Objet du Conseil n. 2211 du 25 octobre 2006 - Resoconto
OGGETTO N. 2211/XII - Tempi di applicazione della legge disciplinante l'esercizio dell'attività di somministrazione di bevande e alimenti. (Interrogazione)
Interrogazione
Premesso che la completa applicazione della Legge regionale 3 gennaio 2006, n. 1, che disciplina l'esercizio dell'attività di somministrazione di alimenti e bevande, richiede i seguenti adempimenti da parte della Giunta regionale:
- la definizione, entro sei mesi dall'entrata in vigore della legge, delle singole e specifiche attività che possono essere svolte nell'ambito degli esercizi di somministrazione di alimenti e bevande, le disposizioni concernenti gli orari di apertura e di chiusura al pubblico nonché le disposizioni volte alla prevenzione dell'abuso di sostanze alcoliche, le direttive generali alle quali devono attenersi i Comuni nella determinazione dei criteri di programmazione per il rilascio delle autorizzazioni (art. 8);
- l'emanazione, entro sei mesi dalla data di entrata in vigore della legge, delle direttive per la fissazione da parte dei Comuni degli orari degli esercizi che svolgono attività di intrattenimento musicale e danzante congiuntamente alla somministrazione di alimenti e bevande (art. 14);
- la definizione di un regolamento regionale, entro sei mesi dalla data di entrata in vigore della legge, che contenga le disposizioni igienico-sanitarie al cui rispetto è subordinato l'esercizio dell'attività di somministrazione di alimenti e bevande (art. 20);
Considerato che i termini sopra indicati sono ampiamente scaduti;
ciò premesso, i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
l'Assessore delegato per sapere:
1) quali sono le ragioni che rallentano e/o impediscono l'applicazione integrale e definitiva della legge in oggetto;
2) entro quando prevede di adempiere alle norme citate in Premessa.
F.to: Tibaldi - Lattanzi
Presidente - La parola all'Assessore al turismo, sport, commercio e trasporti, Pastoret.
Pastoret (UV) - La loi régionale n° 1/2006 est entrée en vigueur le 2 février 2006, avec les dispositions qui réglementent la phase transitoire elle prévoit que le Gouvernement valdôtain adopte pendant ladite phase et dans les 6 mois suivant son entrée en vigueur les actes administratifs d'application y afférents. A ce propos, il est utile de signaler que l'élaboration des actes d'application a impliqué une confrontation entre les structures compétentes des Assessorats du tourisme et de la santé et d'autres sujets n'appartenant pas à l'Administration régionale, à savoir CPEL, les associations de catégorie et d'autres parties sociales. Cette méthode de travail s'est avéré nécessaire puisque le 2e alinéa de l'article 8 de la loi régionale n° 1/2006 subordonne l'approbation des actes susdits à l'obtention d'une série d'avis préventifs et obligatoires émis par les différents organismes et associations. Cette collaboration est apparue opportune du fait de la nature et du contenu desdits actes administratifs, concernant des dispositions programmatiques, hygiéniques et sanitaires destinées à avoir une influence sur l'activité des collectivités locales et des entreprises commerciales ou touristiques. Cela dit, dans notre cas la concertation n'a pas été la cause du retard, quant à l'application intégrale et définitive de la loi en objet... j'ai seulement rappelé le parcours, mais les causes du retard ne sont pas là. En revanche la cause du retard doit être mise en relation avec une question de caractère administratif, c'est-à-dire le décret-loi n° 223 du 4 juillet 2006 portant dispositions urgentes pour la relance économique et sociale, pour la rationalisation de la dépense publique, ainsi que mesures en matière de recette de lutte contre la fraude fiscale (le ainsi dit "decreto Bersani").
En particulier, avec des dispositions visées à l'article 3 dudit décret, qui ont annulé certaines prescriptions concernant le commerce, comme par exemple le respect des limites en ce qui concerne les quotas du marché ou le respect des distances minima obligatoire entre les activités commerciales du même type, qui ont éliminé le Registre du commerce (Registro per gli esercenti per il commercio). Ces dispositions peuvent avoir de par leur nature et de leur portée des conséquences sur les normes régionales en cours d'approbation.
