Compte rendu complet du débat du Conseil régional

Objet du Conseil n. 2414 du 19 février 1997 - Resoconto

SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 19 FEBBRAIO 1997

OGGETTO N. 2414/X Organizzazione della tradizionale Fiera di Sant'Orso: presenza di operatori commerciali non valdostani, investimenti e prospettive. (Interrogazione e interpellanza)

Interrogazione Preso atto delle numerose polemiche, ampiamente divulgate dagli organi di informazione locali, che hanno accompagnato e seguito la Fiera di Sant'Orso, polemiche che hanno come fondamento la "snaturalizzazione" della Fiera da percorso storico e luogo di tradizione a mercato ambulante di ogni sorta di mercanzia (vedi le bancarelle e i "tappeti" sparsi lungo i percorsi "alternativi" alla Fiera e soprattutto in piazza Narbonne);

Considerato che la Fiera di Sant'Orso, lungi dall'essere solamente un luogo di commercio, rappresenta un importante momento di incontro tra gli artigiani valdostani, che possono confrontarsi e verificare insieme la situazione produttiva e creativa dell'artigianato della nostra regione;

Ribadita la necessità di chiarezza e trasparenza in ogni atto amministrativo pubblico, e quindi tenuto conto del fatto che l'Assessorato all'Industria, Commercio e Artigianato ha impegnato un intervento economico sostanzioso per la 997a Fiera di Sant'Orso;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

l'Assessore competente per conoscere:

1) la cifra stanziata dall'Assessorato all'Industria, Commercio e Artigianato in qualità di sostegno economico per la 997a Fiera di Sant'Orso;

2) a quanto ammonta la spesa per la campagna promozionale della Fiera, su quali giornali, radio e televisioni è apparsa la pubblicità dell'evento, in quali giorni e in quale orario la stessa promozione pubblicitaria è stata trasmessa dalle emittenti radiofoniche e da quelle televisive;

3) come l'Assessorato intende operare al fine di evitare in futuro ulteriori critiche sul presunto "snaturamento" della Fiera di Sant'Orso, riferimento storico e culturale della Valle d'Aosta che dev'essere in ogni modo salvaguardato.

F.to: Lanièce

Interpellanza Premesso:

- che, in data 30 e 31 gennaio 1997, si è tenuta in Aosta la tradizionale Fiera di Sant'Orso caratterizzata oltre che dall'esposizione dell'originale qualità produttiva del nostro artigianato tipico tradizionale, anche da una presenza massiccia commerciale estranea al contesto economico valdostano;

- che tale Fiera, che poteva e può costituire effettivamente un'occasione unica di conoscenza e valorizzazione di tutti i prodotti tipici valdostani e, di tutte le energie umane operanti nel commercio e nel settore alberghiero altamente qualificate presenti nel territorio valdostano, è stata - in modo ancora più evidente che in passato - caratterizzata da un grande "business" a favore degli operatori commerciali provenienti dal Piemonte, Emilia, ecc..;

- che pare che la Pubblica Amministrazione abbia impedito la presenza ai commercianti valdostani al fine di dare spazio alla vendita dei loro prodotti, con vantaggio di un'economia estranea alla Valle d'Aosta e mettendo, ai margini della Fiera, alcuni importanti espositori valdostani (vedi Letom);

- che, inoltre, l'attuale impostazione della Fiera non permette al visitatore di distinguere chiaramente la qualità, la specialità e l'originalità dell'offerta valdostana rispetto al "mercato" presente di basso profilo qualitativo che danneggia l'immagine stessa della Valle d'Aosta;

- rilevato, altresì, che nessun operatore commerciale delle comunità francofone vicine a noi, è stato invitato, né era presente alla Fiera, risultando invitati soltanto operatori commerciali italiani;

il sottoscritto Consigliere regionale

Chiede

all'Assessore competente:

1) quali ragioni lo abbiano indotto a dare alla Fiera di Sant'Orso un taglio organizzativo così poco diretto a valorizzare la comunità tutta valdostana e così diretto a valorizzare vari operatori estranei alla Valle senza per questo conferire un taglio d'internazionalità alla manifestazione;

2) quali iniziative intenda assumere per evitare che in futuro si abbia a ripetere lo snaturamento d'una Fiera ormai millenaria;

3) quali benefici apporta alla Valle d'Aosta la presenza commerciale estranea alla comunità locale.

