerise. D'ailleurs rien de ce que nous pouvons dire ne suffira à exprimer notre désarroi face à la perte d'un Président du Conseil de la Vallée qui savait rester résolument impartial, comme tous l'ont reconnu ces derniers jours, mais aussi d'un ami personnel avec lequel - comme beaucoup d'entre vous - j'ai partagé, plus qu'un parcours politique une véritable expérience de vie.
Aujourd'hui notre Assemblée se retrouve orpheline de son représentant le plus illustre, d'un homme qui, en dépit des conséquences de sa grave et douloureuse maladie, n'a jamais hésité à faire sentir sa présence dans cette salle. Un choix de fidélité intense, auquel il n'a dû renoncer que dans ses derniers jours. En cette période de deuil le peuple valdôtain s'est rassemblé autour de la famille d'Alberto, afin de lui manifester son affection sincère et pour l'homme et pour l'institution qu'il représentait. Cette grande manifestation d'estime démontre, encore une fois, que les gens de chez nous ont le sens de la communauté non seulement dans les moments de joie, mais aussi - et peut-être plus encore - les jours de peine et de tristesse. Alors que le Conseil reprend son activité, nous ne pouvons-nous empêcher - et je suis certain de parler pour chacun d'entre nous - de ressentir un grand vide. Je pense que ce sentiment doit nous amener à réfléchir au rôle qui est le nôtre, afin que nous apprenions à interpréter nos fonctions, tant institutionnelles que politiques, avec ce sens de responsabilité qu'Albert Cerise nous a appris et qu'il nous laisse en héritage, tout comme la loyauté et la cohérence qui ont caractérisé son parcours au sein de son mouvement.
Pour rappeler Alberto Cerise j'aimerai emprunter les mots qu'Emile Chanoux dédia au Chanoine Pierre-Louis Vescoz: "Aujourd'hui que la Vallée d'Aoste se débat au milieu de haines fraternelles que nos plus belles intelligences s'usent dans les intrigues des partis, il fait bon de se plonger un moment dans l'atmosphère de sérénité et de paix qui émane de cette tombe, car ce n'est pas une tombe sur laquelle on pleure, mais sur laquelle on médite et on apprend à aimer". Je sais qu'en ce qui me concerne je conserverai précieusement l'expérience acquise à son contact, ses choses qu'il m'a léguées et que j'ai faites miennes, et ce non seulement en tant qu'homme politique, mais aussi en tant que personne. Et c'est encore une autre raison pour laquelle je dois dire merci, comme nous tous, à Alberto. Merci.
Presidente - La parola al Consigliere Empereur.
Empereur (UV) - C'est avec un sentiment de profonde tristesse que nous commémorons aujourd'hui la mort de notre Président Albert Cerise. Albert nous a quitté après une terrible maladie, qui l'a brisé trop tôt, mais qui n'est pas arrivée à le plier, car Albert pendant ces mois, malgré son absence physique du Conseil, n'a jamais cessé d'exercer son rôle de Président de l'Assemblée. Il l'a fait en démissionnant, il y a deux semaines, lorsqu'il sentait que ces forces l'abandonnaient. Avec Albert s'en va une personnalité fière de ses racines, de son territoire, de ses gens. Albert Cerise cultivait un amour pour la Vallée d'Aoste qui lui venait de la profonde connaissance qu'il avait de son environnement, de son milieu, de sa communauté. Albert était un homme d'action, qui n'avait pas peur du travail. Chaque nouveau défi ressourçait son énergie, car sa curiosité intellectuelle l'amenait à découvrir de toujours nouveaux horizons; cet homme d'action qui avait su relever le défi d'assumer la Présidence de l'Assemblée législative, en gérant le Conseil avec une grande rigueur institutionnelle et une main ferme due à son expérience et à ses compétences. Il a exercé son mandat de Président avec la plus grande considération pour le rôle qu'on lui avait confié, que ce soit dans la conduction des travaux de l'Assemblée ou dans les rapports nationaux et internationaux, tout particulièrement avec le monde de la francophonie.
