Objet du Conseil n. 32 du 23 juillet 2003 - Resoconto
OGGETTO N. 32/XII - Caratteristiche del progetto della direttrice ferroviaria del Gran San Bernardo. (Interpellanza)
Interpellanza
Ricordato che in data 21/03/2003 è stata consegnata al Presidente della Regione, agli Assessori regionali ed al Presidente del Consiglio una "sintesi sommaria del progetto della Direttrice ferroviaria del Gran San Bernardo";
Preso atto che tale breve elaborato appare, oltreché sintetico, assai generico;
Tenuto conto che il progetto della "Aosta/Martigny"costituisce un punto rilevante del programma della rinnovata maggioranza regionale;
Osservato che, almeno per i sottoscritti interpellanti, non appaiono chiari gli obiettivi che l'Amministrazione regionale si pone con il progetto e l'eventualissima realizzazione della direttrice ferroviaria in questione;
Ritenuto quindi opportuno porre alcune domande per ottenere chiarimenti circa gli intendimenti del nuovo Governo regionale;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
Il Presidente della Regione e l'Assessore competente per sapere:
quali sono gli intendimenti della Regione attraverso la risposta ai seguenti quesiti:
- se scopo della Direttrice ferroviaria del Gran San Bernardo sia quello di trasportare persone, merci o, come probabile, entrambe; in quest'ultimo caso, in che numero persone ed in che misura merci;
- se, trasportando prevalentemente merci, la linea ferroviaria sarebbe totalmente alternativa al traffico dei T.I.R. attraverso i trafori autostradali del Monte Bianco o del Gran San Bernardo, oppure se il traffico ferroviario si aggiungerebbe a quello su gomma;
- se la progettata "Aosta/Martigny" sostituirebbe l'attuale obsoleta tratta ferroviaria o se questa verrebbe mantenuta per il traffico locale, che non avrebbe quindi accesso sulla nuova Direttrice del Gran San Bernardo e, più in particolare, quanti chilometri della nuova tratta risulterebbero a ciclo "aperto" e quante sarebbero le stazioni di fermata previste;
- chi pagherà l'opera e quando la linea potrebbe essere ragionevolmente ultimata.
F.to: Curtaz - Squarzino Secondina
Presidente - La parola al Consigliere Curtaz.
Curtaz (Arc-VA) - Questa interpellanza è stata annunciata dal nostro gruppo nello scorso Consiglio, quando si parlò del programma di maggioranza, che contiene, anche con una certa enfasi, il progetto della "Aosta-Martigny" come uno dei punti qualificanti di questa maggioranza. Nel presentare l'interpellanza, ripeto quanto avevo avuto occasione di accennare allora. Personalmente - parlo per me e forse per mie manchevolezze - non ho capito cos'è la "Aosta-Martigny", ma credo non l'abbiano ancora capito anche tanti Valdostani. Certo, è una linea ferroviaria internazionale che parte non si sa da dove - Chivasso, Santhià? -, sono state fatte tante ipotesi, per raggiungere la Svizzera e da lì "l'Europa" con la maiuscola!
Dico che non ho ancora capito perché a me è sfuggito, anche per una carenza obiettiva di dibattito politico su questo tema, quali sono le motivazioni che spingono la Valle d'Aosta ad accaldarsi su tale progetto. Ho già tentato di avere dei chiarimenti rispetto a questa tematica nella passata legislatura, interrogando e interpellando dapprima il Presidente Viérin e, poi, il neoAssessore al turismo Cerise, due persone autorevoli e normalmente bene informate. Le loro risposte, però, se non denotarono impreparazione, furono comunque molto generiche. Quindi, ripresentiamo delle domande di una semplicità elementare alla nuova Giunta per capire dal nuovo Esecutivo e, in particolare, dal nuovo Assessore ai trasporti, se possono arrivare delle risposte più precise e dettagliate sugli intendimenti del Governo regionale rispetto a questa opera, anche perché, a mio giudizio, non è un dibattito da riaprire, ma da aprire, perché finora si è parlato di questo progetto in maniera astratta, in maniera poco concreta, soprattutto rispetto alle finalità, agli scopi che la Regione Valle d'Aosta intende perseguire con l'eventualissima realizzazione di questa direttrice ferroviaria.
Presidente - La parola all'Assessore al turismo, sport, commercio, trasporti e affari europei, Caveri.
