Objet du Conseil n. 114 du 2 août 1968 - Verbale
OGGETTO N. 114/68 - Mozione concernente la proposta di aumento della misura dei contributi regionali per la costruzione e ricostruzione di tetti in ardesia.
Il Presidente, MONTESANO, dichiara aperta la discussione alla seguente mozione dei Consiglieri Manganoni, Crétier, Fosson, Andrione, Caveri, Freppaz, Bancod e Chanoux concernente l'oggetto: "Proposta di aumento dei contributi regionali per la costruzione e ricostruzione di tetti in ardesia", mozione trasmessa in copia ai Signori Consiglieri unitamente all'ordine del giorno dell'adunanza del 29/30 luglio 1968:
Aosta, 1° luglio 1968
Alla Presidenza del Consiglio
AOSTA
Preghiamo la S. V. di voler portare sull'ordine del giorno della prossima seduta del Consiglio Regionale la seguente
MOZIONE
Il 29.12.1949 con delibera n. 150 il Consiglio Regionale deliberava la corresponsione di un contributo per la costruzione o ricostruzione di tetti in ardesia nella misura di Lire 500 al mq. per le case rurali e di lire 350 per le altre.
Il 26.7.63 con delibera n. 134 il Consiglio Regionale provvedeva all'aumento rispettivamente a Lire 750 per le case rurali e Lire 500 per le altre.
Tenuto conto della continua svalutazione della lira che comporta un ininterrotto aumento dei prezzi sia dei materiali che della mano d'opera, ed allo scopo di non scoraggiare la costruzione dei tetti in ardesia il cui costo è di circa il doppio dei tetti costruiti con tegole od altri materiali, raggiungendo le 8.000 lire al mq.
Il Consiglio regionale
delibera
di aumentare la misura dei contribuiti portandoli rispettivamente a lire 1.500 al mq. per le case rurali e a lire 1.000 al mq. per le altre.
F.ti: Claudio Manganoni - Tonino Aldo - Crétier Egidio - P. Fosson - M. Andrione - S. Caveri - Emilio Freppaz - B. Bancod - C. Chanoux.
Monsieur le Conseiller FOSSON rappelle que c'est depuis l'an 1949 que l'Administration Régionale a délibéré d'allouer des contributions pour la construction et la reconstruction de toits en ardoises, dans le but de conserver à nos villages leur caractéristique cachet du temps passé.
Il souligne que l'esprit de cette délibération, que quelqu'un avait fort critiqué, était donc bien valdôtain.
Il ajoute que, en approuvant cette délibération, la Junte d'alors avait connaissance des difficultés qu'elle aurait rencontrées pour atteindre ce but, car les toits en ardoises étaient beaucoup plus coûteux que les toits en tuiles.
Il observe que, malheureusement, après on n'a pas su toujours poursuivre sérieusement ce but, parce que on a laissé bâtir beaucoup de toits en tuiles, même dans certains villages qui conservaient encore intégralement leur cachet valdôtain, tels que le Bourg et les villages de la colline de Montjovet, qui s'épousaient fort bien avec le sévère paysage environnant.
Il rappelle encore que, par une autre délibération, la Junte avait augmenté le montant des contributions pour la construction et la reconstruction de ces toits en ardoises et qu'elle avait constaté que, chaque fois que l'on augmentait le montant de ces contributions, tout de suite augmentait parallèlement le prix des ardoises.
Il relève, cependant, que à présent le montant des contributions dont il s'agit n'est absolument plus proportionné aux prix des toits en ardoises et que c'est pour cette raison que les Conseillers de la minorité du Conseil ont pensé de proposer une augmentation du montant de ces contributions.
Il pense qu'il soit bien de continuer à pousser les gens à la construction de toits en ardoises, surtout dans les villages de montagne, pour sauvegarder le paysage valdôtain.
Il ajoute, cependant, qu'il serait bien aussi d'étudier la possibilité de remplacer, en certains cas, les ardoises avec d'autres matériaux modernes plus légers mais qui ont à peu près la même couleur des ardoises, surtout après un certain temps, et il fait présent que, avec ces matériaux modernes on pourrait construire des charpentes beaucoup plus légères et, par conséquent, beaucoup moins coûteuses.
