Objet du Conseil n. 2411 du 19 février 1997 - Resoconto
SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 19 FEBBRAIO 1997
OGGETTO N. 2411/X Mancata applicazione della legge regionale sulle calamità naturali in conseguenza della frana-valanga della Brenva. (Interrogazione)
Interrogazione Richiamata la legge regionale 30 luglio 1986, n. 37 "Interventi regionali in occasione del verificarsi di eventi calamitosi ed eccezionali avversità atmosferiche" ed, in particolare, l'articolo 1 comma 2 che recita "Si intende per calamità pubblica l'insorgere, sul territorio regionale, di situazioni che comportino grave danno all'incolumità delle persone e dei beni";
Sottolineato che la frana-valanga staccatasi dalla Brenva il 18 gennaio scorso ha tragicamente provocato due decessi ed ha inoltre causato danni rilevanti ad alcune attività alberghiere ed estrattive della zona;
Rilevato che la legge regionale 30 luglio 1986, n. 37 subordina la possibilità per le imprese danneggiate di poter ottenere dei contributi a fondo perduto alla decretazione da parte del Presidente della Giunta dello "Stato di emergenza" in quella zona;
Presa visione della lettera del 29 gennaio 1997 prot. n. 644/GAB con cui il Presidente della Giunta, rispondendo alla richiesta del Comune di Courmayeur, riteneva, pur riconoscendo la gravità e l'eccezionalità dell'evento, di non dover proclamare lo Stato di emergenza "in base ai criteri finora seguiti" e che, per quanto concerne i danni, l'Amministrazione regionale ritiene di potervi fare fronte con le provvidenze previste dalle specifiche leggi di settore;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
il Presidente della Giunta per conoscere:
a) quali sono i motivi che lo inducono a non dichiarare lo Stato di emergenza nella zona del Comune di Courmayeur danneggiata dalla frana-valanga;
b) quali altre calamità, oltre alle "precipitazioni di notevole entità e le eccezionali avversità atmosferiche", ritiene egli possano verificarsi in Valle d'Aosta in modo tale da causare uno stato di emergenza;
c) quali sono le specifiche leggi di settore con cui si ritiene di poter far fronte ai danni subiti dai privati;
d) in quali altre occasioni codesta Presidenza ha rifiutato la decretazione dello Stato di emergenza e su richiesta di quali Comuni.
F.to: Marguerettaz - Collé - Viérin M.
Presidente Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) Comme chacun le sait, l'article 11 de la loi régionale n° 37 du 31 juillet 1986 prévoit que, par rapport à la gravité de la situation engendrée par une calamité naturelle ou catastrophe, le Président du Gouvernement, sur proposition du Responsable de la structure de la protection civile de la Région, peut déclarer par un arrêté l'état d'alerte en délimitant la zone du territoire régional concerné.
À la suite de l'avalanche de la Brenva du 18 janvier 1997 le Directeur de la protection civile soulignait qu'après une première évaluation sommaire les dégâts paraissaient circonscrits et que la zone concernée n'était pas très étendue; toutes raisons pour lesquelles il considérait, qu'à la lumière des expériences précédentes, il n'y avait pas lieu de proposer que l'état d'alerte soit décrété, compte tenu en particulier du fait que - et c'est la deuxième raison - cette disposition contribuerait, vu le climat qui s'était créé à l'époque, à générer une alarme générale ultérieure et une certaine psychose dans l'esprit de la population. La Présidence s'est rangée à cet avis.
La protection civile a procédé par la suite à une évaluation plus approfondie des dégâts qui se révélèrent plus graves que prévu. Ils appelaient une intervention plus urgente puisque deux activités économiques étaient touchées: un hôtel saisonnier et une carrière, dont il ne sera pas possible de reprendre l'exploitation in sito, et puisque la route, une forêt et la ligne électrique étaient également touchés.
Le risque d'avalanche n'étant pas encore totalement écarté - ce qui nécessite la surveillance constante de la zone du Colmoore pour garantir la sécurité des personnes qui travaillent à la recherche du skieur disparu - la Protection civile a décidé qu'il était donc opportun, contrairement à son premier avis, de proposer la déclaration de l'état d'alerte pour la zone, ce qui a été fait par le décret n° 71 en date du 10 février 1997.
L'état d'alerte est décrété en fonction d'un certain nombre de facteurs; en effet, l'abondance des précipitations ou les conditions atmosphériques exceptionnelles ne sont pas des éléments suffisants pour décréter l'état d'alerte, qui dépend du contexte qui s'est créé directement ou indirectement à la suite d'une calamité.
C'est ainsi qu'une chute de neige exceptionnelle, un incendie, la rupture d'un câble de téléphérique, l'écroulement d'un pont, un glissement de terrain, la présence d'un rocher sur une route ou une voie ferrée, des pluies continues, un orage diluvien de quelques heures, un cours d'eau qui sort de son lit, une avalanche - et nous pouvons continuer - peuvent déterminer ou ne pas déterminer la déclaration de l'état d'alerte.