F.to: Dujany

Presidente L'interrogazione e l'interpellanza, se non ci sono obiezioni da parte dei presentatori, vengono discusse congiuntamente. Ha chiesto la parola il Consigliere Dujany.

Dujany (PVA) Il y a encore des hommes en Vallée qui pensent valdôtain et qui se sont vraiment étonnés de l'organisation de la Foire de Saint-Ours de cette année, qui a contribué à donner à l'extérieur une idée étrange de notre communauté et qui nous éloigne de nos racines et de nos traditions montagnardes, pour choisir un type de développement étrange à notre communauté et plutôt proche de la culture américaine, qui porte avec soi un esprit de massification et de colonisation.

Je retiens de faire partie de ces gens-là et je me suis totalement retrouvé dans l'article qui a écrit Monsieur Rivolet sur Le Peule Valdôtain du 6 février dernier - que je propose à l'attention de ce Conseil - par le titre "L'agonie d'une tradition":

"Pour les bourgeois que nous sommes, la Foire est donc non seulement une occasion de rencontre avec le reste du monde, que nous accueillons volontiers, mais elle est aussi une façon de renouer avec nos propres racines. Le bourg est né d'une agglomération de caractère essentiellement artisanal et commerçant, dont il trouve dans la Foire une cérémonie cyclique qui rappelle ses origines. Une sorte de rite de fondation et de refondation qui en tant que tel implique la continuité et la répétition des contenus et des formes.

Après une longue période de déclin la Foire a connu une renaissance qui a progressivement accentué le caractère artistique de l'artisanat valdôtain, au détriment, si l'on veut, des éléments utilitaires. Né pour la vente ou l'échange des outils agricoles, non dénué par ailleurs de valeur esthétique, l'artisanat valdôtain a évolué suivant les transformations socio-économiques de ces dernières décennies, qui ont vu la disparition ou presque de l'outillage en bois et la croissance de la demande d'objets artistiques, parallèlement à l'amélioration des conditions économiques générales.

Les valdôtains, passionnés de leur terroir et de leur culture, qui avaient encouragé et soutenu la renaissance de la Foire et l'évolution de l'artisanat d'art à travers notamment le Comité des traditions valdôtaines, et je songe en particulier à Amédé Berthod et Robert Berton, en m'excusant auprès des autres que j'oublie, avaient compris les raisons de ce changement et avaient eu la sensibilité nécessaire, secondés en cela par des artisans intelligents et fiers de leur savoir-faire et profondément enracinés dans leur milieu, comme François Cerise pour ne pas faire qu'un nom, pour guider la créativité artisanale vers une qualité qui nécessitait de s'améliorer tout en conservant les constantes des matières d'expressivité, qui font aujourd'hui la renommée de l'artisanat valdôtain dans le monde.

Au but de ce chemin que voyons-nous? La kermesse qui s'est tenue à Aoste cette année sous le nom de Foire de Saint-Ours n'avait évidemment pas grand-chose de commun avec le discours qu'on vient de faire. Le rapport de la Foire avec son bourg est cassé, du moment qu'elle se balade dans les rues de la cité, faute paraît-il d'espaces suffisants à accueillir tous les exposants par longs ans. Des communiqués triomphalistes annoncent 952 ayant droit à exposer: combien étaient-ils cependant les artisans véritables, et parmi ceux-ci combien les artisans typiques, à savoir les producteurs d'objets en bois? Combien étaient par contre les exposants d'oggettistica varia? Les statistiques de l'Assessorat mentionnent 240. Oui, 240, c'est-à-dire plus du quart du total: artigiani di settori non tradizionali".

Au-delà de toutes considérations qui pourraient paraître polémiques, il faut se poser sereinement la question si on veut que la Foire de Saint-Ours soit, comme le déclare l'Assesseur Mafrica: "la più importante occasione per presentare le tradizioni della Valle d'Aosta, l'occasione per offrire un'immagine particolare della Valle d'Aosta e della sua gente e delle sue tradizioni", ou bien un marché hypertrophique où, à côté des marchands déguisés en diskjokey lucifériens, porchettari, pseudosardi, piadinisti adriatiques, norcini douteux et vendeurs de cochonnaille assortie, joueurs de musique sud-américaine et autre humanité diverse, on trouve également par-ci par-là quelques artisans.

