Objet du Conseil n. 30 du 23 juillet 2008 - Resoconto
OGGETTO N. 30/XIII - Interpellanza: "Intendimenti della Giunta regionale in materia di gestione dei rifiuti".
Interpellanza
Considerato che le scelte in materia di gestione, riciclaggio e smaltimento rifiuti, anche in ragione del progressivo esaurimento del polo di conferimento di Brissogne, saranno fondamentali in questa legislatura;
Vista la delibera di Giunta del 21 marzo 2008, poi ritirata, che indica nella realizzazione di un inceneritore l'unica soluzione in grado di risolvere il problema della gestione rifiuti per un periodo relativamente lungo;
Tenuto conto dell'assenza di qualsivoglia indicazione nel programma di legislatura comune del centro autonomista nel settore della gestione rifiuti;
Ricordato che le decisioni di questo tipo comportano conseguenze permanenti sul futuro, la salute ed il benessere collettivo;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
l'Assessore competente per sapere:
1) quali sono le reali intenzioni del governo regionale;
2) entro quando la Giunta regionale intende adottare una decisione in merito e portarla all'esame del Consiglio regionale;
3) se la Giunta regionale intende coinvolgere nella fase decisionale gli enti locali e i cittadini delle comunità interessate.
F.to: Bertin - Morelli Patrizia
Presidente - Faccio presente che sono stati consegnati, nei tempi dovuti, all'Ufficio di Presidenza: per quanto concerne l'oggetto n. 22 (il disegno di legge riguardante il Casinò), la relazione del Consigliere Empereur, 3 emendamenti del Presidente della Regione, 1 emendamento del gruppo "VdAV-R" e 1 emendamento della collega Fontana Carmela e, per quanto concerne l'oggetto n. 22.1 (l'approvazione dello statuto modificato della società "Casino de la Vallée S.p.a."), 5 emendamenti della collega Fontana Carmela; tali documenti vi saranno distribuiti.
La parola al Consigliere Bertin.
Bertin (VdAV-R) - La gestione dei rifiuti sta diventando in Valle d'Aosta, come altrove, un problema di sempre maggiore rilevanza, l'aumento dei consumi e dunque dei rifiuti e la diminuzione degli spazi a disposizione dovuti ad una sempre maggiore urbanizzazione impongono in questo settore delle scelte di ampio respiro. Per quanto riguarda la Valle d'Aosta, anche in ragione dell'esaurimento del polo di conferimento di Brissogne, le decisioni che prenderemo dovranno obbligatoriamente saper dare una prospettiva e soprattutto guardare lontano. Sono scelte le cui ricadute hanno effetti trasversali in molti settori e che condizionano direttamente o indirettamente la vita delle persone. Per quanto ci riguarda le decisioni di questo tipo, che comportano conseguenze permanenti sul futuro, la salute, il benessere collettivo, devono essere prese in modo consapevole, informato e il più possibile partecipato, crediamo che occorra coinvolgere nelle fasi decisionali tutta la Comunità, riteniamo pertanto sia fondamentale una corretta informazione anche a livello politico.
In campagna elettorale la nostra lista, come le altre del nostro raggruppamento, si sono espresse chiaramente su questo delicato e importantissimo "dossier", certo uno dei più significativi fra quelli che dovremo affrontare in tale legislatura. In particolare, ci siamo espressi in modo contrario all'ipotesi della costruzione di un inceneritore, leggermente diversa dalla posizione del cosiddetto "centro autonomista", autodefinitosi centro autonomista. In effetti a questo proposito la "Giunta Caveri" aveva individuato nella realizzazione di un inceneritore l'unica soluzione in grado di risolvere il problema della gestione rifiuti, praticamente una situazione tipo Napoli, dove solo l'inceneritore è in grado di gestire tale problema; almeno in questo caso c'era un'indicazione precisa, mentre successivamente nel programma di legislatura comune alle 3 forze politiche non veniva riportata alcuna indicazione. Contemporaneamente però una delle forze politiche, la "Fédération Autonomiste", indicava come prioritario per una Valle d'Aosta moderna la realizzazione di un inceneritore. Il Vicepresidente del gruppo "Union Valdôtaine", Ugo Voyat, dichiarava su un giornale locale di ritenere l'inceneritore non una priorità. Anche il Presidente della Regione su questo argomento è stato vago, in un blog ho letto che ritiene necessario l'inceneritore soltanto fra le ipotesi di bonifica del sito di Brissogne, una posizione ambigua o poco chiara. Aggiungiamo, riprendendo quello che diceva la collega Morelli, la volontà di prendere le distanze sempre più dalla "Giunta Caveri", dalle grandi opere come "Cablò", la "Porta della Vallée", tutte opere a cui eravamo decisamente contrari, pertanto potremmo al limite essere anche contenti di questa presa di distanza. Rimane il fatto che è importante avere gli intendimenti chiari del Governo regionale su questo delicato problema. Sapere entro quanto si vuole prendere una decisione, che tipo di decisione e soprattutto vorremmo capire se si vuole coinvolgere realmente gli enti locali cittadini e non creare solo un teatrino, dove le decisioni sono state già prese.
