Objet du Conseil n. 3036 du 19 février 2003 - Resoconto
OGGETTO N. 3036/XI Condizioni di lavoro dei Vigili del fuoco nella postazione all'interno del Tunnel del Monte Bianco. (Interpellanza)
Interpellanza In considerazione del disagio nel quale operano i Vigili del fuoco nella postazione all'interno del tunnel del Monte Bianco;
Alla luce delle dichiarazioni fatte dal Presidente della Giunta in occasione di una precedente interpellanza sullo stesso argomento che affermava che le problematiche sanitarie esistenti nella postazione d'emergenza nel tunnel erano sotto controllo e in corso di verifica;
In considerazione della annunciata disponibilità del Presidente ad un incontro con le organizzazioni sindacali per discutere delle problematiche che affliggono i Vigili del fuoco nel Tunnel del Monte Bianco;
i sottoscritti Consiglieri
Interpellano
il Presidente della Giunta per conoscere:
1) qual è lo stato attuale dell'acqua e dell'aria all'interno della postazione di emergenza abitata dai Vigili del fuoco durante i turni di lavoro;
2) se corrisponde al vero che i Vigili del fuoco avrebbero manifestato il rifiuto a proseguire i turni di lavoro in quella postazione in quanto gravemente dannosa con manifestati malori alla fine dei turni di lavoro;
3) se c'è stato l'incontro con le organizzazioni sindacali e quali determinazioni sono emerse;
4) come intende risolvere il disagio procurato da quella postazione ai Vigili del fuoco.
F.to: Lattanzi - Frassy
Président La parole au Vice-président Lattanzi.
Lattanzi (FI) Un mese fa portammo all'attenzione di quest'aula la condizione operativa dei Vigili del fuoco all'interno della postazione del tunnel. Ci tengo a ricordare che non fu tanto per il numero delle persone che implicava questa problematica di lavoro, perché il numero dei Vigili del fuoco che operano e danno la sicurezza al tunnel del Monte Bianco è abbastanza esiguo, rispetto ai numeri delle Forze dell'ordine che si occupano di questa tematica, ma perché la postazione del tunnel all'interno del Monte Bianco presidiata dai Vigili del fuoco valdostani è condizione minima necessaria per l'apertura stessa e per la sicurezza del tunnel.
Ricordiamo anche che se questa postazione non fosse nelle condizioni adeguate e dovesse essere chiusa, si chiuderebbe automaticamente anche il tunnel. Questo ci aveva portato, un mese fa, a sollevare l'attenzione del Presidente della Regione, al quale avevamo posto una serie di domande, che avevano, nelle sue risposte, rilevato come erano accaduti alcuni peggioramenti che lui chiamò "contestuali", sia dell'aria respirata all'interno della postazione del tunnel, di cui i Vigili del fuoco si lamentavano, e anche dell'acqua che un inconveniente temporaneo aveva reso non più potabile.
Il Presidente fu abbastanza pragmatico, era appena insediato, e si rese immediatamente disponibile per incontrare, da una parte, le organizzazioni sindacali onde affrontare le questioni del disagio degli operatori della sicurezza e, dall'altra, per allertare, come già aveva fatto, le istituzioni addette al controllo della qualità degli ambienti di lavoro. Si era preso l'impegno di andare a risolvere quelle che erano invece le problematiche che rimanevano aperte.
Abbiamo sentito l'esigenza di riportare all'attenzione del Consiglio questa problematica, perché ci è giunta notizia che la situazione permane ancora abbastanza gravosa e quindi abbiamo voluto dare immediatamente al Presidente della Regione l'opportunità di illustrare, a noi tutti, quali sono le azioni che si sono intraprese, ma soprattutto quelle che si prevede di fare per mettere in condizioni quella postazione di poter funzionare: una postazione senza la quale - ricordo - il tunnel non potrebbe neanche restare aperto.
Poniamo quattro semplici domande: qual è lo stato attuale dell'acqua e dell'aria e quindi delle condizioni igieniche all'interno di questa postazione; se corrispondono al vero alcune dichiarazioni - che abbiamo rilevato noi direttamente - di un disagio così grande degli operatori della sicurezza al punto che alcuni stanno già meditando, se già non lo hanno fatto, di mettersi in mutua o di creare delle condizioni di protesta - pare infatti che la condizione operativa all'interno di quella postazione sia così disagevole da creare malesseri alla fine dei turni e impedire gli operatori della sicurezza di proseguire con efficienza nel loro lavoro -; se c'è stato l'incontro che era preannunciato e per il quale il Presidente si era reso disponibile con le organizzazioni sindacali per le determinazioni che dovevano essere prese, e come intende risolvere il disagio che a noi risulta permanere in quella postazione, che è vitale per la qualità del lavoro degli operatori, per la loro salute, ma anche per il traffico internazionale che dentro quel tunnel scorre.
