Compte rendu complet du débat du Conseil régional

Objet du Conseil n. 2474 du 2 avril 1997 - Resoconto

SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 2 APRILE 1997

OGGETTO N. 2474/X Attuazione della legge regionale recante norme per l'esercizio delle funzioni e delle attività preventive, curative e riabilitative relative alla salute mentale. (Interrogazione)

Interrogazione Rilevato che la legge regionale 23 marzo 1981 n. 18 avente ad oggetto norme per l'esercizio delle funzioni e delle attività preventive, curative e riabilitative relative alla salute mentale si presenta ancora, a tutt'oggi in gran parte, disapplicata con conseguente ricorso per i malati di mente a strutture terapeutiche esterne alla Valle d'Aosta;

Preso atto che la suddetta normativa indica, fra l'altro, a livello di aree multidistrettuali, la previsione di "disponibilità di strutture socio-assistenziali e di riabilitazione, surrogatorie della naturale residenza dell'individuo ed organizzate per accoglimenti di pronto intervento psico-sociale o assistenziale..., nonché di strutture per trattamenti socio-sanitari a carattere permanente o di breve e medio periodo organizzate in forma di assistenza protetta";

Considerato che il piano socio-sanitario regionale ?97/'99, prevede unicamente la realizzazione d'una comunità protetta in Donnas (nel presente triennio), nonché la realizzazione d'una comunità protetta in Alta Valle (per il 2° biennio) e nulla più;

Considerato che manca la previsione di realizzare una comunità protetta nell'ambito di ciascun macro-distretto in tempi ragionevoli, se non urgenti;

ciò premesso il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

l'Assessore alla Sanità per sapere:

1) se ritiene ancora valido il contenuto e l'applicazione della legge regionale 23 marzo 1981, n. 18 a distanza di sedici anni dalla sua approvazione;

2) se ritiene necessario dotare ogni macro-distretto d'una struttura riabilitativa per acuti e d'una struttura tipo comunità-alloggio per pazienti più autonomi;

3) quale è il numero di Valdostani malati di mente (sia come ospiti degli ex ospedali psichiatrici, sia come ospiti di strutture terapeutiche siano esse comunità terapeutiche e/o case-alloggio) che ricevono cure fuori Valle e quale costo complessivo risulti a carico del bilancio regionale per i contributi che vengono destinati al sostegno di tali malati.

F.to: Dujany

Président La parole à l'Assesseur de la santé et aide sociale, Vicquéry.

Vicquéry (UV) La situation psychiatrique en Vallée d'Aoste a toujours présenté des caractéristiques particulières, qui la différencient du reste de l'Italie.

Il n'y a jamais eu dans la Vallée d'hôpital psychiatrique; notre région a toujours fait appel aux structures du Piémont, Collegno, Fatebenefratelli de S. Maurizio Canavese, Villa Giulio à Turin, et cetera, pour les patients ayant besoin d'être hospitalisés dans des structures psychiatriques. Aujourd'hui encore une quinzaine de personnes est accueillie dans ces centres et parmi elles 3 ou 4 seulement seraient intéressées à revenir en Vallée d'Aoste pour une dépense annuelle de quelque 435 millions de lires.

Pour ce qui est de l'assistance psychiatrique sur place, l'Hôpital Mauricien d'Aoste, qui allait devenir notre hôpital régional, avait institué une division de psychiatrie dotée d'un service de neurologie, avec les lits à la disposition des patients du Service de psychiatrie et de neurologie, et une section pour le traitement ambulatoire. Successivement à l'entrée en vigueur de la loi nationale n° 180/78, suivie de la loi nationale n° 833 du 1978 et de la loi régionale n° 18/91, qui a repris les grandes lignes de cette dernière, le Service de neurologie a été détaché de l'Unité opérationnelle de psychiatrie, pour constituer une unité opérationnelle autonome.

Depuis lors et jusqu'à ces jours l'Unité opérationnelle de psychiatrie fonctionne avec une unique équipe médicale sur un modèle unitaire et gère tant les activités liées aux hospitalisations que les centres distribués sur le territoire régional.

Il y a actuellement dans la Vallée 5 centres de consultation psychiatrique, à Morgex, Variney, Châtillon, Verrès et Donnas, qui couvrent toutes les activités au niveau de traitement ambulatoire et de l'assistance à domicile en sus du centre d'Aoste, où ces deux branches d'activités sont du ressort de l'Unité opérationnelle de psychiatrie.

La structure géographique particulière de la Vallée d'Aoste fait que l'essentiel des traitements ambulatoires se concentre dans la capitale régionale, où résident évidemment plus d'un tiers de la population valdôtaine.

Un hôpital de jour est annexé à l'Unité opérationnelle de psychiatrie et fonctionne comme appui et référence en cas de situations problématiques.

