Compte rendu complet du débat du Conseil régional

Objet du Conseil n. 3466 du 10 juin 1992 - Resoconto

OGGETTO N. 3466/IX Elezione del Presidente della Giunta regionale.

Cout (Presidente) Si è ancora in discussione generale.

Ha chiesto di parlare il Consigliere Rollandin, ne ha facoltà.

Rollandin (UV) Monsieur le Président, collègues, permettez-moi de partager mon intervention dans deux parties. Une première partie très personnelle, et une deuxième plus politique.

J'annonce la première partie avec beaucoup d'embarras, pour la simple raison que je crois tout le monde comprend, que je ne peux pas aujourd'hui dire tout ce que je voudrais, compte tenu qu'il y a encore pour ce qui est de ce "rinvio a giudizio" un procès.

En précisant que ma position n'est pas en contraste avec des règlements ou des lois en vigueur, je crois tout de même que la position qui me concerne est insérée avec violence dans un débat sur une question morale qui doit être examinée avec beaucoup de sérieux.

Il y avait dans ce sens deux clés de lecture, la première: je déclarais de ne pas accepter n'importe quelle charge dans un gouvernement, ça n'était sans doute une position simple, sans doute juste, quelqu'un aurait dit: "nobile gesto". Deuxième solution: on accepte, on peut être reproché de ne pas avoir toute la sensibilité nécessaire à un problème sans doute important.

Mais je crois que l'évaluation est une évaluation dans ce sens, que je me sens de dire j'ai adoptée après un examen très sérieux et difficile de ma situation personnelle.

J'estime que sur la question morale il y en a qui sont sincères en se référant à ma personne, pourrait y être quelqu'un que sur ce thème pourrait même arriver à se servir d'une situation.

Je veux tout de même remercier les collègues qui ont rappelé que chacun a le droit d'être considéré innocent jusqu'à preuve contraire définitive, les collègues de l'Union et des autres groupes qui ont eu la sensibilité de comprendre une certaine position personnelle, et je comprends ceux qui sans doute ont des réserves. Je comprends les critiques, je suis là pour répondre de ce que j'ai fait en sachant très bien que dans la gestion administrative ça arrive d'avoir des difficultés et je suis là pour répondre de ce que j'ai fait. J'ai confiance dans les événements, aujourd'hui je ne peux que donner une garantie: je me sens honnête et correct et comme garantie je ne peux que, comme on faisait et on fait encore entre gens de montagne, donner ma parole.

L'aspect plus important politique je me permets de le souligner dans d'autres mots.

Quelqu'un a remarqué qu'aujourd'hui il y a dans cette salle une atmosphère qui n'est pas de suprême joie; je crois que c'est compréhensible, doublement compréhensible. Chaque force politique a dans ce moment la conscience de vivre un moment difficile, soit au point de vue personnel qu'au point de vue des forces politiques auxquelles elles appartiennent. Si aujourd'hui tout le monde était "in allegria", je crois qu'il y aurait à croire qu'on n'est pas à même de juger jusqu'au bout les difficultés du moment.

Permettez-moi, vu que nous sommes presque à la fin d'une législature, de rappeler quelques passages de cette législature. On a démarré avec les élections de 1988, élections qui s'étaient passées après une élection politique de 1987, qui avait vu une junte partager sur une attitude politique. Là l'UV était en majorité avec la DC, le PSI, les ADP et le PRI, et s'est trouvée à faire une bataille aux élections politiques 1987 contre des forces qui siégeaient sur les mêmes bancs de la majorité. Il y a par la suite les élections politiques 1988, on a fait une nouvelle majorité qui s'étaient donnée un certain programme, que jamais personne avait contesté.

Je crois que là on avait essayé de faire le possible, comme chaque majorité, de donner un certain sens à une activité politique. Après on est arrivé à 1990, aux élections communales; question importante, réflexion sur les attitudes des différentes forces, crise du juin 1990. Cette crise a eu différents clés d'interprétation qui ont eu la possibilité d'être analysés par les différentes forces politiques.

Il y avait eu un changement qui, comme tout changement, va créer des problèmes entre les forces, et c'est normal et évident. Un changement qui avait été décidé le 2 du mois de juin et qui par la suite a éclaté comme crise le 6 du mois de juin.

Là sans doute il y a une réflexion à faire: les aspects pour gérer là non pas une élection ou une réflexion sur les élections, mais une crise, comme nous sommes en train de vivre aujourd'hui, une crise qui est des rapports entre les partis et les mouvements qui siègent dans cette assemblée.

En ce moment certaines forces avaient cru bon de donner une certaine réponse et n'oublions pas qu'au mois de mars 1991 il y avait eu les premiers problèmes et le problème du numéro 17 sur 18 avait été résolu avec l'appui de M. Gremmo et par la suite il y avait eu l'appui de Aloisi, qui s'était transféré du MSI au PSI.

On arrive aux élections des 5 et 6 avril 1992, après deux années que l'UV a vécu comme mouvement d'opposition, une opposition (je me permets de le dire) sur les faits, on avait présenté des projets de loi importants sur l'énergie, sur la décentralisation, des projets qui malheureusement n'ont pas eu la possibilité d'arriver au bout pour des questions qui étaient liées à des aspects non pas politiques mais de nature différente. On avait présenté même une loi, qui pouvait être modifiée, sur la possibilité d'arriver à des référendums propositifs, et après ces deux années d'opposition correcte, pendant lesquelles on a démontré que lorsqu'il y avait la possibilité de comprendre la nature des problèmes, on était disponible à discuter des problèmes mêmes, les élections des 5 et 6 avril imposent une réflexion à toutes les forces.

Cette réflexion, qui à mon avis a été faite avec conscience de la part de toutes les forces, a porté a un résultat politique et à un résultat d'analyse. Le résultat politique c'était le fait de réfléchir sur les résultats d'une certaine situation face à certaines exigences que la population avait dénoncées au moment des élections des 5 et 6 avril.

Il y a là une difficulté qui va s'ajouter aux difficultés concrètes: que nous sommes aujourd'hui à moins qu'une année des prochaines élections 1993.

Quelqu'un a dit que c'était banal de rappeler ces dates, moi je comprends que ce n'est pas "un volare alto". Mais c'est important de faire comprendre qu'à une année des élections régionales il y a sans doute des difficultés internes et externes que tout le monde peut comprendre, qu'il n'y avait pas il y trois ans. A une année tout le monde sait très bien qu'on ne peut pas se présenter dans cette salle avec des "megaprogrammi"; tout le monde sait que le travail effectif de cette assemblée sera réduit à quelques mois. Et alors il fallait avoir la conscience d'être sincère soit entre nous, qu'avec la population.

A ce sujet je me permets de dire qu'il y a quand même eu une différence substantielle pendant ces quinze jours; il y a eu des pourparlers, on a prédisposé un programme politique qui sans doute avait des limites, comme tous programmes politiques, mais qui avait l'avantage de faire discuter sur quelque chose de différent. Avant on essayait de comprendre si on était d'accord sur un programme politique, ce qui a été fait avec un débat des forces politiques et un débat dans cette salle.

Ce document politique avait eu l'appui de huit forces politiques. Par la suite il y a eu une semaine de débats difficiles sur un programme, et sur l'autre aspect, qui est encore plus difficile, et c'est inutile de se cacher, tout le monde sait très bien qu'à un moment donné il faut même arriver à discuter de l'organigramme.

On a discuté sincèrement sur le programme et on est arrivé à un projet qui sans doute n'est pas exhaustif, c'est un projet incomplet, c'est un projet qui sans doute devra être analysé davantage, mais c'est quand même sérieux.

J'ai apprécié l'intervention de M. Trione; il a dit "banale", c'est peut-être vrai qu'une analyse d'une dizaine de pages qui d'une façon modeste présentent un projet, est moins appréciable que certaines analyses qui sont faites ailleurs par des grandes entreprises qui font des projets pour la Vallée d'Aoste comme pour la Lombardie etc. Moi je crois que c'est le produit modeste d'un travail d'homme qui vit cette réalité, c'est sans doute un programme sérieux et c'est en plus un programme qui n'est pas complet pour la simple raison que nous avons essayé avant tout, au moment où on présentait le projet, de comprendre toutes les exigences des forces qui avaient signé le projet politique et de présenter une proposition qui aille dans ce sens.

Je regrette vraiment qu'il y ait eu par la suite des difficultés de la part des Verts et du mouvement Vallée d'Aoste.

Pour ce qui est des Verts je voudrais rappeler un aspect. J'ai lu avec attention soit le programme présenté de la part des Verts, voire M. Riccarand, que le communiqué fait au moment où on était dans les pourparlers. Là il y avait des questions précises: piano paesistico, piano del bacino di traffico, questione morale. Je crois que sur les premiers deux thèmes on a pris des engagements précis et avec des temps; je ne sais pas si nous serons à même, mais je crois qu'il y a la volonté de travailler pour réussir dans ce domaine, et en plus il y a l'application de certaines lois comme il était normal.

Quant à la question morale, cette question a été posé avec force de la part de toutes les forces politiques au moment où on a entamé les rencontres, et quelle a été la clé de lecture sérieuse et la réponse à la question morale? La réponse va dans deux directions: modifier la méthode de certains systèmes et prévoir des règles différentes. A cet égard on a annoncé au moment de ce débat les règles pour aller dans la direction de la prévention, car il faut avoir des règles claires pour éviter qu'il y ait des malentendus. On a parlé de changer les règles des appels d'offres, moi je crois que n'importe qui doit examiner ce thème, on doit avouer qu'il y a des difficultés objectives, et alors je crois que c'est une exigence morale de modifier ces aspects.

Après il y a l'autre problème, toujours à niveau des règles, qui est la question des réponses aux citoyens. Je crois que c'est immoral le fait que face à certaines requêtes des citoyens, ou il n'y ait pas de réponses ou les réponses arrivent après des années, ou quand même les réponses sont encore là qui se font attendre. Si on a le respect des citoyens, quelqu'un parlait de dignité, eh bien à la dignité on donne un sens si on a le respect de la dignité, et cela signifie donner des réponses concrètes dans certains temps. Là c'est un des aspects que les citoyens attendent dans tous les secteurs, et ce n'est pas toujours à cause de quelqu'un, c'est à cause d'un système qui est devenu toujours plus lourd et incompréhensible.

Il est important de souligner deux aspects de la méthode: la collégialité et l'engagement. L'engagement précis sur des points qu'on a mis en évidence dans ce modeste programme et sur lesquels nous avons donné des indications, soit des solutions que des temps de réponse.

Tout le monde l'a dit, l'unique aspect que la population n'accepte plus ce sont les simples discours, la population demande les faits; au delà des beaux programmes, des beaux discours, des beaux engagements que nous allons prendre dans cette salle, s'il n'y a pas de réponses les gens sont là pour montrer leur insatisfaction.

Voilà, je crois que c'est là une réponse morale forte sur un thème qui est important.

Sur le programme nous avons même exprimé des réserves, sur la possibilité de faire certains choix, car nous n'avons pas la possibilité de savoir à quel point on est. Je pense surtout à un argument qui est très important, dont on ne veut pas faire uniquement une question de contraste, je me réfère à la question SDS Mercèdes; au contraire c'est une question qu'il faut examiner avec attention en connaissant à quel point on est. Quelqu'un m'avait dit que de la part de la CEE il y avait des garanties que tout était réglé, et j'espère qu'on puisse aller dans cette direction.

L'autre force politique qui n'a pas appuyé cette majorité c'est le mouvement Vallée d'Aoste, auquel je dois pas seulement tous les remerciements pour ce qui a été fait pour arriver à une solution, je dois même dire que je suis sûr que ce qu'a dit M. Maquignaz ce matin est ce qu'il pense. Il est sincèrement intéressé aux problèmes de la Vallée d'Aoste et j'espère qu'il y ait là la possibilité de se comprendre.

Malheureusement il arrive parfois des passages qui ne sont pas comme on voudrait; il y a des temps très étroits qui ne nous ont pas donné la possibilité d'éclaircir certains passages, j'espère de pouvoir le faire.

Pour ce qui est des autres forces de la majorité, je crois que l'unique rappel que nous pouvons faire, au delà d'être plus ou moins heureux d'une solution, c'est qu'ici il y aura l'exigence d'avoir une grande disponibilité et surtout une grande envie de travailler dans une certaine direction.

Une urgence s'impose, et j'espère que là il y ait la possibilité de trouver un accord, et c'est la loi électorale, qui évitera une série de malentendus et nous donnera la possibilité de reprendre des contacts différents.

Je crois que toutes les forces qui sont dans ce conseil aujourd'hui ont des problèmes, c'est évident, et lorsqu'on va changer des formules dans un bref délai c'est encore plus évident. Ici on n'est pas en train d'organiser "un viaggio di nozze per una luna di miele", c'est autre chose. Ici on est en train de prédisposer un chantier de travail, là où chacun doit prendre sa blouse et travailler ensemble.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Mafrica, ne ha facoltà.

Mafrica (PCI-PDS) La discussione che si è aperta in questo consiglio mi sembra una discussione seria e mi auguro che mantenga questo livello. Si è discusso molto della dignità degli uomini e dei partiti, della serietà, degli impegni; credo con tutta serenità e tranquillità di poter dire che il PDS ritiene di aver fatto una scelta che è nell'interesse della Valle d'Aosta, prima di tutto, e poi anche nell'interesse della sinistra.

Siamo stati come partito per un anno circa in mezzo al guado. Abbiamo infine deciso di rompere con una situazione che tutto sommato era di ipocrisia, vale a dire non si poteva continuare a far finta che tutto andasse bene, quando in realtà questo non corrispondeva al vero.