Président La parole au Président de la Région, Louvin.
Louvin (UV) Pour redire au Vice-président Lattanzi toute l'attention que nous portons à la question et je vais répondre, justement dans l'ordre des questions que vous avez posées, parce qu'elles prévoient une succession logique à laquelle je dois me tenir.Pour les conditions de l'eau et de l'air dans ce poste, il faut dire que nous n'avons à enregistrer, pour l'instant, aucun changement en ce qui concerne l'eau depuis la dernière fois où nous avons abordé ce sujet ici même, à savoir le 8 janvier dernier. L'incident qui s'est produit le 29 novembre 2002 a clairement démontré que le réseau d'eau potable, n'ayant pas été réalisé en bonne forme, est à refaire entièrement. En attendant que ces travaux puissent être effectués - je vais y revenir -, l'eau continue d'être apportée au poste dans des conteneurs mobiles; donc, c'est toujours de l'eau de source, mais qui est portée matériellement de l'extérieur dans le poste situé à l'intérieur du tunnel.
Pour ce qui est de l'air, les résultats de la campagne d'analyses menée par la "Fondation Maugeri" n'ont pas démontré que les conditions environnementales sont incompatibles avec le travail à effectuer dans ce poste. En ce qui concerne le fait - c'est la deuxième question - que les Sapeurs-pompiers auraient refusé de continuer à travailler dans ce poste, parce que les conditions y seraient difficiles et parce que certains d'entre eux seraient victimes de malaises à la fin de leur journée de travail, je peux dire que ni les dirigeants régionaux du Corps des sapeurs-pompiers, ni moi-même, ne sommes au courant de cela. La lettre que les organisations syndicales - CGIL, CISL, SAVT et UIL - m'ont fait parvenir le 7 janvier dernier demandait cependant au Président de la Région d'agir de telle sorte que le poste au centre du tunnel ne soit pas occupé tant que nous ne disposons pas d'éléments précis et bien étayés sur tous les facteurs de risque, sanitaire ou autre.
Comme je l'ai déjà dit, les résultats des analyses dont nous disposons en ce moment n'indiquent pas que les conditions environnementales soient incompatibles avec les dispositions en matière de sécurité sur les lieux de travail; donc, aux termes de loi, la situation s'avère être correcte; seuls persistent les problèmes liés aux différents réseaux, problèmes que je vous ais déjà signalés.
Troisième question, la rencontre avec les organisations syndicales a eu lieu le 14 février dernier, en présence du Coordinateur du Département des collectivités locales, des fonctions préfectorales et de la Protection civile, le docteur Lucat, du responsable de la Direction des services d'incendie et de secours, l'ingénieur Badino et du responsable, ainsi que des consultants, de la Direction des services généraux compétente pour la loi n° 626/1994: il s'agit du docteur Verthui et de l'ingénieur Venturella. Pendant cette rencontre, les résultats des relevés effectués par la "Fondation Maugeri" sur les agents de risque chimique ont été remis aux syndicats et les lignes du programme d'évaluation des risques chimiques et physiques auxquels sont exposés les Sapeurs-pompiers affectés aux installations ont été présentées.
Ce programme, qui développe l'enquête sur les conditions environnementales, inclut différents sections, à savoir l'exposition au bruit, le contrôle - huit heures durant - du microclimat et de la ventilation, ainsi que le relevé des champs électromagnétiques par le biais, entre autres, du prélèvement d'échantillons sur les Sapeurs-pompiers en service. Il y aura donc une attention particulière aux conditions personnelles de travail. Il a par ailleurs été décidé, au cours de la rencontre, d'approfondir, lors des visites médicales que les pompiers doivent effectuer chaque année aux termes de la loi, une évaluation détaillée de toutes les retombées possibles d'une permanence dans le poste sis au centre du tunnel.