Caveri (UV) - Vous avez ajouté à vos questions une considération d'ordre général, donc je serai obligé, M. Curtaz, d'ajouter quelques éléments de prémisse sur cette directrice ferroviaire. Tout le monde sait que c'est un débat qui n'est pas récent dans le sens que, depuis de longues années, on discute de cette directrice ferroviaire. J'ai eu la possibilité d'en parler encore récemment, avec la présence de M. Cerise et le Président de l'époque, M. Louvin, à Mme De Palacio, c'est-à-dire au Commissaire européen qui s'occupe de la matière des transports.
A ce propos je voudrais rappeler que cette directrice est déjà connue à niveau européen; à l'époque - c'était l'an 2000 - Mme De Palacio, en répondant à une question écrite que j'avais présenté au Parlement européen, disait: "Il existe effectivement un projet de réaliser un nouvel axe ferroviaire entre Aoste et Martigny; ce projet ne porte sur aucune des liaisons identifiées dans les cartes du réseau ferroviaire européen, les autorités nationales n'ont en effet présenté aucune demande qui viserait à un tel rajout; l'inscription d'une nouvelle liaison vers la Suisse dans les cartes du réseau demanderait donc de se concerter avec les autorités suisses. Si, toutefois, une demande était présentée par les autorités nationales, ainsi que par les autorités suisses, dans le cadre du Comité mixte institué par l'accord mentionné ci-dessus, la commission examinerait cette demande avec toute l'attention due".
Cela signifie évidemment qu'il fallait suivre un parcours et ce parcours a été suivi par le Gouvernement au niveau régional, mais aussi par les Parlementaires à Rome et à Bruxelles. Aujourd'hui, nous pouvons donc dire que ce cadre, ce parcours a été pleinement clarifié; aujourd'hui, la célèbre loi-objectif de 2001 de l'Etat comprend ce projet de Aoste-Martigny; nous avons ce même projet à l'intérieur du plan général national des transports et de la logistique, nous savons donc qu'il y a une volonté qui a été exprimée par le Gouvernement au niveau italien, mais aussi il y a quelque chose qui est en train de progresser en Suisse.
A ce propos je voudrais rappeler la dernière rencontre au Parlement fédéral de Berne, où un nombre important de Parlementaires suisses, entre autres le Président de la Chambre fédérale suisse, ont participé à une rencontre avec une délégation valdôtaine - il y avait l'Assesseur de l'époque, M. Cerise, le Sénateur Rollandin et moi-même - et nous avons discuté justement d'une certaine stratégie vis-à-vis de la Confédération helvétique. A ce titre je voudrais aussi rappeler qu'il y a une réponse intéressante - même s'il y a encore quelque chose de contradictoire dedans - qui a été donnée à une interpellation du Député valaisan, M. Fernand Mariétan, réponse de la part du Gouvernement suisse qui souligne comme le problème a été discuté le 11 octobre 2002 dans le cadre du Comité directeur Suisse-Italie. On peut donc dire qu'en regardant ce qu'il y avait dans le parcours tracé par Mme De Palacio, quelques progrès sont en train de se produire.
Bien évidemment, il y a aujourd'hui la nécessité d'avoir quelque chose de très proche, c'est-à-dire le renouvellement du réseau transeuropéen des transports. A ce propos je voudrais rappeler que nous avons eu, au niveau européen, le rapport du groupe "Van Miert" qui a eu la possibilité de considérer le réseau transeuropéen des transports. Il faut reconnaître que la "Aoste-Martigny" n'est pas dedans, justement parce que les Gouvernements italien et suisse n'ont pas encore demandé l'insertion, mais il faut dire qu'il y a dans ce projet, qui sera discuté par la Commission européenne et qui portera dans un délai raisonnable, quelques semaines, la présentation d'un nouveau plan du réseau transeuropéen des transports, il faut dire qu'il y a dans ce réseau - comme il a été tracé par la Commission "Van Miert" - une série de possibilités parce qu'il y a une première partie de projets qui sont considérés urgents, une deuxième partie de projets qui sont considérés comme projets de perspective. Pour ce qui est de la "Aoste-Martigny" je pense que nous devons considérer ce projet comme un "projet de perspective".
D'ailleurs dans le dernier DPEF présenté tout récemment par le Gouvernement italien, il y a de nouveau "Aoste-Martigny", mais il faut reconnaître que cette directive ne fait pas partie des 21 projets prioritaires qui sont signalés par le Gouvernement italien. Qu'est-ce que ça signifie? Est-ce que cela signifie qu'il faut abandonner ce projet, ou comme ça a été fait par les Parlementaires valdôtains qui siégeaient au Parlement subalpin dans le XIXe siècle, qui parlaient chaque fois d'un projet d'un tunnel sous le Mont Blanc, est-ce que nous devons aujourd'hui abandonner et imaginer qu'aujourd'hui il faut se rendre compte d'une réalité négative? A mon avis non, c'est pour cela que je conteste cette expression que vous employez dans votre interpellation, c'est-à-dire "eventualissima realizzazione". Je pense que c'est mieux parler d'un parcours compliqué qui aujourd'hui se trouve au-delà d'un horizon 2010; c'est quelque chose dont il faut discuter surtout en tenant compte - et maintenant je viens aux réponses ponctuelles - de l'intérêt véritable qui existe en Suisse et en Italie sur ce projet.