Presidente - La parola all'Assessore al territorio e ambiente, Zublena Manuela.
Zublena (UV) - L'interpellation pose en effet 3 questions: la première, quelles sont les réelles intentions du Gouvernement régional au sujet de la gestion des déchets. Tout d'abord une affirmation: aujourd'hui l'adresse de base en matière de gestion des déchets ne peut qu'être le soutien à des actions et à des choix de prévention; tout d'abord de prévention dans la production des déchets mêmes, c'est-à-dire en amont du consommateur; disons des mesures prises avant qu'un produit devienne un déchet, de façon à réduire la quantité des déchets. L'autre adresse est l'ultérieur soutien, promotion des niveaux toujours plus poussés de récolte différenciée, de recyclage, de réutilisation. Ceci dit, et l'affirmation n'est pas du tout rhétorique, elle est imposée par l'évolution de la société, c'est une affirmation qui est un engagement et qui d'ailleurs est explicitement rappelée dans le programme de cette législature qui nous verra concrètement, fortement, avec conviction engagés soit comme Gouvernement et bien sûr comme Assessorat du territoire, mais, ceci dit, nous venons par contre au problème un peu chaud de quoi faire de ce qui n'est pas réutilisé. Au niveau communautaire il faut rappeler les adresses, les directives en la matière, tout particulièrement la très récente directive qui a été approuvée le 17 juin 2008, qui découle des précédentes adresses, mais qui établit une hiérarchie des déchets, c'est-à-dire un ordre de priorité de ce qui constitue la meilleure option environnementale de la normative de la politique des déchets. Sur la base de cette hiérarchie, on trouve dans les premières places les actions que j'ai citées, donc prévention, réutilisation, recyclage, ensuite il y a ce qu'on appelle la récupération, terme par lequel on considère également la récupération énergétique, donc l'incinération. Comme dernière option dans cette hiérarchie l'utilisation de la décharge comme système de gestion finale des déchets. La directive pose une condition préalable fondamentale, qui est celle de minimiser les impacts pour la santé de l'homme et de l'environnement; cette condition préalable est au centre de notre approche. Au niveau local la situation de... comme vous l'avez rappelé... prochaine fin de vie de la décharge de Brissogne impose la nécessité d'indiquer un système intégré pour la gestion des déchets, qui permette pour environ 20-30 ans de gérer d'une façon autosuffisante dans le respect des principes d'efficacité, de sauvegarde hygiénico-environnementale, et sanitaire, et des limitations des frais.