Il est évident que l'ampleur et la gravité des dégâts matériels qui s'ensuivent sont des éléments qui peuvent inciter à prendre cette déclaration, mais ils ne sauraient en aucun cas la justifier à eux seuls. Il suffit de penser à toutes les tragédies humaines et à la mort d'une ou de plusieurs personnes à la suite des calamités naturelles, qui n'ont pas engendré cette déclaration.
Dans certains cas - troisième question - les lois sur l'agriculture, le tourisme, le bâtiment et l'industrie peuvent s'avérer plus utiles que les subventions à fond perdu que la loi régionale n° 37/1986 prévoit; c'est ce que l'on avait été communiqué en disant que le problème pouvait se poser sur deux plans, l'un général de déclaration d'état d'alerte, l'autre de mesures régionales qui pourraient pallier aux dégâts qui avaient été créés par cette avalanche et qui ne se limitaient pas exclusivement aux mesures prévues par l'état d'alerte, mais aussi aux mesures prévues par d'autres dispositions de loi régionale. Celles-ci sont par ailleurs quelquefois considérées comme plus commodes, mais si elles ne sont pas particulièrement nombreuses et ne couvrent pas tous les cas ni tous les types de dégâts.
Les activités économiques, par exemple, ne peuvent en bénéficier pour ce qui est de la déclaration de calamité naturelle que si l'entreprise touchée reprend son activité, parce que dans le cas contraire on ne peut attribuer ces subventions.
Nombreux sont les cas - et c'est la dernière question qui a été posée - où l'état d'alerte n'a pas été décrété, même si des communes en ont fait la demande lorsque des torrents ont débordé, que des avalanches ou des éboulements se sont abattus sur les routes ou sur la voie ferrée, ou à cause du vent ou des inondations ou pour d'autres raisons. Je peux citer les cas des communes de La Salle, Gaby, Cogne, Pontey, Antey, où les événements qui s'étaient produits avaient même causé des dommages à des particuliers. Et pour en revenir au contexte de cette intervention, les avalanches du Breuil, du Liskan, du Pavillon et du sérac des Grandes Jorasses n'ont pas donné lieu à la déclaration de l'état d'alerte.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Marguerettaz.
Marguerettaz (PpVA) Ringrazio il Presidente per la risposta.
Non so se è perché non ho colto bene tutti i termini delle risposte datemi ma, in particolare per il punto c), non ho ancora capito bene quali siano queste specifiche leggi che, a detta del Presidente, potevano per certi versi essere anche più convenienti rispetto alla legge n. 37 ma, a parte questo, prendo atto dell'inversione di tendenza che vi è stata nel caso specifico.
Dopo essere tornato in Valle in seguito ad alcuni giorni di assenza, ho letto su un settimanale locale: "Retromarcia del Presidente della Giunta". Ho capito, grazie al Presidente stesso, che se di retromarcia si tratta - anzi, certamente di retromarcia si tratta perché prima c'è stata una lettera del Presidente che ha negato lo stato di emergenza, successivamente, io credo anche alla presentazione di quest'interrogazione, c'è stato un decreto che sanciva lo stato di emergenza -, questa retromarcia è stata fatta non tanto dalla Presidenza quanto dal servizio della protezione civile.
Conoscendo la serietà con cui la protezione ha sempre svolto il suo lavoro, permettetemi di avanzare in questa fase qualche perplessità e qualche critica perché, dalla data del primo sopralluogo - che ha fatto sì che il Presidente della Giunta non decretasse lo stato di emergenza in quella zona - nel corso del quale, così mi è stato detto dal Presidente, il Direttore della protezione civile ha affermato che i danni erano circoscritti e poco rilevanti, non si è modificato il contesto rispetto alla data del secondo sopralluogo - se vi è stato - che ha fatto sì che l'Ufficio della protezione civile cambiasse opinione. Qualcosa quindi, è successo.
I casi sono due: o vi è stata superficialità da parte dell'Ufficio della protezione civile nel verificare i danni, effettivamente ingenti a livello economico - oltre ai decessi di cui purtroppo siamo a conoscenza - che credo che in una cittadina come Courmayeur fossero a maggior ragione ancora più significativi, oppure c'è stato qualche orientamento diverso di tipo politico. È vero che la legge prevede che il Presidente possa decretare lo stato di emergenza in base ad un verbale, a delle osservazioni fatte dall'Ufficio della protezione civile, ma in tutta questa faccenda ci è parso di vedere se non altro una certa precipitazione nel non voler dichiarare questo stato di emergenza.
Comunque ne prendiamo atto con soddisfazione, con una recondita doppia soddisfazione se posso dire così, che è quella di vedere forse per la prima volta un'interrogazione giungere al suo scopo.