Pour ce qui est de la première réponse à votre interpellation, je voudrais vous dire que le nouvel axe devrait contribuer à rééquilibrer la circulation à travers les Alpes en favorisant l'option ferroviaire, fortement souhaitée à niveau européen; il suffit de lire le contenu du "Livre blanc" sur les transports en Europe: il est donc destiné à permettre le transport aussi bien des passagers que des marchandises. Aujourd'hui il est difficile répondre à votre question "combien d'usagers et combien de marchandises", parce que cela est à l'intérieur d'un projet global dans lequel aujourd'hui on se pose toute une série de points d'interrogation; par exemple: est-ce qu'il y aura la réalisation de Lyon-Turin? S'il y aura la réalisation de Lyon-Turin, il y aura des flux d'un certain genre de marchandises et de personnes.
Deuxième réponse toujours sur la question des transports: ce problème doit être inscrit dans le cadre de l'organisation des transports à travers les Alpes dont nous avons déjà parlé. Est-ce qu'il y aurait une retombée sur le Mont Blanc? Bien sûr que oui, parce que vous savez que ce projet imagine un parcours à travers le sud Leman Genève, donc c'est exactement une des lignes directrices qui passe actuellement à travers le tunnel routier du Mont Blanc, il faut dire bien sûr que ce serait une augmentation des transports par rail vis-à-vis des transports routiers.
Troisième question: le lien entre la nouvelle ligne et la ligne existante; comme vous le savez, il y a aujourd'hui un projet qui a été présenté et qui, pour le moment, est le point de repère pour nos discussions. Pour ce qui est de la nouvelle ligne et de la ligne ferroviaire qu'on peut dire "historique", elles seront rendues compatibles du point de vue technique dans la mesure du possible. Il y a la nécessité par exemple d'employer des gares existantes, il y aura des tronçons communs, c'est un choix dont il faut discuter. Nous sommes même dans le projet dans un moment de prémisses et, quand il y aura la nécessité de mieux discuter et mieux maîtriser la ligne, nous pourrons chaque fois vérifier les nécessités qui existent. Evidemment j'aurai le plaisir de vous envoyer, M. Curtaz et Mme Squarzino, le dernier projet pour pouvoir confronter; j'éviterai aujourd'hui de vous donner des chiffres qui resteraient là sans aucune signification, si cette ligne n'est pas reportée à notre territoire.
Enfin la question la plus délicate, la question des financements. C'est aujourd'hui "le casse-tête d'Europe", il a été défini à l'intérieur du récent Livre blanc et, tout récemment, il y a eu une initiative à ce sujet présentée par Mme De Palacio. Le financement est en cours d'étude, probablement les mesures qui ont été suivies pour le financement d'infrastructures analogues, ce qu'on est en train de discuter sur le Turin-Lyon, elles seront adoptées dans ce cas, mais le problème étant celui de mettre ensemble les aides publiques et le partenariat privé, le célèbre "projet financing" là aussi, mais avec toute une série de leçons qui nous dérivent de ce qui s'est passé à propos du tunnel sous la Manche.
Je pense que nous aurons la possibilité de discuter de ce projet tout le long de cette législature. Je suis de l'avis qu'il faut regarder l'horizon futur, on ne peut pas aujourd'hui discuter que des éléments présents, des difficultés du tunnel du Mont Blanc, des dangers qui peuvent nous venir des poids lourds, sans imaginer que le Val d'Aoste soit réellement inséré dans les grandes lignes du réseau transeuropéen des transports sous le profil évidemment du rail.
Presidente - La parola al Consigliere Curtaz.
Curtaz (Arc-VA) - Prendo atto della risposta dell'Assessore Caveri, che ritengo insoddisfacente e cercherò di argomentare perché.
Mi ero illuso che con il nuovo Governo avremmo avuto delle informazioni più precise, avremmo soprattutto avuto una risposta alla principale domanda di carattere politico, che viene normalmente elusa ed è stata elusa anche in questa occasione! La domanda è questa: quali benefici trarrebbe la Valle d'Aosta da questo progetto? O se vogliamo, l'altra parte della medaglia: quale ruolo gioca la Valle d'Aosta in questa proposta? Mi sembra che non si vada al di là di affermazioni del tutto generiche: non avevo capito prima di questa interpellanza in cosa consisterà la "Aosta-Martigny", non l'ho capito dopo!