Il relève, par contre, qu'en certains autres cas il faudrait avoir le courage de ne plus donner de contributions pour les toits en ardoises, comme, par exemple, dans certains villages de la Basse Vallée où les toits sont presque tous construits en tuiles.
À propos des toits en tuile, il observe que ce n'est pas vrai en sens absolu que leur construction soit toujours plus convenable, du point de vue économique, que la construction des toits en ardoises, parce que si c'est vrai que le prix de construction d'un toit en tuiles est inférieur au prix de construction d'un toit en ardoises, c'est aussi vrai que le prix d'entretien d'un toit en tuile est supérieur au prix d'entretien d'un toit en ardoises, surtout dans les zones de montagne où la neige et le gel font sentir leur effet.
Il fait présent que c'est aussi pour cette raison qu'il faudrait étudier la possibilité de substituer les ardoises avec d'autres matériaux modernes dans les zones de montagne, parce que ces matériaux craignent beaucoup moins que les tuiles les effets de la neige et du gel.
Au sujet de la proposition de la Junte concernant l'allocation de contributions pour la reconstruction de toits endommagés par des calamités naturelles ou par des incendies, il déclare d'être d'accord sur le montant proposé pour les toits en ardoises et de comprendre aussi la nécessité d'allouer en ces cas des contributions pour les toits en tuiles.
Il souligne que, si l'on veut vraiment continuer à poursuivre le but de conserver le paysage caractéristique valdôtain, il faudrait vraiment qu'en ces cas on puisse conseiller les particuliers à faire des toits avec ces matériaux modernes au lieu des toits en tuiles.
Il pense que pour obtenir de bons résultats en ce sens il faudrait même prévoir, pour la construction de ce type de toits, des contributions d'un montant supérieur aux contributions qu'on propose d'allouer pour la construction des toits en tuiles, afin de pousser les gens à profiter de l'occasion pour changer le type de toits à leurs maisons endommagées.
Il ajoute que, toujours pour sauvegarder le paysage valdôtain, il faudrait aussi faire un recensement des villages de la Vallée d'Aoste où l'on ne devrait que construire des toits en ardoises et après contrôler que ces dispositions soient respectées par tous les particuliers.
Il souligne que, si l'on laisse aux particuliers la liberté de faire ce qu'ils veulent à ce propos, l'argent que l'Administration Régionale dépensera pour cette initiative sera toujours mal dépensé, parce qu'on n'obtiendra aucun résultat concret.
Il Consigliere MANGANONI ritiene che nella mozione in esame dovrebbe essere precisato che i contributi in questione sono concessi anche per la ricostruzione dei tetti in ardesia.
L'Assessore BALESTRI dichiara di non ritenere necessaria questa precisazione, perché nelle precedenti deliberazioni era prevista la concessione dei contributi di cui si tratta anche per la ricostruzione dei tetti.
Il Consigliere TONINO sottolinea la necessità di aumentare la misura dei contributi regionali per la costruzione e la ricostruzione di tetti in ardesia, allo scopo di favorire la costruzione o la ricostruzione di detti tetti nei confronti dei tetti in tegole, e questo soprattutto nella Bassa Valle, dove vi è una accentuata preferenza per questo ultimo tipo di tetti.
L'Assessore BALESTRI fornisce alcuni dati relativi ai prezzi di costruzione dei vari tipi di tetti, precisando che il prezzo di costruzione di un tetto con manto di copertura in tegole su orditura in legname ammonta a circa Lire 4.400 il mq. e il prezzo di costruzione di un tetto con manto/copertura in lastre di fibrocemento (Eternit) su orditura in legname ammonta a circa L. 4.050 il mq. e che, invece, il prezzo di costruzione di un tetto in ardesia locale, sempre su orditura in legname, ammonta a L. 7.500 il mq. Aggiunge che i prezzi in questione valgono per località fino ad una altitudine di circa 1.000 m. s.l.m., mentre per località poste ad una altitudine superiore, tali prezzi devono ancora essere maggiorati di circa il 10%.
Ritiene, pertanto, che si debba aggiornare, in relazione ai prezzi attuali, la misura dei contributi regionali per la costruzione e la ricostruzione di tetti in ardesia.
