Objet du Conseil n. 2959 du 19 septembre 2007 - Resoconto
OGGETTO N. 2959/XII - Eventuali difficoltà logistiche e di carattere organizzativo nelle diverse istituzioni di ogni ordine e grado in apertura dell'anno scolastico 2007/2008. (Interrogazione)
Interrogazione
Preso atto che è iniziato il nuovo anno scolastico 2007/2008 con alcuni problemi, quali l'inagibilità dell'Istituzione Scolastica di Istruzione Professionale di Aosta che ha richiesto la ricerca di altre sedi scolastiche per trasferirvi alunni e docenti;
Constatato inoltre che anche all'apertura dell'anno accademico 2007/2008 permangono e sono intensificate alcune criticità relativamente alle sedi dell'Università della Valle d'Aosta;
Considerato che è importante riuscire a garantire, in tutti gli ordini e gradi di scuola, un inizio sereno, così da facilitare l'avvio e lo svolgimento del lavoro per tutti i soggetti interessati;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
l'Assessore alla Pubblica Istruzione per sapere:
1) quali sono i motivi che hanno impedito l'apertura dell'Istituzione Scolastica di Istruzione Professionale e come mai non è stato possibile conoscerli prima;
2) quali sono le possibili soluzioni che si intravedono rispetto all'esigenze di spazi per l'Università;
3 )se, oltre alle questioni logistiche sopra evidenziate, sono state segnalate altre situazioni di difficoltà relativamente a questioni di carattere organizzativo e/o didattico nelle diverse istituzioni scolastiche di ogni ordine e grado.
F.to: Squarzino Secondina - Venturella
Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Viérin Laurent.
Viérin L. (UV) - Je voudrais essayer de vous résumer, par ordre chronologique, les différents événements qui ont obligé l'ISIP - le Lycée professionnel - à quitter ses locaux d'Aoste. Quant à la raison pour laquelle il n'a pas été possible de prévoir à l'avance lesdits événements, je suis certain qu'elle vous apparaîtra clairement au vu des dates que je vais vous donner par la suite: celles-ci se réfèrent toutes à des documents qui ont été enregistrés et que donc les collègues pourront vérifier. Un certain nombre de fissures étant apparues ou s'étant accentuées sur les murs des locaux abritant l'ISIP d'Aoste, le 4 avril 2007, l'Administration régionale contacte le studio "ICIS" de Turin qui effectue une visite des lieux dès le lendemain, le 5 avril, et lui remet, le 9 mai 2007, sa relation sur les dommages causés auxdits locaux par le séisme d'une magnitude d'environ 2,5 sur l'échelle Richter survenu le 31 mars 2007. Le 25 mai 2007 le studio "ICIS" de Turin présente son rapport afférent au contrôle technique du bâtiment en question d'où il ressort que les valeurs relatives à la résistance du béton de certains piliers étaient limites. Afin de pallier tout risque potentiel, l'Administration régionale approuve l'exécution d'urgence de travaux d'entretien extraordinaires sur 3 rangées de piliers, travaux qui s'achèvent le 5 juin dernier. Etant donné qu'il est nécessaire de connaître l'ampleur réelle du problème, il a été décidé de procéder à des tests sclérométriques et à des carottages sur tous les piliers afin de pouvoir disposer de données certaines. Lesdits carottages et test sclérométriques sont pratiqués en juin et juillet 2007 - donc à la pause des écoles - sur toutes les structures verticales de ce bâtiment à plusieurs étages où était installé l'ISIP et, le 13 août dernier, le studio "ICIS" de Turin nous présente son compte rendu. Il ressort de ce dernier que tous les piliers doivent impérativement être renforcés et ce sans délai. Ce compte rendu a été officiellement déposé auprès de mon Assessorat le 20 août 2007, donc 10 jours avant le 1er septembre qui est le jour où en Vallée d'Aoste au moins les enseignants prennent service. Là avec la collaboration et l'accord de l'Assessorat du territoire, de l'environnement et des ouvrages publics ainsi que de l'établissement scolaire, les bureaux compétents de la Surintendance des écoles ont préparé, le 23 août, le transfert des 663 élèves de l'ISIP d'Aoste, donc après 3 jour de ce rapport qui avait été déposé.