Ci sono state nel dibattito di questa mattina, come già in quello della settimana precedente, delle accuse di tradimento, di inaffidabilità, ma devo dire che le trovo accuse un po' rituali, e che se dobbiamo meritare come PDS - Gauche Valdôtaine rilievi di questo tipo, giungiamo per ultimi nel senso che altri hanno già ricevuto prima di noi, in altre numerose occasioni reciprocamente questo tipo di accuse. Ma mi sembra che non sia questo il problema. Il problema è di capire cosa sono le alleanze politiche.

Le alleanze politiche, lo abbiamo sostenuto al momento dell'insediamento della maggioranza presieduta dall'avv. Bondaz, sono alleanze fatte sui programmi, che restano valide finché hanno una missione, obiettivi comuni, capacità di risposta ai problemi. Poi, possono cessare. Anche per i matrimoni è prevista la separazione consensuale, è previsto il divorzio, a maggior ragione questo è un meccanismo che vale tra forze politiche che fanno accordi, che non sono fatti con Satana ma sono accordi per realizzare delle cose.

Ebbene, noi rispettiamo le posizioni di tutti, non vogliamo dare colpe particolari a nessuno, ma abbiamo constatato con il proseguire del tempo che gli obiettivi che si era posta la maggioranza nata il 6 giugno non venivano realizzati.

Ci eravamo proposti di cambiare rapporto fra potere e cittadini, qualcuno ha posto stamattina questo importante problema, ci eravamo posti di cambiare la natura di questi rapporti per renderli sempre più vicini alla imparzialità della pubblica amministrazione, alla necessità di decentrare poteri verso il basso, verso le associazioni, verso i comuni, verso gli stessi cittadini. Dobbiamo dire che questo obiettivo non è sostanzialmente riuscito, non si è riusciti ad innovare e credo che questo non possa essere smentito.

C'è stato via via, con il passare del tempo, un crescente distacco fra le affermazioni contenute nei programmi e le affermazioni politiche fatte e il comportamento concreto che si riusciva a condurre avanti.

Si è progressivamente sempre più badato alle apparenze e alle apparizioni, che non alla sostanza dei problemi. C'è stato su questo concreto comportamento un giudizio degli elettori il 5 e 6 aprile, un giudizio di cui occorreva tener conto.

Alcuni colleghi consiglieri hanno sostenuto e continuano a sostenere che sarebbe stato più logico continuare a tener fede all'accordo precedente, non tener conto del risultato delle elezioni politiche perché era diverso da quelle regionali, continuare a tener duro. A noi sembra che questa visione della politica sia una visione che non corrisponde al modo di sentire da parte della popolazione e alle necessità del momento. Non corrisponde alle necessità del momento, perché continuare a predicare a due anni distanza che era impossibile modificare le cose perché c'era il rischio della rivincita dell'UV, avrebbe voluto dire rimanere in una situazione senza prospettive politiche, in una situazione di crescente difficoltà rispetto alle soluzioni dei problemi. Avrebbe comportato continuare senza la dovuta fiducia fra le diverse forze in quelle esperienze, avrebbe potuto significare radicalizzare ulteriormente l'attività e la contrapposizione fra le forze politiche del Consiglio, paralizzare la soluzione dei problemi e soprattutto accentuare una divisione che sempre più si manifestava come deleteria fra la stessa popolazione valdostana.

Noi abbiamo qui una comunità, che è fatta di valdostani di origine e di valdostani di adozione, che per anni ha costituito un modello di comunità e di convivenza civile; una comunità che occorre preservare nelle sue caratteristiche di fondo e nel suo modo di vivere corretto.

Crediamo che questi problemi non possano essere sottovalutati. Abbiamo deciso di sottoporre all'interno della maggioranza la difficoltà, non abbiamo a nostro giudizio notato da parte di alcune forze politiche un sufficiente grado di coscienza della situazione; soprattutto questo di fronte ai grandi problemi che ha la Valle d'Aosta oggi e che avrà sempre più nel futuro.

Ci stiamo avviando all'ingresso in Europa; i rapporti del Censis, le analisi che sono state fatte dimostrano come la tenuta possibile della nostra economia in un sistema in cui la competitività diventerà sempre più forte, sono questioni che devono essere tenute in grande considerazione. Esiste oggi la possibilità che le modifiche a livello costituzionale con la riforma dello Stato e le modifiche che avverranno a livello europeo possano portare la nostra Regione a statuto speciale in condizioni di minore possibilità di peso rispetto a questi centri. Esistono problemi reali che riguardano l'occupazione su cui credo che le battute lascino il tempo che trovano. Esistono problemi importanti che riguardano le entrate stesse della Regione e che obbligheranno con il tempo la comunità valdostana a tornare (credo che sia questo il termine esatto) ad uno stile di maggiore sobrietà, di minore disponibilità di risorse.

Occorre far fronte a questi problemi con serietà, senza demagogia, senza contrapposizioni puramente di partiti.

Ci siamo assunti la responsabilità di segnalare questi problemi e di dare una indicazione, e l'indicazione che abbiamo dato è quella di aprire un nuovo processo politico, in cui le forze della sinistra e i movimenti autonomisti possano collaborare con una prospettiva che sia duratura nel tempo. Oggi non tutta la sinistra ha dato l'adesione a questo progetto, esiste una parte importante della sinistra che non aderisce; crediamo che con il tempo le cose possano cambiare. Ci dispiace che alcune forze che avevano dato l'adesione al preambolo politico, oggi non abbiamo rinnovato questo intendimento. Ci affidiamo comunque alla intelligenza di queste forze, in particolare alla intelligenza del Movimento Verde, perché sui problemi ci sia una disponibilità, perché si tenga conto della volontà che in questo campo viene anche manifestata attraverso l'impegno di energie esterne al Consiglio. Sappiamo che il processo che abbiamo cercato di avviare, di un rapporto fra le forze di sinistra e i movimenti autonomisti, è un processo faticoso, è un processo che richiede a tutti coraggio, sacrifici, volontà di operare.

Pensiamo che in questi due anni l'UV abbia avuto la possibilità di riflettere su errori del passato, riteniamo che questa forza abbia comunque nei suoi rapporti con la gente, nella sua conoscenza diretta dei problemi, una consistenza e una capacità di modificarsi che vogliamo mettere alla prova, così come vengono messi alla prova anche gli altri partiti e movimenti che aderiscono alla maggioranza.

Non abbiamo, come qualcuno ha, una paura della restaurazione; non crediamo che la storia si ripeta.

Crediamo che le forze politiche, come gli uomini, cambino nel tempo, si adattino alle trasformazioni, riflettano, si modifichino e crediamo quindi che questo tentativo di collaborazione fra le forze della sinistra, che rappresentano interessi popolari, così come sono interessi popolari quelli rappresentati dai movimenti autonomisti, possano trovarsi su un progetto comune, che abbia la possibilità di continuare anche per il futuro.

Ci sembra che sia stata trovata una soluzione equilibrata; non ci pare che sia stata ricercata da parte della forza di maggioranza relativa una posizione di dominio, una posizione in cui le altre forze sono subalterne. Il fatto stesso che sia stato chiamato a garantire questo equilibrio un esponente che non appartiene all'UV, il fatto che si sia trovata una composizione paritaria fra l'UV e altre forze nell'esecutivo, è un segno credo (che va tenuto presente) della disponibilità alla collaborazione, della disponibilità ad affrontare con spirito nuovo i problemi che oggi esistono.

E i problemi che oggi esistono, sono convinto, riguardano la natura del potere, come qualcuno ha detto, riguardano la funzione dei partiti, riguardano la funzione degli eletti.

I partiti devono cambiare, il segnale è sempre forte nel paese, è anche un segnale giusto. Situazioni che sono emerse dimostrano come la necessità del cambiamento sia effettiva. Noi non pensiamo che questa situazione sia responsabilità di un solo partito, non pensiamo che lezioni particolari possano venire in questo senso dalla DC o dal PSI, che da anni governano il paese; crediamo che la situazione sia più profonda, sia riferita al rapporto stesso fra partiti e cittadini.

Il PDS è nato nel 1991, ha cercato di avviare una sua politica che tenesse fermi i valori del socialismo e che rinnovasse per quanto possibile i metodi e rimovesse vecchie incrostazioni ideologiche, e uscisse dai luoghi comuni. Non è un processo facile, non è un processo lineare; crediamo però come partito democratico della sinistra-gauche valdôtaine che questa sfida vada continuata e debba portare ad un rinnovamento dello stato e dei rapporti fra istituzioni e cittadini.

Si è parlato di questione morale in quest'aula. Non crediamo che ci sia qualcuno che possa salire sul pulpito, quindi alcune posizioni ci sembrano prese in modo particolarmente audace e strumentale; riteniamo che la questione morale sia una questione di fondo, che investa soprattutto le regole e i rapporti fra eletti e cittadini. Le regole vanno cambiate e non basta più proclamare l'imparzialità della pubblica amministrazione e la fuoriuscita dei partiti dagli enti economici, non basta più chiedere che i partiti cedano potere, ma occorre prendere le iniziative in questo senso e in questo senso credo che questa maggioranza delle iniziative dovrà prendere.

Abbiamo posto rispetto alla questione morale alle altre forze politiche un problema di comportamenti ed abbiamo detto loro come ci saremmo comportati in questa situazione. Non vogliamo però salire sul pulpito; riteniamo che le persone vadano rispettate soprattutto quando parlano con sincerità, crediamo che sia troppo facile oggi su questa vicenda fare delle discussioni che riguardano i rapporti fra i partiti e non intervenire invece per cambiare i meccanismi che danno ai partiti un potere superiore ai loro compiti, che dovrebbero essere di indirizzo e di organizzazione della società.

Abbiamo ben presente la difficoltà della situazione, non affrontiamo questa nuova fase politica nè con arroganza nè con assoluta incertezza; affrontiamo invece questa fase politica con determinazione, con la determinazione di dare un contributo rispetto ai problemi che ha la nostra Regione, rispetto ai problemi che hanno i cittadini valdostani, rispetto ai problemi che hanno soprattutto le classi più deboli.

Non abbiamo, come qualcuno pensa, l'ambizione di mantenere posti di potere, abbiamo l'ambizione di lavorare assieme ad altri che si dichiarano disponibili per risolvere concretamente dei problemi che non possono più essere soltanto richiamati a parole, ma devono trovare soluzioni concrete.

Abbiamo l'ambizione di superare contrapposizioni sterili fra forze politiche ed abbiamo l'ambizione di ricreare assieme ad altri un clima di serenità e di atteggiamento costruttivo, che consenta alla comunità valdostana di fare un ulteriore passo in avanti e non di correre il rischio di arretrare rispetto alle condizioni di benessere oggi acquisite.

E' un compito che vede tante forze impegnate, è un compito che richiede rispetto fra le forze politiche e le persone; riteniamo di dare la nostra disponibilità, di impegnare le nostre energie perché sappiamo che la sfida non è facile, ma sappiamo anche che con la serietà del lavoro i problemi possono perlomeno cominciare ad essere risolti ed i cittadini potranno riprendere fiducia nei propri eletti e nelle proprie istituzioni.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Gremmo, ne ha facoltà.

Gremmo (UAP) Credevo che alcune mie riflessioni che avevo fatto la volta scorsa in merito alla dimenticanza, o comunque alla non volontà di ragionare anche con me da parte dell'Union Valdôtaine fossero una specie di recriminatoria di tipo personale, e quasi quasi non avevo più voglia di rifarle.

Però quel piccolo fatto, quella curiosità, per cui guarda caso l'Union Valdôtaine aveva aperto le consultazioni prima di tutto con Bich (perché questo pareva logico) e poi con tantissimi altri ma mi avesse escluso, forse non era un fatto casuale ma magari un fatto che significava qualcosa di più.

Da come è andato il dibattito questa mattina, volevo far notare una cosa molto curiosa, da cui io poi traggo una conclusione, o comunque faccio una valutazione.

Se avete notato, le critiche più dure, quelle proprio fuori dai denti, apertis verbis - come direbbe Milanesio, che sa il latino avendo studiato da geometra -, le critiche più dure a questa maggioranza non sono venute da Aloisi, che è sempre signore nelle sue argomentazioni, ma sono venute da due autonomisti, dai colleghi Maquignaz e Mostacchi. Questo è un fatto che dovrebbe allarmare e far riflettere, perché fino a quando l'Union Valdôtaine decide di non consultare Gremmo, questo rientra nella signorilità dei rapporti consolidati e conosciuti, è un fatto acquisito. Ma quando il collega dell'Union Valdôtaine Mostacchi dice: "le trattative che sono poi seguite fra esponenti della lista Valle d'Aosta e del PDS, di cui il sottoscritto venne a conoscenza tramite la carta stampata", dice una cosa di una gravità inaudita. Cioè, tutto quel ragionamento che ho fatto, e che voglio ribadire, per cui il rispetto non solo della centralità del Consiglio ma della sovranità di ciascun Consigliere non è stato esercitato in primo luogo nei confronti di colleghi autonomisti.

Le critiche che sono state fatte, a mio avviso molto correttamente, e gliene do atto, da parte di Maquignaz, che individua in questa operazione di avanzamento della nuova maggioranza una scelta di vertice, una scelta di partito, che per certi versi castiga, umilia e comunque scontenta delle persone che si riferiscono alla autonomia, sono il dato centrale che dimostra come questa è una operazione, dal punto di vista degli autonomisti, sbagliata.

Perché, se fosse vero quello che è stato detto che questa era la grande rivincita non dell'Union Valdôtaine ma dell'autonomismo valdostano che spaccava il fronte dei partiti, Mostacchi e Maquignaz avrebbero dovuto mettere fuori la bandiera, non tricolore, proprio perché quella sarebbe stata la grande vittoria. Ma se dalle meditate affermazioni che ha fatto Mostacchi e dai discorsi che ha fatto Maquignaz, sono proprio gli autonomisti storici, quelli che rimproveravano a me di essermi insudiciato le mani quando ho pensato che in Valle d'Aosta si potesse fare politica, sono proprio i duri e i puri che adesso cominciano a intravedere in questa operazione qualcosa di non propriamente duro e tanto meno puro. E questo è un dato che dal punto di vista politico va rimarcato, perché dà ragione alla opinione di tanti, per cui questa è una operazione politica.