Rileva però che, in sede di applicazione delle norme delle precedenti deliberazioni consiliari in materia, sono state rilevate delle lacune, in quanto, ad esempio, sono state escluse dalla concessione dei contributi in questione solo le Società immobiliari e non anche quelle Società od imprese che costruiscono dei condomini a soli fini di speculazione.
Allo scopo di poter eliminare queste lacune, ed anche in considerazione del fatto che le disponibilità del capitolo del bilancio preventivo della Regione per il corrente anno finanziario su cui gravano le spese per la concessione dei contributi in questione sono ormai esaurite in seguito alle maggiori spese derivanti dagli interventi per il recente terremoto in Valle di Gressoney, propone di rinviare all'esame della competente Commissione consiliare permanente per il Turismo il problema sollevato dalla mozione in discussione, allo scopo di poter regolamentare meglio l'intera materia.
Il Consigliere FOSSON dichiara di concordare che il problema riguardante la concessione di contributi regionali per la costruzione e la ricostruzione di tetti in ardesia sia sottoposto all'esame della competente Commissione consiliare per il Turismo, per una sua migliore regolamentazione, a condizione però che la maggioranza consiliare accetti fin d'ora la proposta di aumentare la misura dei contributi in questione, come proposto nella mozione in discussione.
Rileva che, se la proposta dell'Assessore Balestri può essere giustificata per quanto riguarda la necessità di meglio regolamentare la materia, anche in vista di una eventuale estensione dei contributi di cui si tratta per la costruzione di tetti con manto di copertura in certi materiali moderni, non trova invece giustificazione per quanto riguarda la mancanza di disponibilità di fondi nel bilancio regionale, perché la Giunta Regionale, quando vuole, sa trovare i fondi necessari per sostenere delle spese molto meno utili di quelle su cui ora si discute.
Osserva, d'altra parte, che la proposta della mozione in discussione consiste solo in una richiesta di adeguamento delle misure dei contributi per la costruzione e la ricostruzione di tetti in ardesia in vigore fin dal 1949, in relazione all'indiscusso aumento delle spese di costruzione di detti tetti.
Insiste, pertanto, sulla necessità di approvare la mozione in esame, anche in considerazione del fatto che la Giunta ha già proposto l'aumento dei contributi in questione per la costruzione e la ricostruzione di tetti distrutti o danneggiati da calamità naturali o da incendi.
Ritiene di ravvisare nella proposta fatta dall'Assessore Balestri l'intenzione della Giunta attuale di lasciare cadere l'iniziativa tendente a favorire la costruzione di tetti in ardesia in Valle d'Aosta.
L'Assessore BALESTRI dichiara che nella sua proposta è assolutamente estranea quella intenzione che il Consigliere Fosson vorrebbe attribuire all'attuale Giunta.
Ribadisce che questa proposta, oltre che dalla necessità di meglio regolamentare la materia, è da porsi unicamente in relazione alla insufficienza dei fondi iscritti nel relativo capitolo del bilancio di previsione della Regione per fare fronte alle spese derivanti dalla concessione dei contributi in questione, soprattutto in conseguenza dei rilevanti interventi finanziari dovuti ai danni provocati dal recente terremoto a molti fabbricati della Valle di Gressoney.
Il Consigliere FOSSON dichiara che i Gruppi consiliari di minoranza voteranno a favore della mozione da loro presentata, anche se la maggioranza consiliare non è favorevole all'accoglimento della mozione.
Sottolinea però che oggi, per la prima volta, si è sentito parlare di preoccupazioni finanziarie da parte dell'Assessore Balestri, il quale, in molte altre occasioni, non ha avuto simili preoccupazioni.
Il Consigliere MANGANONI rileva che le spese per venire in aiuto alle popolazioni della Valle di Gressoney danneggiate dal recente terremoto, anche per quanto riguarda i contributi per la ricostruzione di tetti, non dovrebbero essere imputate al capitolo del bilancio preventivo della Regione sul quale dovevano gravare unicamente le spese per la concessione dei normali contributi per la costruzione e la ricostruzione di tetti in ardesia in Valle d'Aosta.