Nous avons ainsi décidé que les sections tourisme, entreprise, sciences sociales, les parcours de formation intégrés et les cours du soir s'installeraient dans les locaux situés Place des Soldats de la neige - l'"école poumon" d'Aoste -; la section électricité et électronique s'installeraient dans les locaux du Lycée technique, commercial et pour géomètres "Manzetti" - grâce aussi à la disponibilité de son dirigent scolaire - et les sections mécanique et menuiserie s'installeraient dans les locaux du Centre de haute formation - autrefois occupés par l'Institut polytechnique - situé Cours du Père Laurent (l'Université pour nous comprendre). Les ateliers et les laboratoires ont été répartis entre les différents centres, afin que toutes les sections et toutes les classes puissent fonctionner au mieux, tandis que l'atelier de mécanique et de menuiserie est resté dans le bâtiment de la Rue Chabod, donc même d'un point de vue fonctionnel limitrophe par rapport à l'Université. Le secrétariat a été - oui, parce que là nous devions pas seulement penser aux élèves, mais au secrétariat, au personnel et au proviseur - réorganisé en fonction des activités des 3 centres temporaires et, pour ce qui est des activités d'éducation physique, nous avons eu recours aux gymnases publics situés à proximité - Place de la République, Quartier Cogne, Einaudi... - et mis au point un programme avec l'accord des dirigeants de tous les établissements scolaires de la ville. Nous avons agi de manière à résoudre rapidement le problème qui venait de se poser et de façon à ce que tous les élèves puissent commencer leur année scolaire comme prévu, dans le souci de leur éviter - autant que possible - les désagréments et surtout avec la ferme volonté de ne pas déplacer cet établissement scolaire à l'extérieur d'Aoste, pas seulement pour un problème de difficulté d'un point de vue des transports, mais surtout parce que moi je crois qu'Aoste a besoin et doit avoir un institut professionnel, qui historiquement a représenté et représente une valeur très importante.
Je tiens à souligner que, si nous sommes parvenus à mettre en place une telle organisation dans quelques jours seulement, ce n'est pas simplement grâce à l'Assessorat de l'éducation et à tout son personnel, mais aussi grâce à eux et surtout grâce à la bonne volonté de tout le monde, car nous avons trouvé une bonne disponibilité, une parfaite synergie et là je voudrais remercier publiquement pour la rapidité d'action dont ils ont fait preuve, alors que nous ne disposions que d'une marge de temps très réduite, c'est-à-dire ces 10 jours, tous les bureaux des différents Assessorats régionaux concernés... surtout l'Assessorat de l'environnement, la Présidence... et tous les Assessorats qui se sont déployés dans cette situation qui s'était venue à créer; l'établissement scolaire en lui même et, plus particulièrement, sa direction et son secrétariat; le syndic, l'Assesseur aux travaux publics et les fonctionnaires de la Commune d'Aoste; l'Université de la Vallée d'Aoste et la Fondation Institut musical pour sa collaboration aussi. Cette collaboration a été précieuse et elle nous a permis de trouver rapidement une solution sans retarder la rentrée des classes. Entre autres, moi j'avais déjà prévu la rentrée des classes à Cogne le 10 septembre, mais le 12 septembre j'ai organisé avec la Surintendante une visite à tous les 3 sièges provisoires et expliqué aux dirigeants scolaires, aux enseignants, aux élèves et à tout le personnel ce qui s'était passé directement, en travaillant sur la transparence, car je crois que c'est eux qui doivent être aussi informés pas à travers les communiqués de presse, mais de personne sur ce qui s'est passé.