Le groupe de l'Union Valdôtaine perd avec lui un homme de courage, qui défendait avec ténacité les intérêts et les prérogatives de la Vallée d'Aoste. Nous perdons un homme aux profondes convictions qui avait l'autonomie dans la peau et dans l'âme; pour lui l'autonomie était un droit et non pas un privilège. Mais surtout avec Albert Cerise nous perdons un ami qui, dans notre groupe, était à la fois esprit critique et force positive; un ami qui laissera un vide dans nos vies.
Presidente - La parola al Vicepresidente Chatrian.
Chatrian (ALPE) - Merci M. le Président.
Chers collègues, Albert Cerise nous a laissé. Au nom du groupe de l'ALPE et au nom personnel j'essaierai de ne pas faire ce qu'il n'aurait pas aimé: être banal. Il n'aimait pas les choses banales et dans ce moment le souvenir des belles actions devient souvent un peu rhétorique; on dit de beaux mots, et cetera, et on devient banals si on ne croit pas aux mots qu'on prononce. Donc je dirai les choses que je pense et les choses positives qui, comme je le souhaite, seront utiles pour nous tous. Je suis sûr qu'Albert serait là à dire de respecter surtout les temps, je l'ai connu en tant que Président du Conseil de la Vallée, comme Assesseur, et il a su interpréter son rôle auprès des règles que sa charge lui imposait: modérer et veiller au bon fonctionnement des débats, imposer l'observation du Règlement intérieur du Conseil, être surtout le garant de la dignité du rôle des Conseillers de majorité et d'opposition: en un mot, être l'organe super partes, ou comme l'avait dit lui-même lors de son investiture: "Mi considero il Presidente di tutti i Consiglieri eletti".
Au cours de ces quatre ans il a toujours travaillé en ayant comme point de repère l'autonomie de l'Assemblée législative par rapport à l'action de l'Exécutif, grâce à sa connaissance du rouage de l'Administration il savait parfaitement où intervenir, avec sa façon à la fois autoritaire et déterminée, pour faire "raisonner" les raisons du Conseil et de ses mécanismes internes. Il voulait un Conseil fort, autonome et surtout propositif, qui pouvait être une aide et non pas une entrave à l'action du Gouvernement même. Je me souhaite que ça soit toujours considéré par tous ceux qui le suivront comme fondamental.
L'autre aspect que j'aime souligner c'est sa volonté de faire participer à la vie politique le plus possible les jeunes; cette conviction l'avait porté à insister et à vouloir La scuola per la democrazia et à insister sur la promotion du dialogue et de l'engagement pour dépasser surtout l'antipolitica et la désaffection envers la politique et les politiciens. C'est un parcours que, en tant que jeune, je souhaite nous ne laisserons pas tomber. Durant sa vie il a toujours privilégié l'action par rapport à la parole, l'écoute par rapport à la loquacité, même si parfois sa langue leste et pointue n'hésitait pas à être rude et même un peu cruelle. Homme de culture, curieux et vif, il aimait profondément nos montagnes et les considérait un bijou à faire connaître et à valoriser.
Je l'imagine là, au milieu de quelques sommets. C'est à toute sa famille que notre pensée de groupe de l'ALPE va, à présent. Merci.
Presidente - La parola al Consigliere Salzone.
Salzone (SA-UdC-VdA) - Grazie Presidente.
Il gruppo di Stella Alpina vuole rendere omaggio al Presidente Alberto Cerise, ricordandolo come un rappresentante delle istituzioni di elevata caratura politica, capace di dare lustro e rappresentatività alla nostra Regione. Il suo impegno, protrattosi anche a livello nazionale, ha ricevuto unanime considerazione e stima tra i colleghi delle altre Regioni. Ha avuto diversi ruoli, tutti svolti da protagonista, con grande competenza ed equilibrio. Uomo di spiccata intelligenza e con forte personalità, si è adoperato per difendere strenuamente le prerogative statutarie della nostra Regione, senza rinunciare ad un puntuale rapporto con lo Stato. Ha svolto l'incarico di Presidente cercando di attribuire all'Aula consiliare il ruolo cardine della politica valdostana; infatti proponeva a tutti noi di interrogarci sulla centralità dei luoghi istituzionali e sul ruolo della politica, con l'obiettivo di sforzarsi di recuperare quel rapporto sempre più compromesso fra politica e cittadini.