Osserva che le spese conseguenti al precitato terremoto avrebbero dovuto essere imputate su apposito capitolo del bilancio preventivo della Regione di nuova istituzione e dotato di fondi sufficienti allo scopo.
Osserva d'altra parte che, nella seduta consiliare del 30 luglio u.s., in sede di discussione dell'oggetto riguardante l'iniziativa per ottenere la designazione della Valle d'Aosta quale sede delle Olimpiadi invernali del 1976, si è sentito parlare, soprattutto da parte di alcuni Consiglieri della maggioranza, della necessità di stanziare, a tale scopo, una somma dell'ordine di decine di milioni, senza la benché minima preoccupazione di carattere finanziario in ordine a tale nuova spesa.
Aggiunge che tale iniziativa posa ancor oggi, più che altro, su delle speranze più o meno fondate di raggiungere lo scopo voluto.
Fa presente invece che, con la proposta della minoranza consiliare di cui alla mozione in esame, la maggiore spesa che ne deriverebbe al bilancio della Regione non sarebbe certamente molto rilevante e che, inoltre, tale spesa servirebbe per dare un aiuto concreto soprattutto ad agricoltori danneggiati dal terremoto, agricoltori che non si trovano certo in floride condizioni economiche a causa del persistere della crisi agricola.
L'Assessore BALESTRI ribadisce che la proposta da lui fatta non tiene solo conto dell'attuale mancanza di disponibilità finanziarie per fare fronte alle maggiori spese di cui si tratta, ma anche e soprattutto del fatto che alle disposizioni riguardanti la concessione di contributi regionali per la costruzione e la ricostruzione di tetti in ardesia si rilevano delle lacune che è bene eliminare, per evitare che il denaro della Regione vada erogato a favore di certe speculazioni edilizie.
Il Consigliere MANGANONI dà atto della validità di questa ultima osservazione dell'Assessore Balestri.
Propone, pertanto, di aumentare, per il momento, soltanto la misura dei contributi per la costruzione e la ricostruzione dei tetti in ardesia di fabbricati rurali, soprassedendo all'aumento della misura dei contributi per la costruzione e la ricostruzione dei tetti in ardesia di altri fabbricati.
Osserva che, in questo modo, si verrebbe incontro solo agli agricoltori, che tutti finora hanno dichiarato di essere favorevoli ad aiutare.
Il Consigliere FOSSON dichiara di concordare sulla proposta testé fatta dal Consigliere Manganoni.
Il Consigliere BANCOD dichiara di essere stupito di vedere che la maggioranza consiliare è contraria ad accogliere la proposta testé fatta dal Consigliere Manganoni, che non comporterebbe un grande aggravio finanziario al bilancio della Regione.
Ritiene che la categoria degli agricoltori meriti di essere aiutata, per cui non trova giustificata una opposizione a questa proposta per motivi di carattere finanziario.
Il Presidente della Giunta, BIONAZ, dichiara che la Giunta non è contraria ad un aumento della misura dei contributi regionali per la costruzione e la ricostruzione di tetti in ardesia, in particolar modo per quanto riguarda i fabbricati rurali, ma ritiene opportuno che la questione sia demandata allo studio della Commissione consiliare permanente per il Turismo, allo scopo di risolvere il problema in modo più organico e più completo.
Osserva che un rinvio di pochi mesi dell'aumento della misura dei contributi in questione non può creare delle grandi difficoltà per nessuno.
Dichiara, inoltre, di concordare con il Consigliere Fosson sull'opportunità che la Commissione consiliare permanente per il Turismo, integrata con tecnici competenti in materia, studi anche la possibilità di ammettere a sussidio le spese per la costruzione di tetti aventi un manto di copertura formato da determinati materiali moderni.
Il Presidente, MONTESANO, osserva che la mozione ora in esame, se venisse approvata, comporterebbe un aggravio di spesa per il bilancio della Regione, per cui la mozione stessa, in base alle disposizioni del vigente regolamento interno per il funzionamento del Consiglio, dovrebbe essere sottoposta in via preliminare all'esame della Commissione consiliare permanente per gli Affari Generali, Finanze, Programmazione ed Urbanistica.