Actuellement tout est fait pour que l'artisanat typique soit chassé en faveur de la pacotille, comme toute bonne monnaie est chassée par la mauvaise. Certains artisans - et non pas des moindres - ont même déclaré leur intention de ne plus participer à la Foire, ou même n'y participent plus déjà. Les visiteurs non avertis, qui sont la majorité dans la masse humaine qui a envahi les rues de la ville, achètent de préférence des produits à bon marché qui n'ont pas grand-chose à voir avec le véritable artisanat typique. Cela décourage les artisans capables, qui sont amenés à produire à leur tour des objets pas chers, pas beaux, pas traditionnels, pour complaire une demande de basse qualité.

D'où la formation d'un cercle vicieux qui amène progressivement la Foire se transformer en une exposition de camelot qui compromet gravement l'image de l'artisanat valdôtain. Notre artisanat paiera sans doute cher les conséquences de ce laisser aller.

On est en droit alors de se demander si sont les institutions proposées à veiller sur la renommée de notre artisanat à grand renfort de subventions et d'indemnités de fonctions payées par les contribuables, à leurs membres nommés par les instances politiques régionales. Sommes-nous certains, nous Unionistes en premier lieu, que ceux qui nous représentent dans certains organismes, ayant pour but de protéger l'artisanat typique, fassent leur devoir avec la cohérence requise? La réponse a été sous nos jeux et elle n'est pas réconfortante.

Ce discours peut s'appliquer au domaine des produits typiques de notre agriculture: les coûteuses campagnes promotionnelles aux quatre points du globe sont sans doute utiles, mais une présence plus massive des vins valdôtains, de la fontine valdôtaine et des saucisses devrait avoir raison des malodorantes caravanes qui ont envahi la rue de Turin et ses abords.

Un choix clair s'impose donc: ou on veut que la Foire devienne le marché polyvalent d'une banlieue cosmopolite, ce qui est légitime, mais il faut avoir le courage de le déclarer, ou bien on veut lui conserver son cachet et alors il faut ignorer les intérêts de bottega, électoraux ou d'autres, avouables ou pas, et commencer à faire un nettoyage sérieux.

En matière d'université le parti de Monsieur Mafrica a changé d'avis depuis qu'il est au Gouvernement au sujet du numéro clos, après avoir démagogiquement soutenu des décennies durant l'université de masse, ce qui avaient amené les athénées italiens au degré d'abjection où ils croupissent maintenant. Or, mutatis mutandis, il s'agit d'appliquer le même principe à notre Foire: qu'on sélectionne les artisans, si on ne veut pas que l'agonie de la Foire de Saint-Ours, qui est en train de mourir de suffocation, nous achève avant le fatidique an 2000".

A quest'articolo non ho nulla da aggiungere, se non chiedere all'Assessore se continuare ad inquinare la tipicità della Valle mescolando il vino genuino con l'acqua risponde ad un suo preciso obiettivo politico, così da poter sostenere eventualmente alla fine che in Valle non si produce più del buon vino e che conviene esportarlo dal Piemonte, oppure se la miscela annacquata che ci ha proposto non è frutto di una precisa strategia antivaldostana, ma di una totale disorganizzazione priva di strategia al tal punto che chiunque ha bussato alla porta dell'Assessore ha avuto diritto a far parte della Fiera.

(Un applauso in sala)

Presidente L'applauso non è stato richiesto, Consigliere Collé. Ha chiesto la parola l'Assessore all'industria, commercio e artigianato, Mafrica.

Mafrica (GV-PDS-SV) A côté de l'article lu par Monsieur Dujany il y en a un autre du 30 janvier: "Les artisans artistes se sont levés tôt ce matin....

(...voci fuori microfono... ilarità in aula...)

Presidente ... questo dimostra che l'Union è una e trina...

Mafrica (GV-PDS-SV) ... bien avant 8 heures. Leur stand était déjà garni d'objets de toutes sortes à l'honneur de la 997ème Foire de Saint-Ours. Au cours de ces dernières années le nombre des exposants et des visiteurs a considérablement augmenté et la Foire, qui autrefois se déroulait dans la rue de Saint-Anselme, la rue des Portes Prétoriennes, a envahi joyeusement le reste du centre historique d'Aoste, ce qui a rendu plus aisé le parcours à sens unique et a permis de s'approcher de chaque stand, sans se bousculer.

