Compte rendu complet du débat du Conseil régional. Les documents ci-joints sont disponibles sur le lien "iter atto".

Objet du Conseil n. 50 du 24 septembre 2008 - Resoconto

OGGETTO N. 50/XIII - Interrogazione: "Finanziamento di un corso di sartoria".

Interrogazione

Premesso che:

- la Giunta regionale ha recentemente deliberato l'ennesima effettuazione di un corso di sartoria, impegnando una spesa di 320 mila euro;

- la Giunta regionale ha promosso e finanziato corsi identici:

a) nel 2002, affidando l'incarico al "Progetto Formazione - Projet Formation s.c.r.l." di Saint-Christophe con un esborso regionale di oltre 406 mila euro;

b) nel 2003, affidando l'incarico al "Progetto Formazione - Projet Formation s.c.r.l." di Saint-Christophe con un esborso regionale di quasi 387 mila euro;

c) nel 2004, affidando l'incarico al "Progetto Formazione - Projet Formation s.c.r.l." di Saint-Christophe con un esborso regionale di quasi 378 mila euro;

d) nel 2005, affidando l'incarico al "Progetto Formazione - Projet Formation s.c.r.l." di Saint-Christophe con un esborso regionale di quasi 364 mila euro;

e) nel 2006, affidando l'incarico al "Progetto Formazione - Projet Formation s.c.r.l." di Saint-Christophe con un esborso regionale di quasi 345 mila euro;

- la reiterazione di tale iniziativa sembra preordinata a qualche importante progetto nel comparto tessile;

- tra i destinatari della formazione nell'anno addestrativo 2008-2009 risulta esserci una forte componente di donne provenienti da paesi extracomunitari;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

l'Assessore delegato per sapere:

1) quante persone sono state finora formate con tale metodologia "a regia regionale" e quante se ne intendono addestrare ancora nonché quanti sono coloro che esercitano in forma professionale questa tipologia di attività in Valle d'Aosta;

2) se l'iniziativa di cui in Premessa si rivolge prevalentemente alle casalinghe oppure se è preordinata alla formazione di manodopera da destinare a qualche distretto industriale tessile o, ancora, se è previsto - nel prossimo futuro - l'insediamento di iniziative imprenditoriali simili nella nostra regione;

3) se sussiste uno specifico interesse dell'ente formatore, visto che si ripropone sempre il medesimo;

4) se le persone così formate potrebbero essere utilmente impiegate per il confezionamento delle diverse divise o abbigliamenti di alcune categorie di dipendenti regionali (controllori Casa da gioco, uscieri, autisti, Corpo Forestale, ecc.).

F.to: Tibaldi - Benin - Lattanzi - Zucchi

Président - La parole à l'Assesseur aux activités productives, Pastoret.

Pastoret (UV) - Je vois que l'été a conservé un bon caractère au collègue Tibaldi, qui a bien voulu me présenter cette question, dans laquelle j'ai perçu une quelque sorte d'ironie, alors je constate que son état de santé aussi au point de vue spirituel s'est bien conservé, j'en suis content.

Bien sûr je vais donner des réponses par rapport à ce qui a été du passé en ce qui concerne ces cours, qui ont été organisés au fil du temps et j'essayerais aussi de vous fournir quelques éléments supplémentaires par rapport à ce que vous avez présenté dans le cadre de cette initiative. Avant tout il y a lieu de préciser que c'est la première fois cette année que la Région organise un cours de couture dans le cadre d'une mesure à régie régionale. Cela n'était pas ainsi dans le passé. Par rapport à 2007/2008, cette année le nombre de lieux de formation est passé de 10 à 9.

Je vous communique aussi en outre les chiffres inhérent aux cours qui sont les suivants, vous avez parlé des cours des années 2002-2003-2004-2005 et vous nous avez informés quant au montant qui avait été prévu pour ces cours. Il y a lieu alors de dire que, pour 2002-2003, 184 ont été les participants, 18 ont été les personnes ayant obtenu une qualification, 5 celles ayant suivi une spécialisation. Pour 2003-2004, 187 les participants, 17 les personnes ayant obtenu une qualification, 9 celles ayant suivi une spécialisation. Pour 2004-2005, 141 les participants, 8 les personnes ayant obtenu une qualification, 12 celles ayant suivi une spécialisation. Pour 2005-2006, 145 les participants, 19 les personnes ayant obtenu une qualification, 2 celles ayant suivi une spécialisation. Pour 2006-2007, 149 les participants, 6 personnes ayant obtenu une qualification, aucune personne ayant suivi une spécialisation. Pour 2007-2008, 154 les participants, 12 personnes ayant obtenu une qualification, 1 personne ayant suivi une spécialisation.