Alors que l'Unité opérationnelle de psychiatrie est dotée d'un personnel qui lui est propre: médecins, infirmiers, psychologues et assistantes sociales, sur le reste du territoire les psychiatres de chaque secteur peuvent compter sur la collaboration des différents professionnels, psychologues, assistants sociaux, personnel chargé de l'assistance à domicile, et cetera, qui travaillent dans les structures de consultation ou dans les centres de district de la zone. Ils travaillent en collaboration avec le Service sanitaire de base.

Cette liaison qui existe depuis longtemps et qui est en cours de perfectionnement prévoit la prise de contact avec les généralistes et la collaboration de ces derniers au niveau des difficultés psychiatriques de leurs patients.

L'Unité opérationnelle de psychiatrie remplit également une fonction de consultation auprès des différentes unités de l'Hôpital régional; cette activité quotidienne intense qui donne d'excellents résultats, vise à la fois à l'accompagnement des malades psychiatriques souffrant de pathologies organiques et la détection des troubles psychiatriques chez les patients hospitalisés pour d'autres pathologies.

La restructuration du service d'hospitalisation et l'extension des locaux destinés aux traitements ambulatoires et à l'hôpital de jour représentent une nouvelle étape de l'amélioration qualitative et quantitative des prestations thérapeutiques et d'assistance que reçoivent les patients. Dans ce sens l'institution d'un département de la santé mentale représente du point de vue de l'organisation la confirmation de l'intérêt et de l'effort fait par les responsables politiques pour faire face à la complexité des problèmes psychiatriques.

Pour compléter le cadre des ressources dont dispose aujourd'hui la Vallée d'Aoste en matière d'assistance psychiatrique, nous nous devons de citer la structure communautaire de l'Envers, qui dispose de 8 lits et s'occupe de rééducation des patients psychotiques.

Compte tenu de l'excédent de demandes de rééducation par rapport aux capacités logistiques de la communauté thérapeutique, il s'est avéré nécessaire de faire appel à certaines structures de rééducation des régions Piémont et Vénétie.

Il convient enfin de noter qu'un certain nombre de patients âgés des services de psychiatrie ont trouvé malheureusement dans les micro-communautés pour personnes âgées de la Région la réponse à leur situation.

Si l'on considère ce qui précède, les services de santé de la Région, tels que la loi régionale n° 18/91 les a organisés, semblent plutôt élémentaires, essentiellement centrés sur l'hospitalisation des patients. Si l'on compare cette situation au projet objectif national de ?94, on peut voir apparaître des carences: par exemple le fait qu'une structure comme le Centre de santé mentale n'ait pas été prévue, alors que dans l'optique du législateur national elle représente l'avenir de toute l'organisation du service sur le territoire. C'est à cet ensemble des choses que l'on a tenté de remédier avec l'intégration dans le plan socio-sanitaire régional ?97-?99 d'un projet objectif de santé mentale auquel je vous renvoie pour la description du modèle de l'organisation, c'est à la page 58 du plan socio-sanitaire où l'on prévoit aussi, au-delà de ce que j'ai déjà dit, une structure de réhabilitation, hospice, une résidence sanitaire d'assistance, 3 centres de santé mentale et 2 communautés protégées, une qui existe déjà, la communauté de l'Envers, et l'autre dans la Basse Vallée.

Le projet objectif régional développe certains aspects touchant la question de la santé mentale, qui constitue, d'une part, l'application de ce que prévoit le projet objectif national et qui, d'autre part, en enrichisse véritablement le contenu.

C'est certainement dans cette seconde catégorie que nous pouvons classer l'intégration de ces structures à celles des services sociaux, une disposition à peine ébauchée par le projet objectif national. Il est en effet indispensable de distinguer les besoins de type sanitaire de ceux qui relèvent de l'assistance sociale, et il convient de privilégier la gestion des interventions de rééducation à l'extérieur des lieux de résidence, c'est-à-dire de les intégrer à des séjours au travail surtout, aux loisirs, ou à des rencontres dans une dimension non protégée, les espaces communs de la vie quotidienne.

Il est indispensable de préciser au moins deux choses à ce stade: doter chaque macro-district d'une structure de rééducation pour les cas aigus ce serait exagéré par rapport aux nécessités valdôtaines. On appelle patient psychiatrique aigu une personne ayant besoin d'être, pendant un certain temps, éloignée de son milieu de vie quotidienne familiale ou sociale. On fait appel à cet effet au centre hospitalier, dont les finalités essentiellement de thérapie, observation et traitement précoce pendant un maximum de 2 semaines, sont adaptées à la situation. A titre d'exemple on considérera comme patient psychiatrique aigu une personne ayant fait une tentative de suicide.