Il est cependant presque impossible d'admirer avec calme tous ces objets de l'art montagnard; on ne fait que passer et voir, comme dans un rêve, les produits issus de la fantaisie et de l'habilité manuelle de ceux qui, l'air souriant, à côté de leurs oeuvres observent la foule et offrent un verre, une tranche de mosette, ou un bout de saucisse aux copains et aux amis, causent avec les visiteurs et attendent patiemment le déroulement de ces deux journées".

Non proseguo nella lettura perché voglio anche rispondere all'interpellanza, facendo alcune osservazioni.

Abbiamo una Fiera che ci viene invidiata dagli amici della Savoia e del Vallese, dove le tradizioni dell'artigianato di montagna si sono perdute. In due giorni abbiamo ospitato più di 100mila persone, 150mila secondo i carabinieri; queste persone hanno trovato un'organizzazione attenta, che ha permesso loro di visitare la nostra città, di verificare con i propri occhi l'abilità, la qualità dei prodotti dei nostri artigiani, ricevendo immagini tutto sommato significative, di cui continuiamo ad avere riscontro con lettere che giungono all'Assessorato, con richiesta di ciondoli, di manifesti, di cartoline, insieme ai complimenti per l'organizzazione e per il livello dell'artigianato valdostano.

La Fiera è sicuramente vitale, esistono problemi di un suo aggiornamento, di anno in anno vengono prese misure per migliorarne l'organizzazione e la fruizione da parte dei visitatori.

Credo che si debba dibattere su questo con serenità, come proponeva il Consigliere Dujany alla fine del suo intervento però, a mio avviso, il giudizio complessivo deve essere positivo.

Gli sforzi che sono stati fatti hanno mirato a separare l'artigianato di tradizione dall'artigianato non tradizionale. Compete alla Regione l'organizzazione della parte relativa all'artigianato, mentre la parte commerciale viene organizzata dal Comune di Aosta e in questo senso sicuramente dei correttivi, in accordo con il Comune, possono essere presi. Non è corrispondente a verità che sia stata l'Amministrazione regionale ad autorizzare o a non autorizzare i commercianti provenienti da altre Regioni o da altre parti della Valle d'Aosta. Il Comune di Aosta ha dato una scadenza entro cui presentare le domande, coloro che le hanno presentate sono stati accettati da parte del Comune, chi le ha presentate in ritardo ha trovato una collocazione diversa.

Come Regione abbiamo seguito questi indirizzi. Innanzitutto ammettere e valorizzare gli artigiani che lavorano nel settore del legno, della pietra, del cuoio, dei tessuti tipici; a questi è stato riservato il tratto che va dall'Arco di Augusto fino a piazza della Repubblica e via Croce di Città. L'artigianato non tradizionale è stato dislocato da piazza Roncas in via San Giocondo, in via Guido Rey e in via Saint-Ours.

C'è il problema del numero degli espositori. Ogni anno organizziamo più di trenta corsi a cui partecipano, come istruttori, proprio gli artisti di maggiore fama; in questi oltre 30 corsi sono presenti in media 600 allievi, un centinaio dei quali l'anno dopo chiede di poter esporre. Questo è un primo problema che dobbiamo affrontare e considerare.

Credo che le scuole di scultura, di intaglio, di vannerie, di tornitura siano un elemento essenziale per la continuità dell'artigianato e per la conoscenza della storia e delle tradizioni di questa Regione. 920 dei 950 espositori - i dati che citava prima il Consigliere Dujany sono veri - hanno poi partecipato, gli iscritti erano 240, quelli non tradizionali ammessi erano 230.

Per quanto concerne la questione di una migliore definizione di cos'è tradizionale e cosa non lo è, è stato costituito un comitato e prima della prossima Fiera verrà presentato all'esame del Consiglio un regolamento su cui si potrà discutere. La discussione è aperta, ci sono visioni diverse all'interno degli artigiani, ci sono coloro che vedono positivamente il ruolo delle scuole, coloro che ritengono che l'insieme delle attività favorisca il mantenimento delle tradizioni, della storia della nostra Regione; ci sono ruoli diversi fra gli artigiani iscritti nell'albo degli artigiani, gli artigiani di settori non tradizionali eccetera.