In questo ha ragione Mafrica, altre volte altri sono stati accusati di incoerenza, questo è un palleggio; in altre situazioni, come ad esempio al comune di Torino, alla provincia, capita regolarmente di sentir dire quando passa la precedente maggioranza: "Ma quando eravate al governo voi, ma noi avremmo fatto così, ma avete tradito le alleanze...".

Questi sono rituali di tipo partitocratico, ed ha ragione Mostacchi nel suo intervento quando dice che è finito il tempo dei camuffamenti, dei giochetti sotto banco, perché la gente non riesce a capire.

Qual era il metodo corretto, non solo per non scontentare i due colleghi che hanno parlato stamattina, ma per dare veramente la sensazione alla gente che erano gli autonomisti che avevano vinto, che erano gli autonomisti che avevano portato gli altri sulle proprie posizioni e non, come continuo a sospettare credo con qualche ragione, che si tratta di una operazione di politica partitocratica verniciata di autonomismo che in questo caso si indirizza verso il PDS, ma che potrebbe domani tranquillamente indirizzarsi verso Milanesio o verso la Democrazia Cristiana?

Intanto occorreva dialogare con gli autonomisti, questo non è stato fatto e comunque non con me; occorreva dialogare soprattutto scegliendo un progetto in cui il discorso autonomista fosse al centro. Ho sentito la lista della spesa di stamani del collega Lanivi, ma di progetto autonomista non c'è niente. Si dice che la Giunta Bondaz ne aveva ancora di meno, questo può anche darsi, ma non era il Padreterno travestito da leone rampante che scendeva a governare, come adesso si vuol far credere; era solamente una giunta di programma che sapeva benissimo che doveva amministrare come poteva e come sapeva.

Ma la sensazione che siamo di fronte ad un qualcosa che non muta in termini autonomistici i termini del problema è netta. Anche Mafrica lo ha dovuto ammettere: "Bisognerà che i valdostani facciano un altro buco nella cintura", addirittura lui ha parlato di stile di maggiore sobrietà. Certamente questa è una cosa che potrà capitare, ma diciamoci chiaramente perché questo capita; capita perché la rapacità del meridione, la rapacità delle Regioni assistite, delle Regioni parassitarie da Roma in giù, vuole attentare all'autonomia della Valle d'Aosta. Ma questo nel documento, o comunque nella filosofia che ispira il papocchio maggioritario non viene mica fuori. Invece sarà questo il grande nodo su cui dovremo misurarci nei prossimi mesi, cioè il fatto che un parlamento a maggioranza etnica meridionale invece di andare a risolvere i problemi di regioni dove comanda la mafia, di regioni dove le clientele elettorali di partiti fanno buttare via miliardi in un pozzo senza fondo, vorrebbe venire a togliere i soldi alla Valle d'Aosta. E questo nel progetto non viene fuori. Cioè, la voglia che ho io e su cui vorrò fare battaglia politica nelle prossime settimane, di dire che la volontà di attentare alle cose che la Valle d'Aosta giustamente si è conquistata e vuole mantenere, deve essere sconfitta, non viene fuori.

Quindi manca un progetto a base autonomista e c'è la lista della spesa, su cui poi dirò qualcosa.

La gravità dell'operazione che, ripeto, per me è politica, e non vedo niente di straordinario nel fatto che il PDS è alla ricerca di consensi per presenza istituzionale nel momento in cui, giustamente, non ha più consensi per idealità perdute, è vero Bajocco?

Una volta il PDS prendeva i voti perché rappresentava certe istanze, adesso non rappresenta più quelle istanze, allora dice: andiamo al governo, rosicchiamo qualche fetta di sottogoverno magari anche consistente, e così comunque prendiamo il consenso. Il ragionamento che faceva Mafrica sulla novità di far politica cade nella misura in cui la logica che sottende questa volontà è la logica del voto di scambio. Quindi se si pensa di volere andare comunque nel sottogoverno o nel contorno di governo, perché così si rosicchia qualche voto di scambio, si è pienamente dentro alla vecchia logica.

E poi ci si aspettava, e secondo me sarebbe stata la cosa corretta, che fosse stato il Consiglio a dibattere, a confrontarsi; invece stamani abbiamo saputo addirittura che c'è un organigramma già definito in termini di precisa lottizzazione partitica: quattro uno, due l'altro, uno l'altro, uno l'altro. Questa è la logica.

Apro ancora una parentesi su questa logica. Mi ricordo, quando era stato istituito l'Assessorato all'Ecologia, le urla che erano state fatte perché era una poltrona in più; come mai, adesso che c'era la possibilità di mettere a posto le cose secondo il buon tempo antico, non è stato fatto? E' già lì una prima smentita della volontà di porre rimedio alle gravissime carenze che, diceva Mafrica, il PDS tutto preso perché è stato per un anno in mezzo al guado, se stesse sprofondando nella... come si chiama in valdostano, non ricordo... comunque in quella cosa che vi tira giù fino a qua, ma dal punto di vista elettorale e della mancanza propositiva è vero, di questo non dubito, ma che il PDS fosse stato in mezzo al guado a fare grandissime elucubrazioni in attesa di scegliere da quale parte della sponda andare, io fra l'altro non me ne ero neanche accorto. Ma adesso che ha la possibilità di porre rimedio a tutti i grandissimi guasti che quella maggioranza ha compiuto, mentre lui era distratto dal problema del guado che gli arrivava fino a qua, ora può togliere subito la poltrona.... E come mai non lo fa? C'è già lì una smentita rispetto alle cose che si proclama. Invece ci si aspettava questo. Forse anche il discorso dello stile di maggiore sobrietà, collega Mafrica, poteva proprio cominciare eliminando una sedia. Fra l'altro avete detto che la sedia è stata assegnata addirittura fuori dal Consiglio, questo vorrà dire oltretutto costi aggiuntivi anche per il contribuente, perché l'assessore esterno bisognerà pagarlo.

Qual è la sensazione che molto pacatamente ho io? Avevo detto la volta scorsa che si sarebbero aperte all'interno dell'Union Valdôtaine delle contraddizioni, cioè la base dell'Union Valdôtaine, la gente della Valle d'Aosta pensa e crede, e parzialmente ha ragione, che questo sia il movimento autonomista maggioritario della Valle (e lo è per i numeri), ma poi ho la sensazione che all'interno di questo movimento esista un gruppo di potere (perché non si può chiamare diversamente) che in pieno sposa delle altre istanze che vanno al di là della questione autonomista, cioè che si preoccupa della gestione del potere ma di certe cose che vengono stampate sui manifesti o scritte sul Peuple, poi gli importa solo fino ad un certo punto. Faccio un esempio: quando il deputato della Valle d'Aosta a Roma nell'elezione del Presidente della Camera dei Deputati vota il candidato del PDS e non pensa minimamente di differenziarsi in senso autonomista, non so se davvero è stato fino in fondo e pienamente addentro alle cose che la gente che ha votato quella lista pensava di avere. Perché su questo, ripeto, l'equivoco è aperto. Si dice, lo dice anche il collega Mostacchi, la lista Valle d'Aosta rappresentava la voglia di novità da parte della gente; è vero che è stata letta anche in questa maniera. Io continuo a pensare che era una lettura sbagliata, cioè che mancava la vera espressione, la corretta espressione di alternativa che era una Lega, mancava questo, e quindi quello che più assomigliava è stato letto in questa maniera; ma la lista Valle d'Aosta non era l'espressione di questa volontà popolare, questa era la propaganda, la lista Valle d'Aosta ha rappresentato niente di più e niente di meno che un momento elettorale in cui due blocchi partitici.

Cioè alcuni partiti da una parte e alcuni partiti dall'altra, coinvolgendo delle bravissime persone: Dolchi da una parte specialmente e dall'altra il Sen. Dujany, messi come espressione, erano però due blocchi di forza e di potere che si stavano fronteggiando.

Questo è l'equivoco che si continua a tirar fuori quando si dice quel voto ha voluto castigare la maggioranza, quel voto ha voluto rappresentare la condanna della maggioranza; non è vero. Se fosse vero questo, bisognerebbe che al comune di Aosta si facesse una maggioranza diversa, cioè non c'era ragione per al comune di Aosta, nella città di Aosta non ha vinto la lista Valle d'Aosta, ha vinto l'altra lista.

Allora, se fosse vera questa lettura, i pidiessisti dovrebbero essere corretti e dire: siccome alla città di Aosta invece ha vinto la coalizione dove c'era Dolchi, vuol dire che la città di Aosta si è espressa in altra maniera. Questa sarebbe stata la lettura corretta dei fatti, invece no.

Allora vuol dire che Maquignaz crede, e sono convinto che ci crede davvero, che quello fosse un voto che andava in una direzione da cui bisognava partire; invece non ci si crede e si è preso solo a pretesto quel voto per arrivare ad una scelta di maggioranza, dove mi sembra di capire che gli ideali o comunque le cose che la gente vedeva e vorrebbe, richiamate dal correttissimo intervento del collega Mostacchi, dove il discorso della ragion di partito ed il discorso del trasformismo sono centrali, ed ha ragione, perché è questo quello che si vorrebbe tirare fuori, mi sembra che questi non ci siano.

Questa era la valutazione generale che volevo fare.

Solo tre brevissime annotazioni in merito al discorso di Lanivi, ad una cosa che ha detto il collega Rollandin e ad una cosa che ha detto Mafrica.

Sul discorso di Lanivi francamente torno a dire che l'humus autonomista, cioè la voglia che questa estate aveva portato addirittura qualcuno, in modo contorto, sbagliato, comunque ad ipotizzare delle istanze valdostane avanzate come si deve perché in qualche maniera erano sentite, non ce lo vedo. Abbiate pazienza, ho visto tante bellissime cose, perché Lanivi in questo è signore, ha elencato una serie di cose di buon governo che potevamo però sentire da tutti quanti gli altri, ma francamente questa spinta di volontà autonomista non ce l'ho vista.

Lanivi ha parlato dei suoi 300 giorni, Carlo Pisacane aveva, ce lo ricordiamo, 300 giovani e forti e sappiamo che fine ha fatto; ho il timore che anche Lanivi con i suoi 300 giorni di gloria correrà il rischio di fare quello che potrà fare. Alla fine la mia sensazione è che se da un lato le istanze autonomiste verranno fuori, il PDS immediatamente frena, dall'altro lato se il PDS avrà, come ha purtroppo per lui, l'esigenza di rosicchiare piccole fettine di sottogoverno o comunque di presenza, può darsi che nel fronte autonomista qualcuno cominci ad arrabbiarsi, per cui la sensazione sarà quella di un litigio continuo.

Del resto non sono io che devo notare, perché è sotto gli occhi di tutti, il fatto che si era partiti per l'avventura in ventiquattro, e meno male - do atto a Riccarand e al suo movimento di essere stato molto corretto in questo - che la voglia di saltare sul carro della nuova avventura è stata frenata e giustamente qualcuno è sceso. Però ho la sensazione che potranno esserci nuove cadute.

Sulla questione che diceva il collega Rollandin che non è un viaggio di nozze per una luna di miele volevo concordare: ho la sensazione che questa maggioranza non potrà essere un viaggio di nozze, proprio perché i viaggi di nozze mi dicono che, tolti i paesi musulmani da dove arrivano gli extracomunitari che vengono curati dal comitato di Bich e della collega Monami, tolti i paesi musulmani, nei nostri paesi montanari i viaggi di nozze si fanno in due. Ho la sensazione invece - per rimanere nell'ambito delle ipotesi nuziali fatte da Rollandin - che questa più che altro potrebbe essere una specie di orgia, perché quelli che vorrebbero copulare sono sicuramente più di quelli che potrebbero accedere al talamo nuziale.

Un'ultima cosa che volevo dire riguardava il discorso di Mafrica: è vero che l'ultimo voto della Valle d'Aosta è andato nella direzione di chiedere un cambiamento, ma - e guardate che su questo vorrei far fare una riflessione molto attenti - la volontà di cambiamento non era quella di venire a dire qui: ci sono gli autonomisti da una parte, poi c'è la sinistra dall'altra, ci dispiace che questa volta qualcuno della sinistra è rimasto fuori, speriamo cammin facendo di imbarcare anche loro. No, la cosa nuova che dovrebbe uscire, e questo l'ho colto in alcune cose che ha detto Lanivi e mi auguro che riesca, anche se per me non ce la farà perché il vaso di coccio in mezzo ai vasi di ferro, caro Lanivi, finisce sempre per fare una brutta fine, comunque la volontà che era uscita dalla gente non è più quella di parlare di sinistra e di destra, perfino Aloisi lo ha capito e da quel posto è andato a sedersi in un'altra parte. Cioè, questo discorso della sinistra che si aggrega un pezzo alla volta, e potete forse raccontarlo a Riccarand che è un ragazzo che vi ha sempre dato credito, perché lui fondamentalmente è un buono, ma ormai il discorso non è più la sinistra; il problema di questo Consiglio secondo me è dei trentacinque componenti, che possono piacere o non piacere. Ha ragione Rollandin, che dice: non è che siamo arrivati qua per caso, siamo arrivati perché vi è stata una elezione fatta in un certo modo, con certe regole, ma ciascuno di noi ci arriva con la sua presenza senza vincoli di partito. E allora, caro Mafrica, dire che si vuole fare questo e poi dopo riparlare di una sinistra, che presuppone una destra, e quindi di nuovo l'ideologismo tipicamente italiano in questo caso, comunque l'ideologismo delle collocazioni aprioristiche, questo ideologismo è quello che è stato condannato dal voto delle regioni dell'arco alpino. Le regioni dell'arco alpino hanno votato perché la ideologia, la sinistra, la destra, queste sono questioni ormai superate, che possono andare ancora bene al Consiglio comunale di Napoli perché lo scontro lì è ancora ideologico, ma questo ci fa capire quanta distanza anche di mentalità e di psicologia ormai ci sia fra la Valle d'Aosta e Napoli con tutta l'amicizia che altri hanno per i napoletani.