Quatrième aspect, justement de perspective…
(interruption du Vice-président Lattanzi, hors micro)
… non, il y a encore autres choses, parce que nous avons essayé d'aller de l'avant, d'autant plus que ce n'est pas une responsabilité directe de la Région. Pour les initiatives visant à corriger les problèmes inhérents à ce poste, nous tenons à vous faire savoir que nous avons envoyé une lettre très précise au GEIE le 10 février dernier, pour indiquer que de sérieuses perplexités subsistent quant au fonctionnement correct et à la fiabilité des installations, qu'il s'agisse du réseau d'adduction d'eau et des égouts ou, surtout, du réseau d'aération.
Il s'avère donc indispensable d'intervenir sans délai sur lesdites installations, dont l'état exige une réfection totale et non pas de simples réparations qui ne résoudraient que les problèmes ponctuels. Nous avons donc demandé une intervention radicale là-dessus.
Sachez, enfin, M. le Vice-président, que cette lettre précisait qu'en cas de nouveaux problèmes d'une certaine ampleur, les Sapeurs-pompiers du Corps valdôtain pourraient se trouver dans les conditions de devoir quitter le poste, et cela serait de toute évidence un sérieux problème; en l'absence d'une des conditions établies par le Comité de Sécurité, sur la base des indications formulées par la Commission bi-nationale d'enquête sur l'accident, le tunnel ne serait pas dans la condition de pouvoir continuer à exercer ses fonctions. Ce n'est pas donc un problème de qui reste là, mais des conditions dans lesquelles n'importe qui travaille à l'intérieur du tunnel pourra y séjourner. A ce stade, nous attendons fermement, lors de la prochaine réunion du Comité de coordination, que le GEIE présente les projets concrets qui permettront de résoudre tous les problèmes qui affectent les différents réseaux du poste sis à l'intérieur du tunnel du Mont-Blanc, de même que les inconvénients signalés par les syndicats et par les travailleurs.
Président La parole au Vice-président Lattanzi.
Lattanzi (FI) Devo esprimere soddisfazione per l'impegno che c'è stato in questo mese. Voglio tuttavia sottolineare che è vero quello che dice il Presidente, che non è una responsabilità diretta dell'Amministrazione regionale, è tuttavia determinante che l'Amministrazione regionale si impegni nel creare le condizioni per le quali queste problematiche possono essere risolte, proprio per le consapevoli conseguenze che deriverebbero da un abbandono della postazione da parte dei Vigili del fuoco del Corpo valdostano. Le soluzioni verso le quali si è orientata l'Amministrazione, di informare la società di gestione del traffico interno al tunnel, il GEIE, che ci sono queste problematiche e che bisogna intervenire in maniera radicale per creare le condizioni, affinché i Vigili del fuoco possano continuare il loro lavoro in estrema serenità, mi trovano d'accordo, così come mi trova d'accordo il fatto di monitorare, soprattutto "controllare" quelle che sono le condizioni individuali dei singoli operatori.
Non c'è dubbio che non aiuta la complessità dei rapporti del Corpo valdostano dei Vigili del fuoco, che in un certo senso sono stati concessi alla società privata che gestisce il tunnel, in quanto sappiamo che a quel punto l'Amministrazione non ha più responsabilità dirette se non quelle che dicevamo, le responsabilità oggettive di fare in modo che non si possa chiudere il tunnel del Monte Bianco, per una protesta o per un abbandono della postazione stessa. Mi permetto di suggerire un ulteriore passo, che potrebbe essere importante, alla luce di quello che ho percepito e nella direzione di dare un contributo costruttivo. Credo sia molto importante monitorare, attraverso visite mediche e controlli ripetuti, il personale, ma credo che sia importante che quei dati, rispetto alla rumorosità, alla condizione dell'aria, del clima e di quelle che sono le condizioni oggettive di possibilità di operare, siano comunicati direttamente agli operatori, perché ho la sensazione che i malesseri di qualcuno possono creare un allarme che potrebbe sfociare in una certa situazione di angoscia e forse chi, come noi, non fa quel lavoro non può capire.
I turni in quel tunnel sono lunghi, anche se sono lunghi i tempi di ricondizionamento all'esterno del tunnel, peraltro sono portati avanti in condizioni non ottimali per chi deve garantire la sicurezza, e noi non possiamo metterci nelle condizioni di avere persone che sono preposte a garantire la sicurezza altrui, che non si sentono sicure loro stesse, perché questo creerebbe una condizione non di serenità e di sicurezza per il traffico tutto. Mi permetto quindi di suggerire, oltre a procedere ad informare le organizzazioni sindacali, ad istituire processi di formazione al personale per far comprendere allo stesso quale condizione oggettiva sta vivendo, in modo che non sia preso da sensibilità che, allargandosi, potrebbero creare dei problemi.