Nello spirito della Fiera, per quello che mi risulta, non mi presento sicuramente come un esperto, c'era la possibilità per i contadini, per i montanari, di portare gli oggetti di loro produzione. Quest'esame del tradizionale e non tradizionale è difficile perché non so se tre secoli fa le sculture di Gavin o di Pinet avrebbero superato un esame rispetto alla possibile tradizionalità degli oggetti esposti. Penso che su questo si possano avere opinioni diverse che si possano confrontare.

Ritengo che si possa fare, come si è cercato di fare con risultati che possono essere soggetti e critiche, un contenimento della parte commerciale; né la Regione né il Comune hanno alcuna responsabilità per la presenza degli abusivi, abbiate pazienza! Gli abusivi, che sono stati citati in articoli o in interviste, sono autorizzati da nessuno; per contenerli all'esterno della Fiera è stato fatto uno sforzo che può essere intensificato, ma che non è segnale di qualche indirizzo da parte di alcuna istituzione.

Se si dà un giudizio equilibrato della Fiera, a mio avviso, si può dire: che l'iniziativa ha un successo enorme fra i visitatori; che l'attività delle scuole è un punto fondamentale per mantenere la tradizione poiché esse sono in competizione fra loro per migliorare la qualità; che il livello medio degli oggetti dell'artigianato tradizionale esposti è buono; che esistono problemi di organizzazione che possono essere verificati per gli anni a venire, perché sicuramente la Fiera del 2000 ci sarà e sarà importante; che questi indirizzi vanno riferiti al posizionamento dei diversi settori dell'artigianato, ai percorsi da prevedere, al contenimento della presenza di operatori commerciali esterni, credo che si possa discutere di questo e mi pare che lo sforzo fatto nell'organizzazione complessiva abbia dato i suoi risultati; che sia difficile rimanere anche con gli artigiani tradizionali nell'ambito del borgo; che si possano prendere iniziative affinché si abbiano negli anni a venire gli effetti positivi sul turismo, sull'immagine della nostra Regione, sulla continuità della sua tradizione con la Foire de Saint-Ours; che si possano apportare dei miglioramenti per ciò che riguarda l'organizzazione, per stimolare una migliore qualità complessiva e per evitare il verificarsi di fenomeni negativi che possono esserci stati in una manifestazione, del resto non facilmente evitabili con un così gran numero di persone e che il segno che questa Foire dà nelle regioni vicine e anche in quelle del Valais e della Savoie è estremamente positivo.

Concludo quindi con quest'impegno di portare all'esame delle Commissioni e del Consiglio un regolamento sulla Foire de Saint-Ours e sulle tipologie degli espositori da ammettere. Verranno approfonditi con il Comune di Aosta i temi che riguardano la parte commerciale, che è di piena responsabilità comunale, che hanno cominciato ad essere affrontati e che possono essere sicuramente visti nel modo migliore.

Ho dato al Consigliere Lanièce i dati richiesti, la spesa complessiva per l'organizzazione della Fiera si aggira sul mezzo miliardo, i risultati in termini di immagine, di volume economico per i vari operatori sicuramente sono rilevanti e di segno positivo.

Presidente Per regolamento ha diritto di replica prima l'interrogante e poi l'interpellante. Ha chiesto la parola il Consigliere Lanièce.

Lanièce (GA) Ringrazio l'Assessore per i dati che mi ha fornito in merito alle cifre, stanziate dall'Assessorato per quanto riguarda la Fiera di Sant'Orso, che risultano essere di 520 milioni più ulteriori 90 milioni per i premi per gli artigiani.

A fronte di questa spesa di 610 milioni c'è da fare una considerazione: non è accettabile che si possano scindere le due cose dicendo che l'Assessorato non può intervenire per quanto riguarda il settore commerciale, che è gestito esclusivamente dal Comune di Aosta, perché penso sia opportuno, se non doveroso, che l'Amministrazione regionale, di fronte ad uno stanziamento così rilevante, imponga al Comune di Aosta alcune scelte, se effettivamente c'è la volontà di separare la Fiera tradizionale da una specie di fiera di mercato. Se vogliamo far sì che la Fiera di Sant'Orso recuperi la propria originalità, come fiera artigianale dedicata soprattutto al legno, occorre intervenire al più presto, altrimenti si rischia di far diventare la Fiera esclusivamente un business, lasciando da parte quel valore tradizionale di cultura valdostana che è alla base della medesima e che è poi quello che i turisti provenienti dall'estero e dalle altre regioni d'Italia vogliono vedere.