Il faut enfin souligner que le concept de maladie mentale est très vaste, ceci signifie que parmi les patients figurant dans le tableau nous trouvons des personnes âgées, victimes d'une dégénérescence due à l'âge et qui les a fait basculer dans la démence sénile, mais aussi des sujets nés porteurs de handicaps lourds, qui ont développé des problèmes psychiatriques à l'âge adulte et encore des toxicomanes et des alcooliques chez qui l'abus des drogues ou d'alcool a déclenché l'émergence de pathologies psychiatriques.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Dujany.

Dujany (PVA) Vorrei dichiararmi insoddisfatto rispetto alla risposta che dà l'Assessore sulle problematiche che ho sollevato. Poiché la mia domanda riguardava in particolare l'applicazione sul territorio di attività di tipo preventivo, curativo e riabilitativo relativo alla salute mentale, il fatto di far cenno all'esistenza di 5 centri di consultazione psichiatrici ambulatoriali, mi fa dire che questa situazione oggi è del tutto insufficiente rispetto ai bisogni che i malati di mente presentano.

Mi pare, sentendo oggi questa risposta, che questo tema dei malati di mente costituisca un po' un tabù; non lo ha costituito in passato poiché la legge regionale 23 marzo 1981, n. 18 per i contenuti che aveva poteva davvero dirsi una legge all'avanguardia, anzi può dirsi tuttora una legge all'avanguardia. Questa legge prevedeva proprio nell'ambito del Dipartimento per la salute mentale tutta un'organizzazione sul territorio, che mirava a dare, dopo la cura ospedaliera, un servizio altamente qualificato a favore dei malati e a favore delle famiglie.

Si precisava in questa normativa che a livello di aree multidistrettuali, oltre all'attività sanitaria effettuata nelle strutture di ciascun distretto, deve essere prevista la disponibilità di strutture socio-assistenziali di riabilitazione surrogatorie della naturale residenza dell'individuo ed organizzate per accoglimenti di pronto intervento psico-sociale o assistenziale, di breve o medio periodo, nonché di strutture per trattamenti socio-sanitari a carattere permanente o di breve-medio periodo, organizzati in forma di assistenza protetta.

Si prevedeva anche, in attesa che sorgessero queste strutture idonee, che "in via immediata, nel caso non sia possibile garantire tale forma di assistenza per i casi ritenuti necessari a causa della mancanza di strutture idonee, è possibile provvedere in via surrogatoria e transitoria, mediante convenzione con istituzioni pubbliche o strutture alberghiere situate nella regione, assicurando ovviamente le necessarie forme di assistenza e di opportuni controlli sull'esercizio delle prestazioni previste in convenzione".

Ho sollevato questo problema perché sul territorio emerge questa problematica; non mi sono inventato il problema, non sono nient'altro che il portatore di una situazione di grande disagio che hanno prima di tutto le strutture socio-assistenziali, nel rilevare che la presenza di una sola struttura residenziale a Pont-Suaz di 8 posti è del tutto insufficiente per far fronte alla cura e a tutte quelle che sono le esigenze dei pazienti psichiatrici presenti in Valle d'Aosta.

Si rileva infatti l'insufficienza di strutture socio-assistenziali di riabilitazione, si propone da parte anche degli stessi operatori presenti sul territorio di porre in atto convenzioni con istituzioni pubbliche o strutture alberghiere della regione, assicurando le necessarie forme di assistenza e di controllo, e si individua ancora nell'ambito dei macro-distretti la struttura più idonea per avere la presenza di una struttura riabilitativa per acuti e di una struttura tipo comunità-alloggio per pazienti già più autonomi, necessaria per poter poi favorire l'uscita del malato presso la propria residenza.

Oltre a questo c'è una fortissima esigenza che i servizi di assistenza domiciliare e infermieristica vengano riqualificati e vadano nella direzione di offrire un qualche servizio a questo tipo di malato; oggigiorno anche questi servizi sono del tutto inadeguati a portare un effettivo sostegno alle famiglie là dove le famiglie abbiano questo tipo di malato presente.

Viene rilevata in genere questa difficoltà grossa nello svolgere un ruolo di proposizione e di intervento riabilitativo adeguato, proprio per facilitare le dimissioni. Tutto questo rischia di portare una congestione grossa nell'ambito dell'Ospedale e di far stagnare le situazioni in modo tale che per questi malati non vi sia possibilità di uscire dalla loro condizione di handicap.

Per cui chiederei, anche alla luce del fatto che questa legge regionale dell'81 non è stata abolita, quindi il legislatore non ha ritenuto di manifestare delle volontà legislative diverse rispetto a quelle di allora, e che al di là di quella che può essere la normativa statale, questa legge rappresenta ancora oggi, a mio avviso in modo adeguato, i bisogni della Valle d'Aosta, chiederei all'Assessore competente e alla Giunta di dare applicazione a questa legge o di presentare un testo di legge alternativo, però specifico, nel momento in cui si ritiene la legge inadeguata alle attuali esigenze.