En attendant que le "décret Bersani" soit transformé en loi et que le Ministère publie la circulaire explicative y relative et compte tenu des nouveautés législatives qu'il a introduites, lors de la réunion du juillet 2006, les représentants de l'Assessorat et le Conseil permanent des collectivités locales avaient décidé de ne pas procéder à l'examen définitif de l'acte administratif portant directives générales pour la fixation de la part des Communes des critères de programmation pour la délivrance aux commerçants des autorisations de fournir les aliments et les boissons que lorsque le nouveau cadre réglementaire aurait été définitif et que le décret aurait été converti en loi. En revanche, pour ce qui est du règlement hygiénique et sanitaire, il faut signaler que depuis l'entrée en vigueur de la loi n° 1/2006, un groupe de travail technique, réunissant les fonctionnaires des Assessorats du tourisme et de la santé avait été formé et que les représentants des associations de catégorie avaient participé à certaines réunions en vue de l'élaboration du texte, étant donné les relations existant entre les directives régionales susmentionnées et les dispositions réglementaires, comme par exemple pour ce qui est des appellations de commerce, de fourniture et des catégories sanitaires définies par le règlement susdit. Il a été décidé là de lancer les procédures d'approbation des 2 actes simultanément.
A la suite de la circulaire n° 3603, parvenue au Ministère du développement économique le 29 septembre dernier, la procédure d'approbation des actes susmentionnés a repris son cours et donc à ce sujet il convient de remarquer qu'en ce qui concerne l'acte administratif, portant directives générales pour la fixation de la part des Communes des critères de programmation pour la délivrance aux commerçants des autorisations de fournir les aliments et les boissons, aux termes du 2e alinéa de l'article 8 de la loi n° 1/2006, les associations de catégorie, les organisations syndicales des travailleurs et les associations des consommateurs et des usagers ont déjà formellement exprimé un avis positif sur l'ébauche définitive du texte, qui d'ailleurs a déjà été présenté à la fin du printemps dernier. Une nouvelle réunion conclusive sera fixée rapidement avec le Conseil permanent des collectivités locales afin d'obtenir l'avis dudit organisme. Ensuite, une fois reçu l'avis de la Commission du Conseil compétente, l'acte administratif en question pourra être soumis à l'approbation du Gouvernement régional.
J'en conclus ici en disant que toutes les procédures ont été faites et respectées, mais on a marqué le pas parce qu'il fallait voir quelles étaient les retombées du "décret Bersani" sur la loi et sur le règlement, car si les interventions auraient été nécessaires, il fallait les prévoir avant qu'approuver un acte qui par la suite aurait dû être modifié.
Presidente - La parola al Consigliere Tibaldi.
Tibaldi (CdL) - Se la causa di questo rallentamento dell'applicazione della legge n. 1/2006 in materia di somministrazione di bevande e alimenti è il "decreto Bersani", vi è da registrare che anche qui, in maniera alquanto curiosa, dapprima lo Stato - se non sbaglio, fu proprio il Centro-Sinistra con modifica del titolo V - a delegare e a concedere competenze in materia alle Regioni e dopo 5 anni il "decreto Bersani", fatto da un Ministro di Sinistra, incide negativamente su tali competenze regionali: questo non lo si può negare... Ricordo che i lavori preparatori della legge n. 1/2006 impegnarono non poco la IV Commissione anche con un ciclo di audizioni con diversi soggetti interessati, fra i quali il CPEL. Si avviava quindi una fase di concertazione per utilizzare al meglio tali competenze che ci erano state recentemente assegnate, da questa estate il Ministro Bersani è arrivato con un suo provvedimento che è stato anche oggetto di impugnativa da parte del Governo regionale (non so se l'impugnativa riguarda anche l'articolo 3 da lei citato, ma non mi risulta). L'aspetto politico è che da un lato la Sinistra ci ha dato... dall'altro è arrivato Bersani, sempre di Sinistra, e ci ha impedito l'applicazione di una legge regionale, di una nostra competenza: questo fatto non possiamo trascurarlo, perché una legge ritenuta importante da tutti quanti, dalla Regione, dai Comuni, che hanno la competenza applicativa vera e propria, e dagli operatori del settore tarda ad entrare in vigore, perché le disposizioni programmatiche di competenza della Giunta, che dovevano essere definite entro 6 mesi dall'entrata in vigore della legge, sono state bloccate. Non so se la colpa sia tutta da attribuire al "decreto Bersani", in questo caso ne prendiamo atto, o se tale concertazione si sia protratta oltre i tempi previsti; mi chiedo cosa sarebbe accaduto se la Regione avesse ottemperato tempestivamente alla legge n. 1, cioè se avesse fatto entro aprile in ipotesi ciò che non ha ancora fatto.
Riteniamo che questa sia un'importante legge di settore, che contenga delle norme che qualificano e professionalizzano un'attività quale è quella dei pubblici esercizi sul territorio, che vada a definire le disposizioni per coloro che svolgono attività di intrattenimento musicale, una legge che in breve va a disegnare meglio una materia che fino ad ieri era regolamentata da una legge di 20 anni fa. Confidiamo, Assessore, nel suo impegno nella speranza che le disposizioni programmatiche essenziali che la Giunta deve emanare siano fatte al meglio, ma soprattutto entro la fine di quest'anno affinché i Comuni possano programmare sul loro territorio l'esercizio di questo tipo di attività.