Que le nombre des personnes ayant obtenu une qualification ne vous donne pas une mauvaise information, car les données sont échelonnées sur les trois ans, donc ce ne sont pas 154 personnes qui sont toutes à la troisième année, mais il faut faire un partage sur les trois ans et les 12 personnes donc sont référées à un nombre inférieur par rapport au nombre global de celles participant aux cours. De par ces chiffres vous pouvez constater que ces parcours subissent aussi des abandons, il faut le dire, comme tout parcours formatif ou/et éducatif, mais également il y a une quantité de personnes qui ont obtenu une qualification importante et qui ont su la mettre en exercice. Je peux citer quelques exemples de participants aux cours, qui ont crée leur propre activité à la fin du parcours de formation: par exemple, dans la ville d'Aoste deux participants ont ouvert une activité en rapport avec la couture peu de temps après la fin du cours; dans la zone de Hône et de Pont-Saint-Martin deux élèves mettent actuellement sur pied des projets d'entreprise qu'elles pourront réaliser grâce aux connaissances qu'elles ont acquises en suivant le cours; à Valtournenche une élève qui souhaitait pratiquer la profession de couturière a installé son atelier dans la Commune; six élèves exercent le métier de couturière dans différentes communes de la Vallée d'Aoste.

Je tiens aussi à signaler que certaines entreprises ont recruté d'anciennes élèves des cours de formation, c'est le cas, par exemple, de la Coopérative Lou Dzeut de Champorcher, de la Coopérative du drap de Valgrisenche, de la blanchisserie de l'Hôpital régional, d'un magasin de tapisseries et d'une boutique dans la ville d'Aoste. Le cours est destiné aux personnes qui travaillent, à celles qui sont à la recherche d'un nouvel emploi et aux chômeurs en quête d'un premier emploi.

A compter de l'année de formation 2007/2008, l'articulation des cours a été modifiée et un cours de base a été organisé pour tous ceux qui ne souhaitent pas ouvrir un atelier de couture, mais désirent effectuer de petits travaux de couture dans le cadre familial, élément ne pas à négliger. Par ailleurs, un cours pour formateurs a été ouvert: il vise à la future mise en place d'un nouveau parcours professionnel destiné à un petit nombre d'élèves. Son organisation, ainsi que ses contenus répondent plus précisément aux besoins du marché de l'emploi. Par conséquent, le parcours traditionnel dans le sens ancien du terme, qui comprend un cours de qualification d'une durée de trois ans et un cours de spécialisation d'un an, est lancé uniquement dans le but de porter à terme le cours susmentionné.

A partir de l'année de formation 2007/2008, la Région a lancé un marché public pour choisir l'organisme de formation. C'était avec la délibération du Gouvernement régional n° 2387 du 31 août 2007 que l'appel à projets y afférent a été approuvé et seul Progetto Formazione y a répondu. Avec sa délibération n° 2329 du 22 août 2008 le Gouvernement régional a adopté une mesure à gestion régionale et a invité les organismes de formation accrédités à présenter leurs offres.

En ce qui concerne la question que vous avez présentée quant à la possibilité d'employer les élèves à l'issue du cours pour confectionner les différents uniformes de certaines catégories de personnel régional (contrôleurs de la maison de jeu, huissiers, chauffeurs, Corps forestier, et cetera), j'y trouve là oui une petite veine d'ironie. Cependant il est vrai que le marché décide et puis... cela peut bien se faire que ces gens, comme je viens de le dire, pourraient trouver sorte d'emploie dans différents secteurs, comme cependant il est aussi vrai et il faut le considérer que dans tout cours de formation pas obligatoirement et pas nécessairement tout le monde trouve un emploi. Ce sont des cours qui souhaitent arriver à ce résultat et à ces conséquences, mais malheureusement il n'en est pas toujours ainsi. Il est vrai que les personnes qui terminent leur parcours de formation et suivent l'année de spécialisation sont professionnellement tout à fait prêtes à travailler dans le domaine de la couture soit dans le domaine privé comme entrepreneurs, soit dans le condition de travail de dépendants dans différentes situations du marché du travail dans notre région et à l'extérieur.

Président - La parole au Conseiller Secrétaire Tibaldi.