Il problema non è più quello di aggregare la sinistra, di portare avanti questa volontà di creare dei poli; il problema è quello di recuperare noi come consiglieri, come singoli, una dimensione diversa.

Speravo che almeno quelli che dicono di essere forze nuove, avessero la intelligenza e la capacità di muoversi in un modo differente, e invece questo non capita. Voglio citare un piccolo episodio che è sintomatico di incapacità di produrre nuovo. Ieri pomeriggio sono stato alla RAI a registrare il piccolo spot elettorale di 4 minuti che per dovere di legge mi è stato concesso sulla questione del referendum.

Prima di me parlava il rappresentante del gruppo misto del Consiglio regionale, ed io ho pensato: sarà Lanivi, sarà Maquignaz, sarà Bich. Invece no, a rappresentare il gruppo misto del Consiglio regionale nella tribuna elettorale di ieri sera c'era il consigliere De Gattis del Consiglio comunale. La cosa mi ha incuriosito e appena arrivato qui ho chiesto al collega Maquignaz: "Ma da quando De Gattis, eletto nella lista dei meridionali, rappresenta il movimento Valle d'Aosta?" Maquignaz mi ha spiegato che era stato designato dal presidente del gruppo misto. "Ma voi eravate d'accordo?" - ho chiesto. La faccia che ha fatto Maquignaz mi ha fatto capire che non erano tanto d'accordo. Questa è una banalità, ma se perfino in queste piccole cose il gruppo misto, che ci ha sempre detto il vicepresidente, adesso pare presidente Bich, finalmente collocato correttamente perché sarà eletto nella maggioranza, non sarà ancora vicepresidente della minoranza al posto della maggioranza, se perfino in queste piccole cose il gruppo misto, che poteva essere una cosa nuova (e niente di più bello di una cosa mista, di quelle cose estrose che rompono una monotonia), ha riproposto la logica partitocratica per il solo fatto che il povero Maquignaz abita a Cervinia, deve essere tagliato fuori perfino da 4 minuti dove avrebbe fatto sicuramente una bella figura, vuol dire che non c'è una grande volontà.

Un'ultima cosa. Personalmente torno a dire di essere molto lieto del fatto di non dover più far parte di una maggioranza. Per un anno, mentre il PDS ero in mezzo al guado, ho fatto il possibile perché ci fosse comunque un minimo di governabilità; non è nel mio stile rivendicare nessun merito, però francamente ho creduto... è vero che c'era una voglia di protagonismo spaventosa, non voglio fare nomi ma se andiamo a vedere quante volte la foto di un assessore (non della DC e neanche del PDS) è uscita sulla pagina della Valle, c'è da rimanere esterrefatti, ma va bene così. C'era una voglia di protagonismo spaventosa, comunque ho accettato anche queste cose perché quello che mi sembrava importante era avviare una voglia di confronto, una voglia di operatività. Si dice che questo non è stato fatto, benissimo, prendo atto che lo faranno meglio altri. Ho la sensazione che questo non sarà possibile, prima di tutto perché in 300 giorni si farà ben poco, e poi perché colgo nel momento in cui Mafrica, colleghi dell'Union Valdôtaine, vi parla della sinistra che viene a confrontarsi con voi, voi siete già di nuovo dentro alla solita logica di schieramento. Quindi non siete riusciti a rinnovarvi.

Ho notato che c'è nell'Union Valdôtaine una voglia di uscire dallo schema vecchio; questo auspico e l'intervento coraggioso del collega Mostacchi mi fa ben sperare in questa direzione. Penso che come il collega Mostacchi dentro all'Union Valdôtaine siano in molti a pensarlo.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Rusci, ne ha facoltà.

Rusci (PRI) Signor Presidente, colleghi, mi scuserà il Consiglio, mi scuserà anche il pubblico se non mi dilungherò eccessivamente ad elencare quali sono tutti i motivi specifici che hanno portato il partito repubblicano ad entrare nella maggioranza. Però parto da una considerazione che è di questo tipo: le forze politiche si agitano e l'elettorato le mena.

Credo che i nostri elettori siano da sempre, ma ancora di più stiano diventando attenti ai fatti e alle scelte, e ai segnali politici. Il resto qui fra noi fa parte della liturgia della parola e questa liturgia rischia poi di dare la sensazione che troppe giustificazioni sono una explicatio non petita, e che nella buona sostanza stanno ad indicare certe difficoltà di scelte di campo.

Il partito repubblicano ha, sì, approfonditamente ed a lungo dibattuto al suo interno sulle opportunità per il partito e per la Valle della scelta di collocazione. Lo ha fatto con grande senso di responsabilità, lo ha fatto sapendo che non c'era ciccia, come si suole dire, sapendo che il partito non sarebbe stato presente negli organigrammi del potere. E anche qui credo che abbiamo tratto una lezione dalle elezioni del 5 e 6 aprile, e la lezione diretta è che non c'è un rapporto di causa-effetto diretto ed immediato fra la gestione del potere ed il consenso.

Quello che interessa è il progetto politico, quello che interessa sono le capacità di risposta ai problemi reali della nostra Regione.

I problemi sono molti, non sarò fra quelli che dicono che la giunta precedente è caduta per mancanza di capacità gestionale. Altri sono stati gli elementi. Non era chiaro il progetto politico e si è ancor più offuscato con i risultati elettorali.

Cosa ha fatto il partito repubblicano? Ha preso atto dell'uscita di una forza, forse prematura, questo anche si dice nelle differenti forze politiche, non è omogeneo nelle forze politiche il giudizio sulla opportunità dell'apertura di una crisi a poco meno di un anno dalle elezioni regionali; ha preso atto di una impossibilità a continuare, ha preso atto della situazione di stallo ed ha cercato assieme ad altri degli strumenti.

D'altra parte che l'esperienza del giugno 1990 fosse una esperienza a termine, questo era contenuto anche nel vituperato e richiamato documento.

Il partito repubblicano ha iniziato a discutere durante la crisi con il PDS e con gli ADP, ritenendo di doversi confrontare in un'area di progresso per rabberciare e resistemare possibilità operative. Abbiamo fatto delle proposte, abbiamo - e qui molto in linea con il partito a livello nazionale e perché ci crediamo - puntato con decisione alla presenza di tecnici all'interno della compagine governativa. Non è stato possibile.

Secondo noi abbiamo perduto una occasione, perché il breve tempo che intercorre da oggi alle prossime elezioni regionali avrebbe potuto permettere di mettere alla prova se davvero lo strumento del tecnico in sostituzione del politico poteva dare quelle risposte che talvolta gli elettori ci dicono non venire da personaggi più politici. Non è stato possibile.

Ci rendiamo conto, pur avendo l'orgoglio di appartenenza al nostro partito, siamo anche così concreti da capire, da valutare quanti elettori valdostani il nostro partito rappresenta. Non solo per tutti i nostri elettori, ma per l'intera Valle d'Aosta abbiamo per due anni gestito un assessorato. Lo abbiamo fatto con senso di responsabilità, l'opportunità ci aveva permesso di metterci alla prova; questo non è stato più possibile.

Non riteniamo indispensabile e direttamente applicabile il principio della causa-effetto anche qui, del sillogismo: sto in maggioranza se sono in giunta, ma: sto in maggioranza se mi ritrovo come partito e come magna pars del partito, non come tutto il partito, in quelle che sono le indicazioni politiche, di metodo, di contenuto e di programma.

La verifica ci ha detto che potevamo essere in quella maggioranza, ed allora riprende molto semplicemente un dialogo interrotto con l'Union Valdôtaine, un dialogo (tengo a ribadirlo perché credo in questo) non interrotto solo per colpa nostra, e soprattutto abbiamo puntato in questo periodo a continuare un discorso iniziato da alcuni mesi con gli ADP. Questo discorso lo abbiamo riapprofondito anche con gli Autonomisti Indipendenti.

Esiste cioè secondo noi in Valle d'Aosta uno spazio politico, che può essere coperto magari anche da una nuova formazione politica che comprenda forze e personaggi del nuovo che avanza e del vecchio che ha dato dimostrazione di capacità e di managerialità. E' un discorso al quale crediamo, è un discorso per il quale lavoriamo, è un discorso fra l'altro (e sono così concreto da riconoscerlo) al quale ci obbligherà la legge elettorale che comunque vogliamo sia approvata prima delle prossime elezioni.

Il discorso della solidarietà con l'area di progresso, alias detta della sinistra: sinistra, destra, conservazione, sono delle divisioni un po' manichee che forse non ritroviamo più sullo scacchiere della politica nè locale, nè nazionale, nè internazionale, parlerei di forze politiche che si aggregano molto più concretamente attorno a programmi e a cose da fare. Là si dimostra se si vogliono risolvere le cose con un certo taglio oppure per certi obiettivi.

Ho apprezzato l'intervento di Lanivi, ha più volte detto di voler essere uno strumento. Caro Presidente indicato, non solo uno strumento noi chiediamo sia Lanivi, noi vogliamo che Lanivi sia un direttore d'orchestra e dimostri quelle capacità di sintesi che altre volte gli abbiamo riconosciuto. Il resto, i discorsi sulla decenza e sulla dignità, anche queste sono delle categorie del pensiero e vengono utilizzate a seconda delle prospettive dalle quali si guarda l'obiettivo.

Il partito repubblicano ha considerato decente e dignitoso di partecipare a questa maggioranza; lo spirito non è quello di salire sul carro del vincitore.

Credo che mi sarebbe stato molto più facile e forse anche molto più produttivo in termini di consenso personale terminare la legislatura puntando il dito contro le eventuali incapacità o inefficienze, e cercando di dare ogni tanto una pennellata a due anni di attività svolta alla Pubblica Istruzione.

Questo poteva essere utile per me, forse utile per il mio partito, sicuramente nè utile nè importante per la Valle d'Aosta. E' prevalso quel senso.

Si dà atto che dalle ore 17,31 presiede il Vicepresidente Stévenin, dalle ore 17,59 il Vicepresidente Bich e dalle ore 18,05 presiede il Presidente Cout.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Bondaz, ne ha facoltà.

Bondaz (DC) Mi spiace dover iniziare questo mio intervento comunicando al Consiglio che è avvenuto un gravissimo incidente ferroviario fra un diretto che veniva da Aosta e un accelerato che scendeva a Torino, sotto la galleria di Caluso, dove vi sono parecchi morti e qualche decina di feriti. Mi sembrava giusto dirlo in attesa di avere maggiori notizie da parte della questura di Aosta, che mi ha avvertito.

Per rientrare nel tema della discussione di cui stiamo vedendo la finale, vorrei fare alcune osservazioni.

Mi auguro che qualche consigliere che ha parlato prima di me, abbia ancora la capacità la mattina di guardarsi bene nello specchio e di esaminare bene la propria faccia, perché a fronte di alcune affermazioni che sono state fatte, mi riferisco a qualcuno che ha detto che eravamo in mezzo al guado, vorrei sapere dov'era questo assessore o dov'era questo consigliere quando noi eravamo in mezzo al guado, e che cosa ha fatto, quali incentivi e quali iniziative ha messo in moto per poter uscire da questo guado.

E' vero, signori Consiglieri, le alleanze politiche sono come i matrimoni, sono dei matrimoni nei quali è prevista oggi anche la separazione, che può essere consensuale o può essere giudiziale, nel senso che non si è d'accordo, e allora spetterà al giudice, ma in questo caso saranno gli elettori, stabilire se questa separazione è stata una separazione lecita oppure se è stata una separazione illecita.

Ogni forza politica ha il diritto di comportarsi come meglio ritiene, accettando o non accettando gli accordi che sono stati sottoscritti, valutando in senso positivo o negativo quello che è stato fatto, ma una cosa sola secondo me non può fare: quella di dire che le responsabilità sono degli altri. Perché questo è non solo cattiva politica, ma è sicuramente illiceità morale.

Credo che la separazione in questo caso sia avvenuta per abbandono, qualcuno me lo ha suggerito, e credo che sia la cosa più giusta. Abbandono per fare che cosa? E qui abbiamo sentito delle gran belle parole. Oltre al fatto che eravamo nel guado, abbiamo sentito che c'erano varie cose che dovevano essere fatte, che mancava per esempio o era venuto a mancare quel rapporto con i cittadini che avrebbe dovuto essere alla base di questa maggioranza o della maggioranza che si era costituita.

Se si intende per rapporto con i cittadini il fatto elettorale, posso dire che il rapporto elettorale sicuramente ha visto perdente la maggioranza passata, ma ha visto perdente tutte quante le forze della maggioranza passata. Non ci sono i furbi e i belli ed ho sentito altresì dire: noi valuteremo le capacità di critica che si è fatta l'Union Valdôtaine, quasi a dire noi ci mettiamo al centro della vita politica valdostana e, prima, abbiamo valutato male quello che ha fatto la DC, adesso, poiché noi siamo i più bravi, i più furbi e i più intelligenti, guarderemo cosa fa l'Union Valdôtaine. Signori dell'Union Valdôtaine, questi sono i vostri nuovi alleati.