La sua forte personalità, a volte poco malleabile, non ha nascosto comunque la capacità di gesti importanti come l'amicizia, la stima, la considerazione verso gli altri. Nel suo ruolo istituzionale il ricordo più nitido a tutti noi rimane quello legato alla profonda amicizia con Papa Wojtyla, per il quale studiò tutti gli itinerari della permanenza a Les Combes; immagini che fecero il giro del mondo e delle quali tutta la comunità valdostana ne beneficiò.
Noi lo ricorderemo come un collega amico, schietto e sincero, dalle ricche capacità culturali ed intellettuali, fortemente legato alla sua terra. Il gruppo di Stella Alpina rende omaggio al Presidente Cerise, personalità di primo piano nella politica valdostana e, allo stesso tempo, piange un amico della nostra terra che vale la pena ricordare. Alla famiglia esprimiamo la nostra vicinanza.
Presidente - La parola al Consigliere Lattanzi.
Lattanzi (PdL) - Grazie Presidente.
Vogliamo rinnovare anche noi, a nome del Popolo della Libertà, le nostre condoglianze alla famiglia del Presidente Cerise. Vogliamo ricordare il Presidente per come lo abbiamo conosciuto, apprezzato e stimato. Vogliamo ricordarlo per come era: un uomo delle istituzioni, dal carattere forte, che amava confrontarsi sulle soluzioni e non sui problemi, un autonomista convinto che, fra i primi del suo partito, promosse il dialogo con il nostro movimento al solo scopo di rappresentare le condivise istanze federaliste di autonomia e di libertà per la nostra Regione, che lui amava tanto. Lo ricordiamo forte, risoluto, appassionato di politica e, quindi, disponibile al dialogo. Lo vogliamo ricordare come l'uomo che, avendo camminato con i grandi della terra, aveva compreso profondamente l'importanza del confronto franco e leale finalizzato al bene comune. Lo vogliamo ricordare come il Presidente del Consiglio, attento alle tematiche dei giovani amministratori, soddisfatto - ne siamo certi - di sapere che la sua creatura, La scuola per la democrazia, è considerata come un momento di confronto e di crescita istituzionale, un'iniziativa irrinunciabile, che proponiamo sia a lui dedicata.
Caro Presidente, caro Alberto, ti ringraziamo per la disponibilità dimostrata nei colloqui che abbiamo avuto la fortuna di condividere. Ti ringraziamo per avere accettato, anche quando non eravamo d'accordo, di affrontare i temi con la tua indiscussa onestà intellettuale. Avevamo scoperto, sotto la tua corazza di Presidente e di uomo ruvido, il tuo punto debole: il tuo grande cuore, la tua disponibilità umana ancor prima che politica. Scusaci se qualche volta ne abbiamo abusato. Adesso che siedi a fianco dei giganti dell'umanità che ti onorano della loro amicizia, libero dai vincoli di parte, permettici di dirti semplicemente grazie. Grazie Presidente!
Presidente - La parola alla Consigliera Carmela Fontana.
Fontana (PD) - Grazie Presidente.