Ritiene che, siccome finora nessuno si è pronunciato contro la proposta di aumentare la misura dei contributi in questione, non vi dovrebbero essere difficoltà di accettare la proposta di sottoporre il problema all'esame della predetta Commissione.
Il Consigliere GERMANO osserva che le norme a cui si è testé richiamato il Presidente del Consiglio valgono solo nel caso che, con un qualche provvedimento, si approvi una nuova spesa che non trova copertura in un apposito capitolo del bilancio preventivo della Regione, ma non anche nel caso che si approvi l'aumento di una spesa già prevista in bilancio.
Fa presente che se non vi sono sufficienti stanziamenti su capitoli di spesa del bilancio, si può aumentare tali stanziamenti con nuovi fondi, mediante variazioni di bilancio. Poiché ritiene che i Consiglieri di maggioranza e di minoranza siano favorevoli all'aumento dei contributi in questione per quanto riguarda i fabbricati rurali, propone di modificare come segue la parte dispositiva della mozione in discussione:
"Il Consiglio Regionale
Delibera
di aumentare la misura del contributo per le case rurali, portandolo a £. 1.500 il mq. per i contributi da concedere dalla Giunta da oggi in poi".
Ritiene che quest'ultima precisazione sia necessaria, perché per ogni provvedimento deliberato si deve stabilire la data di inizio dell'applicazione ed aggiunge che si eviterà, così, un forte aumento di spesa a carico del bilancio regionale.
Per quanto riguarda le altre questioni, dichiara di concordare sulla proposta di rinvio del problema allo studio della Commissione consiliare permanente per il Turismo.
Il Presidente della Giunta, BIONAZ, ribadisce che la maggioranza consiliare è favorevole ad aumentare l'attuale misura dei contributi regionali per la costruzione e la ricostruzione di tetti in ardesie, perché si rende ben conto del notevole aumento dei prezzi verificatosi in questi ultimi anni; ritiene però che il problema debba essere prima esaminato dalla Commissione consiliare permanente per il Turismo, allo scopo di poter addivenire ad una più organica regolamentazione della materia.
Dichiara, inoltre, che la maggioranza consiliare concorda sulla proposta che i contributi per la costruzione e la ricostruzione dei tetti in ardesia dei fabbricati rurali debbano essere stabiliti in misura maggiore dei contributi relativi agli altri fabbricati.
Il Consigliere MANGANONI insiste per la immediata approvazione della sua proposta, salvo poi sottoporre l'intero problema all'esame della Commissione consiliare permanente per il Turismo, allo scopo di perfezionarne la regolamentazione.
Il Presidente, MONTESANO, dopo aver constatato che nessun altro Consigliere intende chiedere chiarimenti o formulare osservazioni sulla mozione in esame, dichiara chiusa la discussione.
Il Presidente, Montesano, pone ai voti, per alzata di mano, la proposta di approvazione della mozione stessa, nel seguente nuovo testo, modificato nella parte dispositiva, come da proposta del Consigliere Germano:
MOZIONE
Il 29.2.1949, con deliberazione n. 150, il Consiglio Regionale deliberava la corresponsione di contributi per la costruzione o ricostruzione di tetti in ardesia nella misura di Lire 500 al mq. per le case rurali e di Lire 350 per le altre case.
Il 26.7.1963, con deliberazione n. 134, il Consiglio Regionale provvedeva all'aumento dei contributi, rispettivamente, a Lire 750 per le case rurali e Lire 500 per le altre case.
Tenuto conto della continua svalutazione della lira, che comporta un ininterrotto aumento dei prezzi sia dei materiali che della mano d'opera, ed allo scopo di non scoraggiare la costruzione dei tetti in ardesia, il cui costo è di circa il doppio dei tetti costruiti con tegole od altri materiali, raggiungendo le 8.000 lire al metro quadrato,
Il Consiglio Regionale
Delibera
di aumentare a Lire 1.500 al mq. la misura dei contributi di cui sopra da concedere per le case rurali da oggi in poi.
Procedutosi alla votazione per alzata di mano, il Presidente, MONTESANO, accerta e comunica che il Consiglio, con voti contrari diciassette e voti favorevoli undici (Consiglieri presenti e votanti ventotto), ha respinto la soprariportata mozione.
Il Consiglio prende atto.