Se si richiedono dei dati più precisi, si dice che è impossibile fornirli allo stato attuale, che dipende dal contesto generale, eccetera! Finanziamenti: non parliamone neanche! Ho soprattutto timore che vi siano due nodi di fondo, che rimangono privi di risposta. L'uno, è che si vada avanti con questa idea, con questa eterna premessa di progetto non cogliendo gli eventuali rischi che la Valle d'Aosta corre con questo progetto, perché quello che ci preoccupa è che la linea ferroviaria non diventi un'alternativa al trasporto su gomma, ma che si sommi al trasporto su gomma! Rischiamo di avere in Valle d'Aosta una direttrice in più del traffico commerciale. Credo che su questo una riflessione vada fatta, perché condivido le affermazioni di principio secondo le quali la Valle d'Aosta non deve essere un "cul de sac" rispetto alla necessità di ampliare i nostri contatti culturali, di spostamento, anche commerciali entro certi limiti con le regioni d'Oltralpe, questa è una cosa sicuramente condivisibile ma, se guardiamo a questo tema con lungimiranza, il futuro economico della nostra regione deve essere valutato sulla base di un collegamento con l'Oltralpe di carattere turistico o di carattere esclusivamente commerciale? A me sembra che questa sia la scelta che dobbiamo fare. In altre parole, la Valle d'Aosta deve diventare sempre più un corridoio per l'Europa o qualcos'altro? Su questa cosa avrei qualche preoccupazione, ma seria, perché il timore è quello di aggiungere un altro corridoio a quello che c'è già!
Temo che potrebbe essere illusorio pensare che il traffico pesante con le prospettive di incremento finisca nella nostra regione dalla gomma alla rotaia; temo piuttosto - lo ripeto - che vi sia una sovrapposizione di corridoi. Avremmo così, nel nostro fondovalle, due corridoi per il traffico internazionale, a cui si aggiungono i corridoi locali, cioè la strada statale, la ferrovia vecchia che magari ammodernerà il suo servizio locale, oltre alle strade secondarie. La nostra regione, oltre che dal punto di vista economico, dal punto di vista ambientale è in grado di reggere questo urto? Guardiamo anche cosa sta avvenendo in Val di Susa, dove un'opera molto più importante, dal punto di vista della logica economica, sta avendo molti problemi nella sua realizzazione; uno di questi è il disagio della popolazione, ma di tutta la popolazione, non solo degli ambientalisti, della popolazione locale che vive questa sorta di devastazione come un qualcosa che snatura la vita di tutti i giorni e l'economia della Valle di Susa, e che oppone forti resistenze su una linea ferroviaria considerata da tutti indispensabile, la Torino-Lione! Ecco, noi vogliamo ripetere questa esperienza senza riflettere un attimo, così, perché fa moda essere a favore di una linea ferroviaria…
Il secondo timore è che si tratti solo di "un'operazione di facciata", di un'operazione propagandistica, di uno "specchietto per le allodole", per dire: "sì, noi siamo molto timidi per non dire insignificanti nella battaglia contro i TIR al Monte Bianco, però vedete che ci stiamo occupando dell'Aosta-Martigny e, nel giro di qualche lustro, i Valdostani contenti vedranno i TIR sfrecciare sui treni. Credo che anche questa prospettiva non sia molto seria, perché sarebbe veramente ingannevole nei confronti della popolazione valdostana.
Chiedo perciò al nuovo Esecutivo e al nuovo Consiglio che vi sia un dibattito vero su questa cosa, perché non possiamo continuare a dire che c'è questo progetto che va "progresser" - progressi fra l'altro molto modesti dal punto di vista procedurale -, è comunque vero che qui e là c'è qualche accenno a questa linea nei documenti nazionali ed europei. Inseguire un'idea senza avere prima chiare quali saranno le conseguenze di un'eventuale realizzazione di questa idea, mi sembra un modo di procedere piuttosto superficiale e pericoloso! Credo che avrebbe senso invece aprire un dibattito serio con degli elementi e con dei dati su questo tema, in modo che anche tutte le forze politiche possano esprimersi finalmente con cognizione di causa, avendo in mano tutti gli elementi rispetto a un'opera che avrebbe sicuramente un impatto dal punto di vista ambientale, economico, finanziario molto rilevante per la nostra regione!