Oggi ricordiamo in quest'aula il Presidente Alberto Cerise e riconosciamo in lui una figura importante della storia recente della Valle d'Aosta, sia sotto il profilo politico, sia sotto l'aspetto istituzionale. Come il nostro partito ha già sottolineato nei giorni scorsi, abbiamo potuto apprezzare in questi ultimi anni come il Presidente Cerise abbia interpretato il suo ruolo istituzionale con sobrietà, equilibrio, pacatezza e competenza, nel pieno rispetto delle prerogative statutarie e dei regolamenti consiliari. Ricordiamo la sua figura di profondo conoscitore e amante delle nostre montagne; in questa veste con la sua attività di Dirigente regionale nel settore Forestazione e risorse naturali dette un impulso decisivo alla valorizzazione del patrimonio boschivo e sentieristico della Valle d'Aosta. Proprio questa profonda conoscenza, unita ad un'intensa fede, rese il Presidente Cerise fra i protagonisti di quella indimenticabile stagione che vide un grande Papa come Giovanni Paolo II affezionarsi, grazie anche al lavoro del Presidente Cerise, ai sentieri ed ai panorami della nostra Valle d'Aosta.
Ho avuto il piacere di conoscere meglio la persona, oltre che il politico, con il viaggio in Meridione durante un incontro istituzionale fra la Valle d'Aosta e Reggio Calabria. Ricordo con piacere il suo entusiasmo nel voler fare sempre nuove e significative esperienze, nonostante la sua lunga carriera politica. La passione per la gente e la cultura lo hanno sempre contraddistinto e reso un uomo sempre pronto ad accettare ogni tipo di novità con entusiasmo e con quella curiosità che contraddistingue gli uomini con un alto profilo intellettuale, così come era il nostro Presidente del Consiglio.
Nel suo ruolo istituzionale di Presidente del Consiglio abbiamo apprezzato il profondo rispetto del Presidente Cerise per le prerogative dell'Assemblea regionale e anche per il ruolo dei gruppi di minoranza. In questo senso ricordiamo le riforme al Regolamento consiliare introdotte negli ultimi anni, con l'obiettivo di valorizzare il ruolo dei Consiglieri regionali e di garantire strumenti più adeguati all'attività di stimolo e di controllo esercitata dai gruppi di minoranza. Non possiamo dimenticare il progetto della Scuola per la democrazia, ideato e voluto dal Presidente Cerise, per restituire con azioni concrete dignità alla politica e formare amministratori ed eletti capaci al dialogo ed al confronto, come principale antidoto all'antipolitica. Esprimiamo alla famiglia le nostre sentite condoglianze.
Presidente - La parola al Consigliere Lavoyer.
Lavoyer (FA) - Grazie Presidente.
È con sentita partecipazione personale che esprimo oggi, in aula, il cordoglio della Fédération Autonomiste per la scomparsa del Presidente Cerise. Convintamente dico che Alberto è stato un grande uomo, uno straordinario interprete dei sentimenti della nostra petite patrie, prima ai vertici del Corpo forestale valdostano e poi come Assessore, con il quale ho condiviso scelte e programmi, e infine come Presidente del Consiglio, che è la massima Assemblea del nostro sistema democratico.
Siamo in un momento particolare, e proprio per questo voglio ricordare la sua determinazione nel propugnare i progetti autonomisti che, con forza, ha rappresentato ovunque e nelle sedi in cui il suo mandato di Presidente della nostra Assemblea lo portava. Alberto Cerise è stato un grande ambasciatore del particolarismo valdostano, è stato uno strenuo difensore dei nostri più autentici valori ed a lui dobbiamo riconoscere il merito di avere riportato il Consiglio Valle al centro della politica valdostana.
Della sua scomparsa possiamo solo dire che lo ha accumunato a quello che era diventato per lui un amico, Papa Giovanni Paolo II, al quale ha fatto scoprire gli angoli più belli e reconditi della nostra Valle; accumunati da un doloroso progredire della malattia, che li ha sottratti alla vita materiale, ma il cui insegnamento rimarrà sempre vivo in noi. L'aver condiviso con lui la condizione di rappresentanti del popolo valdostano ci obbliga e ci spinge ad improntare la nostra azione politica al suo insegnamento di uomo e politico fortemente radicato nella storia e nella cultura del popolo valdostano. Ai familiari rivolgo la mia vicinanza personale e quella di tutta la Fédération Autonomiste per la grave perdita.