Sur le point n° 2, en raison des problèmes causés par la révocation de la concession afférente aux locaux de Cours du Père Laurent, on a dû revoir cette convention, donc l'Université de la Vallée d'Aoste a immédiatement pris des mesures afin que les cours de l'année académique 2007/2008 puissent commencer comme prévu. Je tiens à souligner que cet endroit-là de Rue Père Saint-Laurent est utilisé seulement le matin, donc nous avions donné la disponibilité à l'université pour l'après-midi et le soir, mais cela n'a pas été nécessaire et je vous dirai pourquoi. Le 24 août les Présidents des différentes facultés ont tenu une première réunion d'urgence afin d'étudier les différentes solutions possibles. Lundi nous avons eu la Junte exécutive de l'Université, j'ai pris les informations que je vous passe. Le Directeur des services administratifs a ensuite entrepris un certain nombre de démarches visant à trouver de nouveaux locaux et à réorganiser les espaces disponibles dans les bâtiments de la Rue des Capucins. A l'heure actuelle le discours que l'Université fait est à mon avis assez intelligent de concert avec le proviseur de faculté, c'est-à-dire qu'il semblerait possible que l'Université puisse avoir accès à davantage d'espace sur le territoire de la Commune de Saint-Christophe, de façon qu'elle aurait la possibilité de rationaliser l'utilisation des salles de cours. Celui-ci c'est encore un discours qui est en train d'être concerté avec le Proviseur de faculté, mais à l'issue d'une autre réunion des Présidents de facultés, certaines de celles-ci pourraient en effet être déplacées intégralement dans les locaux de Saint-Christophe, ce qui simplifierait certainement la vie et des étudiants et de leurs professeurs, mais celui-ci c'est quand même un choix qui doit être concerté à l'intérieur de l'Université, à travers tous ces organes.
Pour ce qui est du point n° 3, comme les organisations syndicales de l'enseignement l'ont reconnu, l'année scolaire a débuté normalement dans notre Vallée, à part cet épisode dont je vous ai dit qui a été quelque chose d'extraordinaire. Les nominations des enseignants ont été effectuées avant que les cours commencent et la dotation en personnel a permis aux dirigeants scolaires d'ouvrir toutes les classes et sections qu'ils désiraient activer. En Vallée d'Aoste, à partir de cette année - et c'est un point que je tiens à souligner nettement, que j'ai souligné lors de la visite à l'ISIP, compte tenu des demi-vérités qui circulent et de la tendance qu'ont certaines personnes à s'approprier de ce qui a été fait - tous les jeunes qui sont soumis à l'obligation scolaire ont été inscrits dans une école régionale ou paritaire et cela c'est important et, grâce à nos compétences statutaires, les parcours intégrés d'instruction et de formation des élèves ont été confiés dès l'inscription de ces derniers aux établissements scolaires professionnels de la Région. Nous avons tout particulièrement veillé à la diffusion des informations relatives au nouveau parcours expérimental confié aux écoles, ce qui était très important, vous vous souvenez en Commission on s'était engagés dans ce sens, puisque celui-ci a été un engagement de tout le monde, pas personnel, mais de la Commission et donc du Conseil. La réaction a été enthousiaste car à l'heure où je vous parle 4 classes ont été ouvertes à l'ISIP d'Aoste, 1 à Verrès, 1 à l'Institut "Don Bosco" de Châtillon et 2 à l'IPRA, toujours à Châtillon. L'objectif que nous nous étions fixé était de replacer l'école au centre de l'offre de formation tout en réduisant l'échec scolaire. Le temps est échoué, moi je voulais simplement vous souligner que ce que j'ai dit aux jeunes de l'ISIP est que la formation professionnelle a été pendant trop longtemps considérée comme un choix de repli. Nous à travers... déjà cette année nous avons commencé à travailler, mais nous continuerons à travailler afin que la formation professionnelle et l'intégration entre instruction et formation redevienne l'atout pour nos jeunes, car la société a besoin... et le monde du travail, mais aussi l'école... a besoin de leur compétence. J'ai personnellement exprimé ma gratitude pour leur choix, car nous devons continuer à miser sur ce parcours intégré et sur le fait de redonner dignité à cette formation professionnelle, dont tout le monde de l'école et la société en général a besoin.
Je voulais aussi souligner la première fois que les classes de neige débutent à l'Institut "Marie Adélaïde" d'Aoste, ce qu'on s'était toujours dit en Ve Commission, c'est-à-dire que pour la première fois nous avons une classe qui deviendra section classe de neige, qui donne la possibilité d'étudier et de suivre aussi des parcours sportifs à niveau élevé et donc là c'est aussi une volonté qui avait été exprimée et qui donne la possibilité à nos jeunes de se former avant tout d'un point de vue scolaire, mais aussi de cultiver d'autres passions et puis aussi, pour ce qui est de l'éducation physique, nous avons fait un appel à candidature pour recruter des jeunes, qui se rendent dans l'école de base, pour donner un coup de main au corps enseignant dans la pratique de l'éducation physique. Je vous fournirai ce qui manque de la réponse pour manque de temps.