Abbiamo fatto degli errori, voi nel tempo passato a fare delle alleanze con il PCI, noi li abbiamo fatti da poco tempo; non abbiamo vergogna di dirlo. Credevamo in un certo tipo di discorso, in una certa valutazione, credevamo che i congressi del PDS fossero delle certezze, si era parlato nel marzo 1990 di abbandono del socialismo reale da parte del PCI. Successivamente ci furono altri motivi, per cui sembrava che il PCI, poi diventato PDS si avvicinasse ad un certo modo di politica e si potesse concretizzare quel grande segnale che parecchi anni fa diede Aldo Moro, per il quale forse pagò anche con la vita, dell'inserimento delle masse popolari al governo della cosa pubblica.

Purtroppo i risultati non sono stati degni di queste previsioni.

Non accuso nessuno, non faccio note di tradimento nei confronti di nessuno, la politica è una cosa che prevede certe volte anche i tradimenti; è solo lo stile che si modifica.

Oggi ci troviamo di fronte ad una nuova maggioranza, che era nata con 24 persone, con 8 forze politiche che dovevano partecipare a questa maggioranza. Oggi quello che mi ha preoccupato nel discorso dell'amico Lanivi, a cui mi lega una vecchia amicizia, in quanto abbiamo cominciato assieme la vicenda politica nel lontano 1965 al comune di Aosta, nel quale ci trovavamo nella stessa lista della DC, e con il quale abbiamo fatto varie battaglie politiche sia insieme sia contro, ma comunque una stima almeno per quanto mi riguarda c'è sempre stata, quello che mi ha preoccupato, dicevo, nel suo discorso condivisibile, e poi dirò dove, è là dove con molta onestà alla fine del suo discorso ha detto: io sono uno strumento, ed ha specificato le ragioni. Ho l'impressione che il fatto di considerarsi strumento, sicuramente nel senso buono della parola, sia un gravissimo limite da parte di colui che si appresta a ricoprire la carica di Presidente della Giunta. E lo dico anche questo nel senso positivo; non voglio dare delle lezioni a nessuno, ho bisogno io di avere delle lezioni, quindi non mi sento di darle ad altri. Ma questa congerie di alleanze che è venuta fuori con quanto abbiamo sentito stamattina da parte di Riccarand, di Maquignaz e (con una certa sorpresa) di Mostacchi mi dà l'impressione che ci troviamo di fronte ad una armata Brancaleone; si dice da parte dei suoi grossi esponenti: abbiamo 300 giorni di tempo, ci sono 11 mesi davanti a noi, non potremo fare mirabilia; è un programma serio, si dice, ma, subito dopo si aggiunge, è un programma incompleto e modesto.

Ora io non credo che una maggioranza possa già a priori giustificarsi di quello che non farà, perché il fatto di dire già all'atto della sua costituzione che non potranno fare molto perché hanno davanti poco tempo, e questo è vero, ma quello che riuscirà a fare questa maggioranza, che mi permetto di chiamare armata Brancaleone, non potrà che essere quello che è stato impostato dalla vecchia maggioranza. Questo per ragioni obiettive, per ragioni di tempo, non per incapacità, ma perché non potranno fare diversamente. E allora io mi chiedo: perché si è arrivati a tanto? Dobbiamo dar credito alle valutazioni politiche arzigogolate del compagno Mafrica, quando dice abbiamo fatto delle valutazioni, abbiamo esaminato? Ha parlato di ipocrisia, ma credo, amico Mafrica, che qui se c'è qualcuno che è ipocrita sei stato tu, perché in Giunta di cose ipocrite non se ne sono mai fatte. E quando qualcuno della vecchia Giunta mi ha chiesto perché non illustravo oggi quello che la Giunta regionale aveva fatto, ho risposto che non ritenevo giusto farlo perché, come ho già detto in altre occasioni, quello che abbiamo fatto, ivi compreso l'amico Mafrica - che oggi si dissocia per ipocrisia o perché era in mezzo al guado -, verrà rivalutato dal lavoro che verrà fatto dalla Giunta prossima, proprio perché non avrà nè il tempo nè la possibilità di fare alcunché di nuovo.

Che poi mi si venga a dire da Lanivi noi vogliamo esaminare, valutare il quadro finanziario, il riparto fiscale, che poi mi si venga a dire entro la fine di luglio risolveremo dal punto di vista legislativo la questione della Cogne, io vi faccio tanti auguri, veramente degli auguri di cuore, perché se ciò fosse vero, voi avreste il diritto/dovere di amministrare per altri trent'anni la Valle d'Aosta. E non lo dico con ironia, perché il problema della Cogne è un problema assolutamente serio. Ma non è l'unico problema, a parte che vedo che per quanto riguarda il Casinò si cerca già di procrastinare i tempi alla fine dell'anno e anche su questo problema potrò informare con tutta tranquillità d'animo il nuovo Presidente su ciò che è stato fatto e su ciò che non si è riusciti a fare, ma anche su questo sentiremo le proposte che verranno dalla nuova maggioranza, dal momento che ci fu in questa sede una battaglia durissima sul sistema di individuazione del tipo di trattativa. Vedremo cosa verrà fuori, è una domanda che faccio, non so, avrete discusso anche di questo, e valuteremo anche questo.

Valuteremo anche le questioni che vengono fuori, come diceva Riccarand e come ha anche sottolineato Lanivi, dal problema della Aosta-Morgex e la questione della Morgex-Courmayeur, sulla base anche delle proposte che sono arrivate questa mattina da parte dei sindaci dell'Alta Valle. Bisognerà valutare anche queste cose nell'ottica di questa nuova formazione che sembra destinata a modificare tutta la politica della Valle d'Aosta, soltanto dicendo questi sono i bravi, questi sono i cattivi, quelli è meglio che li lasciamo all'opposizione.

Ma va tutto bene, la storia della Valle d'Aosta ha sempre insegnato, se la storia è magistra vitae, come molti sostengono e come è anche vero, che tutte le volte che l'Union Valdôtaine ha fatto un accordo con il partito comunista, alle elezioni successive ha perso dei voti. Se ciò sarà vero, mi dispiace per l'Union Valdôtaine, che è forse l'unica formazione politica in questa fase che si è comportata correttamente, che era in minoranza e che ha cercato evidentemente di andare in maggioranza. Ha trovato degli sgabelli e su questi sgabelli ha giocato le sue carte, mi sembra logico e giusto che si faccia così; qualunque forza politica avrebbe fatto questo, altrimenti non farebbe scienza della propria capacità, o meglio non farebbe quello che ogni forza politica deve fare, cioè quello di raggiungere il potere. Ho sentito una volta alla televisione - e scusate questa breve divagazione - il segretario dell'Union Valdôtaine che è una ottima persona e una cortese figura; intervistato da un giornalista ha detto, probabilmente riferendosi alla sede del consiglio comunale di Aosta: "Noi dell'Union Valdôtaine stiamo ricercando il programma, noi non vogliamo il potere come lo vuole la Democrazia Cristiana". Ora io dico che questa è la cosa più sciocca che un segretario politico possa dire, perché la finalità di qualunque partito, di qualunque movimento è quella di raggiungere il potere amministrativo per poter amministrare la cosa pubblica secondo le proprie idee, o quanto meno secondo un accordo di maggioranza. Certo che ci vogliono i programmi, altrimenti senza programmi cosa vengono a fare le maggioranze, stanno lì a scaldare i banchi? Sarebbe anche quella una ipotesi di lavoro, abbiamo avuto anche degli amministratori che si sono comportati così, ma non credo che abbiano fatto una gran bella fine.

Quindi occorrono i programmi. Ma i programmi per fare cosa? Per arrivare alla gestione del potere, quindi per quanto riguarda la DC, l'Union, il PDS, il PSI, su questo punto credo che ci sia unitarietà di intenti. Poi il come gestire il potere è chiaro che può cambiare e può essere modificato.

Ma credo che qui ci troviamo di fronte a delle belle intenzioni, perché a leggere il documento che ci ha cortesemente fatto avere Lanivi, ci troviamo tante belle cose, ma sono cose che in buona parte sono già state impostate.

Una cosa che mi ha fatto un po' sorridere è al punto b) dei progetti qualificanti, dove si parla di integrazione del sistema informatico regionale con i sistemi informativi degli enti locali e di servizio. Mi è venuto in mente che qualche settimana fa una certa società valdostana mi ha fatto la stessa identica proposta per un progetto di questo tipo, e sicuramente nella forma dà una sensazione di chiarezza, dà una sensazione di giustezza e di veridicità. Ma purtroppo, e l'amico Lanivi se lo troverà negli incartamenti che andrà ad esaminare, mi auguro con accuratezza, gli uffici regionali (a ragione o torto, poi si valuteranno le cose) hanno dato di questo progetto così come era stato impostato da una certa società di Pont-Saint-Martin, un giudizio assolutamente negativo per il modo in cui era stato impostato. Poi probabilmente lo cambieranno. E sulle questioni del sistema informatico credo avremo modo di tornarci più volte e spesso, perché ci sono probabilmente persone, società, che sono particolarmente interessate ad eliminare il SED o a ridurre il SED a qualcosa di poco conto, per probabilmente creare una migliore valutazione per l'INVA o per altre società del genere.

Altra cosa che mi permetto di dire, e credo che questa possa essere vera, riguarda l'avvio del processo di decentramento dei servizi regionali sul territorio, prime realizzazioni primavera del 1993. Non fa una grinza, è assolutamente veritiero, è un progetto che abbiamo già portato avanti, abbiamo definito con la società che sta facendo questo studio, società altamente qualificata, l'abbiamo fatto esaminare alla Giunta e ai sindacati che ne sono stati contenti, la Regione adesso sta definendo la seconda parte. Seconda parte che sicuramente potrebbe addirittura essere prevista precedentemente alla primavera del 1993. Questa è stata una delle accuse che sono state fatte di mancanza di decentramento sul territorio, cosa che quando si è in correttezza qualcuno che era in Giunta poteva anche farlo presente, per evitare di farmi dire queste cose. Perché sembrerebbe quasi che su queste cose la Giunta precedente fosse stata assente e completamente disattenta.

Non voglio dilungarmi oltre su queste cose perché rientriamo nel programma. Cosa mi rammarica personalmente come valdostano, come uomo? Non ho capito, lo dico con tutta serenità, perché nessuno qui in quest'aula ha spiegato le ragioni politiche che stanno alla base di questa mutazione. So una cosa di sicuro: che le elezioni politiche dell'aprile di quest'anno hanno messo in fibrillazione il PDS, era tanto fibrillato che quando io proposi di dare le dimissioni, si premurò molto garbatamente ma con estrema decisione di dire: "Per carità, rimani lì, non andartene via".

Non solo, quando sono tornato da Roma, informato di quello che stava succedendo, ho fatto delle consultazioni, ho parlato con le varie forze politiche della maggioranza, e proprio l'Assessore Mafrica mi disse ancora in quella occasione (quindi il 25-26 giugno) - "Ma noi non vogliamo mica che tu dia le dimissioni!"

Allora io gli chiesi cosa voleva dire quando nel loro documento di partito ritenevano esaurita una certa azione politica; mi venne contrabbandata questa decisione come un fatto di verifica: "Noi vogliamo una verifica". Ormai io ho pochi capelli bianchi, di verifiche ne ho fatte tante, al comune, alla regione, ma quando si arriva a dire che si vuole una verifica, si è in maggioranza, si dice: "Signor Presidente o signor Sindaco, noi vogliamo una verifica perché vogliamo sapere a, b, c e d, e trovare delle soluzioni. Se le troviamo, la cosa va avanti, altrimenti ognuno fa la propria strada". Questo è fare della politica, non anticipare i tempi e dire: noi crediamo che sia esaurito questo compito. Può anche darsi che sia esaurito e lo diciamo anche noi oggi, perché un errore, di cui sono uno dei più grossi responsabili, è stato quello, malgrado la molta acqua che ho messo sulle trattative, di credere a Tonino. Lo dico con tutta serietà, al punto che in quel famoso documento che è stato preso come una specie di documento massonico, che in realtà era un documento per dire abbiamo definito le ragioni politiche per cui facciamo certe cose, il PDS voleva a tutti i costi che ci fosse scritta la data del 1998. Visto che Milanesio ha avuto la volontà di leggere questo documento, diciamo anche i retroscena, altrimenti la gente non capisce. Voleva che ci fosse la data del 1998, perché questo non ha senso, diceva, dobbiamo fare questi tre anni e poi dovremo continuare fino al 1998. Mi rifiutai di accettare un documento di questo genere; no, amici miei, non saremmo mai stati d'accordo nell'accettare un documento in cui si prevedeva di arrivare ad un accordo addirittura al di là di quelle che erano le elezioni regionali, pur sapendo che c'erano le elezioni politiche che erano teoricamente considerate una cosa diversa, perché sono sempre state considerate in modo diverso da parte della popolazione valdostana.

Credo che oggi la Valle d'Aosta, ma non solo oggi, abbia bisogno non di tante parole, ma abbia bisogno veramente di concretezza, come qualcuno ha detto, perché ci troviamo a vivere, e per certi versi sono ben lieto di non fare più il Presidente della Giunta, un momento di estrema difficoltà per varie ragioni, che poi riferirò tutte al mio successore Lanivi. Parleremo anche della SDS, valuteremo anche questo fatto. Ci sarà all'ordine del giorno del Consiglio una risoluzione presentata dal Gruppo dell'Union Valdôtaine, nella quale chiede la revoca della convenzione con la SDS; valuteremo le ragioni del perché di questa risoluzione, valuteremo perché la CEE ha iniziato un procedimento, e quindi non è ancora una condanna, come qualcuno ha detto. Del resto varie regioni italiane sono in questione con la CEE. Valuteremo anche le ragioni del perché qualcuno - si dice - abbia presentato un esposto alla CEE, valuteremo anche queste cose, perché non appena ne saremo a conoscenza anche dai banchi della minoranza sarà nostra premura dire queste cose e dire le ragioni per cui qualcuno ha fatto scrivere degli articoli sul Sole 24Ore, articoli nettamente contrari alla Valle d'Aosta, scritti purtroppo da un valdostano con il quale ha avuto una furibonda lite telefonica, perché credo che prima di tutto, anche quando si fa il proprio mestiere, pur nella trasparenza delle cose, si debba avere un occhio di riguardo per le cose di casa propria. Viceversa quei due articoli apparsi sul Sole 24Ore sono stati la cosa più vergognosa che è stata fatta da parte di un valdostano nei confronti della propria Valle, io non lo conosco se non di nome e spero di non conoscerlo mai.