Vogliono cioè riscoprire le vecchie tradizioni, vogliono conoscere quegli artigiani che dedicano il loro tempo a lavorare il legno o altri materiali. Altrimenti, si rischia di far diventare Sant'Orso una fiera di dimensioni sempre più grandi, di gonfiarla a tal punto, tanto da farla, alla fine, proprio come un palloncino, scoppiare. Bisognerebbe quindi puntare più sulla qualità che sulla quantità per meglio valorizzare la cultura e la tradizione valdostana.

La conseguenza di tutto ciò è un errore che sta a monte visto che al momento dell'iscrizione alla Fiera compare la voce "artigianato non tipico e altro"; quindi questa stessa voce consente l'accesso a tutti, anche a coloro che presentano oggetti fatti con le macchine o acquistati da altre parti, senza che ci sia su tali oggetti un controllo adeguato. L'Assessore dice che presto presenterà un regolamento alla Commissione competente; a tal proposito io lo invito a tener conto di questa voce, presente attualmente, per quanto riguarda l'iscrizione alla Fiera "artigianato non tipico e altro", che acconsente a tutti quanti di portare qualsiasi cosa. Se si vuole veramente intervenire in questa direzione, penso che per prima cosa si debba intervenire su questa voce. L'Assessore ha detto che era sua volontà farlo e, a mio avviso, è uno dei primi interventi da fare, se l'Assessorato intende veramente riportare questa Fiera all'originalità, se intende cioè ridarle quel valore di cultura e tradizione valdostana che, secondo me, si sta perdendo.

L'invito è quindi quello di tenere conto di quanto ho appena detto perché è importantissimo puntare soprattutto sulla qualità, una volta tanto lasciando perdere la quantità, anche perché quanto ho appena detto è un refrain molto comune fra i veri artigiani valdostani. Infatti molti di essi durante la Fiera hanno lamentato il fatto che purtroppo essa si è trasformata da una fiera artigianale tipica della tradizione valdostana in una fiera mercato. Penso che sia opportuno che l'Amministrazione regionale intervenga per far sì che questo non succeda più.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Dujany.

Dujany (PVA) Prendo atto dell'esigenza manifestata dall'Assessore di approntare un regolamento, che individui con esattezza le tipologie idonee a presenziare a questa manifestazione. Il collega Lanièce poco fa ha già ricordato che il problema di fondo è quello di ristabilire una valorizzazione della tipicità dell'artigianato valdostano; non si tratta di presentare tutto quanto è rappresentativo del settore artigianale, di rappresentare tutto un mercato della hobbistica valdostana anche di valore perché abbiamo visto che all'interno della Fiera questo settore, che non ha nulla a che vedere con la tipicità dell'artigianato tipico valdostano, era anche ben rappresentato.

Aspetto con interesse l'elaborazione di questo regolamento, augurandomi che vada nella linea della valorizzazione della tipicità poiché sono proprio stati gli aggiornamenti assunti in questi ultimi atti dal suo Assessorato, che ne hanno in qualche modo travisato la finalità originaria.

Questo sotto il profilo dell'aspetto artigianale. Per quel che riguarda invece l'aspetto del commercio, mi pare che sia estremamente importante che la Fiera veda la presenza degli operatori commerciali valdostani che presentino i loro piatti tipici, in modo tale che essa sia anche un'occasione di conoscenza della nostra cucina tipica nei confronti di una massa enorme di persone che proviene dall'esterno della Valle.

Ritengo opportuna anche la presenza delle APT della Valle d'Aosta - mi hanno detto che non è stata ammessa - in modo tale che a questa massa di 200mila persone possano presentare le diverse specialità del panorama artistico e territoriale valdostano, e mi pare che anche questo dovrebbe trovare accesso nelle vie collaterali.

L'obiettivo di fondo dovrebbe però essere quello di evidenziare tutta la tipicità possibile del nostro artigianato e collateralmente tutta la tipicità possibile della nostra attività commerciale ed anche turistica.