A quel point nous en sommes quant à l'activité conduite jusqu'à présent, quels sont les actes adoptés par la précédente législature? Il existe une délibération du Gouvernement régional - la n° 807/2008 -, dont on ne peut pas se passer. Cette délibération définit une adresse, qui va considérer conjointement la gestion de la fraction non récupérable des nouveaux déchets qui au fur et à mesure seront produits et le traitement du matériel qui revient du démantèlement, de l'assainissement de la décharge de Brissogne, avec la prévision de la construction d'un système d'incinération. Cette adresse a obtenu également l'approbation à très large majorité du CPEL, qui a produit au mois de mars cette décision par une note formelle. Dans le sillon de l'adresse prédéterminée, il s'agit maintenant - je cite le programme de législature - d'achever l'analyse, qui permettra de définir et de réaliser avec l'accord des Communes directement concernées, la solution technique la meilleure pour éliminer définitivement les déchets, ainsi que les matières stockées dans la décharge de Brissogne ayant le but d'agir dans la direction rappelée. Il y a une nécessité d'achèvement de l'analyse, qui s'adressera à ces aspects qui sont indiqués dans la délibération, donc les approfondissements rappelés devront avoir lieu - et je viens à la deuxième question de l'interpellation - dans les temps les plus brefs possibles, qui soient compatibles avec la prévision de fin de vie de la décharge, car il faut éviter des situations d'émergence et des dysfonctionnements dans le service de gestion des déchets.
Troisième question, c'est-à-dire quant à concerner les collectivités locales, à intéresser je dirais plus la collectivité, tout le parcours sera suivi dans la plus grande participation, dans la transparence vis-à-vis de la collectivité. A ce sujet il est important de souligner ce qui a été fait jusqu'à présent par les précédents Gouvernements, en précisant que l'approbation de l'étude de comparaison entre différents scénarios pour la gestion des déchets a été précédée par une phase de diffusion d'informations, cette phase a concerné les collectivités locales. A ce propos ont été organisées des rencontres au niveau des collectivités locales, invitant tous les administrateurs locaux à y participer, donc qui ont été informés et concernés dans la phase décisionnelle. Le CPEL s'est enfin, après des procédures internes, exprimé en faveur à cette hypothèse, avec un avis qui a été envoyé au mois de mars 2008 (que j'ai déjà rappelé). Cet avis a vu 72 Communes favorables à cette solution, une Commune qui s'est abstenue et une Commune contraire, donc à très large majorité les Communes locales se sont exprimées en faveur de la solution qui prévoit la réalisation d'une installation d'incinération en Vallée d'Aoste et l'assainissement de la décharge de Brissogne, donc l'expression favorable a été sur ce scénario. Quant à concerner la population sur le choix du système de traitement des déchets, la IIIe Commission a organisé ce dernier 1er mars de cette année une table ronde dans laquelle les résultats de l'étude de comparaison que j'ai rappelée ont été exposés et débattus. D'autres initiatives seront favorisées, organisées tout au long de ce parcours, de façon à partager les différentes phases décisionnelles, outre à celles qui sont les formes découlant de la normative, tout d'abord les formes de participation qui sont prévues par la normative, en particulier les procédures de VIA.
Presidente - La parola alla Consigliera Morelli Patrizia.
Morelli (VdAV-R) - Je remercie l'Assesseur Zublena, je n'ai pas entendu la réponse à la deuxième question: "entro quando la Giunta regionale intende adottare una decisione in merito e portarla all'esame del Consiglio regionale". C'est une question qui est assez précise, on voudrait connaître des temps.
Presidente - La parola al Consigliere Bertin.
Bertin (VdAV-R) - Non si può essere contrari in linea generale all'esposto fatto dall'Assessore, anche perché di fatto non specifica niente di particolare se non il fatto che l'inceneritore probabilmente si farà. Al di là di questo, per quanto riguarda le normative europee riguardanti l'inceneritore, ci sono anche dei consigli dell'UE che vista la delicatezza dell'ambiente montano e in rapporto anche alle condizioni termiche... sconsigliano in montagna la realizzazione di inceneritore. Al di là di questo, come diceva la collega, non abbiamo capito i tempi di tali decisioni. Inoltre, per quanto riguarda la discarica, non capiamo la necessità di voler assolutamente incenerire la discarica, che è l'unica giustificazione vagamente economica che può dare un senso all'inceneritore, viste le sole 90mila tonnellate prodotte in Regione annualmente. Per quanto riguarda il CELVA che si è espresso in materia di inceneritore, non credo che tutti i Comuni siano stati favorevoli, perlomeno non tutti hanno votato... spero almeno... immagino che non fossero presenti su 68... Per quanto riguarda il resto, grazie.