A nostro giudizio questa Giunta, per le ragioni che ho cercato forse in malo modo di esplicitare, nasce per un unico e semplice motivo, è una Giunta elettoralistica, è una Giunta che deve rimettere a certi posti dell'Assessorato certi personaggi, o certi altri personaggi, perché si possano presentare alle elezioni da un posto di potere. Non ha altra giustificazione, perché se non ha la possibilità di fare, lo dico qui e ci confronteremo fra qualche mese e sarà sicuramente così, d'altra parte con molta onestà lo stesso Rollandin nel suo intervento ha dovuto dire che il programma in fondo è incompleto ed è un programma modesto. Io viceversa penso che il programma che ha presentato Lanivi non è un programma molto modesto, è un programma che prevede delle cose estremamente importanti, delle cose che non credo che in dieci mesi si possano fare. Non so se Mafrica fra sei mesi si troverà nella stessa situazione e dirà: qui abbiamo avuto la sensazione che le cose non stanno andando bene, quindi riteniamo di trovare un'altra soluzione perché prima la DC non è stata efficiente, adesso neanche l'Union è efficiente perché non mi porta avanti la questione della valorizzazione del ruolo dell'INVA (leggo la prima cosa che mi è venuta sott'occhio).

Ecco da dove nasce la inaffidabilità del ruolo dei dirigenti del PDS; ci dispiace che molti vostri compagni restituiscono la tessera, così come lo sapete voi, lo sappiamo anche noi e non è certamente una cosa che vi potrà fare molto piacere. Anzi, la paura e la incapacità di avere quel ruolo che ogni partito deve avere, cioè quella capacità di governare, purtroppo l'avete dimenticata perché siete stati per molto tempo alla opposizione. Si è cercato in qualche modo di vedere di aiutarci per superare queste difficoltà, ma quando si governa si devono fare delle scelte, come ho già detto in altra sede, e quando si sceglie alcune volte si fanno anche degli errori. Certe volte per questi errori purtroppo gli amministratori sono costretti a pagare personalmente e questa è la cosa più negativa, perché a mio giudizio coloro che hanno operato ed opereranno per la nostra Regione hanno, salvo prova contraria, operato per fare il bene della nostra Regione.

Non discuto della questione morale, perché la questione morale è una cosa talmente grande che riveste valutazioni che vanno al di là delle questioni della giustizia positiva, che vanno a riguardare i rapporti fra i partiti, vanno a riguardare i rapporti con i dipendenti, vanno a riguardare i rapporti con gli enti locali, quindi è una cosa talmente ampia che avrebbe diritto in questa sede di una discussione a sè stante. Ma non mi sembra, e lo dico con tutta serenità, che si debba arrivare a criminalizzare qualcuno perché ha ritenuto di fare gli interessi dell'amministrazione regionale. Non ho per abito mentale, forse perché ho fatto l'avvocato per tanti anni, e tornerò a farlo da domani mattina probabilmente, non ho mai fatto la politica con la Procura della Repubblica; purtroppo oggi ci sono dei personaggi che agiscono in questa ottica e questa è la cosa più grave che ci possa essere, perché la magistratura ha un suo ruolo istituzionale, l'amministrazione pubblica ha il suo ruolo istituzionale e non possono essere assolutamente confusi. Nel momento stesso in cui c'è confusione fra questi due ruoli, è il caos.

E allora bisogna che chiunque governi sappia governare in un modo preciso, seguendo la legge e facendo quelli che sono gli interessi dei propri amministrati. Ma non deve avere nè la paura nè il terrore (se mi passate l'espressione) di prendere delle posizioni nei confronti di altri organi dello stato che vogliono inserirsi nell'amministrazione pubblica, perché se ciò fosse sarebbe la fine della democrazia, sarebbe la fine dello stato costituzionale che oggi vige in Italia, con tutti i difetti e i pregi che può avere.

Al di là di questo, e concludo, Lanivi, sono convinto della onestà dei tuoi intenti, sono estremamente convinto di questo perché ti conosco da tanto tempo; però ho l'impressione che finirai per essere il Don Abbondio di manzoniana memoria.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Bajocco, ne ha facoltà.

Bajocco (PCI-PDS) Gli interventi che sono stati fatti stamani e oggi pomeriggio sono interventi di accusa al PDS. Sono gli stessi interventi che ho sentito il 25 giugno 1990 e le stesse accuse che avevo sentito il 15 marzo 1991 da parte di Bich.

Vi chiedo solo una cosa, cari amici della DC e della opposizione: questo partito è sempre stato un partito serio e corretto. L'accusa di inaffidabilità che ci rivolgete, la stessa accusa potevamo farla nel 1990 l'Union Valdôtaine nei vostri confronti e nei confronti di altri partiti che erano assieme; eravate inaffidabili voi allora, oggi guarda caso siamo inaffidabili noi perché abbiamo scelto altri amici, abbiamo scelto altri partner per poter andare avanti. Questa è stata una scelta che ha fatto una maggioranza di questo partito, non l'ha fatta il segretario, non l'ha fatta l'assessore, l'ha fatta una assemblea e penso che su questo dovete avere rispetto, perché il rispetto di una assemblea è al di sopra di tutto.

Sono uno di quelli che non sono d'accordo su questa scelta, ma nello stesso tempo riesco a capire che le cose devono andare avanti; forse ci eravamo un po' arenati, non voglio ripetere quello che è stato detto nell'altro Consiglio del 3 giugno.

Non voglio dire molto, perché penso che abbia detto abbastanza l'Assessore Mafrica, e poi si saprà difendere molto bene dalle accuse che gli ha mosso Bondaz. Ma tenete presente che, da quando siedo in questo consesso, coloro che sedevano in questa sedia che se ne sono andati per una sedia peggiore, sono stati due del PDS e uno della DC; hanno dato delle dimissioni dal certo all'incerto. Vorrei sapere chi avrebbe fatto quello che ha fatto Tonino nel 1990, e guardate che non sono qui a difendere Tonino perché in questo periodo ho fatto una battaglia contro il modo, non contro i risultati, ma contro il metodo con cui sono state portate avanti queste trattative? Il compagno Tonino ha dato le dimissioni da Consigliere regionale per essere candidato nella lista delle elezioni del comune di Aosta, Città Insieme, lasciando un posto molto sicuro, migliore di quello che occupa ora in quel turbolento comune. Il Presidente Dolchi, che era un veterano insieme all'amico Andrione di questo consesso, ha lasciato il posto da Presidente del Consiglio per presentarsi in quella competizione elettorale. Abbiamo perso, benissimo; non abbiamo forse valutato a fondo in quel momento quello che dovevamo fare. Il percorso ci ha dato questa ragione, io chiederei agli amici del PSI e della DC di avere rispetto per il PDS, perché questo è un partito serio, è un partito che lavora per costruire qualcosa, non è un partito che vuole distruggere.

Come dicevo prima, sono contrario a questa nuova scelta, ma non sono migliorista del PDS, sono ancora un po' un conservatore, sono stato eletto nella lista del PCI, sono nel PCI-PDS e rispetto certe regole. Se fossi migliorista, forse queste regole non le rispetterei, ma le rispetto perché credo ancora al nostro gruppo. Siamo un gruppo di cinque consiglieri, abbiamo sempre risposto con la massima serietà anche nella maggioranza precedente, e ci sarà ancora questo impegno.

Ero contrario a votare Lanivi come Presidente della Giunta, perché Lanivi nel 1990 è uscito per ragioni sue, forse era troppo legato a certe amicizie, non si sentiva di abbandonare quel carro e si è messo in disparte come un piccolo cane bastonato. E' rimasto da parte per molti anni, ha condotto una sua battaglia modesta, è rimasto sempre in questo movimento e oggi l'amico Lanivi viene premiato. Un invito che voglio fare a Lanivi è questo. Quando era Assessore alla Industria e Commercio più volte ho cercato di spingerlo a non farsi sorpassare da altri personaggi; va a fare il Presidente della Giunta, faccia il Presidente della Giunta come deve fare. Non ci devono essere altri che fanno il Presidente della Giunta, lo deve fare lui, e deve cercare di tirare avanti questa baracca nel modo migliore possibile.

Sono nove poltrone nelle quali tutti vogliono andare; se ne avessimo create altre due forse avevamo altre due persone in questa maggioranza; non possiamo fare un assessorato per ogni consigliere.

Mi auguro che quei Consiglieri che questa mattina con rabbia si sono scagliati contro questa maggioranza, perché a mio avviso è solo un problema di posto, possano rivedersi e cercare di tenere presente che si sta lavorando nell'interesse della Valle d'Aosta.

Il programma: anche io credo che se in 300 giorni riusciamo a realizzarne una minima parte, saremo bravissimi. Vi sono degli aspetti principali che a mio avviso devono essere presi immediatamente in considerazione, a parte i problemi che i vari Assessorati devono portare avanti, e cioè il problema dell'autonomia dei comuni, il problema della legge sulle nomine che è una cosa da rivedere completamente.

Un'altra cosa chiedo al Presidente della Giunta ed è sul problema dei trasporti. Lanivi si è preso l'impegno che entro l'autunno la legge sul difensore civico sarà attuata; chiedo al Presidente della Giunta che alla legge votata nel giugno 1991 siano date le gambe, che venga risolto il problema dei tesserini per gli anziani, per gli studenti che si recano a Torino, Milano e Genova. Questo è un problema che ho portato avanti per anni, chiedo al Presidente della Giunta che si prenda un impegno e ci dia una data. Il Consigliere Riccarand ha fatto diverse interpellanze, le portavamo avanti insieme, poi sono passato in maggioranza ed ho lasciato che il Consigliere Riccarand portasse avanti questa battaglia; è una risposta che deve essere data.

Vi è un'altra cosa che chiedo. Ad Aosta c'è una cooperativa degli anziani, il Centro anziani di Aosta, dove vi sono 700 soci ed hanno un locale di 100 metri quadrati; a questo riguardo si era già preso un impegno il Presidente Bondaz, è un discorso che può andare avanti in un modo o nell'altro. Non voglio dire che deve andare avanti quello che ho detto io in campagna elettorale nel 1988, quando dicevo che la centrale del latte dovrebbe diventare un centro per gli anziani della Valle; è un discorso da vedere. Ma nel più breve tempo possibile dobbiamo arrivare a risolvere anche questo problema.

Invito un'altra volta i consiglieri a cercare di avere maggior rispetto per questo partito.

Presidente Prima di dare la parola ai Consiglieri che l'hanno chiesto, volevo dare alcune notizie più precise che sono pervenute sull'incidente ferroviario che è successo. I due treni erano il diretto partito da Torino alle 14,20 che avrebbe dovuto giungere ad Aosta alle 16,11, e il locale partito da Aosta alle 13,05; si sono scontrati in una galleria frontalmente a Caluso. Sono già stati accertati sette morti, vi sono numerosi feriti. Non si conosce per il momento il nome delle persone, si sa comunque che il diretto Torino-Aosta è frequentato e che il locale delle 13,05 serve prevalentemente la zona del Canavese e della Bassa Valle.

Chiedo ai Consiglieri di voler osservare un minuto di silenzio.

Appena vi saranno notizie più precise, informeremo il Consiglio.

Ha chiesto di parlare il Consigliere Martin, ne ha facoltà.

Martin (ADP) Signor Presidente, le notizie che lei ci ha dato in questo momento in effetti ci hanno turbato tutti e ci fanno capire quanto le nostre piccole querelles, che riteniamo siano molto importanti, assumano veramente una importanza molto relativa di fronte a questi fatti, che sono poi quelli che contano nella vita di tutti i giorni.

Diceva il collega Rusci che probabilmente questo treno è il treno degli studenti, che parte da Aosta, quindi è molto probabile che su questo treno vi siano delle vittime proprio fra gli studenti valdostani. E' un fatto che ci rattrista moltissimo.

Nonostante questo, siamo chiamati oggi ad andare avanti in questo Consiglio, siamo chiamati a mettere la parola fine a questa crisi politica che si è aperta nelle scorse settimane e che ha preso lo spunto da alcune riflessioni che sono nate in casa principalmente del PDS, ma non solo in casa di questo partito, in quanto penso in ogni forza politica ci siano state riflessioni e ripensamenti dopo il voto del 5 e 6 aprile. Riflessioni che hanno portato a dimissioni di segretari politici, che hanno portato a verificare se le posizioni politiche assunte dai movimenti dei partiti della nostra Regione fossero ancora in linea con il voto espresso il 5 e 6 aprile.

Queste riflessioni, queste e altre di altri movimenti e partiti, hanno portato alle dimissioni della Giunta Bondaz, e quindi ad una situazione che di fatto ha azzerato la maggioranza precedente e la Giunta presieduta da Bondaz, ed hanno portato questo Consiglio a discutere sulla necessità di dare un nuovo governo alla nostra Regione.

Preso atto della rottura che si è verificata fra la DC e il PDS, è chiaro che per formare un nuovo governo era assolutamente necessario un coinvolgimento dell'Union Valdôtaine. Quindi non parlerei di trasformismo di forze politiche o di singoli Consiglieri, parlerei piuttosto della necessità e della responsabilità che le forze politiche e i singoli Consiglieri si sono assunti nel dare la propria disponibilità per confrontarsi, in modo da poter dare alla nostra Regione un governo duraturo, un governo stabile.