Tibaldi (PdL) - Grazie, Presidente. Assessore, effettivamente si può anche fare dell'ironia su questo argomento e, se vogliamo, possiamo anche farla, però lei avrà letto che non è un caso che il nostro gruppo abbia evidenziato tutte le somme stanziate in questi sei anni a favore di questi corsi di formazione sartoriale, ammontano a 2,2 milioni di euro; 2,2 milioni di euro sono una cifra a nostro avviso ragguardevole, perché vuol dire che la Regione prima in via indiretta e ora a regia diretta, come lei ha tenuto a precisare, ha a cuore questa formazione di sarti nella nostra regione. È legittimo da parte nostra che, a fronte di questo intervento, ci si chieda: ma c'è l'intenzione di sviluppare in Valle una o più attività imprenditoriale nel settore tessile? E lo abbiamo già chiesto qualche anno fa. La risposta è "no", anzi addirittura lei ci fa un elenco di numeri che sono assolutamente deludenti, perché le persone che sono state formate e che hanno conseguito una qualificazione sono veramente poche. A maggior ragione che lei ha tenuto a sottolineare che, la formazione essendo triennale, i numeri che ci ha dato cadenzati, disaggregati sugli anni naturalmente sono riferiti anche alle stesse persone, quindi numeri esigui a fronte di esborsi pesanti. È naturale che ci preoccupiamo perché sono soldi pubblici, sono soldi dei contribuenti; 2,2 milioni di euro in totale in sei anni, di cui 1,88 milioni che fino a due anni fa erano concessi immediatamente e discrezionalmente ad una società cooperativa a responsabilità limitata che abbiamo citato: il Progetto Formazione. Oggi la Regione vuole mitigare questa discrezionalità dicendo: "organizziamo un corso". Noi chiediamo a chi serve questa formazione così evidente. Serve all'ente formatore, che immagino abbia incamerato anche qualche profitto da questa attività? Serve alla Regione? Direi di no, perché la Regione, al di là di tale regia, figura come ente sovventore.

Lei ha citato la Cooperativa Lou Dzeut o altre cooperative che sono nel settore tessile ma, da quando esiste il Fondo sociale europeo, sappiamo che i singoli soggetti formatori, in genere privati, attingono direttamente, tramite Agenzia del lavoro, a questi benefici; perché la regia regionale? Perché la Regione deve entrare ancora una volta in un settore che è notoriamente di autonomia privata? Non riusciamo a capirlo questo, Assessore, e naturalmente esprimiamo delle perplessità, che sono anche delle preoccupazioni per come vengono utilizzati i fondi pubblici. Qui si parla di nuove sedi, di 30 allievi per ciascuna sede formativa, poi i risultati sono assolutamente al di sotto delle aspettative. Come obiettivi si ha l'ambito familiare e l'attività lavorativa autonoma, non riusciamo a capire bene quali siano stati i punti di approdo di queste persone specializzate.

Non ci ha risposto anche a qual è l'entità dei sarti oggi effettivamente operanti in Valle, ossia con un impegno così massiccio ed importante nell'ultimo sessennio da parte della Regione, ci saremmo aspettati delle risposte più convincenti e con dati più aderenti ad una realtà o a delle aspettative che qui non si vedono. Non vorremmo allora che fosse l'ennesimo fallimento di un'iniziativa a regia regionale che alla fine va a soddisfare qualche interesse particolare, ma non l'interesse particolare dei sarti, o delle sarte, o aspiranti tali, ma l'interesse particolare di qualcuno che ci tiene a fare il business. Le chiediamo allora di ripensare sinceramente questo sistema, lei è nuovo nel dicastero dell'Assessorato delle attività produttive, la novità che ha apportato è quella della regia regionale che, se vogliamo, ha una novità sotto il profilo della trasparenza rispetto all'assegnazione dell'incarico e dell'individuazione dell'ente formatore, ma non rappresenta assolutamente alcuna novità da un punto di vista sostanziale, perché il risultato finora è stato deludente. Noi le chiediamo di ripensare questo metodo e di far sì che, se si devono formare in maniera massiccia delle persone che hanno competenza nel settore tessile, sia perlomeno preordinato ad un'attività imprenditoriale, altrimenti torniamo un attimo indietro e guardiamo al passato: le pro loco facevano molto bene questa attività, costavano molto di meno e riuscivano a formare anche meglio le sarte e i sarti che oggi sono sul mercato.