Si dà atto che dalle ore 11,08 presiede il Vicepresidente Lanièce.
Presidente - La parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (Arc-VA) - Grazie all'Assessore per le informazioni e anche per l'eventuale fotocopia della sua risposta, perché sicuramente sarà più completa. Avevo deciso di fare un'interrogazione, proprio perché mi sembrava che il tema non fosse tanto da considerazioni e da intenti, ma un po' una descrizione di quello che è stato fatto perché volevamo capire quali sarebbero stati eventuali problemi emersi all'inizio dell'anno scolastico, come facciamo tutti gli anni. Mi sembra vi siano alcuni dati positivi per quanto riguarda l'organizzazione delle scuole, prendo atto con soddisfazione che è stata presa sul serio la questione dell'obbligo scolastico anche in percorsi formativi, è un problema su cui avevamo discusso per molto tempo proprio in questa legislatura e mi sembra che finalmente la scuola acquisisca un suo ruolo importante in questo percorso. È positivo che tutto sia ben organizzato, speriamo - questo lo metto come auspicio - che i risultati dell'apprendimento dei ragazzi a fine anno siano corrispondenti all'organizzazione funzionale della scuola, perché è vero che bisogna organizzare il tutto ed è molto importante questo, adesso si tratterebbe di impegnarsi proprio perché la scuola funzioni nella sua azione di consentire ai ragazzi di apprendere, in modo che i risultati finali possano essere positivi per i ragazzi e per le famiglie di questa Regione. Fra parentesi, proprio 30 secondi, lei non ne ha parlato, ma ho visto con soddisfazione che da nessuna parte sono partite le famose classi primavere, perché è importante che la scuola materna mantenga la sua funzione educativa: questa mi sembra una scelta politica importante di cui voglio dare atto.
Per quanto riguarda l'aspetto edilizio da cui siamo partiti, vorrei solo porre un dubbio: il dubbio non è tanto all'Assessore all'istruzione, quanto mi chiedo come vengono chieste e come vengono esperite le perizie tecniche, perché qui ci troviamo di fronte ad una difficoltà e allora, come al solito, si guarda solo l'urgenza, poi con calma si vede anche di fare la verifica tecnica su tutto il fabbricato e non solo sui primi elementi che sono emersi molto chiaramente.
Se ad esempio si fosse subito fatta questa perizia, si potevano guadagnare almeno 3-4 mesi per la scuola: questo lo dico perché non l'ho posto nella domanda, ma c'è un problema di tempi, quale tipo di progetto di ristrutturazione sarà messo in cantiere e con quale tempistica? Perché senza questi elementi non possiamo fare alcuna programmazione rispetto alla scuola media superiore. La CGIL ha osservato giustamente la preoccupazione sull'edilizia scolastica della scuola media superiore perché questo episodio lo aggrava ulteriormente e, a nostro avviso, si tratta di chiarire anche la tempistica, perché credo che gli insegnanti e gli alunni debbano sapere, perché, nonostante l'organizzazione che è stata fatta, vi sono grossi disagi per le aule informatiche, per i laboratori, per le aule specifiche, per le palestre perché i disagi ci sono e bisogna sapere anche fino a quando.
Un'ultima osservazione per quanto riguarda l'Università: credo che qui forse si è in modo precipitoso deciso di non utilizzare più il "Saint-Bénin" e cambiare di nuovo tutto, perché o a un progetto chiaro si contrappone un altro progetto chiaro, quindi prima "Saint-Bénin" e adesso la "Testafochi", ma non è così chiara la cosa, non è chiara la tempistica, non sono chiari i lavori che devono essere fatte o le procedure in un senso o nell'altro, non è chiaro soprattutto per quanto tempo ancora l'Università dovrà essere così sparpagliata. Qui, al di là del fatto "Testafochi" o "Saint-Bénin", il problema è che l'Università continua ad essere sparpagliata in più sedi e questo non è un "atout" per l'Università.