Il nostro movimento si è detto disponibile a dare il suo contributo a due condizioni. La prima che era necessario fare in fretta, dotare in fretta la nostra Regione di un governo, in quanto, come già altri hanno ricordato, viviamo un momento difficile, ci sono temi sul tappeto che non possono essere procrastinati, temi tipo la Cogne, la Mercedes, il Casinò eccetera. La seconda che era necessario un forte impegno programmatico per poter affrontare con decisione proprio questi temi che ho appena citato.

Dopo aver verificato che queste due condizioni erano state recepite da diverse altre forze politiche, abbiamo aderito al cosiddetto patto dei ventiquattro consiglieri che hanno firmato il preambolo che è stato illustrato nello scorso Consiglio.

Perché abbiamo aderito a questo preambolo? Vi abbiamo aderito perché da un lato abbiamo intravisto l'utilità di riprendere un dialogo con l'altro movimento regionalista presente nella nostra Regione, e dall'altro abbiamo intravisto l'utilità di continuare in un dialogo fra le forze laiche e di sinistra della nostra Regione.

Siamo spiacenti che in questa fase il partito repubblicano, con il quale abbiamo da tempo rapporti politici molto cordiali, non sia parte organica della prossima Giunta Lanivi, ma apprezziamo il fatto che il partito repubblicano faccia parte in maniera piena e responsabile di questa maggioranza. Ci auguriamo che tutto questo porti sempre più verso una maggiore convergenza sia a livello regionale,che a livello del comune di Aosta.

Oggi siamo chiamati a votare la nuova Giunta; lo faremo dopo aver fatto una riflessione interna molto intensa che ha visto posizioni diversificate confrontarsi su un piano politico molto elevato e che ha visto queste posizioni confrontarsi con molta correttezza.

Certo, c'è un cambiamento di linea politica degli ADP rispetto ad un recente passato, ma senza con questo rinnegare tutto rispetto ai programmi di ieri. E penso che non sia necessario rinnegare i programmi di ieri, perché molti problemi di oggi sono quelli di ieri, e molti di questi problemi che sono stati elencati nel documento presentato dal futuro Presidente della Giunta sono già stati affrontati o sono comunque in fase di definizione.

Altri problemi, mi riferisco in particolare al problema delle olimpiadi, devono attendere il responso elettorale. Il Consigliere Riccarand ha lamentato il fatto che nel documento presentato da Lanivi questo problema non sia stato evidenziato.

Penso che questo problema debba attendere il responso elettorale, ma voglio dire che per noi ADP questo problema è molto chiaro, nel senso che intendiamo il referendum del mese di giugno come un referendum pro o contro le olimpiadi e non come un referendum che vuole solamente abrogare una legge.

Il nostro punto di vista su questo problema è di questo tipo: per prima cosa invitiamo tutti quanti ad andare a votare, che ci sia una massiccia corsa alle urne perché su questo tema è bene che la popolazione valdostana si esprima.

In secondo luogo ribadiamo che si vota per abrogare, è vero, una legge, ma che questo voto deve essere interpretato come un voto per o contro le olimpiadi; in terzo luogo abbiamo ritenuto di lasciare libera scelta ai nostri aderenti elettori valdostani, perché pensiamo che su un tema di questo genere sia giusto che si esprima in tutta libertà, anche perché la gente è matura e sa certamente prendere le posizioni che più sono confacenti a questo tema.

Cosa chiediamo a questa maggioranza e cosa pretendiamo da questa maggioranza? Chiediamo e pretendiamo un comportamento corretto e collegiale fra le forze politiche di maggioranza nei rapporti fra la Giunta e il Consiglio, nei rapporti fra le diverse forze politiche.

Non accetteremo imposizioni di sorta, pretendiamo il riconoscimento di pari dignità politica ed invitiamo tutte le forze politiche ad abbandonare logiche vecchie del muro contro muro, in quanto il momento che stiamo per affrontare è un momento molto grave, e deve vedere la partecipazione attiva anche se su ruoli diversi di tutte le forze politiche presenti in Consiglio.

Detto della importanza sul piano politico più generale di questa maggioranza e della Giunta che va formandosi, vorrei ancora evidenziare cosa rappresenta questa Giunta per noi ADP.

Per noi ADP questa Giunta rappresenta la speranza e la possibilità di riconciliazione con amici che provengono da comuni radici; la possibilità e la speranza di eliminare dispute sia personali che politiche per sederci tutti quanti attorno ad un tavolo ed elaborare un progetto politico nuovo, in linea con i tempi, di difesa dell'autonomia, di coinvolgimento e di partecipazione alle scelte da parte della gente, vicino alle istanze della gente, e di rifiuto delle logiche partitocratiche.

La mia rinuncia a candidarmi a ricoprire un incarico nel futuro governo regionale ha proprio il significato di favorire questo processo di riconciliazione, a cui spero vivamente non rimangano per troppo tempo insensibili lo stesso Presidente della Giunta in pectore, il sen. Dujany e coloro che fanno riferimento al pensiero di questi due signori.

A questo processo di rifondazione auspichiamo però possano e vogliano intervenire tutti quei soggetti politici che sono portatori di istanze democratiche e che intendono lavorare per un progetto politico nuovo, per la elaborazione di una nuova legge elettorale che consenta ai cittadini valdostani di guardare nuovamente con fiducia alle nostre istituzioni.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Bich, ne ha facoltà.

Bich (GM) L'occasione del dibattito di oggi è senz'altro una occasione importante per esprimere le posizioni politiche del partito di appartenenza, ed è anche una occasione aulica per sfoderare, chi può bene inteso, una dialettica da catilinaria ciceroniana e mettere sul tappeto quelli che possono essere i termini del confronto politico stesso.

Questo è avvenuto, gli interventi sono stati importanti, marcati, molto diversificati. Sono stati riesumatori di situazioni che si sono espresse in un recente passato, creando scontri, incontri, difficoltà. Oggi è un momento certamente in cui il Consiglio regionale, che è il massimo consesso politico della nostra Regione, fa il punto della situazione. E' un nodo importante, è il fatto di vedere molte fisionomie serie, forse accigliate, guardare negli occhi amici, persone che si stimano, e vedere che all'interno si macera l'angoscia, ebbene posso capire questi sentimenti. Posso capirli perché li ho già passati e chi fa politica deve metterli in conto nel suo cursus honorum. Vorrei condividere le angosce, ma vorrei anche che si uscisse da questo confronto con un senso di serenità, di volontà costruttiva di andare oltre i minimi e qualche volta anche un po' vili piccoli dispetti personali, facezie individuali, per cercare di dare un senso al confronto politico ed anche alla propria proposta politica.

Certo, il collo della bottiglia è stato quello di scegliere degli uomini ed è sempre la fase più dolorosa, la selezione, il momento in cui l'irrazionale gioca di più: questo sì, quest'altro no. Ma vivaddio la politica non ubbidisce alle leggi interpersonali, ai rapporti interpersonali, ai caratteri, alle spigolosità dei caratteri, forse ubbidisce più a leggi fisiche e scientifiche, alla legge di Lavoisier (non di Lavoyer...) secondo la quale nulla si crea e nulla si distrugge, tutto si trasforma. E oggi siamo qui per prendere atto che non siamo alla fine della storia, ma siamo ad una fase di concatenazione successiva degli avvenimenti, che tutto non finisce con questo fatidico 10 giugno, come non finì con quel 6 giugno di due anni fa, ma la parola è alla iniziativa di chi vuol far politica e di chi vuol proporre il superamento delle posizioni in cui ci troviamo.

E sono delle posizioni forse dialettiche. Noi abbiamo voluto polarizzare le posizioni fra rinnovamento e restaurazione, stamani si parlava di rinnovamento e restaurazione; forse non è completamente rinnovamento, forse non è restaurazione. Forse in tutto questo nascono degli schemi nuovi, si sente che il confronto politico dopo un periodo di parcellizzazione, di frantumazione, sta cercando di ricostruire e di ricostituire delle forze politiche con corposi programmi e con definizioni, con dottrine, con indicazioni e con orientamenti di spessore.

E così dietro a questo avvenimento, come ha detto Martin un momento fa, già si sta individuando la ricomposizione di una forza politica che è stata importante negli ultimi venti anni della storia valdostana, già si stanno ponendo a frutto i confronti, e le discordanze che avevano generato delle fughe centrifughe mi sembra che stiano ricomponendosi per presentarsi alla opinione pubblica, all'elettorato in un modo nuovo.

Spiace in questa circostanza non poter prendere atto che il processo di riaggregazione della sinistra possa seguire una analoga fase positiva.

Sembra destino avverso, cinico e baro si direbbe, quello che grava sulla sinistra storica in Italia e in Valle d'Aosta, talché non possa mai ricongiungersi in un progetto politico ben definito e che trovi l'identità di tutte le sue componenti.

Oggi purtroppo il concetto stesso di socialismo è rimesso in discussione, socialismo, socialdemocrazia, tanto che i paesi europei dove la socialdemocrazia, il socialismo, l'area riformista, i partiti riformisti sono al governo, vediamo molto bene come seguano una politica economica, una politica di evoluzione, di mutamento, che non ha niente a che vedere con le vecchie dottrine nè del socialismo reale, ma neppure quelle che avevano presieduto alle prime socialdemocrazie del dopoguerra.

Oggi lo sviluppo di questa tematica sta in termini molto diversi, si è inserito un concetto nuovo delle pari opportunità, dei pari investimenti sul fattore umano e sull'accesso ai beni economici, oggi si parla sempre più di un momento liberalsocialista.

Quando prenderemo atto di questa trasformazione, quando i vecchi rancori, i vecchi attriti della vecchia dialettica marxiana saranno completamente sedimentati, molto probabilmente l'area di sinistra saprà dare cittadinanza a quelle grandi istanze popolari che le sono proprie e che ancora dovranno, potranno e necessariamente si dispiegheranno non solo nella nostra realtà, ma in tutta la realtà mondiale.

Il mondo ha bisogno di una sinistra diversa, il mondo ha bisogno di un grande movimento che sappia dare cittadinanza al senso di disagio, di dolore, di emarginazione che le masse così largamente ancora sentono non solo nel nostro paese ma in Europa e nei paesi emergenti, nei paesi del Terzo Mondo.

Non voglio prenderla molto alla lontana, ma ritengo che un primo punto sul quale si può fissare il vertice di una semiretta che vada in questa direzione potrebbe essere il cambiamento dei partiti. Cambiamento dei partiti che è anche la chiave di volta per il dipanamento di una questione morale. Si è molto discusso della questione, ma cos'è la questione morale?

La questione morale per tutti noi non può che essere l'osservanza della legge, è la legge che dà i contorni della questione morale. Che poi all'interno di ciascuna formazione politica possano nascere dei criteri, dei codici di comportamento che facciano scattare diversamente la questione, che possano condurre diversamente l'azione politica dei singoli individui così come della intera formazione politica, questo è un altro discorso. E' di qui che deve nascere il partito nuovo; se non nasce il partito nuovo la questione morale non sarà mai affrontata fino in fondo. Se i partiti saranno sempre i partiti nazionali, quelli con tante tessere, dove le selezioni avvengono per i pacchetti di tessere che si hanno, dove i mutamenti avvengono solo attraverso le strutture verticistiche, cioè perché sono dettate dal vertice nazionale, dove il voto di scambio diventa l'elemento di aggregazione del consenso, ebbene, con queste macchine che mettono in rapporto l'amministrazione, la cosa pubblica con il cittadino, noi non avremo mai risolto e affrontato seriamente la questione morale.

Il mio movimento, che si chiama Autonomia Socialista, ha tentato di porre questo problema, ha iniziato nel suo statuto a sottolineare i punti in cui si doveva differenziare rispetto al partito cosiddetto nazionale, tradizionale. Abbiamo cercato di affrontare l'autofinanziamento della formazione politica, che è un elemento importantissimo per poter affrontare la questione morale. Abbiamo cercato di dare dei limiti ai mandati, non è possibile che un partito possa esprimere per 30-40 anni, con tutto il rispetto per carità, le stesse persone, nel nostro statuto abbiamo limitato a 2 mandati al massimo. Dico queste cose per dare un esempio di quello che può essere un'autoriforma di un partito, un'autoriforma di una formazione politica. Abbiamo cercato di separare le funzioni politiche da quelle amministrative, abbiamo cercato di ridurre il numero degli iscritti identificando fra l'iscritto l'attivista. Questa è l'autoriforma che abbiamo cercato di conseguire al nostro interno, pensiamo che questo modo di agire e questo modo di decidere sia un elemento peculiare, importante, che vada percorso fino in fondo, che ci dà una caratteristica che può essere vincente. Propongo ai colleghi che fanno parte dell'arco della sinistra di questa onorevolissima assemblea di volersi confrontare su questi temi.

Se questi sono gli elementi di rinnovamento interno dei partiti, possiamo partire da questi stessi elementi per poter procedere ad un vero e reale confronto sulla questione morale.

E' vero quello che diceva un momento fa Bondaz: la politica non si fa con la procura della repubblica, non si fa con gli atti giudiziari, la questione morale non è una sottile linea di demarcazione fra intervento amministrativo e intervento giudiziario; no, sono una serie di comportamenti che vanno definiti, chiariti ed accertati. Ed erano proprio questi comportamenti che non mi vedevano d'accordo con la maggioranza che era nata il 6 giugno 1990, perché al suo interno c'era già un elemento paralizzante.

No un bel niente, assessore....

Quando è stato letto questo documento, questo documento qua non è che lo conoscessi, però il Presidente Bondaz me ne aveva fatto accenno un mese dopo la formazione della Giunta, e mi aveva detto che c'era un elemento importante, un legante importantissimo che avrebbe dettato tutta l'azione del governo nei successivi anni, che c'erano degli impegni precisi; questi impegni erano stati sottoscritti e messi in cassaforte. Quindi ne conoscevo già grosso modo i contorni e questo mi faceva protestare tutte le volte che con il mio testone, con il mio capoccione, andavo a battere contro quel muro di gomma che poi era il direttorio dei contraenti di questo documento. Ed era quello che non potevo veramente accettare, che l'anima stessa di quell'accordo fosse permeata dallo spirito di questo documento, perché nessuno aveva conferito, e non so se Bajocco l'aveva dato, ai segretari dei partiti che avevano sottoscritto questo documento delega per poter agire in questi termini.

Tutte le volte che saltavano fuori delle decisioni improvvise, unanimistiche, non discusse, non approfondite, non volute tutto sommato, queste generavano in me una contrapposizione che certamente coinvolgeva la mia disciplina al voto. E il corto circuito finì certamente nella espulsione del sottoscritto dal partito di appartenenza. Caro Bajocco, non ho abbandonato il partito di provenienza, dove sono stato per trentadue anni; è stato il partito socialista che, a torto o ragione, mi ha cacciato fuori, ma il motivo del contendere riguardava questi aspetti.

Non ho la spocchia di dire eravamo nel giusto, eccetera; se sapremo però tornare indietro e vedere in senso critico e autocritico che questo modo di governare è un modo completamente superato e che può essere solo ripreso attraverso un confronto leale, preciso, sulle regole del gioco, preciso anche sulla legge elettorale, perché non andiamo a ciurlare nel manico, ognuno ha in testa una sua legge elettorale che freghi l'altro, e invece no, è un punto di partenza importantissimo, è su queste cose che ci si confronta proprio in senso etico.

Allora, se le parole non dico che siano pietre, ma sono pietre e cemento per costruire, e il documento che ha presentato il Presidente in pectore Lanivi ha tutte le connotazioni giuste per un programma di fine legislatura, ancorché chiaramente alcuni aspetti sono ottimistici altri forse un po' pessimistici, l'adesione nostra c'è in toto, è completa. Mi dispiace che la procedura che ci ha portato fin qua, la cosiddetta pari dignità fra i due raggruppamenti che di fatto abbiano condotto questa trattativa, abbiano escluso alcuni di noi; spero che si possa ricostruire un rapporto fiduciario. D'altronde io stesso sono stato indicato ad una carica istituzionale molto importante che mi onora profondamente, che mi dà la possibilità di far politica, e che nel contempo però non è un elemento di confronto duro e spinoso con i miei ex compagni e con l'intera altra sinistra. Capisco che questo è un ruolo di cerniera, e cercherò di giocarlo politicamente, senza astio e senza rancore, però mettendo chiaramente le carte sul tavolo, senza star qui ad addolcire le pillole. I problemi ci sono, sono gravi, il disgelo può nascere solo dall'aumento della temperatura, da un po' di calore in più. Se questo calore viene fuori ... non un calore umano, calore semplicemente, anche i processi politici possono andare avanti.

Il mio augurio quindi è che Lanivi riesca a portare a compimento quello che è molto di più di un tentativo, già un edificio che deve essere inaugurato. Farò di tutto per dare il contributo mio e della nostra forza politica perché abbia compimento, purché bene inteso vengano rispettate soprattutto le regole di metodo che ci siamo date. Qui non c'è più nessuna forza prevalente, adesso non si venga a tirar fuori di nuovo la storia del feudatario; mi sembra che i rapporti di forza siano abbastanza equilibrati e che quindi non ci sia la prevalenza di nessuno. Rispettiamo solo il momento della collegialità, non torniamo di nuovo a riscodellare delle soluzioni pre-masticate, en petit comité, che non si sappia bene come, discutiamo finché è necessario e poi alla fine si decida, magari si decida con qualche voto in più se è possibile, ma alla fine si decida. Sono convinto che se si riuscirà nella questione di metodo e nella questione di comportamento e se si mettono le carte in tavola prima, poi alla fine sarà tutto più facile.

E' con questo senso assolutamente costruttivo che auguro buon lavoro al collega Lanivi, nell'intento di apportare sempre di più consensi qualificati e qualificanti al suo programma. Questo vuol dire che chi può proporre lo faccia, perché ritengo che questo sia il momento in cui le proposte possono essere facilmente aggregate ed inserite in un indirizzo programmatico che è in evoluzione, è positivo e può dare le risposte che vengono chieste dalle gente.

Si dà atto che dalle ore 18,48 alle ore 18,53 presiede il Vicepresidente Stévenin.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Andrione, ne ha facoltà.

Andrione (UV) Je veux d'abord remercier au nom de l'Union Valdôtaine et a mon nom personnel les nombreux critiques qui avec des accents différents ont bien voulu parler de l'Union Valdôtaine, ont bien voulu dire qu'ils ne lui accordaient pas dans certains cas et pour des raisons spécifiques leur confiance.

Je ne répondrais pas à des vieilles positions parce que les redites sont toujours fastidieuses, mais je pense que simplement en expliquant ce qui s'est passé à l'intérieur de notre mouvement on pourra comprendre quelles sont les raisons profondes de notre choix en ce moment.

Une crise dans le gouvernement régional, dans laquelle nous avons eu un rôle tout à fait marginal, c'est vérifiée à la fin du mois de mai dernier. Nous aurions pu renvoyer dos à dos les auteurs de cette crise pour exploiter une rente de position, qui nous avait été donnée il n'y pas très longtemps par une victoire électorale, qui n'était pas dans les convictions de tout le monde à la vieille.

Nous aurions pu également chercher à exploiter la position de force crée par la précipitation par laquelle la Démocratie Chrétienne a voulu démissionner pour lancer des accusations, et encore une fois aujourd'hui dans ce débat on a beaucoup trop parlé du passé pour lancer des accusations à des forces qui venaient de la quitter.

Mais nous avons par contre voulu prendre dans une situation difficile, et ne nous cachant pas que ce choix n'est pas le choix électoral, n'est pas le choix qui aurait peut-être rendu davantage sur le plan politique à l'Union Valdôtaine, nous avons cru qu'il était indispensable de répondre de façon responsable à une situation difficile et nouvelle.

Si nous avions voulu, si nous avions cru imposer quelque chose, ou laisser la situation pourrir, nous n'aurions, même pour la courte période qui nous sépare des élections régionales, nous n'aurions pas travaillé dans l'intérêt de la Vallée d'Aoste.

Et c'est pourquoi dans deux comités centraux, dans je ne sais pas combien de comités exécutifs et des réunions de groupe qui se terminaient très tard dans la nuit, avec des majorités confortables, et quand on parle de majorités confortables cela veut dire que les minorités sont consistantes et qui représentent une opinion tout à fait respectable à l'intérieur de notre mouvement, nous avons choisi d'arriver à un accord que les différentes forces ont aujourd'hui explicité dans ce Conseil.

Il nous reste à dire quand même que certains petits points surtout en matière de reformes institutionnelles, qui à notre avis sont les plus nécessaires et les plus urgentes, même s'il est clair que maintenant il ne faut que poser le problème, parce qu'ils ne peuvent pas être résolus avant les élections, certains points nous aurions aimé les entendre avant et voir fonctionner certaines commissions avec un peu plus de zèle et non par arriver, comme on dit en italien, "a babbo morto" dire que la situation au point de vue institutionnel est devenue insupportable.

Et même nous n'aimons pas qu'on trouve qu'il manque de classe ou qu'il manque de capacité politique ceux qui passent d'une majorité à l'autre, quand il y a deux ans ce même phénomène a été exalté comme quelque chose de nouveau, de valable, qui représentait pour la Vallée d'Aoste un pas en avant. Non seulement, mais nous croyons que ces phénomènes ne sont pas dûs aux hommes en tant que tels, même si certaines positions prêtent facilement à la critique. Nous croyons que c'est tout un système, une dégradation de la vie politique qui fait que ces phénomènes plus marquants ne soient que le sommet d'un iceberg, où en réalité en dessous il y a une course frénétique non pas à la solution des problèmes, non pas à la politique, mais à s'assurer une position.

Pour nous et je crois pour la très grande majorité de l'Union Valdôtaine, comme j'en suis sûr pour M. Lanivi et pour les forces qui veulent soutenir, la formation de Junte est un point de départ, absolument pas un point d'arrivée. Un point de départ cela veut dire que nous voulons construire avec nos camarades, avec ceux qui soutiennent cette Junte mais également avec l'opposition, nous voulons construire un Conseil régional, un type de gouvernement, une méthode meilleure et différente. Cela dépend surtout de nous tous.

Pour ce qui concerne le Groupe de l'Union Valdôtaine, dont je suis le chef, je prends l'engagement de toujours dire en ce Conseil à mes camarades, à ceux qui seront en Junte, ce que nous pensons, librement, en esprit de collaboration, et nous espérons que tout le monde fasse la même chose. Nous n'avons pas proposé une solution idéale, nous n'avons pas réalisé tous nos idéaux, toutes nos idées. Nous savons qu'il y a un long chemin à faire, nous demandons que ce chemin soit fait ensemble, soit fait dans le respect des opinions de la minorité, mais aussi dans le respect de la nécessité qu'a une majorité de gouverner.

Il s'agit avant tout, je le répète, d'une question de méthode, d'une question de sincérité, d'une question de mettre chacun devant ses responsabilités; les choix qui seront faits serons parfois des choix de la majorité, seront des choix nécessaires parce qu'il faut avant tout administrer, nous voulons que ces choix soient toujours discutés, compris et partagés avec la population valdôtaine.

C'est de cette façon qu'aujourd'hui nous saluons la formation d'un nouveau gouvernement régional.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Lanivi, ne ha facoltà.

Lanivi (GM) Non per far perdere tempo, ma solo per alcune considerazioni doverose che mi pare in questo momento debba fare e che sono di questo tipo.

La prima è relativa alla qualità del dibattito che è venuto in questa sala oggi. Credo mai, o raramente, almeno da quando sono in questa sala, ho avvertito delle reali preoccupazioni circa il futuro non solo di questo Consiglio, ma dei problemi che sono di tutta la comunità.

Al di là di alcuni spunti polemici, che mi pare sarebbe errato da parte mia prendere a spunto per avviare altre polemiche, mi pare che il tono e il contenuto della gran parte degli interventi nobilitino la funzione di questo Consiglio.

Seconda considerazione: credo che proprio questo dibattito dia valore alla scelta operata dalle forze della nuova maggioranza, anche con conseguenze non previste, che diciamo con rammarico, quindi difficoltà, dispiaceri, hanno dovuto verificarsi per la rapidità con cui abbiamo dovuto prendere una decisione, per l'urgenza di arrivare ad una soluzione senza la quale le conseguenze sarebbero state molto gravi, non solo sul piano politico, non solo sul piano dei rapporti fra le forze politiche, ma come conseguenza di una carenza di governo o di ipotesi di soluzioni troppo confuse per poter gestire in questa finale di legislatura dei problemi che sono i problemi della comunità valdostana.

Quindi alcuni risultati già raggiunti ci dicono che è una scelta positiva. Scelta positiva perché si è arrivati al punto di poter dare un governo, ma di dare un governo con un orientamento politico che ha già avuto delle conseguenze positive, ed è il tenore ed il livello di questo dibattito. Se vi era un limite alla precedente operazione politica, è che fosse più fondata sul contenere o punire una forza politica, limiti sul metodo con il quale quell'equilibrio è stato costruito.

Con tutti i limiti che abbiamo dovuto affrontare per questa ultima fase, il metodo, con tutte le imperfezioni che vogliamo dare, è un metodo che ha coinvolto ed interessato, ha fatto confrontare, ha anche ottenuto dei risultati non sempre piacevoli, ma un metodo partecipato per quello che consentivano le situazioni. Ha consentito di delineare una maggioranza politicamente definita, consentirà di aprire un dibattito più sereno, forse meno arroccato su posizioni di contrapposizione non mediabili, e forse proprio da oggi, e forse in questo periodo che ci separa dalle elezioni gettare le basi per considerazioni che riguardino il rinnovamento del modo di far politica nella nostra Regione.

Sono state dette cose molto valide che condivido, rivolte critiche che accetto, soprattutto quelle sul piano personale mio: mi hanno definito in molti modi. Userò per definirmi, molto presuntuosamente, ciò che un grande poeta indiano ha detto in una preghiera, lo dico più o meno a memoria; dice il poeta: fa che io sia un flauto nelle tue mani, dal quale trai meravigliose canzoni.

Presidente Se non vi sono altre richieste di intervento, possiamo passare alla votazione per l'elezione del Presidente della Giunta regionale.

Ha chiesto di parlare il Consigliere Trione, ne ha facoltà.

Trione (DC) Per dire che il Gruppo della Democrazia Cristiana si asterrà dal voto.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Milanesio, ne ha facoltà.

Milanesio (PSI) Ovviamente anche noi, non essendo d'accordo sulla soluzione politica, ci asteniamo, perché non si può votare contro un Presidente.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Riccarand, ne ha facoltà.

Riccarand (VA) Il Gruppo Verde Alternativo vota scheda bianca.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Maquignaz, ne ha facoltà.

Maquignaz (GM) Per dire che anche io voterò scheda bianca.

Presidente Possiamo passare alla votazione, per schede segrete:

Votazione per schede segrete

Esito della votazione

- Consiglieri presenti: 33

- Consiglieri votanti: 24

- Schede nulle: 2

- Schede valide: 22

- Schede bianche: 2

- Astenuti: 9 (Aloisi, Beneforti, Bondaz, Chiofalo, Lanièce, Lanivi, Milanesio, Pascale e Trione)

Ha ottenuto voti:

- Lanivi Ilario: 20

In base all'esito della votazione risulta eletto alla carica di Presidente della Giunta regionale il Consigliere Ilario Lanivi.

Il Consiglio prende atto ed il neo-Presidente Ilario Lanivi, su invito del Presidente del Consiglio, prende posto al banco del Presidente della Giunta.